1878
Journal Officiel de la République Française, 4 juin 1878,
Sciences, Littérature, Beaux-Arts, Salon de 1878, Peinture,
Texte d’Arthur Baignères,
Page 6229,
« M. Rosset-Granger a peint une figure fort intéressante de jeune fille qui laisse tomber d’une corbeille au-dessus de sa tête, du grain pour les petits oiseaux à qui elle donne la pâture. Ce n’est qu’une étude, j’ai oublié de dire qu’elle était sans vêtement, mais le corps est si agréablement dessiné et si finement modelé, les faïences qui décorent le fond sont d’un ton si harmonieux que l’étude vaut bien un tableau ».
(SAF 1878, Etude de nu n° 1943)
Le XIXe Siècle, 5 juin 1878,
Journal Républicain Conservateur,Salon de 1878,
Texte de Joseph Reinach,
Page 3,
« La Petite Orientale de M. Rosset-Granger est tout simplement un bijou ».
(SAF 1878, Etude de nu n° 1943).
Dictionnaire Véron ou Mémorial de l’Art et des Artistes de mon temps,
Le Salon et l’Exposition de 1878,
Texte de Théodore Véron,
Page 499,
« Rosset-Granger (Edouard). – « Etude »
Jolie étude de femme pubère et nue ; gorgette naissante, torse fin d’étude ; elle hanche bien. Ses jambes sont d’un bon dessin ; elle donne du grain à ses pigeons ; sa tête reçoit l’ombre reportée de la bannette. Elle se détache sur un fond de muraille à ornement. – En somme, un bon tableau » (SAF 1878, Etude de nu, n° 1943).
L’Art, Revue Hebdomadaire Illustrée, 1878, 4ème Année,
Le Salon de 1874,
Orientalisme,
Texte de Théodore Véron,
Page 228,
« Etude – Dessin de Rosset-Granger, d’après son tableau ».
(SAF 1878, Etude de nu n° 1943).
1879
L’Art, Revue Hebdomadaire Illustrée, 1879,
5ème Année,
Le Nouveau Plafond du Théâtre Français,
Texte de Guillaume Dubufe,
Page 104,
« L’exécution de cet ensemble a été menée par M. Mazerolle avec une très grande suite et une volonté arrêtée. Il a fait mettre tout le travail aux carreaux par trois de ses amis, qui sont aussi ses élèves, M. Emile Perrin, le fils du célèbre administrateur, et deux débutants des derniers Salons, MM. Rosset-Granger et A. Langrand. Avec l’aide de ses gais compagnons, M. Mazerolle a fait de tour de force de composer, de dessiner et de peindre, en trois mois et six jours, une composition qui ne compte pas moins de cent dix figures, dont le plus grand nombre mesure deux mètres de haut, et qui couvre une surface de plus de trois cent soixante-mètres carrés ».
(Le Nouveau plafond du théâtre français, réalisé par Mazerolle, assisté de MM. Rosset-Granger, Anatole Langrand et Emile Perrin, inauguré le 2 août 1879).
Le Rappel, 3 août 1879,
Les On-Dit,
Page 2,
« Le nouveau plafond de la Comédie Française, qui remplace la composition allégorique que MM. Rubé et Chapron exécutèrent il y a quelques années, sur les dessins de M. Barrias, a été composé, dessiné, mis au carreau et peint par M. Mazerolle, aidé de MM. Emile Perrin, fils de l’Administrateur de la Comédie Française, Rosset-Granger et Anatole Langrand, ses élèves et amis, en trois mois et six jours. C’est un tour de force heureux.
Cette composition, qui ne compte pas moins de 140 figures, occupe une surface de plus de 360 mètres carrés. L’effet est saisissant. La composition, peinte à la détrempe, est gaie et vigoureuse de tons, et les épisodes dramatiques qui y sont semés occupent agréablement l’esprit en lui faisant passer, en quelque sorte, la revue du grand répertoire classique.
Au-dessus de la scène, à la base de ce plafond qui a la forme d’un fer à cheval (il y a même dans les bordures des disques d’or régulièrement espacés qui ont l’air de clous). C’est la France, assise sur une exèdre de marbre blanc, rendant hommage à ses grands auteurs classiques.
De chaque côté, les personnages tragiques ou comiques du répertoire classique se mêlent et sont mouvementés avec esprit.
Au-dessus de ce monde bariolé, dans des espaces nuageux reliés entre eux par des figures allégoriques, sont peintes des scènes de Corneille, de Racine ; Horace tuant sa sœur, Polyeucte et Pauline, Jézabel mangée par des chiens à queue négligée par Alcibiade, le Cid défiant Maures et Castillans, Auguste pardonnant ou feignant de pardonner à ses ennemis, Hermione et Andromaque, Néron et Junie, Esther aux pieds d’Assièrus, etc, etc.
La seule allusion au répertoire moderne consiste dans les têtes d’Alexandre Dumas père, de Musset et de Scribe dans un coin.
La partie supérieure du plafond est l’apothéose à la manière antique : Apollon reçoit le vert laurier des mains de Calliope et Pégase se cabre. Autour du dieu, des vers – classiques- tournoient le vol des muses d’antan.
Une véritable foule a visité le théâtre rajeuni, repeint, décoré et vernis de neuf, pendant l’après-midi d’hier. Le nouveau rideau de M. Rubé est splendide. La plupart des membres de l’Institut étaient venus voir le plafond nouveau, et ils félicitaient Mazerolle.
Nous nous joignons à ces Messieurs ».
(Le Nouveau plafond du théâtre français, réalisé par Mazerolle, assisté de MM. Rosset-Granger, Anatole Langrand et Emile Perrin, inauguré le 2 août 1879).
La Petite République, 5 août 1879,
Bulletin des Théâtres,
Page 3,
« Le nouveau plafond de la Comédie Française est une composition d’une belle ordonnance et d’un grand effet, qui n’en mesure pas moins de 18 mètres de diamètre. Malgré ces grandes proportions, M. Mazerolle, avec l’aide de M. Perrin fils et de MM. Rosset-Granger et Anatole Langrand, deux jeunes débutants du Salon, est parvenu à achever cette immense composition en trois mois ».
Dictionnaire Véron, 1879,
Mémorial de l’Art et des Artistes Contemporains,
Le Salon de 1879,
5ème Annuaire,
Texte de Théodore Véron,
Page 508,
« Rosset-Granger (Edouard). – Portrait de « M. E. G. » assis de face, coiffé d’une calotte. M. G. Tient à la main un crayon dont il va se servir sur ce papier étendu devant lui et semble réfléchir. Est-ce un artiste ou un littérateur ? Son expression méditative nous le ferait croire. – Le portrait de M. L. G. est une petite toile de 4, donnant la ressemblance de M. L. G. de trois quarts et en pleine lumière. Il est pâle et porte lunettes, moustaches et barbe. Les trais sont bien dessinés et délicatement peints. Bonne étude placée très haut. »
Page 651,
« Dessins. Rosset-Granger (Edouard) – M. J.B. est un petit garçon assis, avec la désinvolture de son âge, sur le bras d’un fauteuil. Il lève la tête et sourit. Bonne aquarelle » (SNBA 1879, Portrait de Monsieur J. B… n° 4524).
1881
Salon de 1881,
(Editeur Goupil et Compagnie),
Pages 161/162
« …Tel est le sujet que M. Rosset-Granger a représenté cette année avec beaucoup d’éclat et une grande verve dans la couleur » (SAF 1881, Eros, n° 2047).
Paris-Salon, Salon de 1881
Poésie de Guillaume Dufufe,
Page 199,
« Rosset-Granger : Eros.
Assis au fond des bois sur un autel antique,
Auquel ont les amants coutume de venir,
Eros, à l’heure bleue où le jour se finit,
Aiguise ses chansons avec son arc ironique,
Une flèche est l’archet moqueur dont la musique
Fait les oiseaux chanter et les humains souffrir ;
Les êtres, à sa vois, se hâtent d’accourir,
Et l’écho, sur les monts, lui donne la réplique ».
(SAF 1881, Eros, n° 2047).
La Nouvelle Revue, 15 mai 1881,
Le Salon de 1881,
Texte de Roger Ballu,
Page 673,
« Si le talent de M. Dawant parait en travail de métamorphose, celui de M. Rosset-Granger est en état d’éclosion. L’Eros qu’il expose se présente dans une mise en scène pleine de grâce et conçue de manière heureuse. Assis sur un autel antique, le dieu, au moyen d’une flèche en guise d’archet, fait vibrer la corde de son arc, dont il tire les accords. Les ailes, relevées derrière la tête, forment une auréole irisée et radieuse ; derrière s’étend un beau paysage, et, au son de la musique amoureuse un éphèbe et une vierge se rapprochent pour mieux entendre ou mieux voir. Je n’ai rien à reprocher à cette toile qui révèle des espérances si ce n’est une coloration trop éteinte, où les tons semblent sommeiller » (SAF 1881, Eros, n° 2047).
La Vie Parisienne, 21 mai 1881,
Bob au Salon,
Texte de Gyp,
Page 307,
« Rosset-Granger : Eros. – Invention du violon. Variations sur le « Carnaval de Venise » (SAF 1881, Eros, n° 2047).
Dictionnaire Véron ou Organe de l’Institut Universel des Sciences, des Lettres et des Arts du XIXe Siècle (Section des Beaux-Arts),
Salon de 1881,
7e Annuaire de l’Art et des Artistes Contemporains,
Peinture,
Texte de Théodore Véron,
Page 420,
« Rosset-Granger (Edouard). – « Eros » est assis sur un trône et la tête de profil, inclinée sur l’épaule droite. Il jette un sourire ironique à tous les amoureux venant faire des vœux aux pieds de sa majesté. Jolie églogue ou bucolique se déroulant sous un cintre supporté par des colonnes. Eros occupe le centre ayant une pyramide de lauriers pour reposoir. Deux agréables figures accourent à leur rendez-vous. Poésie et charme ».
(SAF 1881, Eros, n° 2047).
Le Figaro, 14 juin 1881,
Le Prix du Salon,
Texte de J. V.,
Page 1,
« Le Conseil supérieur des Beaux-Arts s’est réuni, hier matin, à dix heures, au Palais des Champs Elysées pour décerner conformément au nouveau règlement, le prix du Salon et les bourses de voyage.
M. Jules Ferry était présent.
Bourses de voyage.
Peinture. MM. Lucas, 21 voix ; Bertrand, 19 voix ; Rosset-Granger, 19 voix. Viennent ensuite MM. Scherrer 14 ; Lagrée fils 9 ; Faivre 6 ; Nonclercq 5.
Ajoutons que le 24 juin prochain aura lieu au Palais des Champs Elysées, sous la présidence M. Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, la distribution solennelle des récompenses du Salon de 1881.
Le Petit Journal, 16 juin 1881,
Le Salon de 1881,
Page 2,
« Le Conseil supérieur des Beaux-Arts, dans sa séance de lundi, a décerné les dernières récompenses relatives au Salon de 1881.
(…) Passons aux bourses de voyage ; il y en a eu 3 pour la peinture, 2 pour la sculpture, 2 pour l’architecture, 1 pour la gravure.
Les décisions du Conseil supérieur des Beaux-Arts augmentent et aggravent le gâchis.
(…) il (le jury) a donné une bourse de voyage à M. Bertrand, auteur de « Patrie ! » (le groupe des cuirassiers), comme pour protester contre la non attribution de la 1ère médaille à ce tableau, que le public désignait à cet honneur.
Les deux autres bourses de voyage sont une protestation contre la médaille accordée à M. Manet. Le Conseil supérieur est allé chercher les tableaux les plus poncifs, les plus faux dans le contenu, ceux que le jury n’avait pas osé récompenser malgré les recommandations certaines des maîtres de leurs auteurs.
La bourse de M. Lucas, auteur de Sapho expirante (…). Une médaille à M. Rosset-Granger pour Eros. Tableau tout aussi faux que le précédent. L’amour est assis sur un socle ; il joue du violon ; il a des ailes de paon : le personnage s’enlève sur un arbre de fantaisie dont il est impossible de déterminer l’espèce ; deux femmes, une de chaque côté accourent ; bien qu’elles touchent presque le piédestal elles ont des rapetissements tels qu’on les croirait à deux mètres du but.
C’est la revanche de l’Académie contre les velléités d’émancipation du jury libre.
N’avions-nous pas raison de dire qu’il faut mettre la hache dans cette organisation de l’art hiérarchisé, de l’art muselé, de l’art en tutelle ! ».
(SAF 1881, Eros, n° 2047).
La Presse, 17 juin 1881,
Le Salon de 1881,
Page 2,
« Le Conseil a voté ensuite les bourses de voyage attribuant :
3 bourses à la peinture. Pour la peinture, 26 votants. Ont été désignés : MM. Lucas, par 21 voix (Sapho expirante) ; Bertrand, par 19 voix (Patrie) ; Rosset-Granger, par 18 voix (Eros) » (SAF 1881, Eros, n° 2047).
Le Mot d’Ordre, 23 juin 1881,
Le Salon de 1881,
Texte d’Albert Leroy,
Page 2,
« Quelques œuvres prétentieuses maintenant : d’abord Eros, de M. Rosset-Granger. Ce tableau a été inspiré par des vers de M. G. Dubufe fils, lesquels vers sont aussi mauvais que la peinture. On voit d’ici la toile qui a pu sortir de cet accouplement bizarre » (SAF 1881, Eros, n° 2047).
Gazette des Beaux-Arts, 1er juillet 1881,
Texte de J. Buisson,
Page 55,
« Et pense-t-on qu’il y ait beaucoup à attendre de M. Rosset-Granger sur la vue de son Eros ; de l’Atala de M. Nonclerq ; de l’Hésiode de M. Wagrez, du Samson et Dalila de M. Commerre ? Je les aurais passés sous silence, n’étaient les distinctions dont ils sont l’objet, ne voyant guère dans leurs tableaux que le souvenir ou le leg des défauts de leurs maîtres. Le jury a pris une responsabilité audacieuse en les signalant comme des renommées naissantes. Dieu veuille qu’il ait raison et que je me trompe ».
(SAF 1881, Eros, n° 2047).
Le Gaulois, 09 juillet 1881,
Nos Echos,
Le Monde et la Ville,
Page 2,
« Le Musée des Arts Décoratifs inaugurera samedi prochain 9 courant la seconde série de son exposition de peintures et sculpture modernes de décoration et d’ornement.
Citons parmi les peintres : MM. Blanc, Chaplin, Ferrier, Galland, Houry, Mazerolle, Rosset-Granger, Ruel, Wagrez, Zuber, etc ».
La Petite Presse, Journal Quotidien, 10 juillet 1881,
Beaux-Arts,
Page 3,
« Le Musée des Arts Décoratifs inaugurera aujourd’hui, 9 juillet, la seconde série de son exposition de peinture et de sculpture modernes de décoration et d’ornement.
La simple énonciation des noms d’artistes qui viennent y prendre part suffit à en démontrer l’intérêt.
L’Union Littéraire des Poètes et Prosateurs (Toulouse), 10 août 1881
Le Salon de 1881,
Texte de Tony Vidy,
Page 23,
« …Wagrez, Eros (…) ; nous le préférons cependant de beaucoup à l’Eros de M. Rosset-Granger qui s’est inspiré des vers de M. Dubufe fils, mais M. Rosset-Granger a disposé son tableau en deux plans qui sont du plus malheureux effet, à notre avis, ce n’est pas un paysage qui se trouve au second plan mais un véritable décor de théâtre ; comme décor c’est joli, quant aux deux amoureux on dirait deux danseuses faisant leur entrée ».
Page 25,
« Le Conseil supérieur des Beaux-Arts s’est réuni pour décerner, conformément au nouveau règlement le prix du Salon et les bourses de voyage.
Voici les résultats :
Prix du Salon :
MM. Boucher (Peinture), Carle (Sculpture), Bertrand (Peinture).
Bourses de voyage :
Peinture : MM. Lucas, Bertrand, Rosset-Granger,
Sculpture : MM. Etcheto, Carlier,
Architecture : M. Chancel,
Gravure : M. Rapine ».
(SAF 1881, Eros, n° 2047).
Exposition de Peinture et Sculpture Moderne de Décoration et d’Ornement, 1881,
Musée des Arts Décoratifs, Palais de l’Industrie (porte7),
Page 11,
« Rosset-Granger (Edouard). Elève de MM. Cabanel, Dubufe et Mazerolle (Rue des Batignolles, 59),
- Eros ((SAF 1881, Eros, n° 2047).
1882
La France, 7 janvier 1882,
Les Voyages d’Artistes,
Texte de Marius Vachon,
Page 2,
« L’année dernière (…) il fût créé des bourses de voyages au nombre de 8, assurant à chaque lauréat une allocation de 5000 francs. Aux termes de l’arrêté le titulaire de la bourse de voyage a le choix de son séjour et était tenu d’envoyer tous les trois mois au Ministre des Beaux-Arts, un rapport sur les pays, les monuments, les œuvres qu’il a visités.
« Le Ministre des Arts porte à la connaissance des artistes qui ont obtenu des bourses de voyage, à l’issue du dernier Salon, que les rapports trimestriels que l’Administration des Beaux-Arts avait exigés d’eux ne leur sont plus demandés. Le ministre des Arts les prévient qu’ils seront invités en revanche, à la fin de l’année, à prendre part à une exposition spéciale où ils devront produire leurs croquis de voyages. »
« Cette mesure est excellente ; et nous approuvons fort l’innovation d’une exposition annuelle spéciale de nos boursiers de voyage artistiques. Le rédacteur de la note précitée a dû toutefois commettre un lapsus calami en écrivant « croquis de voyage ». Le terme est impropre ; car il n’est pas admissible que l’on se contente d’exiger des artistes la production de simples carnet de voyage (…) il convient donc, sans doute, de lire « études » au lieu de croquis.
« Une exposition de ce genre présentera certainement un réel intérêt : les boursiers de voyages artistiques sont actuellement : MM. Lucas, Rosset-Granger, Scherrer, peintres ; Etcheteto et Carlier, sculpteurs ; Chancel, architecte, et Rapin, graveur ».0
Moniteur des Arts, 13 janvier 1882,
Les Bourses de Voyage,
Page 2,
« Le Ministre des Arts a fait publier au Journal Officiel l’avis suivant :
« Le Ministre des Arts porte à la connaissance des artistes qui ont obtenu des bourses de voyage, à l’issue du dernier Salon, que les rapports trimestriels que l’Administration des Beaux-Arts avait exigés d’eux ne leur sont plus demandés. Le ministre des Arts les prévient qu’ils seront invités en revanche, à la fin de l’année, à prendre part à une exposition spéciale où ils devront produire leurs croquis de voyages. »
« Une exposition de ce genre présentera certainement un réel intérêt : les boursiers de voyages artistiques sont actuellement : MM. Lucas, Rosset-Granger, Scherrer, peintres ; Etcheteto et Carlier, sculpteurs ; Chancel, architecte, et Rapin, graveur »
Annuaire de la Presse Française 1882,
Le Salon de 1881, Les bourses de voyage,
Texte de Saint-Just (René Delorme),
Page 752,
« M. Rosset-Granger. – Je connais peu M. Rosset-Granger, qui est né à Vincennes, et qui a grandi sous les yeux de M.M. Cabanel, Dubufe et Mazerolle. Chacun de ses bons génies lui a fait un don : Cabanel lui a donné son dessin ; Dubufe, sa couleur, et Mazerolle, le sentiment du décor.
Voilà pourquoi l’exposition de M. Rosset-Granger est honnête et pourquoi son sujet est aussi purement mythologique.
C’est Eros que le jeune peintre nous montre cette année. Un joli Dieu ma foi, qui joue du violon sur la corde de son arc avec une flèche pour archet. Et voilà qu’à cette musique un berger et une bergère accourent l’un vers l’autre comme dans un pas de ballet. Cela serait charmant en faïence ou en tapisserie. Le tableau dénote d’ailleurs des tendances de coloriste et d’harmoniste très sérieuses. » (SAF 1881, Eros, n° 2047).
Les Hommes d’Epée, 1882,
Texte du Baron de Vaux,
« Vingt-quatre portraits inédits de MM. Arcos, Berne-Bellecour, Feyen-Perrin, Jeanniot, T. Lepic, E. de Liphart, G. Merlet, Poilpot, Princeteau, P. Robert, Rosset-Granger, Sargent, A. Stevens.
Page XXIV : Portrait de M. Caïn par Rosset-Granger. (Plume)
1883
Salon de 1883,
Ludovic Baschet Editeur,
Texte de Philippe Bury,
Page 87,
« M. Rosset-Granger (est l’élève) de M.M. Dubufe et Mazerolle. M. Rosset-Granger a donné une note de début extrêmement délicate dans sa Charmeuse, une blonde s’enlevant en clair sur un ciel rosé ».
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108, Acquis par l’Etat et placé au Musée Ingres à Montauban).
La Décadence Esthétique. L’art Ochlocratique,
Salons de 1883,
Texte de Joséphin Péladan,
Page 99,
« La Femme, habillée, déshabillée, nue.
(…) Le ton de la Charmeuse, de M. Rosset-Granger, est réussi de matité ».
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108, ).
Page 117,
« Les rustiques.
M. Rosset-Granger raconte un Souvenir de Capri, une vague toppatelle assise dans les rochers, où le coloris a des poncivités égales à la Femme de Jérusalem, de M Landelle ».
(SAF 1883, Souvenir de Capri, golfe de Naples, n° 2019).
La Presse, 1er mai 1883,
Le Salon
Texte de Montréal,
Page 2,
Salle 6 : Femme nue par Rosset-Granger ».
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
L’Evènement, 1er mai 1883,
Le Salon en Trois Matinées,
Premier Coup d’œil d’ensemble,
La Peinture – Salle 4,
Texte de Firmin Javel,
Page 1,
« D’autres ouvrages encore, par MM. Richomme, Roth, Umbricht, Richey, Rivey, Richemont, Rosset-Granger, Reynaud, Renouf, méritent attention. »
Moniteur des Arts, 4 mai 1883,
Le Salon de 1883,
Texte d’A. Hustin,
Page 2,
« Salle IV. A côté des fleurs de M. Dominique Rosier, voici maintenant la Charmeuse de M. Rosset-Granger, femme nue modelée avec sentiment dans la demi-teinte. » (SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
Le Siècle, 8 mai 1883,
Le Salon de 1883 – 2e Article,
Texte de Henry Havard,
Page 2,
« Il y a également de curieuses recherches de tonalité dans la Charmeuse de M. Rosset-Granger, quoique le problème dont ce jeune peintre poursuit la situation soit tout autre. Les gris roses qui servent de toile de fond au joli corps de sa Charmeuse sont d’une délicatesse, et la peinture très « enveloppée » dans son ensemble, nous pronostique un coloriste d’une réelle valeur » (SAF 1883, Charmeuse, n° 2108).
Le XIXe Siècle, 12 mai 1883,
Journal Républicain Conservateur,
Salon de 1883,
Texte d’Edmond About,
Page 1,
« M. Rosset-Granger nous présente une Charmeuse de perroquets assez jolie pour charmer les animaux à deux pieds sans plumes. C’est une créature mignonne et riante; son petit corps, frais comme la rosée, s’enlève avec éclat sur un ciel de décor, et le tableau est peint jeunement ».
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108, Acquis par l’Etat et placé au Musée Ingres à Montauban).
Le Temps, 13 mai 1883,
Le Salon,
Texte de Paul Mantz,
Page 2,
« La recherche des formes choisies et la délicatesse de travail se remarquent également dans la Charmeuse de M. Rosset-Granger et dans l’Andromède de M. Paul Robert. Tous deux sont jeunes. M. Rosset-Granger a été appelé à jouir du bénéfice de cette institution nouvelle qui s’appelle la « bourse de voyage » et qui attribue au titulaire le droit d’aller étudier les vieux maîtres en Italie, en Espagne, en Hollande, partout. M. Rosset-Granger, qui a le goût fin, parait avoir fait un bon emploi du subside que la République lui a accordé ». (SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
Moniteur des Arts, 9 août 1883,
Exposition du Raincy,
Texte de A. Hustin,
Page 254,
« Il s’est fondé, le 12 juin dernier, au Raincy, une Société des amis des arts, ayant pour programme principal de faire chaque année une exposition artistique. (…) La Liseuse de M. Rosset-Granger est une œuvre délicate et fine, bien vue, bien rendue, avec un sentiment très personnel et très élégant de forme, dont la commission des achats a tenu à s’assurer, ce dont nous la félicitons. » (Jeune femme à la lecture, huile 1883).
Nos peintres dessinés par eux-mêmes, 1883,
Editeur E. Bernard,
Texte de A. M. De Belina,
« Edouard Dubufe est né, à Paris, le 30 mars 1920. Le portrait que nous donnons est d’après Bonnat et a été réalisé pour nous par un jeune artiste, Rosset-Granger, ami des deux Dubufe dont on entendra surement parler un jour.
(Portrait de Léon Bonnat, Plume).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 1er septembre 1883,
Concours et Expositions,
Page 225,
« Une intéressante tentative de décentralisation a eut lieu dernièrement au Raincy près de Paris.
La Société Régionale des Amis des Arts, récemment fondée, avait organisé, dans la grande salle du Casino, une fort jolie exposition d’aquarelles et de dessins.
Dans le catalogue on comprenait des œuvres de MM. Ballu, Barrias, Duez, Jean-Paul Laurens, Robert Mols, Edmond Yon, Guillaume Dubufe, Rosset-Granger, Jules Lefebvre, Henner, Mmes Demont-Breton, Renard etc, etc.
Aux œuvres de ces artistes modernes étaient jointes des toiles et des dessins signés Géricault, Corot, Troyon, Carle Vernet etc. Cette exposition, qui se renouvellera, a obtenu un succès mérité et les organisateurs peuvent à juste titre en être fiers ».
Le Gaulois, 14 septembre 1883,
Guide à Travers l’Exposition Triennale,
La Peinture,
Page 1,
« Salle n° 6.
Rosset-Granger (E.P.) – 612 – Charmeuse ».
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
Journal des Artistes, 26 octobre 1883,
Le Nu, l’Histoire, le Portrait (Salon Triennal) – 4e article,
Texte d’Hippolyte Devillers,
Page 1,
« Je ne veux pas me mettre mal avec le livret et le laisse dire, seulement je vais tuer le sommeil devant la jolie Charmeuse que M. Rosset-Granger a bien raison de baptiser de ce nom. C’est un rêve peint que cette délicate nudité qui se découpe sur des fonds chauds du soleil couché. Avec quelle grâce, son miroir en main, elle attire à elle les beaux aras blancs, la charmeuse ! La métamorphose a bien du bon. » (SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
Revue de l’Anjou, 1883,
Editeurs Cosnier et Lachèse,
Le Salon de 1883,
Texte de Jean d’Eliau,
Page 301,
« Quel affreux souvenir M. Rosset-Granger a-t-il de Capri ? Qu’il y retourne bien vite ».
(SAF 1883, Souvenir de Capri, golfe de Naples, n° 2019).
Journal Général de l’Imprimerie et de la Librairie,
Deuxième Série, Tome XXVII, Année 1883,
Page 752,
« Gravures, Lithographies, Photographies,
GENRE (Format album).
Charmeuse, d’après E. Rosset-Granger, Paris, photo. Fiorillo, 1733. »
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
Dictionnaire Véron, 1883,
Mémorial de l’Art et des Artistes Contemporains,
Le Salon de 1883,
9ème Annuaire,
Texte de Théodore Véron,
Page 314,
« Rosset-Granger (Edouard). – Cette suppliante Charmeuse nue, peinte en vapeur flou, porte à droite, et d’une tête en profil perdu inclinée sur l’épaule droite, elle appelle des pigeons pour venir manger dans sa main ; que dis-je ? Non, c’est un cacatoès blanc, avec la crête d’or et suivi de sa femelle ; tous deux viennent se poser sur cette main amie. – Très bel effet de soleil de feu à son coucher, sur lequel la charmeuse s’enlève en gamme tendre et neutre. – Très poétique » (SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
1884
Le Rappel, 7 avril 1884,
Concours pour la Décoration des Mairies,
Texte de Judith Gautier,
Page 3,
« L’exposition des esquisses pour les décorations, mises au concours, de plusieurs mairies de Paris, a été ouverte hier au pavillon de la Ville (…) les mairies des 4e et 9e arrondissements ont réuni un bien plus grand nombre de concurrents. Nous avons noté les plus dignes d’intérêt (…) Dubufe fils et Rosset-Granger. – Les jeux des garçons et des jeunes filles se divertissant. On voit des luttes, des cerfs-volants, des rondes, des jeux de billes ».
Le Figaro, 30 avril 1884,
Le Salon de 1884,
Texte d’Albert Wolff,
Page 1,
« Salle XXVIII.
Autre grande toile de M. Rosset-Granger : un Orphée étonnant. Avez-vous bien envie de voir un Orphée vieux jeu ? Non ? Eh bien moi non plus ! Le grand tableau prétentieux sévit dans cette salle avec une intensité cruelle ; M. Pasteur ne pourrait-il pas inoculer quelque chose aux jeunes artistes pour les préserver du grand art morbus ? Ce serait un véritable service à rendre au Salon et à la critique ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Le Soir, 30 avril 1884,
Salon de 1884,
Texte de Charles Blanc,
Page 2,
Salle XXVIII. Rosset-Granger : Grand tableau à médaille, d’une exécution quelconque. Peinture incurieuse et froide d’un artiste frais émoulu de l’Ecole des beaux-arts » (SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Gil Blas, 1er mai 1884,
Le Salon de 1884,
Texte d’Henry Fouquier,
Page 3,
« Salle XXVIII.
Quelques grandes « machines » tirent l’œil d’abord…
C’est encore un vieux sujet que l’Orphée ; mais M. Rosset-Granger l’a rajeuni, en y mettant de la fantaisie et en en faisant une décoration aimable ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 3 mai 1884,
Exposition Annuelle de 1884 (Deuxième article),
Texte de Charles Clément,
Page1,
« La composition de l’Orphée, de M. Rosset-Granger a une tournure peu académique qui ne doit pas empêcher de reconnaître ses qualités. Le fils de Caliope est debout au second plan du tableau. Il chante en s’accompagnant de la lyre d’Apollon. Quelques personnages pittoresquement groupés dans un vaste paysage l’écoutent et témoignent par leurs gestes de leur admiration. La figure principale est élégante et, quoique un peu théâtrale, parfaitement en situation. L’arrangement du groupe ne me paraît pas très heureusement construit, mais la jeune fille nue assise au premier plan est bien posée. Les formes générales sont d’un beau choix, et, si le dessin et le modelé étaient un peu plus accentués, on pourrait la louer sans réserve. L’ensemble est un peu vide, un peu mou, trop uniformément gris et il me semble qu’il y a de la timidité plutôt que de l’ignorance ou de la négligence dans cette exécution lâchée et incertaine. Quoiqu’il en soit, cet ouvrage a de la largeur, et un certain caractère. C’est bien là un tableau et nous n’avons qu’un assez petit nombre d’artistes qui méritent cet éloge ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
L’Illustration, 3 mai 1884,
Salon de 1884 – La Peinture,
Texte de Jules Comte,
Page 286,
« Voici plus loin un Orphée, de M. Rosset-Granger, travail de jeune homme dont les qualités compensent largement les imperfections ».
Salon de 1884,
Texte d’Armand Dayot,
Page 62,
« Comme désireux de se singulariser en empruntant à l’existence symbolique du chantre divin un sujet moins souvent interprété, MM. Callot et Rosset-Granger nous représentent leur héros dans sa première jeunesse.
Dans la très charmante composition de M. Rosset-Granger, Orphée chante, et aux doux accents de sa voix, les bergers abandonnent leurs troupeaux pour l’entendre, les bêtes sauvages s’attendrissent, les feuillages des arbres tremblent comme aux premières effluves du printemps, et du haut du ciel, pareils à des flocons de neige ou à une pluie de fleurs blanches, les doux oiseaux de Vénus viennent en tournoyant poser timidement leurs pieds roses sur les cordes frémissantes de la lyre d’écaillé. Une immense lumière matinale, une lumière d’aurore, enveloppe comme une immense caresse les hommes et les choses. Clarté symbolique où l’on devine que les enchantements obtenus par la lyre du dieu ne sont que les signes précurseurs des prodiges de la civilisation naissante.
Cette toile est d’une poétique et savante invention. On y découvre comme un reflet du rêve du Poussin. Tout en s’efforçant d’exprimer avec la plus grande sincérité le vague charmant de la légende mythologique, M. Rosset-Granger a représenté la beauté d’expression conçue comme l’objet particulier du dessin. Cet artiste nous paraît merveilleusement doué pour réussir. Il a su retenir ce qu’il y avait de plus précieux dans les leçons de l’école, et nous nous trompons fort si son esprit n’a pas été largement éclairé par de sérieuses études littéraires.
Mais une chose qu’on pardonnera difficilement à M. Rosset-Granger, c’est d’avoir si étrangement conçu et réalisé son principal personnage, alors qu’il groupait avec tant d’habileté et dans une si juste expression de recueillement ses auditeurs de tous genres, qu’il dessinait avec une aussi grande sûreté les lignes de son paysage et qu’il baignait son action d’une si harmonieuse lumière. Son Orphée, d’ailleurs très mal en plan, nous fait l’effet d’un homuncule malingre et de complexion vieillotte. Que n’a-t-il songé à nous représenter le chantre divin sous les formes plus jeunes, élégantes, gracieusement arrondies et discrètement équivoques, d’un éphèbe beau comme l’amant forcé de la nymphe Salmacis. Nous sommes persuadé qu’une semblable interprétation du principal personnage dont la voix ressemblait aux murmures des sources, dont les doigts délicats ne savaient que caresser mollement les cordes d’une lyre, et qui devait périr de la main des femmes, n’aurait pas nui à l’harmonie générale de la composition d’où se dégage une si fraiche impression de couleur, et où chante si mélodieusement la bienfaisante poésie des âges mythologiques ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
L’Artiste, Revue de Paris, Histoire de l’Art Contemporain, mai 1884,
Une Cigale au Salon,
Poésies d’Emmanuel Ducros,
Page 396,
« Voici l’Orphée d’après M. Rosset-Granger :
La lyre dans les mains, les yeux levés au ciel,
Il chasse ; les rochers semblent avoir une âme ;
Il chante ; l’univers qui l’écoute l’acclame :
C’est Orphée, et son chant est doux comme le miel.
Il chante, il voit venir à lui les tourterelles ;
Il chante, les amants accourent à sa voix ;
Il chante, le lion ému sort des grands bois ;
Il chante, et sur la terre il n’’est plus de querelles.
N’es-tu pas un écho vibrant de la nature ?
L’objet même insensible ému, pour t’écouter
Semble se redresser afin de te fêter,
Lorsque tu vas rêveur, errant à l’aventure.
Tu vois sur ton chemin les êtres égayés.
Comme tu sais parler le langage des choses !
Ton chant divin s’étend comme un parfum de roses :
C’est pourquoi les lions se couchent à tes pieds ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
La République Française, 8 mai 1884,
Le Salon de 1884 (deuxième article,
Texte de Jean-Louis,
Page 3,
« Rosset-Granger, un jeune et courageux à coup sûr, n’a pas désespéré de nous intéresser à une scène purement mythologique.
Son Orphée, un peu gringalet, s’avance dans une lumière crépusculaire au milieu des bergers et les animaux se couchent à ses pieds. Quelques détails sentent encore la convention d’école, mais la tonalité générale est harmonieuse et attrayante, et la figure de femme au premier plan est soigneusement modelée. En voilà un à qui la bourse de voyage ne parait pas avoir été inutile : qu’il continue à étudier les maîtres au risque de voir ses maîtres baisser dans son estime » (SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Le XIXe Siècle, 9 mai 1884,
Salon de 1884, II,
Texte d’About,
Page 1,
« Un des plus jeunes et des meilleurs élèves de notre pauvre Edouard Dubufe, M. Rosset-Granger, s’est fait remarquer l’an dernier par une jolie figure ; le voici qui nous donne un véritable tableau. Le sujet n’est pas neuf, il n’en est que meilleur : la Fable, la Légende, l’Histoire antique sont seules en possession de fournir aux artistes des thèmes inépuisables. Saturne, Caïn, les Atrides ne passeront jamais de mode ; ils survivront sans nul doute à Moyaux, à Menesclou, à Campi ; et le poète Orphée attirant les animaux aux sons de sa lyre est plus moderne aujourd’hui que Monsieur Wagner injuriant les Français qui l’on sifflé. L’Orphée de M. Rosset-Granger est d’un beau galbe et d’une belle couleur. Le jeune artiste l’a entouré d’une mise en scène noble, élégante et vraiment poétique. M. Rosset-Granger s’assoit dès aujourd’hui dans le cercle malheureusement restreint de nos peintres d’histoire ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Journal des Villes et des Campagnes, 10 mai 1884,
Le Salon de 1884,
Page 3,
« L’Orphée de M. Rosset-Granger est d’un sentiment gracieux. La composition est simple et harmonieuse, la tonalité agréable, et l’exécution quoique un peu indécise, a du charme ».
Le Temps, 11 mai 1884,
Le Salon,
Texte de Paul Mantz,
Page 2,
« M. Rosset-Granger, qui obtint une bourse de voyage en 1882, a, comme M. Callot, emprunté le motif de sa composition à la biographie d’Orphée. Le poète-musicien, très jeune encore et même tout gringalet, occupe le centre du tableau : il chante, et les nymphes et les pasteurs groupés autour de lui l’écoutent avec ravissement. Comparée à sa Charmeuse de l’année dernière, cette peinture révèle un progrès évident ; mais on y pourrait trouver deux défauts : M. Rosset-Granger n’y a pas exactement mesuré la proportion de ses figures : l’Orphée est trop petit, ou la nymphe du premier plan trop grande. En outre, le tableau s’enveloppe d’un violet rose qui fait penser à l’aurore et qui donne aux carnations des personnages une tonalité à la fois monotone et artificielle. Mais M. Rosset-Granger a le sentiment des formes heureuses, et un artiste est toujours intéressant quand il conduit son dessin du côté des élégances.
Si M. Rosset-Granger hésite au début de ce voyage difficile, il pourra demander des conseils à un maître qui connaît bien le chemin, M. Jules Lefebvre ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
La Lanterne, 18 mai 1884,
Salon de 1884, salle 28,
Texte d’Henri Tessier,
Page 2,
« Il y a véritablement un sens poétique élevé et charmant dans l’Orphée captivant les nymphes et les faunes aux accords de sa lyre, par M. Rosset-Granger. La jeune femme placée au premier plan est d’un galbe fort élégant et ses compagnes subjuguées, dispersées ça et là, en des attitudes gracieuses et naturelles. On souhaiterait seulement un peu plus de consistance dans le modelé de ces carnations blanches et rosées ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
La Lanterne, 19 mai 1884,
Salon de 1884,
Texte de C. G.,
Page 2,
« Salle 28. Il y a véritablement un sens poétique élevé et charmant dans l’Orphée captivant les nymphes et les faunes aux accords de sa lyre, par M. Rosset-Granger. La jeune femme placée au premier plan, est d’un galbe fort élégant et ses compagnes, subjuguées, dispersées çà et là, en des attitudes gracieuses et naturelles. On souhaiterait seulement un peu plus de consistance dans le modelé de ces carnations blanches et rosées. » (SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Le Courrier de l’Art, 23 mai 1884,
Chronique des Expositions,
Texte de G. Dargenty,
Page 294,
« Nous avons donné dans notre dernier numéro la liste des premières acquisitions de l’Etat au Salon ; voici les noms des artistes auxquels le Comité des travaux d’art avait fait des propositions qui n’ont pas été agréées pour les raisons que nous avons indiquées (Cela tient a deux raisons : d’abord la présence de marchands allemands, anglais et américains qui, admis à visiter le Salon en même temps que la presse, ont fait une razzia des œuvres d’élite ; ensuite le Musée de Carcassonne a acquis, par suite d’un leg, pour quatre-vingt mille francs de toiles – parmi lesquelles, les Cherifas de Benjamin Constant. Le Courrier de l’Art, 16 mai 1884). Ce sont MM. Raphaël Collin, Benjamin Constant, Dannat, Deschamps, Lafillée, J. Dupré, Fantin-Latour, Grandsire, Harrisson, Rosset-Granger, Maxime Lalanne, Aimé Morot ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Le Zig Zag, Lyon, 25 mai 1884
Zig Zag au Salon
Texte d’Edmond Martin,
Page 2,
« Je trouve donc pleines de qualités et de sentiments artistiques … l’Orphée de M. Rosset-Granger, qui termine honorablement ces peintures sérieuses, laissées dans l’ombre on ne sait trop pourquoi. Ce qui prouve une fois de plus que l’esprit de coterie est malheureusement l’engrenage dans lequel doit passer l’art tout entier ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Journal des Artistes, 25 mai 1884,
Salon de 1884 – Le Nu et l’Histoire au Salon de 1884 (2e article),
Texte d’Adolphe Bonnet,
Page 2,
« Enfin, dans la salle 28, à côté, je me remets devant la délicieuse toile de M. Rosset-Granger : Orphée. Dans un poétique paysage thracéen, le divin poète chante, la cythare à la main, un oiseau perché sur ce présent d’Apollon ; c’est une note charmante ! Les fauves se roulent à ses pieds. Au fond, le soleil couchant semble écouter ; et, comme dit la tradition, les vents tournent leur haleine du côté du charmeur. La tonalité de cette toile tout à fait supérieure est douce, d’une chaleur apaisée. Les choses sont émues. Les bergers et les nymphes sont dans l’immobilité d’un enchantement élyséen. La jeune femme nue, assise au premier plan du tableau, est un morceau de pureté de formes et de grâce étonnante. Tout chante en sourdine et s’harmonise à souhait dans cette œuvre tout à fait imprégnée d’une mélodieuse saveur orphique » (SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
Le Salon de Paris Illustré 1884,
Jules Lemonnyer Editeur,
Texte de Jacques de Biez,
Page 105,
« M. Rosset-Granger. Orphée. – M. Philippe Burty écrivait l’an passé de cet artiste qu’il « avait donné une note de début extrêmement délicate dans sa Charmeuse ». M. Rosset-Granger n’a pas voulu demeurer en reste avec la sagacité d’un des maîtres de la critique moderne. Il a su laisser à l’éloge toute sa saveur de présage. Son Orphée de cette année, qui jette dans le ravissement les nymphes et les pasteurs, a adopté résolument la marche en avant. Il conduit sa palette gaiement dans la route claire du succès de bon aloi. Tout un courant rose et violet traverse cette traduction pittoresque du blond poème antique. Ces nymphes que M. Rosset-Granger a semées dans son tableau autour de la lyre d’Orphée, pour en boire les échos, sont écrites dans des formes très heureuses. M. Rosset-Granger a la doigté élégant et la pensée délicate. Avec un pareil bagage on va vite et loin dans le chemin des sympathies ». (SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
L’Art, Revue Bi-mensuelle Illustrée, 1884,
Dixième Année,
Le Salon de 1884,
Texte d’André Michel,
Pages 166/167,
« MM. Aimé Morot, Rosset-Granger, Benjamin Constant, Lefebvre, Falguière, A. Mercié, après lui (Jean-Jacques Henner) essaient chacun à sa manière et avec un succès inégal de ramener les Parisiens, déformés par des siècles d’étroits habits, de bretelles et de corsets, attristés par l’excès de la vie cérébrale, au culte de la beauté païenne ».
Page 231,
« L’Orphée de M. Rosset-Granger marque un progrès notable. La couleur est d’une jolie qualité, fine et harmonieuse ; les corps, modelés dans la demi-teinte avec beaucoup de souplesse, prouvant que M. Rosset-Granger comptera dans l’école le jour où il appliqua à des œuvres personnelles et originales ses charmantes qualités de peinture ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Le Rappel, 27 mai 1884,
Les On-Dit,
Pages 1 et 2,
« Au Salon : en peinture pas de première médaille (…).
Médailles de 3e classe – MM. Lucas 33 voix ; Leenhardt 32 ; Pinchard 32 ; Max-Faivre 32 ; Gagliardini 32 ; Friant 31 ; Guignard 29 ; Delay 29 ; La Touche 28 ; Lemaire 28 ; Cesbron 28 ; Maurin 28 ; Thompson 27 ; Brouillet 27 ; Dinet 27 ; Rachon 25 ; Jeanniot 25 ; Rosset-Granger 25 ; Yartz 25 ; Bordes 25 ; G. Claude 25 ; Karl Stettezn 24 ; Umbrecht 24 ; Marie Dieterlé 24 ; Pierre Dupuis 24 ; Petitjean 23 ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Le Matin, 27 mai 1884,
Au Palais de l’Industrie,
Suite et fin des Récompenses du Salon,
La Gravure et la Peinture,
Page 3,
« Troisièmes médailles de peinture.
Voici les noms des artistes ayant obtenu les troisièmes médailles. MM. Lucas, La Touche, Dinet, Jeanniot, Rosset-Granger (…) ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
La Presse, 28 mai 1884,
Le Salon de 1884,
Texte de Louis Enault,
Page 2,
« Voici maintenant les noms des artistes auxquels le jury de peinture a accordé avant-hier et hier des médailles de troisième classe : MM. Félix Lucas, Friant, Delpy, Dinet, La Touche, Jeanniot, Rosset-Granger (…) ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Revue des Deux Mondes, 1er juin 1884,
Texte d’Henry Houssaye,
Page 564,
« L’Orphée de M. Rosset-Granger qui n’est remarquable ni par le style, ni par la composition, charme par la couleur. Ce jeune peintre a sur sa palette des gris et des roses pâles d’une finesse exquise ; on les appréciera mieux quelque jour employés à une œuvre plus sérieuse et plus complète ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
Revue des Chefs-d’Œuvre et Curiosités Littéraires, 1884,
Page 15,
« L’Orphée de M. Rosset-Granger fait détourner le regard étonné que l’on puisse mettre aussi peu de talent dans une aussi grande toile ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
Le Soir, 4 juin 1884,
Le Salon de 1884, VI,
Texte de Charles Blanc,
Page 8,
« M. Rosset-Granger, un des meilleurs élèves du regretté Edouard Dubufe, a emprunté à la fable lyrique le motif de son grand tableau : Orphée. Ajoutons qu’il a su, non sans imagination, rajeunir l’intérêt du thème fort poétique en soi assurément, mais qui, bon an, mal an, défraye à lui seul le talent d’un millier de peintres. La scène réglée par M. Rosset-Granger est ainsi posée : Au centre de la composition, Orphée, vêtu d’une draperie bleu pâle, qui flotte librement autour de son corps un peu grêle de jeune éphèbe, le front ceint de la couronne de lauriers d’or, chante, le bras droit levé, dans une attitude pleine de noblesse et de grâce. De la main gauche il tient appuyée contre sa poitrine une lyre d’un format à la fois primitif et charmant, formée d’une carapace de tortue et d’une paire de cornes de bélier, montées de trois cordes sonores. A la voix d’Orphée, les hommes interrompent leurs travaux rustiques ; les animaux, charmés accourent de toutes parts ; un serpent sort de terre ; un tigre, soudainement dompté, vient se coucher aux pieds du divin chanteur. C’est dans la campagne, doucement illuminée par les feux du couchant et enveloppée déjà des ombres crépusculaires un enchantement, un enivrement des mélodies, comme un apaisement délicieux. Des profondeurs du ciel descend un vol de blanches colombes. Soutenue par le battement de ses deux ailes, l’une d’elles, plus osée s’est posée sur la lyre d’Orphée. Au premier plan, à gauche, une jeune femme exactement nue – belle d’une beauté plus parisienne que de raison, qui éveille de suite l’idée d’un modèle vivant – laisse reposer à ses côtés sa quenouille chargée de laine : près d’elle son compagnon, sorte de berger Pâris, coiffé du classique chapeau de paille des paysans de la Béotie, appuyé sur un bâton recourbé, prête une oreille attentive aux chants d’Orphée. D’autres bergers et bergères sont répartis sur le champ de la toile en divers groupes silencieux et recueillis ; tandis qu’au loin, pâle et effacés comme des mânes, circulent de belles filles portant sur leur tête des cruches remplies d’eau fraîche, qu’elles soutiennent de la main droite. Ce qui me plait surtout dans le tableau de M. Rosset-Granger, c’est la parfaite accordance du paysage que le crépuscule revêt d’une teinte d’ombre, et des figures qui s’y meuvent avec une si familière aisance. La poésie de la vie primitive ne saurait être plus noblement exprimée, et l’on doit pardonner à l’artiste ce qu’il y a d’inexpérimenté dans son œuvre en faveur du sentiment exquis qu’elle dégage » (SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
Le Courrier de l’Art, 6 juin 1884,
Chronique des Musées,
Page 266,
« D’importantes acquisitions viennent d’être faites au Salon par la ville de Carcassonne. Tout l’honneur en revient à la générosité d’un amateur distingué, M. Courtejaire, qui a donné dans ce but 80.000 francs au maire de Carcassonne, sa ville natale.
Une commission s’est immédiatement constituée, composée de MM. Andrieux, Romain et Gineste de Carcassonne. Cette commission a fait l’acquisition des ouvrages suivants :
MM. Benjamin Constant, les Chérifas ; Adrien Moreau, le Soir ; Pelouse, Marine ; Rosset-Granger, Orphée… ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
Vert-Vert, 6 juin 1884,
Salon de 19847 – XXII,
Texte de Félix Jahyer,
Page 12,
« Salle 28. L’Orphée de M. Rosset-Granger est fin de dessin et d’un coloris tendre et harmonieux. La composition en est bien entendue » (SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
Journal des Artistes, 6 juin 1884,
Petite Gazette, Acquisitions au Salon,
Page 3,
« Plusieurs acquisitions importantes ont été faites au Salon pour la ville de Carcassonne grâce à la générosité d’un amateur distingué, M. Courtejaire, qui a donné dans ce but 80.000 francs au musée de sa ville natale. Une commission composée de MM. Andrieux, Roumains et Gineste de Carcassonne a fait l’acquisition des ouvrages suivants : Benjamin Constant, les Chérifas; Adrien Moreau, le Soir; Pelouse, Marine ; Rosset-Granger, Orphée.
(…) Des offres ». ont été faites, dans la section de peinture, mais sans succès, aux artistes suivants : MM. Collin, Constant, Dannat, Rosset-Granger… » (SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquise par l’Etat le 7 mai 1884 et mise en dépôt au Musée de Carcassonne).
L’Illustration, 7 juin 1884,
Nos Gravures,
Page 379,
« Orphée. La reproduction du tableau de M. Rosset-Granger, que publie aujourd’hui L’Illustration, ne peut donner qu’une idée de la composition ; mais ce qu’elle ne saurait rendre, c’est le charme de la couleur, et les finesses des gris et des roses se combinant dans une harmonie pleine de charme et de douceur. L’ordonnance générale de l’œuvre d’art vaut d’ailleurs, à elle seule qu’on s’y arrête comme le fait le jury qui l’a médaillée : il y a bien quelque courage, à l’époque de prosaïsme et de modernisme à outrance à traiter des sujets antiques, et à chercher l’inspiration dans les souvenirs de la mythologie classique. La tentative a réussi à M. Rosset-Granger qui, sans être tout à fait un débutant, est encore un jeune récompensé par le Jury. Il s’est vu acheter son tableau par le musée de Carcassonne, dont une donation généreuse a fait cette année-là la Providence des peintres ; voilà deux encouragements à la fois, mais justement placés tous les deux et ne soulèveront aucune objection » (SAF 1884, Orphée n° 2091).
L’Artiste, Revue de Paris, Histoire de l’Art Contemporain, juin 1884,
Le Salon de 1884,
La Peinture Païenne,
Texte de Joséphin Péladan,
Page 430,
« M. Rosset-Granger a osé aussi une sorte d’Orphée triomphant mais avec plus de bonheur ; et la joliesse du coloris y rachète l’incompréhension mystique ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091, acquis par l’Etat, dépôt au Musée de Carcassonne, médaille de 3ème classe en bronze. Œuvre exposée ensuite à l’Exposition Universelle de Paris en 1889).
Moniteur des Arts, 10 juin 1884,
Les Récompenses du Salon,
Page 1,
« Troisièmes médailles.
Rosset-Granger. – 25 voix. – Né à Paris. Travailleur admirablement doué. Une âme de poète. »
Journal des Artistes, 20 juin 1884,
Expositions en Province – Récompenses de l’Exposition de Nice,
Texte de Paul Robert,
Page 3,
« Peintures et dessins. Deuxièmes médailles, France. – MM. Billotte, Clairin, Courant, Rosset-Granger… ».
La Presse, 25 juin 1884,
Page 2,
« La distribution des récompenses aux artistes exposants au Salon de 1884 a eut lieu hier soir au palais de l’Industrie.
(…) M. Vigneron a appelé les lauréats, et M. le Ministre a terminé par l’appel du prix du Salon et des bourses de voyage.
Certains noms ont été vivement applaudis. MM. De Lalaing, Barrillot, Escalier, Friand, Delpit, Dinet, Rosset-Granger (…) parmi les peintres. »
Moniteur des Arts, 27 juin 1884,
Le Banquet du 20 juin,
Page 3,
« Le 20 juin, chez Cattelain au Palais-Royal, a eu lieu le deuxième banquet annuel des prix du salon et des bourses de voyage. Le dîner qui était présidé par le plus ancien boursier, M. Auguste Paris, sculpteur, a été plein d’entrain.
Lucas a récité une poésie sur le Tonkin ; M. Rosset-Granger a eu beaucoup de succès avec des imitations ; M. Cornu a chanté l’Archevêque, M. Paris la chanson des Roses, etc, etc.
Le Livre d’Or du Salon de Peinture et de Sculpture, 1884,
Artistes Récompensés,
Texte de Georges Lafenestre,
Pages 18 et 19,
« Médaille de troisième classe :
Rosset-Granger (Edouard), né à Paris, élève de Dubufe et de MM. Cabanel et Mazerolle – Rue des Batignolles, 59.
N° 2091. Orphée.
H. 2m90 – L. 2m22 – Fig. grandeur nature.
A gauche, sur le premier plan, une femme nue, de profil, assise sur un rocher. Derrière elle un berger, en chapeau de paille, appuyé sur sa houlette. Tous deux sont tournés vers Orphée qui s’avance, de face, dans le milieu, à l’arrière-plan, le bras droit levé, portant dans sa main gauche une lyre sur laquelle s’abattent des colombes. A ses pieds est couché un tigre. Sur la droite, un jeune garçon, assis dans l’herbe, entoure de son bras gauche le cou d’une chèvre noire. Plus loin, on aperçoit un groupe de bergers au pied d’un arbre. A droite, un fond de montagnes ; à gauche, le soleil couchant sur la mer.
Signé à gauche, en bas : Rosset-Granger, 1884 ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Revue de Champagne et de Brie, 1884,
Chronique – Exposition de la Société des Amis des Arts à Reims,
Texte de Georges Hérelle,
Page 402,
« Le 27 septembre a été inauguré à Reims dans la salle du Cirque, l’Exposition triennale de la Société des Amis des Arets (…) L’Eros de M. Rosset-Granger est très heureusement inspiré des grands tableaux décoratifs de son maître Dubufe, et M. Guillaume Dubufe, le fils, a lui-même bien réussi sa grande figure allégorique du Printemps ».
(SAF 1881, Eros n° 2047).
Dictionnaire VERON, Organe de l’Institut Universel des Sciences, des Lettres et des Arts du XIXe siècle (Section des Beaux-Arts),
Salon de 1884 – 10ème Anniversaire,
Texte de Théodore Véron,
Page 326,
« Rosset-Granger €. – « Orphée » enfant, est debout et fait résonner les cordes de sa lyre, dont des sons enchanteurs attirent non seulement les bergers et bergères charmés qui l’écoutent avec admiration, mais encore les animaux des forêts. Un tigre, oubliant des instincts féroces, vient, dompté, ramper aux pieds de l’enchanteur. Composition de grand style, au dessin noble et pur et aux personnages bien groupés, donnant un excellent effet d’ensemble dans une gamme de tons adoucis et dégradés avec beaucoup d’art ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
L’Illustration, 1884,
Page 379,
« La tentative a réussi à M. Rosset-Granger qui, sans être tout à fait un débutant, est encore un jeune récompensé par le Jury. Il s’est vu acheter son tableau par le musée de Carcassonne, dont une donation généreuse a fait cette année-là… ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
Le Livre du Plaisir par la Princesse Anna I. Dinska, 1885,
Mise en vente le 10 décembre 1884,
Page 146,
« Ouvrage orné : 1° de dessins originaux des maîtres contemporains : P. de Chavannes, G. Clairin, Claudius Popelin, Jean Béraud, Rosset-Granger, v. Bourgeois, Rochegrosse. Magnifique in-4 elzévirien avec couverture dessinée par Louis Legrand et imprimée en noir et or (Orphée, Hymne orphique, dessin)
1885
Gil Blas, 1er mai 1885,
Le Salon de 1885,
Texte de Henri Fouquier,
Page 2,
« Salle XVII.
Peinture d’histoire – Nous trouvons ici ce qu’il y a de pire au monde, des nudités sans style. Telle est l’Etude de M. Rosset-Granger, une femme qui s’est mise nue pour lire un livre qui est tombé de ses mains ».
(SAF 1885, Etude de nu féminin, n° 2131).
Les Silhouettes Parisiennes, 3 mai 1885,
Chronique des Beaux-Arts, Le Salon,
Texte de M. G.,
Page 5,
« Dans les salles qui suivent : Une Etude de femme de Rosset-Granger » (SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains, n° 2131).
Le Français, 5 mai 1885,
Le Salon de 1885 – I,
Texte de Saint-Ange,
Page 3,
« Il faudrait citer (…) une femme couchée de M. Rosset-Granger ».
(SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains, n° 2131).
Le Charivari, 5 mai 1885,
Le Salon Correctionnel, II, (Le défilé des tableaux continue devant le tribunal),
Texte de Louis Leroy,
Page 86,
« Le Président : Les naturalistes, très forts sur les pantalons rapiécés, sur les blouses en loques, daignent à peine jeter un regard sur le « Lion amoureux » de Weisz ou sur l’Etude, de Rosset-Granger. Et pourtant les deux femmers sont traitées de façon charmante. La première est fine, délicatement peinte ; la seconde a une grande souplesse dans le corps » (SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains, n° 2131).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 8 mai 1885,
Exposition Annuelle de 1885,
(Troisième article),
Texte de Charles Clément,
Page 1,
« M. Rosset-Granger, qui avait envoyé l’an dernier un Orphée dont la composition avait été remarquée et auquel on n’avait reproché que son caractère un peu académique, a envoyé cette année une grande étude de femme nue à peine arrangée en tableau qui, par le caractère et la facture, est si différent de l’ouvrage précédent que je viens de rappeler qu’on a peine à croire que les deux toiles sont de la même main. Cette femme dort et est à demi-couchée sur des oreillers, le bas du corps est à moitié enveloppé d’un bout de draperie. Il n’y a rien qui ressemble à une composition, et j’ai été peiné de voir un artiste qui annonçait de très bonnes dispositions pour la peinture et qui avait montré dans son Orphée qu’il comprenait la construction pittoresque d’un tableau, se résoudre à envoyer au Salon une figure qui n’est qu’une simple exhibition. Le choix des formes, lourdes, pâteuses, est des plus ordinaires, l’arrangement n’a aucun intérêt. Mais, en revanche, il faut louer l’exécution qui, malgré l’insuffisance d’un dessin vague et d’une correction douteuse, est souple et large, et la couleur dont la clarté et la finesse sont vraiment remarquables. M. Rosset-Granger ne manque ni de dispositions naturelles, ni de savoir, mais il a une revanche à prendre ».
(SAF 1885, Etude de nu féminin, n° 2131).
La Lanterne, 13 mai 1885,
Salon de 1885, salle XVII,
Texte d’Henri Tessier,
Page 2,
« M. Rosset-Granger est en progrès depuis deux ans. Son Etude de femme se recommande pour un modelé ferme et délicat à la fois. Mais pourquoi avoir choisi une pause si difficile ? Etait-ce pour que la lumière fit mieux valoir les formes agréables de la poétique dormeuse ».
(SAF1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
Moniteur des Arts, 15 mai 1885,
Le Salon de 1885,
Texte d’Eugène-A. Guillon,
Page 4,
« Salle XVII. Nous remarquons assez de souplesse dans l’étude de femme endormie de M. Rosset-Granger. » (SAF1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
La Halle aux Charges, mai 1885,
Le Salon pour Rire,
Texte et dessin de A.Cazals,
Page 5,
« Rosset-Granger. La jeune fille ayant perdu le soleil à la suite de peines de cœur, la recouvre aussitôt en lisant un livre à sensations : Les deux amis, Maizeroy » (SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
Le Soleil, 20 mai 1885,
Promenades au Salon,
Texte de Jean de Nivelle,
Page 1,
« Salle 17.
Bonne Etude de jeune femme de M. Rosset-Granger : un peu plus de sang, sous la peau, ne nuirait pas ».
(SAF1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
L’Europe Artistique, 31 mai 1885,
Le Salon de 1885,
Texte de F. Nélesque,
« Notons encore … une étude de femme nue par M. Rosset-Granger dont la poitrine est d’un modèle rare ».
(SAF 1885, Etude de nu féminin n° 1076).
L’Illustration, 1885,
Page 2,
« Plus loin, c’est une étude de femme couchée par M. Rosset-Granger pour qui chaque Salon marque un constant progrès » (SAF 1885, Etude, nu féminin au livre tombé des mains, n° 2131).
Almanach de l’Illustration, volume 7, 1885,
Page 32,
« Voici plus loin un Orphée de M. Rosset-Granger, travail de jeune homme dont les qualités compensent largement les imperfections ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Page 397,
« Rosset-Granger (Edouard) – « Etude » de jeune fille nue et endormie, la tête reposant sur un coussin jaune qu’inondent ses cheveux épars. Elle rêve sans doute sous l’impression de sa lecture, dont le roman lui a échappé des mains. Une draperie vert d’eau enveloppe sa nudité qu’elle couvre de sa main gauche. – La pamoison de ses traits et l’épanouissement des ses lèvres dénoncent un rêve voluptueux. – L’étude de cette belle jeune fille, pleine se sève, est bonne et bien rendue ».
(SAF 1885, Etude de nu féminin n° 2131).
Catalogue du Musée de Montauban, 1885,
Peintures,
Page 51,
« Rosset-Granger.
292 (1). Charmeuse.
Une jeune fille entièrement nue agitant une glace de la main gauche, présente la main droite aux oiseaux, qui arrivent en si grand nombre, que les derniers se perdent dans les vapeurs du lointain.
(Donné par l’Etat).
Toile. H. 1m80 c. L. 1m10 c ».
(SAF 1883, Charmeuse n° 2108).
Vert-Vert, Programme des Spectacles, 16 juin 1885,
Salon de 1885 – XXVII – Peinture,
Texte de Félix Jahyer,
Page 3,
« Salle n° 17, Sous ce titre « Etude », M. Rosset-Granger présente une jeune fille nue jusqu’à la ceinture et qui s’est endormie en lisant. L’agencement du sujet est tant soit peu singulier, mais la figure nue est remarquable, surtout dans la poitrine et le ventre. L’ensemble serait parfait si le bras gauche et la main principalement était d’un dessin plus correct » (SAF1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
Société des Amis des Arts de la Somme,
27e exposition à Amiens du 28 juin au 31 juillet 1885,
Peinture,
Page 83,
« Rosset-Granger (Edouard) né à Paris, élève de Dubufe et Cabanel,
Médaille 3e classe, Paris 1884. Médaille 2e classe, Nice.
Bourse de l’Etat, salon de 1881.
A Paris, rue des Batignolles, 39.
487 – Saint-Jean Baptiste enfant ».
Description des Ouvrages de Peinture, Sculpture, Architecture, Gravure, Miniature, Dessin et Pastel Exposés dans les Salles du Musée de Versailles (Rez-de-Chaussée) le Dimanche 19 Juillet 1885,
32ème Exposition Versaillaise,
Texte de Société des Amis des Arts de Seine-et-Oise,
Page 42
« Rosset-Granger (Edouard), 59 rue des Batignolles, Paris, Ex.
370 – Carmela (Souvenir de Capri) »
Le Progrès de la Somme, 21 juillet 1885,
Société des Amis des Arts de la Somme, 27e Exposition à Amiens, Récompenses décernées aux Exposants
Page 2,
« Le Jury, composé de MM. Jules Lefevre, Jules Boquet, Edmond Lebel, Em. Renou, Em. Santai, F. Tottegrain, a procédé à l’examen des ouvrages exposés et à décerné les récompenses suivantes : Hors concours. Aviat, …, Landelle, J-P Laurens, Jules Lefevre, .., Moreau de Tours, Pelouse, J. Richaume, Rosset-Granger, …, Veyrassat, …, Zuber » (Saint Jean-Baptiste enfant, Huile n° 487).
Journal des Artistes, 1er août 1885,
Société des Amis des Arts d’Amiens,
27e Exposition,
Page 4,
« Récompenses décernées aux exposants – Hors Concours : Boutet de Monvel, J-P Laurens, Jules Lefebvre, Moreau de Tours, Rosset-Granger… » (SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
Moniteur des Arts, 21 août 1885,
Visite au Salon de peinture du Havre,
Texte de Léon Gallard,
Page 3,
« M. Poit-Normand envoie une rousse un peu fade, un peu terne. Je préférerais la liseuse de M. Rosset-Granger dont le galant costume révèle une abondance de biens qui ne saurait nuire. » (Jeune Femme à la lecture, huile 1883).
Almanach de l’Illustration, volume 7, 1885,
Page 32,
« Voici plus loin un Orphée de M. Rosset-Granger, travail de jeune homme dont les qualités compensent largement les imperfections » (SAF 1884, Orphée, n° 2091).
Dictionnaire Véron ou Organe de l’Institut Universel des Sciences, des Lettres et des Arts du XIXe Siècle (Section des Beaux-Arts),
Salon de 1885,
11e Annuaire de l’Art et des Artistes Contemporains,
Peinture,
Texte de Théodore Véron,
Page 397,
« Rosset-Granger (Edouard) – « Etude » de jeune fille nue et endormie, la tête reposant sur un coussin jaune qu’inondent ses cheveux épars. Elle rêve sans doute sous l’impression de sa lecture, dont le roman lui a échappé des mains. Une draperie vert d’eau enveloppe sa nudité qu’elle couvre de sa main gauche. – La pamoison de ses traits et l’épanouissement de ses lèvres dénoncent un rêve voluptueux. – L’étude de cette belle jeune fille, pleine de sève, est bonne et bien rendue ».
(SAF 1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains n° 2131).
Dictionnaire Général des Artistes de l’Ecole Française depuis l’Origine des Arts du Dessin jusqu’à nos jours, 1885,
Librairie Renouard,
Texte commencé par Emile Bellier de la Chavignerie, continué par Louis Auvray,
Page 419,
« Rosset-Granger (Edouard), peintre, né à Vincennes (Seine), élève de Cabanel, Dubufe et Mazerolles. – Rue des Batignolles, 59. – Salon 1878, Etude. – Salon 1879, Portrait de M. E. G…, aquarelle. – Salon 1880, Portrait de Mme R…, dessin. – Salon 1881, Eros. – Salon 1882, Portrait de ma mère ».
1886
Correspondance entre Jean Lorrain et Joris-Karl Huysmans,
Lettre de Jean Lorrain du 5 mars 1886, Fécamp,
Page 30,
« … Rosset-Granger, élève de Dubufe, et peintre de confiture, mais à part cela assez drôle de corps ; sa spécialité est d’amuser la galerie en débitant des farces et des sotties… et je ne connais rien de comparable ».
Salon de 1886,
Texte de Ludovic Baschet,
Page 34,
« Avec une seule figure M. Edmond Toudouze a trouvé moyen de compliquer sa toile et de la rendre moins sobre que celle où M. Rosset-Granger a groupé assez d’Hiérodules pour distraire toute une flottille de tartanes en relâche ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Paris-Salon 1886 (Editeur E. Bernard et Cie),
Texte de Louis Enault,
Page 77/78, Les Hiérodules,
« Les visiteurs du Salon qui n’ont pas pénétré dans les arcanes de l’antiquité, restent quelque peu rêveurs devant le tableau que M. Rosset-Granger consacré aux Hiérodules.
Les Hiérodules ! qu’est-ce que cela peut être ? se demande le bourgeois, en se grattant le front, avec l’espérance d’en faire sortir une idée ; mais l’idée ne vient pas.
Les Hiérodules, mon excellent bon, étaient des esclaves auxquels leur destination spéciale faisait donner ce nom particulier, qui veut dire serviteurs sacrés. Ils étaient employés tantôt au service personnel des prêtres, tantôt à celui du temple.
Il y avait aussi des Hiérodules femmes que des personnes pieuses achetaient de leurs deniers pour les offrir à Vénus, déesse aimable et sans scrupules. – Ces jeunes personnes suivaient naturellement les bons exemples de leur divine patronne, et l’argent gagné par elles dans ce petit commerce, où leurs charmes étaient marchandise à vendre, était réservé à l’entretien et au service du temple de la déesse.
Voilà ce qu’étaient ces Hiérodules. M. Rosset-Granger nous montre ces jeunes demoiselles dans l’exercice de leurs fonctions, d’où la pudeur est bannie. Debout à la pointe d’un rocher, elles appellent à cor et à cri, en soufflant dans leurs trompettes, et faisant des gestes expressifs aux imprudents navigateurs qui passent à leur portée. M. Rosset-Granger n’a pas cherché a être moral, et il a réussi a être pittoresque. Nous n’avons pas le droit de lui demander davantage ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
The New York Times, 24 avril 1886,
Peintures du Salon,
Traduction de l’Américain,
« La peinture d’Edouard Rosset-Granger « Les Hiérodules » (12 pieds de haut par 8 pieds de large) correspond à une légende de marins siciliens. Une sirène, deux ou trois d’entre elles d’ailleurs, debout sur des rochers élevés, tandis que des femmes séduisantes attirent les marins sur la côte. Le peintre a fait ces sirènes siciliennes plus belles que jamais les mortelles ne seront jamais. Le soleil couchant jette une lumière dorée sur la mer ondoyante ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Figaro, 28 avril 1886,
Figaro-Salon,
Texte d’Albert Wolff,
Page 1,
« Le Figaro-Salon, qui remplace le supplément illustré que nous avons l’habitude de consacrer aux meilleurs œuvres exposées, est édité pour nous par MM. Boussod, Valadon et Cie, en collaboration avec M. Ludovic Baschet. Il se compose, cette année comme la précédente, d’une série de fascicules. Le premier sera mis en vente le 30 de ce mois et comprendra les reproductions artistiques de tableaux envoyés à l’Exposition de peinture par MM. Puvis de Chavannes, Gérôme, Bougereau, Israëls, Jean Béraud, Benjamin-Constant, Albert Meignan, Flameng, Vayson, Willems, Rosset-Granger, Comerre, Marius Roy, Jean Aubert, Cormon, Moreau, de Tours, etc. Le texte du Figaro-Salon est dans son entier écrit par M. Albert Wolff ».
Page 19,
« Je signale une fantaisie décorative composée avec goût par M. Rosset-Granger ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Figaro, 30 avril 1886,
Le Salon,
Texte d’Albert Wolff,
Page 2,
« Les salles 1 et 2 appartiennent aux architectes et graveurs. (..) Un plafond obscur de M. Rosset-Granger ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Rappel, 1er mai 1886,
Le Salon, salle III,
Texte de Judith Gautier,
Page 2,
« Rosset-Granger : Les Hiérodules, grande composition assez ennuyeuse ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La Justice, 1er mai 1886,
Le Salon de 1886,
Page 2,
« Il nous parait utile d’indiquer à nos lecteurs les œuvres les plus remarquables du Salon en les groupant par salles. Voici donc, d’après une première visite, ce qui nous a paru le plus intéressant, sauf révision, bien entendu, laissant toute liberté d’appréciation à notre collaborateur Gustave Geffroy, chargé de la critique.
Peinture – Salle III.
Rosset-Granger – Les Hiérodules »
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Moniteur des Arts, 4 mai 1886,
Le Salon de 1886, Coup d’œil d’ensemble,
Texte d’E. Robichon,
Page 2,
« Une page d’archéologie, par M. Rosset-Granger, qui aurait besoin d’un commentateur, intitulée, les Hiérodules ; nous reviendrons sur tout cela quand nous étudierons chacune des salles. » (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La Lanterne, 8 mai 1886,
Salon de 1886, salle 9,
Texte d’Henri Tessier,
Page 1,
«Salle 3,
Un bon plafond de M. Rosset-Granger ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La Lanterne, 8 mai 1886,
Salon de 1886, salle 3,
Texte d’Henri Tessier,
Page 1,
« Salle 3, Un bon plafond de M. Rosset-Granger » (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La République Française, 13 mai 1886,
Causerie dur le Salon,
La Peinture Décorative : Les Classiques, les Indépendants,
Texte de Louis Ganderax,
Page 2,
« Mais « si je n’avais pas à former des désirs », j’ornerai un de mes châteaux en Espagne de ce panneau de M. Rosset-Granger : Les Hiérodules.
Qu’ès aco, « les Hiérodules ? A moi, mon érudition ! ou le catalogue !… C’étaient « des jeunes et belles esclaves » attachées au temple de Vénus, sur le cap Eryx, « et qui faisaient oublier aux capitaines de navire, quand ils s’arrêtaient quelques jours, les ennuis des longues traversées ». Ainsi s’exprime chastement, au cours de ses « Promenades archéologiques », mon savant et spirituel maître M. Gaston Boissier de l’Académie française.
La peinture de M. Rosset-Granger, malgré les tentations du sujet, n’offense pas davantage la pudeur : de jeunes femmes assises debout sur une falaise font des gestes d’appel vers la mer qui bleuit en bas de ces rochers sous le soleil couchant. Le charmes de leurs gestes est voluptueux ; il n’est ni grossier, ni égrillard, ni pervers. La composition de cette toile, comme sa tonalité est harmonieuse ; le mouvement des personnages est vif et l’ensemble est d’un tour agréable. Les figures sont traitées largement, d’une bonne façon décorative ; le paysage est sobre et délicat. Cette femme, presque étendue obliquement sur la pente, les jambes flottant au-dessus du gouffre et caressées d’une écharpe de gaze noire, est onduleuse et pourtant solide, comme il convient à une sirène de terre ferme ; cette autre, debout en arrière, qui agite en l’air une corbeille de fleurs, réjouit l’œil par son allure dansante ; cette troisième, plus lointaine, sur le bord fuyant de la falaise, sorte de Vénus jeunette, lestement accroupie et qui lève au ciel un double pipeau, a bien la grâce enjouée d’une petite héroïne de l’Anthologie. Et qui donc, mieux que ces personnes, souhaiterait la bienvenue aux visiteurs dans le vestibule de mon château ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Petit Journal, 20 mai 1886,
Le Salon,
VI- Le Nu,
Texte d’Henri Escoffier,
Page 2,
« Je citerai encore, parmi les scènes mythologiques, les Hiérodules, de M. Rosset-Granger. Les Hiérodules étaient les esclaves de Vénus Erycine ; elles attiraient les navigateurs sur leur rocher, et leur donnaient de voluptueuses récréations.
La scène imaginée par M. Rosset-Granger est ingénieuse : les Hiérodules sont groupées sur un rocher ; l’une agite sa ceinture blanche ; l’autre présente des fleurs ; une troisième joue de la cythare ; au second plan, on voit des femmes nues qui soufflent dans des trompes et qui font des signaux. L’artiste a très habilement masqué le vide qu’il a été obligé de laisser voir pour montrer la mer ; pour que la scène reste chaste, il n’a même pas peint une silhouette de bateau dans le lointain ; malheureusement, l’ensemble est un peu terne, alors qu’il faut à l’épanouissement de l’être humain, l’éclat du soleil ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Petit Journal, 20 mai 1886,
Le Salon,
VI- Le Nu,
Texte d’Henri Escoffier,
Page 2,
« Je citerai encore, parmi les scènes mythologiques, les Hiérodules, de M. Rosset-Granger. Les Hiérodules étaient les esclaves de Vénus Erycine ; elles attiraient les navigateurs sur leur rocher, et leur donnaient de voluptueuses récréations.
La scène imaginée par M. Rosset-Granger est ingénieuse : les Hiérodules sont groupées sur un rocher ; l’une agite sa ceinture blanche ; l’autre présente des fleurs ; une troisième joue de la cythare ; au second plan, on voit des femmes nues qui soufflent dans des trompes et qui font des signaux. L’artiste a très habilement masqué le vide qu’il a été obligé de laisser voir pour montrer la mer ; pour que la scène reste chaste, il n’a même pas peint une silhouette de bateau dans le lointain ; malheureusement, l’ensemble est un peu terne, alors qu’il faut à l’épanouissement de l’être humain, l’éclat du soleil ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Journal des Débats, Politiques et Littéraires, 22 mai 1886,
Le Salon de 1886,
Texte d’André Michel,
Page 2,
« Il faut citer avec éloges les Hiérodules de M. Rosset-Granger ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Gil Blas, 22 mai 1886,
Le Salon (III),
Texte d’Henry Fouquier,
Page 2,
« J’ai trouvé assez froide, et de peinture mince, les Scènes de Molière de M. Mazerolle et les Vendanges de M. Rosset-Granger ».
L’Evénement, 23 mai 1886,
Le Salon – III,
Texte de Firmin Javel,
Page 14,
« Je ne vois pas la nécessité de décrire laborieusement et par le menu les ouvrages de MM. Loewe-Marchand, Franck Lamy, Rosset-Granger, (…) Le Penne et quelques autres artistes très forts. Toutes ces toiles me laissent froid » (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La Revue Générale : littéraire, politique et artistique, mai 1886,
Le Salon de 1886,
Texte d’Henri Quet,
Page 220,
« Deux belles toiles fixent agréablement l’attention ; ce sont : Le Triangle de Vénus par M. Barrias, et Les Hiérodules par M. Rosset-Granger.
Pour ce dernier tableau, le livret nous donne toutes les explications nécessaires. Ces Hiérodules ont quelque chose de commun avec les Sirènes ; mais loin d’être des divinités imaginaires, elles étaient de vraies femmes, et entièrement consacrées au culte de Vénus. L’œuvre de M. Barrias et celle de M. Rosset-Granger présentent des qualités remarquables de composition, de mouvement et de coloris ».
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La Gironde, 23 mai 1886,
Le Salon Parisien,
Exposition des Beaux-Arts,
Texte de M.,
Page 2,
« Parmi les compositions importantes inspirées de la poésie antique, je me garderai d’oublier les gracieuses Hiérodules, de M. Rosset-Granger, un artiste de haut mérite dont je suis avec intérêt depuis plusieurs années les intéressantes créations. Je me souviens notamment de sa très remarquable Charmeuse, du Salon de 1883, que nous eûmes le plaisir de retrouver quelques mois après au Salon triennal. On sait que les Hiérodules étaient de jeunes courtisanes sacrées qui dansaient couronnées de fleurs et de roseaux, en l’honneur de Vénus. M. Rosset-Granger en a formé un groupe infiniment séduisant et d’une grâce voluptueuse. « Les Hiérodules, dit M. Gaston Boissier en ses Promenades archéologiques, faisaient oublier aux capitaines de navires quand ils s’arrêtaient quelques jours, les ennuis des longues traversées. » Je le crois sans peine, pour peu qu’elles fussent faites comme les belles filles que voici ! »
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060, Salon triennal 1883 n° 612).
Le Mémorial Diplomatique, 29 mai 1886,
Variétés – Le Salon de 1886 – V,
Texte de A.-M. de Belina,
Page 346,
« On ne saurait parler de M. G. Dubufe sans s’occuper immédiatement de son ami, M. Rosset-Granger, un jeune aussi, un lettré également, aussi fort en archéologie qu’habille en peinture. Les Hiérodules sont un savant morceau de salon très goûté des dilettanti de la peinture mythologique ; et en voyant ces belles esclaves de Venus Erycine, on comprend bien comment les capitaines de navire pouvaient éviter les ennuis des longues traversées. M. Rosset-Granger est un talent qui s’affirme de plus en plus » (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Les Lettres et les Arts, 1er juin 1886,
Délégué au Salon,
Texte de Louis Ganderax,
Pages 330 et 331,
« Un peu plus loin, à gauche, un panneau signé Rosset-Granger. Ici, le même farceur, si je l’entends bien, s’écrie : « A nous ! à nous ! Les gaies rotules du Café Riche ! ».
Je redoublais d’attention : une grappe de jeunes femmes nues, fort engageantes, dont plusieurs avaient les genoux en l’air, en effet, et qui semblaient joyeuses, était accrochée au bord d’une falaise. Mais le café Riche ne surplombe pas la mer ; d’ailleurs, il n’était pas construit dans le temps où il est manifeste que la scène se passe ; enfin ces jeunes femmes, si gracieuses qu’elles fussent, et quelques signaux d’appel qu’elles fissent vers le large, n’étaient nullement indécentes. J’en appelai au livret, et je vis qu’il s’agissait (avec l’approbation de M. Gaston Boissier de l’Académie française qui est une garantie pour la morale) des Hiérodules du cap Eryx ». – Il paraît que ces aimables personnes (j’aime surtout la petite de profil, sur l’arrière-plan, qui lève un double pipeau vers le ciel ; et encore plus la grande, allongée obliquement au bord de la falaise et dont les jambes flottent dans le vide, caressées par une spirale de gaze noire), ces aimables personnes étaient des employées de Vénus, attachées à son temple, et qui faisaient oublier aux capitaines (elles sont trop fines pour les matelots) « les ennuis de longues traversées ». Voilà, selon moi, une bonne et agréable peinture, et qui éclairerait à merveille notre salle des mariages ; on en serait quitte pour l’intituler : les Fiancées des marins ; celle qui a ces fermes et onduleuses jambes voilées d’une sorte de crêpe serait une veuve prête à convoler ».
Reproduction du tableau Les Hiérodules au regard de la page 333.
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Supplément au Journal Le Progrès de la Somme, 6 juin 1886,
Nos Gravures,
Le Salon de 1886,
Page 1,
« Nous voici en juin. La fermeture du salon de cette année approche. C’est le moment d’y revenir et de donner quelques reproductions des tableaux qui y figurent (…) enfin les Hiérodules, de M. Rosset-Granger, jeunes et belles esclaves attachées au service de la Vénus Erycine, dont la divinité est reconnue et honorée par tous les peuples anciens qui naviguaient sur les rivages de ma Méditerranée » (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Page 6,
« Les Hiérodules, illustration en noir et blanc ».
Le Soir, 9 juin 1886,
Au Salon (Suite),
Texte de Paul Lafage,
Page 3,
« Les Hiérodules, de M. Rosset-Granger. Savamment ordonnée, la composition du jeune peintre séduit le regard et le retient. Si les marins qui côtoient les rivages de ces belles filles, servantes de Vénus Erycine, il faut sur ma parole qu’ils sortent du bois. A supposer qu’ils refusent d’écouter les Hiérodules musiciennes, pourront-ils détourner les yeux du spectacle captivant qu’offrent les Hiérodules bouquetières ? Celles-là, étendues, sans voiles, sur la roche, semblent offrir tout à la fois et la fleur et le fruit. La tentation est trop forte et trop agréable pour que des mortels curieux et pleins d’appétit n’y succombent pas. Frères ! Il faut pêcher puisque M. Rosset-Granger nous y invite avec tant d’éloquence» (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
La France Militaire, 16 juin 1886,
Le Salon – VIII,
Page 3,
« Quel dommage que le culte de la Vénus Erycine ne soit plus en faveur actuellement sur les rivages de la Méditerranée. Il est plus que probable que les efforts de blocus auraient été moins durs et moins pénibles pour les Grecs. Les officiers et équipages des marines coalisées auraient été plus désireux de cultiver les charmes des prêtresses de la déesse Eryx qu’à soigner les intérêts de la Porte, et le ministre Delyannis n’eut pas été obligé de se retirer. Malheureusement ce n’est qu’au Salon qu’on les voit ainsi. C’000est à M. Rosset-Granger que nous devons ce tableau. Eh bien sans crainte de me compromettre, il est de mon devoir de déclarer que parmi ces Hiérodules, c’est leur nom consacré, il y en a quelques-unes dont la nudité est si sensuelle et si voluptueuse, qu’à leur vue, la moitié au moins des marins anglais, allemands, etc, etc, se seraient précipités à la mer pour les admirer de plus près. On voit que vous êtes amoureux de la forme, M. Rosset-Granger, c’est excusable quand elle est comprise d’une façon aussi parfaite. » (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Le Salon de 1886, Editeur Goupil & Cie,
Texte de Georges Olmer,
Page 32,
« Encore une victime de l’anachronisme, Monsieur Rosset-Granger. Son tableau « Les Hiérodules » ne manque pourtant ni de grandeur ni d’élégance, et nous serions portés à en louer la composition si elle était moins encombrée de personnages. Un, deux, trois figures de femmes se détachant sur le couchant avec de belles lignes produiraient à notre avis une impression plus heureuse ; à quoi bon sortir
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eyx, n° 1060).
Société des Artistes Français pour l’Exposition des Beaux-Arts de 1886,
Salon de 1886,
Explication des Ouvrages de Peinture et Dessin, Sculpture,
Texte de Charles de Mourgues,
Page 171,
« Rosset-Granger (Edouard), né à Vincennes, élève de Dubufe et de MM. Mazerolle et Cabanel. Ex. Rue des Batignolles, 59.
2060. Les Hiérodules.
La divinité Eryx avait cet avantage d’être reconnue et honorée par tous les pays qui naviguent sur les rivages de la Méditerranée. Le culte de Vénus Erycine avait le caractère sensuel et voluptueux qui était servie par des jeunes et belles esclaves, qu’on appelait en grec des « Hiérodules » et qui faisaient oublier aux capitaines de navire, quand ils s’arrêtaient quelques jours, les ennuis des longues traversées ».
(Gaston Boissier, Promenades archéologiques).
(SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne,
Tome V – 1886,
Note sur l’exposition des Beaux-Arts de Carcassonne,
Texte de Coste Reboulh,
Page 56,
« La Charmeuse de M. Rosset-Granger, prêtée par le gouvernement. Cette toile manque de grâce, la chair n’existe pas sous cette peau, c’est une enluminure douceâtre et cependant ce jeune artiste est bien doué et possède une grande habileté de pinceau ; il s’est malheureusement égaré ; il saura se retrouver ».
(SAF 1883, La Charmeuse, n° 2108, acquise par l’Etat le 8 juin 1883 et mise en dépôt au Musée Ingres à Montauban).
Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne,
Tome V – 1886,
Exposition de peintures de la société des Arts et Sciences de Carcassonne,
Texte de J. Buisson,
Page 70,
« M. Rosset-Granger est l’antipode de ces trois pinceaux vigoureux. Sa Charmeuse est un type des mièvreries à la mode. Couleur évanouie, presque jusqu’à l’effacement absolu, invraisemblable, sur laquelle les kakatoës blancs font l’effet d’une tâche, dessin sans caractère, sans relief, figure dégingandée font de ce tableau une œuvre prétentieuse, paradoxale, fausse, qui n’est point étrangère à une aspiration d’art élevé, mais qui répond à un état maladif de l’esprit et se trouve à côté de la question. Ce n’est pas avec de semblables tableaux qu’on résistera aux excès du naturalisme. On ne lutte avec le vrai superficiel des réalistes, des impressionnistes, qu’avec le vrai supérieur des maîtres, qui contient le premier et quelque chose de plus ».
(SAF1883, La Charmeuse, n° 2108).
Journal des Artistes, 15 août 1886,
Exposition des Beaux-Arts de Versailles,
Texte de Camille de Marton,
Pages 274 et 275,
« Enfin voici la première femme nue que nous rencontrons ; mais M. Rosset-Granger ne devrait pas se contenter d’une simple carte de visite (pas la femme nue) mais ce petit tableautin par trop insignifiant. Mais l’on sait ce dont il est capable. Le nu, c’est d’ailleurs ce qui manque le plus à cette exposition » (SAF1885, Etude de nu féminin au livre tombé des mains, n° 2131).
Les Lettres et les Arts, 1er septembre 1886,
Page 273,
« Le Docteur Modesto par Henry Laujol, illustrations de M. E. Rosset-Granger ».
(Illustrations à l’aquarelle et en taille-douce pour Le Docteur Modesto d’Henry Laujol (Roujon).
Le Livre, 15 septembre 1886,
Page 531,
« La livraison de septembre (…). Henry Laujol y écrit un humoristique petit roman très vivant de pensée et de plume (…).
Parmi les innombrables illustrations en taille-douce, après Mme Lemaire, une habituée des Lettres et des Arts et Jules Breton, le peintre parnassien, il faut citer MM. Rosset-Granger, Olivier Merson, Loiseau, Mathey, et même Marillier, un Marillier inédit, auteur de charmantes compositions à la sépia pour les Fables de l’abbé Aubert ».
(Illustrations à l’aquarelle et en taille-douce pour la première partie du Docteur Modesto d’Henry Laujol (Roujon).
Le Gaulois, 3 octobre 1886,
Page 3,
« … La livraison d’octobre de la revue illustrée les Lettres et les Arts contient dans sa première partie un ravissant roman, Princesse ! (de Ludovic Halevy).
Dans le même numéro (…) vient la seconde partie de la nouvelle de M. Laujol, dont le début a été si remarqué (…) La livraison contient soixante-dix dessins inédits dont quinze hors texte, et ces dessins sont signés Kaemmener, Morin, Rosset-Granger… »
(Illustrations à l’aquarelle et en taille-douce pour la seconde partie du Docteur Modesto d’Henry Laujol (Roujon).
1887
Paris-Salon 1887, volume 2 (Editeur E. Bernard et Cie),
Texte de François Bournand,
Page 51,
« La Cueillette des Figues ; Souvenir de Capri,
Nous voici dans le midi, à Capri, dans un de ces beaux pays aimés du soleil. Arrêtez-vous devant ce magnifique site où de belles jeunes filles font la cueillette des figues. Le paysage est embrasé de lumière. C’est la vérité même. On croirait dans les maigres broussailles entendre chanter les cigales.
Cette atmosphère lumineuse et chaude des pays méditerranéens, M. Rosset-Granger l’a rendue avec une puissance merveilleuse.
Comme elles sont bien naturelles, d’une pose à la fois juste et séduisante, ces belles filles aux cheveux noirs, au visage bruni par le soleil, aux yeux si expressifs.
J’avoue que je suis très embarrassé pour faire la critique de cette toile et que je suis forcé de dire, avec tout le monde, qu’elle est parfaite ».
(SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073, acquise par l’Etat le 12 juillet 1887 et mise en dépôt au Musée Granet d’Aix en Provence).
Le Figaro, 6 avril 1887,
Echos,
Le Prochain Salon,
Texte signé par Le Masque de Fer,
Page 1,
« M. E. Rosset-Granger : La Cueillette des figues, Souvenirs de Capri ».
(SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
La Liberté, 30 avril 1887,
La Fleur du Salon – Peinture,
Page 2,
« Salle 14.
2073 Rosset-Granger. La cueillette des figues ».
(SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
La Lanterne, 2 mai 1887,
Le Salon de 1887,
Page 1,
« Salle 14 ;
Voir encore dans cette salle la Cueillette des figues (2073) par M. Rosset-Granger ».
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 28 mai 1887,
Le Salon (Quatrième article),
Texte de Jules Lemaître,
Page 2,
« Et les paysages, il y en a de très beaux, de très vrais, de très doux, de très émouvants (…) : Cueilleuses des figues de M. Rosset-Granger ».
(SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
L’Art, Revue Hebdomadaire Illustrée, 1887,
7ème Année,
Salon de 1887,
Texte de Paul Leroi,
Page 76,
« Salle XXIII.
32 La Cueillette des Figues, souvenir de Capri par M. Edouard Rosset-Granger ».
(SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
La Gazette des Beaux-Arts, 1er juillet 1887,
Le Salon de 1887, (Deuxième et dernier article),
Texte de Maurice Hamel,
Page 56,
« Il ne manque peut-être à la Cueillette des Figues de M. Rosset-Granger qu’une affirmation plus vigoureuse de la lumière et de la forme pour préciser ce qui est si délicatement senti ».
(SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
L’Illustration 1887, volume 89,
Texte de Roger Ballu,
Page 291,
« Aux environs de Toulon, on cueille des olives, à Capri, on cueille des figues. M. Rosset-Granger nous le fait voir. Toile savoureuse et morceau délicat. Elle appartient à l’art moderne par la recherche du plein air, par la transparence des ombres fines baignant les murs du carrefour blanc où, par une échappée on voit la colline lumineuse. (…) Rosset-Granger me fait l’effet d’un peintre heureusement doué, mais qui se retournerait à chaque instant pour voir si la tradition ne vient pas lui mettre la main au collet, ou le gronder. Il y a un peu de timidité dans sa délicatesse… ».
Page 463,
« La cueillette des figues, Souvenirs de Capri de M. Rosset-Granger ».
1888
La Vie Artistique, 1er février 1888,
L’Exposition des Mirlitons (Cercle de l’Union Artistique),
Texte de Roger Ballu,
Page 54,
« La fille d’Eve que M. Rosset-Granger nous montre, étendue sur la peau de quelque faune, se livrant aux douceurs du Farniente, est aussi un morceau délicat, distingué. Aussi le public a-t-il fait fête à l’artiste… et au modèle ! ».
(SNBA 1890, Farniente n° 776).
Nice Artistique, 4 février 1888,
Le salon (Suite),
Texte de Nemo,
Page 2,
« La cueillette des figues à Capri, de Rosset-Granger (201) est un envoi du ministère des Beaux-Arts. Les positions des paysannes sont bien naturelles, mais il y a dans ce tableau un entassement de murs d’un effet disgracieux. » (SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
La Revue Normande et Parisienne (Carentan), N° 2, février 1888,
Au Cercle des Mirlitons,
Texte d’Eugène Bellangé,
Page 56,
« … avec mention rapide pour quelques toiles plus ou moins bien placées, signées, Sédille, Lecreux, Cazin, Commerre, Edelfelt, Rosset-Granger, Saintin » (SNBA 1890, Farniente n° 776).
Journal des Artistes, 19 février 1888,
Expositions en Province – Nice,
Texte d’Emanuel,
Page 59,
« Sans la salle centrale, nous avons trois intéressants envois du gouvernement : les Héritiers de Buland, le Samson de Paul Leroy, et la Cueillette des figues à Capri de M. Rosset-Granger » (SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
The Nice Times, 26 février 1888,
Nice Salon,
Page 2,
« Concernant M. Rosset-Granger, Cueillette des figues, Souvenir de Capri (n° 201), nous pouvons seulement dire qu’il s’agit d’une très agréable peinture décorative, pleine de douceur et finement peinte avec des couleurs pastels mais gaies » (SAF 1887, La Cueillette des Figues, Souvenirs de Capri, n° 2073).
Le Figaro, 18 mars 1888,
La Vie Parisienne,
Une Première Intime, 17 mars 1888,
Texte de Parisis (Emile Blavet),
Page 2,
« Chaque hiver a sa turlutaine. L’année dernière, c’étaient les bals blancs ; cette année, c’est la comédie des salons.
(…) On va chez les gens sans méfiance, et on trouve… le vaudeville ou l’opérette embusqués derrière un paravent.
C’est ce qui nous est arrivé ce soir dans le salon hospitalier où, chaque samedi, M et Mme Roger Ballu réunissent leurs intimes. Une cinquantaine d’habitués, environ, artistes ou gens de lettres s’y rencontrent, toutes les semaines, sans invitation spéciale, au petit bonheur.
(…) L’imprévu, cette fois a fait relâche. Il y avait un programme où figuraient M. Gilbert et ses chansons désopilantes, le peintre Rosset-Granger, un « imitateur » de primo cartello ».
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 30 avril 1888,
Les 250 tableaux du Salon,
Texte d’Henry Houssaye,
Page 3,
« Le Salon de 1888 compte 2584 tableaux. Dans cette halle aux peintures, il en est 250 qui méritent un regard ou une station. En voici la nomenclature.
Salle 29, Rosset-Granger : Vendanges à Capri ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
La République Française, 1er mai 1888,
Le Vernissage,
Page 2,
« Salle XXIX,
(…) enfin, un panneau décoratif de M. Rosset-Granger, les Vendanges à Capri ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
L’Evènement, 1er mai 1888,
Le Salon à vol d’oiseau,
Texte de L. Roger Miles,
Page 2,
« Salle 29.
Je cite encore (…) un grand panneau décoratif d’une claire profondeur par Rosset-Granger ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Clairon, 1er mai 1889,
Salon de 1889, Pour le Vernissage,
Texte de Josephin Péladan,
Page 2,
« Salle IX. Rosset-Granger. – Allégorie des pincettes » (SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334).
La Vie Artistique, 13 mai 1888,
Le Salon de 1888. Peinture II,
Texte d’A. Hustin,
Page 146,
« Enfin au-dessus, un grand panneau décoratif de M. Rosset-Granger pour l’hôtel de M. H. D… (Henri Durand). C’est d’un motif italien que s’est inspiré l’artiste : « les Vendanges à Capri ». Le ciel est bleu, tacheté et jouant bien ; la mer est bleue aussi et dans ses ondes se reflète un coin de falaise qui rappelle les violences de la Provence que M. Montenard affectionne. De chaque côté circulent d’aimables romaines, gracieuses et légères ; de chaque côté aussi des colonnes de marbre dont la vigne cache les chapiteaux, froids ici, ensoleillés là, balançant agréablement une composition où l’esprit inventif de l’artiste s’est, avec succès, donné libre carrière ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Soir, 13 mai 1888,
Le Salon – Les Luministes,
Texte de Paul Lafage,
Page 2,
« Parmi les luministes dilettanti qui se donnent pour tâche unique la natation de phénomènes lumineux, je cite MM. Rosset-Granger, les Vendanges à Capri » (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Parisien, 15 mai 1888,
Le Salon – Troisième Article,
Texte de Maurice Guillemot,
Page 2,
« Une lumineuse vue de Capri par Rosset-Granger » (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Journal des Artistes, 27 mai 1888,
Le Salon – La Peinture Décorative et la Peinture d’Histoire,
Texte de Paul Gilbert,
Page 170,
« M. Rosset-Granger expose les Vendanges à Capri, assez bonne étude de femmes et de fruits au soleil » (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187). Panneaux décoratifs pour l’hôtel de Monsieur Henry Durand).
Le Salon de 1888,
L’Exposition des Beaux-Arts,
Page 30,
« De la grâce et de l’élégance se montrent dans la toile décorative de M. Rosset-Granger, les Vendanges à Capri. De jolies figures s’en détachent découpées sur l’azur de la mer et du ciel, et profilent dans l’espace inondé de clarté leurs gestes élégants de cané.. (…).
Cette composition ample et bien disposée mérite d’attirer l’attention du public et surtout du jury des récompenses ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Salon de 1888,
Cent Planches en Photogravure,
Boussod & Valadon Editeurs,
Page 31,
« M. Rosset-Granger, un jeune peintre, ne travaille pas encore pour la Sorbonne, mais un amateur intelligent a eu l’idée de lui confier la décoration de son hôtel. Bien lui en a pris. La grande toile des Vendanges à Capri est toute resplendissante. Au fond, la mer bleue brasille aux rayons de pourpre du soleil couchant. A droite, sur les marches d’un escalier qui donne accès à une terrasse tapissée de treille, de belles jeunes femmes vident leurs malles d’osier pleines de raisins. »
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187). Panneaux décoratifs pour l’hôtel de Monsieur Henry Durand).
Le Constitutionnel, 31 mai 1888,
Salon de 1888, 5e article,
Texte de G. de Bompar,
Page 2,
« Salle XXIX.
De M. Rosset-Granger les vendanges à Capri, panneaux décoratifs intéressants ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187). Panneaux décoratifs pour l’hôtel de Monsieur Henry Durand).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 2 juin 1888,
Le Salon de 1888 (cinquième article),
Texte de Henry Houssaye,
Page 2,
« Enfin les Vendanges à Capri de M. Rosset-Granger. Au fond la mer bleue brumille aux rayons pourpres du soleil couchant. A gauche, sur les marches d’un escalier, qui donne accès à une terrasse tapissée de treilles, de belles jeunes femmes vident leurs malles d’osier pleines de raisin. A droite, d’autres vendangeuses, portant sur la tête de lourdes corbeilles, gravissent, pareilles à des canéphores, un sentier rocailleux qui surplombe la mer. M. Rosset-Granger n’a fait qu’une toile purement décorative, mais il y a mis tout le soleil et il l’a peuplée de femmes dont les attitudes nobles, amples et naturelles ne seraient pas désavouées par M. Lhermitte, ni même, peut-être par M. Jules Breton ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Moniteur des Arts, 8 juin 1888,
Salon de 1888,
Texte d’Emile Cardon,
Page 1,
« Salle 29. (…) Traitées au point de vue décoratif, les Vendanges à Capri, par M. Rosset-Granger, n’en laissent pas moins une grande impression de réalité et de vérité : sur un fond de mer bleue, aux chauds rayons d’un soleil ardent, de belles jeunes filles charrient sur leurs têtes des corbeilles de raisins qu’elles viennent vider sur un terrain tapissé de treilles. Cela en est gaie, clair, chaud, d’une belle coloration et d’un grand effet. » (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Salon de 1888, 15 juin 1888,
Volume 4, Ludovic Baschet Editeur,
Texte de Henry Fouquier,
Page 15,
« … comme pâles et vides. C’est ce même défaut qui me gâte la Vendange à Capri de M. Rosset-Granger, où il y deux ou trois jolies figures ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
L’Artiste. Revue de Paris – Histoire de l’Art Contemporain, juin 1888,
Le Salon de 1888, la Peinture,
Texte de Paul Leprieur,
Page 408,
« Les vendanges à Capri de M. Rosset-Granger feront sur le mur une jolie tâche blanche ; mais la composition manque un peu d’équilibre ».
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Salon de Joséphin Péladan, 1888,
La Société des Artistes Français,
Page 77,
« Salle XXIX,
(…) Grande décoration de Rosset-Granger, des italiens vendangeurs » (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187). Panneaux décoratifs pour l’hôtel de Monsieur Henry Durand).
L’Exposition des Beaux-Arts, Volume 4, 1888,
Page 144,
« La Société Nationale des Beaux-Arts a attribué une bourse de voyage à M. Rosset-Granger, qui a des notes excellentes (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187). Panneaux décoratifs pour l’hôtel de Monsieur Henry Durand).
L’Illustration, 1888,
Page 2,
« Les vendanges à Capri de M. Rosset-Granger sont d’une gaieté lumineuse ». (SAF 1888, Les vendanges à Capri, n° 2187).
Journal des Artistes, 15 juillet 1888,
Le Salon à travers les salles (Suite),
Texte de George Coutan,
Page 232,
« Salle XXIV. Les Vendanges à Capri ont donné à M. Rosset-Granger le sujet d’un dyptique très décoratif » (SAF 1888, Les Vendanges à Capri, n° 2187).
Le Journal des Artistes, 30 septembre 1888,
Exposition des Beaux-Arts de Saint-Mandé,
Texte de La Chataigneraie,
Page 321,
« Rosset-Granger. – Farniente, ravissante figurine d’un dessin très sûr et d’une couleur ravissante. Une boutique de fruits à Rome, jolie toile de genre, d’un ton chaud et lumineux, d’une couleur trop agréable. Cela tombe dans le rare, mais comme c’est fin et dessiné ! » (Farniente, huile 1888 et Une boutique de fruits à Rome, huile 1888).
Journal des Artistes, 7 octobre 1888,
Exposition de Saint-Mandé,
Page 330,
« Membre du Jury élu par les exposants : MM. Rosset-Granger, Mousset, Gaston Gérard, peintres ; Lapellaro père, Goulard, sculpteurs ; Sander, architecte ; Voisin, graveur ».
La Lorraine Artiste, 18 novembre 1888,
L’Art dans les Ardennes (Charleville),
Page 168,
« L’Union Artistique des Ardennes vient de clore sa première exposition.
(…) Disons en terminant, qu’en dehors des œuvres dues aux peintres et aux sculpteurs ardennais, nous avons fort apprécié les tableaux de MM. J. Lamy, Buland, Isambert, Rosset-Granger, Damoye) (SAF 1887, La cueillette des figues, souvenirs de Capri n° 2073).
Les Lettres et les Arts, 1er décembre 1888,
Page 459,
« Dionea : illustrations de Rosset-Granger ».
(Dionéa, Aquarelle).
The Blooklyn Daily Eagle Sunday, 30 décembre 1888,
Gallery and Studio,
The Fourth Exhibit of the Architectural League,
Texte de C.M.S.,
Page 11,
Traduction de l’Américain,
« Rosset-Granger fournit des images en noir et blanc selon le procédé de l’aquarelle que la photogravure imite de près, pour les contes de « Dionéa » de Vernon Lee, un peu rapidement mais certains sont bien représentatifs du roman »
(Dionéa, Aquarelle dans la Revue Les Lettres et Les Arts, décembre 1888).
1889
Journal des Artistes, 17 février 1889,
Banquet de la Société Libre des Artistes Français,
Page 51,
“Vendredi dernier au Grand-Véfour, a eu lieu, sous la présidence de M. Bartholdi, le banquet anniversaire de la fondation de la Société libre des Artistes Français. Plus de 200 artistes et sculpteurs avaient répondu à l’appel du secrétaire général Debon. (…) Un concert, organisé par M. G. Dubufe a commencé à 10 heures1/2 avec le concours de membres de la Société et d’artistes spécialement invités pour la circonstance. Citons notamment : M. Querion, violoncelliste ; Mlle Boucart, Mme Tanoux et M. Fortejoie pour le chant : M. Canet, violoniste ; les monologues de M. Gounin, les imitations d’artistes de M. Rosset-Granger, les fantaisies et créations de M. Gibert. C’est M. Maréchal qui tenait le piano”.
Le Rappel, 4 avril 1899,
La Société des Beaux-Arts,
Page 3,
« L’Assemblée Générale de la Société Nationale des Beaux-Arts s’est réunie sous la présidence de M. Roll, vice-président ; M. Carolus-Duran, président de la société était absent, pour le tirage au sort des différentes commissions d’examen du prochain Salon (ex-Salon du Champ de Mars) ; ces commissions sont ainsi composées.
Peinture. – MM. Richey, Brunet, Guignet, Lebourg, Saintin, Renouard, Mathey, Alaux, Burnand, Dubufe, Alexander, Damoye, Melchers, Lerolle, Moreau, Nélaton, Brangroyn de Uhde, Rosset-Granger, Friant, Gustave-Colin, Karbowsky ».
Journal des Artistes, 14 avril 1889,
Exposition de l’Epatant,
Texte de Laurent-Just,
Page 114,
« A citer encore (…) femme dans une loge par M. Rosset-Granger. » (Femme dans une loge, huile 1889).
Le Triboulet, 15 avril 1888,
Tablettes Mondaines,
Page 14,
« La soirée mensuelle qu’a donnée samedi dernier, le cercle de l’Union Artistique, a été une des plus réussies de la saison. On a commencé par : « Un mariage dans un chapeau », la pièce jouée récemment chez Mlle Lippmann, où l’on a pu applaudir de nouveau la verve fantaisiste de M. Langlois de Neuville, ayant pour partenaires, M. Rosset-Granger et la jolie Mlle Duhamel, du théâtre de l’Application ».
La République Française, 29 avril 1899,
Le Tour du Salon,
Page 1,
« L’Ophélie de M. Rosset-Granger n’aurait peut-être pas eu l’approbation de Shakespeare, un brave grand homme qui aurait eu l’air bien nature à côté d’une peinture aussi arrangée ».
(SAF 1889, Ophélie n° 2333).
Le Monde Illustré, 30 avril 1889,
Salon de 1889,
Texte d’Olivier Merson,
Page 298,
« Salle 15.
Ophélie par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1889, Ophélie n° 2333).
Le Figaro, 30 avril 1889,
Le Salon,
Texte d’Albert Wolf,
Page 2,
« Salle XV. Je cite une Ophélie de M. Rosset-Granger »
« Salle IX. …et dans tous les cas, cette scène empruntée à la vie, me semble plus intéressante que la figure banale de M. Rosset-Granger, éclairée par un feu de bois et qui, ô poésie ! tient à la main des pincettes pour l’attiser »
(SNBA 1889, Ophélie n° 2333 et Nu près du feu n° 2334).
La Justice, 30 avril 1889,
Le Salon de Peinture,
Texte de Gustave Geoffroy,
Page 2,
« Salle 9.
2334. Près du feu – Rosset-Granger ».
(SNBA 1889, Nu près du feu n° 2334).
Le Siècle, 30 avril 1889,
Salon de 1889,
Le Vernissage,
Texte de F. Bourgeat et R. Le Brun,
Page 1,
« Un amusant panneau décoratif de M. Rosset-Granger, Devant le feu, nous tire l’œil ; une grande femme nue étalée sur une peau de bête et éclairée d’un reflet orange effrayant ».
(SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334).
Le Soir, 30 avril 1889,
Le Salon de 1889,
Texte de Camille Le Senne,
Page 3,
« Salle IX (…) le Génie du feu de Rosset-Granger ». (SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334).
Le Temps, 1er mai 1889,
Le Tour du Salon,
Texte d’Hugues Le Roux,
Page 3,
« A voir encore : Au coin du feu de M. Rosset-Granger, qui est une étude de femme d’une virtuosité intéressante ».
(SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334).
La Cocarde, 1er mai 1889,
Le Salon,
Texte d’Ernest Hoschédé,
Page 4,
« Salle 15. Rosset-Granger – Ophélie, figure poétique d’un arrangement gracieux » (SAF 1889, Ophélie n° 2333).
Le Salon de 1889,
(Editeur Goupil et Compagnie)
Texte de Georges Lafenestre,
Page 74/75,
« Un autre habile décorateur, M. Rosset-Granger, transforme à peine la réalité pour en faire une allégorie, en représentant une femme nue, tenant de longues pincettes, « Près du feu », dont les lueurs illuminent étrangement. A côté de cette fantaisie décorative, M. Rosset-Granger expose une fantaisie littéraire, Ophélie, suspendue aux branches d’un saule, et prête à se laisser aller au fil de l’eau. La figure est gracieuse et tendre ; la peinture est conduite avec charme et délicatesse ».
(SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334 et Ophélie, n° 2333).
Le Petit Parisien, 2 mai 1889,
Salon de 1889,
Page 3,
« Citons encore (…) et enfin, les tableaux de MM. Henner, Charles Jacques, Desboutin, Allongé, Toudouze, Rosset-Granger… etc. ».
Vert-Vert, 3 mai 1889,
Salon de 1889, III, Peinture,
Texte de Félix Jahyer,
Page 12,
« Salle 9. Puis arrêtons-nous plus longtemps devant le panneau décoratif de M. Rosset-Granger : Près du feu. La composition en est très hardie et l’effet tout à fait charmant. Une jeune femme entièrement nue, est assise nonchalamment sur une peau de fauve ; elle porte derrière sa tête un éventail rouge de forme ronde qu’elle tient de la main droite ; le bras gauche est pendant, et la main tient une pincette. La physionomie est entrainante, la pose lascive, la figure très belle dans son ensemble, aussi bien par la ligne que par le modèle ; la lumière du feu s’y joue en teintes dorées qui se marient dans un effet vraiment charmant avec le rose des chairs d’une puissante carnation » (SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334).
Revue Municipale, Recueil d’Etudes sur les Questions Edilitaires,
Au Salon,
Texte de A. Montheuil,
Page 1288,
« Forts plaisants les envois de M. L. Gros, entre autres le « Pont de la Ville Close » ; de MM. H. Stewart, Rosset-Granger et Albert Aublet ».
Lettere e arti, 1889 (Lettres et Arts), Italie,
Page 13,
« Remarquable est la femme nue près du feu de Rosset-Granger ».
(SAF 1889, Nu près du feu, n° 2234).
Le Courrier du Soir, 14 mai 1889,
Le Salon – III – Le Nu (Suite),
Texte de Mallat
Page 1,
« Pénétrons dans la salle 9. Le panneau décoratif de M. Rosset-Granger (2334) « Près du feu » s’enlève avec une grande maestria. La « professionnal beauty », rosée par le feu invisible, est très bien posée, avec un art véritable » (SAF 1889, Nu près du feu, n° 2334).
Le Soleil, 15 mai 1889,
Salon de 1889,
Peinture Humoristique et Familière,
Texte d’Alphonse de Calonne,
Page 5,
« La figure nue de M. Rosset-Granger, Près du feu, est rendue vainement comique par la paire de pincettes qu’elle tient entre les jambes ».
(SNBA 1889, Près du feu n° 2334).
Le Ménestrel, 26 mai 1889,
La Musique et le Théâtre,
Au Salon de 1899 (deuxième article),
Texte de Camille Le Senne,
Page 164,
« Il suffit de citer… L’Ophélie de M. Rosset-Granger, intéressantes études, mais étiquettes prises un peu au hasard ; des titres, des titres, comme dit Hamlet … où à peu près…
(SAF 1889, Ophélie, n° 2333).
La Souveraineté, 26 mai 1889,
Le Salon de 1889,
Texte de Jean de Polane,
Page 3,
« Près du feu, une curieuse toile de M. Rosset-Granger. Sur une peau de tigre, devant un feu clair, une femme nue est nonchalamment étendue. Le reflet des flammes est merveilleusement rendu ; mais je préfère encore à cette toile l’Ophélie du même artiste. Une poésie infinie se dégage de cette belle figure de femme ».(SAF 1889, Ophélie, n° 2333 et Nu près du feu, n° 2234).
Le Nu au Salon de 1889,
Texte d’Armand Sylvestre,
Près du feu,
« Son corps souple cherchant la caresse frileuse d’une fourrure, son éventail ramené sous la nuque qu’il auréole obliquement, danse de l’enfer dont Satan fait grand cas, une lourde paire de pincettes entre les cuisses, elle rêve dans le frisson rouge que l’âtre fait ramper le long de ses chairs dont la neige se teint comme sous une boréale automne. Tout est sombre devant elle et c’est de la nuit que semble sortir ce paysage, portrait vivant qu’un orient mystérieux incendie de loin. Car il ne vient pas des chaleurs intimes et douloureuses de son cœur, ce foyer qui l’illumine et semble faire bleuir, à fleur de peau, ses veines. Tout dit le dédain implacable de la beauté, dans cette créature superbe et tranquille, pour tout ce qui n’est pas elle-même. Coin de nature hivernale, vous dis-je, plein de frimas, que ce beau fantôme de femme et, si ses yeux languissants s’ouvraient, c’est un diamant de givre que vous verriez briller au travers de ses cils. Sa bouche, elle-même, sa bouche sanglante, est comme la fraise qui perce quelque fois l’hermine des derniers jours d’Avril.
(…) Démon ou non, Madame qui rêvez, (…) vous êtes adorable de tous points, et l’honneur de chauffer vos jolis pieds avec mon dernier soupir me serait le plus sensible du monde. Heureux et prudent l’homme qui, du bûcher où son être s’est consumé longtemps, a gardé la bûche de Noël pour sa dernière tendresse ! ».
(SAF 1889, Près du feu, n° 2334).
Bob au Salon de 1889,
Texte de Gyp, Dessins de Bob,
Page 101,
« Nu près du feu, dessin de Bob. »
Page 104,
« Bob. – Voyez-vous la femme, m’sieu l’abbé, qui tient une pincette ? … avec une chair qui a l’air d’un beefsteak…
Le monsieur 1840. – ça ressemble à la femme de Besnard qui se chauffait… (le grincheux hausse douloureusement les épaules) » (SAF 1889, Nu près du feu n° 2334).
Salon Illustré, Deuxième année, 1889,
Librairie d’Art Ludovic Baschet Editeur,
Texte de Roger Ballu,
Page 6,
« Et notre ami Rosset-Granger ? Ce fut toujours un délicat par instinct, par tempérament ; vous vous souvenez de ses harmonies fines. Mais ce délicat a comme peur de paraître entaché de modernisme. Il a ses principes et les garde…, pour être gardé par eux. Une sorte de sentimentalité littéraire, doucement rêveuse, agréablement poétique, l’empêche de se lancer dans la liberté des impressions neuves et franches. – Vous savez, je vous dis cela en confidence. _ Outre son Ophélie, qui est charmante, il y a Près du feu, panneau décoratif. Le voilà qui s’attaque aux jeux de reflets, par en-dessous, ce qui est plus grave, le voilà qui aborde une pincette dans sa figure éclairée de lueurs rougeâtres d’un foyer qui n’a rien de famille, puisque la jeune nymphe – ce doit en être une – est sans vertugadin.
Oh ! La pincette, quelle concession ! Pour ma part, je l’aime mieux qu’une torche antique. Mais ce que j’aime par-dessus tout, ce sont les colorations, surprises près de l’âtre en flammes ; elles n’ont pas été trouvées, celles-là, dans un manuel d’art décoratif Allons ! Les reflets ont du bon, mais ne sont-ils pas la conquête d’un art dont on a tant soit peu souri ? Vous le reconnaitrez comme moi ».
(SAF 1889, Ophélie, n° 2333 et Près du feu, n° 2334).
La Revue de la Famille, 1er juin 1889,
Le Salon,
Texte de Paul Rouaix,
Page 155,
« De la fantaisie avec une pointe de scandale, agrémente ce que M. Rosset-Granger appelle un panneau décoratif. Une femme d’une taille démesurée, une paire de pincettes à la main, s’assied, jambes pendantes, dans un costume qui n’est même pas sommaire, sur une peau de tigre de dimensions rares. Un reflet rouge, monté de la droite, signale un feu que l’on ne voit pas. Près du feu, nous dit le livret. Le public regarde beaucoup. M. Rosset-Granger est capable d’un succès de meilleur aloi. Qu’il tienne pour assuré que nous l’eussions omis si nous ne pensions pas cela. En critique d’art, comme ailleurs, le silence est une manière d’opinion ».
(SAF 1889, Près du feu, n° 2334).
La Charge, 2 juin 1889,
Le Salon peint en vert,
Texte d’Armand Menich,
Page 3,
« E. Rosset-Granger. Près du feu.
Sur ces chaudes beautés la chaste créature
N’a qu’un écran pour vêtement ;
Mais pour nos connaissances cette simple coiffure
Vous l’habille suffisamment ».
(SAF 1889, Nu près du feu, n° 2234).
Le Figaro, 7 juin 1889,
Figaro-Salon,
Page 1,
« Le troisième fascicule du Figaro-Salon, texte de notre collaborateur Albert Wolff, paraît aujourd’hui (…).
Le fascicule, mis en vente ce matin, contient les œuvres suivantes :
Dagnan-Bouveret. – Bretonnes au pardon (…),
Rosset-Granger. – Près du feu (…),
Montenard. – Un coup de mistral en Provence ».
(SNBA 1889, Près du feu n° 2334).
Répertoire de la Comédie Française, 9 juin 1889,
Texte de Charles Gueullette,
Page 53,
« Sous les lueurs rosées du crépuscule, la blonde Ophélie, ceinte d’une couronne et portant une jonchée de fleurs dans son écharpe, s’avance vers son linceul de cristal. Sa physionomie est calme et sereine ; ses grands yeux, doucement rêveurs, semblent refléter toutes les joies du ciel. Je n’ai pas besoin d’affirmer mes préférences pour cette poétique composition, qui est signée Rosset-Granger ».
(SAF 1889, Ophélie, n° 2333).
L’Union Médicale, 13 juin 1889, n° 72,
Feuilleton – Salon de 1889,
Texte d’Octave Doin,
Page 869,
« M. David-Nivet nous représente une vieille femme éclairée par le feu, et M. Rosset-Granger une femme nue assise sur un lit qui reçoit par en bas le reflet du foyer et qui, malgré l’écran qu’elle tient de la main droite et les pincettes que soutient la main gauche placée, pudiquement, ne nous persuadera jamais qu’elle ait bien chaud ».
(SNBA 1889, Près du feu n° 2334).
L’Europe Artiste, 16 juin 1889,
La Comédie Française au Salon,
Texte de Charles Gueullette,
Page 1,
« Le second cadre est la sincère reproduction du drame : sous les lueurs rosées du crépuscule, la blonde Ophélie, ceinte d’une couronne, et portant une jonchée de fleurs sur son écharpe, s’avance vers son linceul de cristal. Sa physionomie est calme et sereine ; ses grands yeux bleus, doucement rêveurs, semblent refléter toutes les iris du ciel. – Je n’ai pas besoin d’affirmer mes préférences pour cette poétique composition qui est signée : Rosset-Granger ».
(SAF 1889, Ophélie, n° 2333).
Le Rappel, 8 juillet 1889,
Page 2,
« Nous avons dit que le jury de peinture s’occupait en ce moment des médailles de 2e classe à attribuer aux artistes français. Voici la suite de la liste que nous avons donnée : Berteaux, Agache, Guignard, Lagarde, Billotte, Rosset-Granger (…) ».
Lettere e Arti (Lettres et Arts), Bologne, 21 septembre 1889,
Le Courrier de l’Art, La Peinture au Champ de Mars ii,
Texte de S.D. Paoletti,
Page 10,
« Bien que très peu colorées, elles sont jolies Les Hiérodules d’E. Rosset-Granger. Les figures nues des jeunes filles ont de forment élégantes » (SAF 1886, Les Hiérodules n°2060.
Journal Officiel de la République Française, 29 septembre 1889,
Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Colonies,
Exposition Universelle de 1889,
Liste des récompenses attribuées aux exposants,
Page 4706,
« Groupe I (œuvres d’art)
Classe A
Médailles d’argent.
Rosset-Granger – France ».
1890
Le Monde Illustré, 22 février 1890,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition d’Œuvres d’Art au Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Hippolyte Lemaire,
Page 122,
« Je cite rapidement (…) En Provence de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1890, En Provence n° 780).
Le Figaro, 12 mai 1890,
A Travers Paris,
Le Salon du Champ-de-Mars
Page 1,
« M. Edouard Rosset-Granger : trois toiles : Soir de fête en Provence, Cache-cache, Crépuscule. Etudes : Une petite arabe, Une vague, Souvenir de Provence. Aquarelle : Portrait de Louis Ganderax en costume de matamore ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, Soir de fête en Provence n° 774, Crépuscule n° 775, Petite fille arabe n° 777, Une vague, étude n° 778, En Provence n° 780 et Portrait de Louis Ganderax en costume de matamore).
Le Salon de 1890, 14 mai 1890,
Texte de Joséphin Peladan,
Page 18,
« Au sortir de cette contemplation (une œuvre de Pierre Puvis de Chavannes), la sauce brune de Bellangé ennuie fort, et la façon dont Rosset-Granger imite Besnard ne saurait bien enchanter. C’est du complémentarisme facile, le falot rouge avec tonalité bleue ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 777).
La Justice, 14 mai 1890,
Salon de 1890 – Au Champ-de-Mars,
La Peinture,
Texte de Gustave Geoffroy,
Page 2,
« Voici maintenant une nomenclature, salle par salle, des principales toiles. En dehors de toute appréciation artistique, c’est un guide en abrégé du Salon du Champ-de-Mars.
(…) Salon II ;
773 à 780 – Etudes – Rosset-Granger ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, Soir de fête en Provence n° 774, Crépuscule n° 775, Farniente n° 776, Petite fille arabe n° 777, Une vague, étude n° 778, Le fier Coudon, Provence n° 779 et En Provence n° 780).
Le Siècle, 14 mai 1890,
Salon du Champ de Mars,
Texte d’Henri Havard,
Page 2,
« La seconde galerie.
Enfin il nous faut citer sur cette longue paroi (…) le Cache-cache et le Soir de fête en Provence, où M. Rosset-Granger fait acte de coloriste consommé ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, Soir de fête en Provence n° 774).
L’Estafette, Journal Républicain, 14 mai 1890,
Le Salon du Champ de Mars,
Page1,
« Le Salon organisé au Champ de Mars par les amis de M. Meissonier marquera assurément dans nos annales artistiques. Il est incontestablement supérieur à celui des Champs-Elysées. D’abord le niveau est plus élevé. (…) Au lieu de 2500 tableaux, on ne nous en montre que 900 et encore le fait-on dans des conditions confortables dont la Société des Artistes Français pourra utilement s’inspirer.
(…) Salon II. Rosset-Granger. – Un joli nu, déjà vu. – Un soir de fête en Provence, où luttent les bleus et les orangés. Coins d’Italie et du Midi. – Esprit hanté à la fois par les préoccupations de MM. Besnard, Dubufe et Montenard ». (SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774, Farniente n° 776, Le fier Coudon, Provence n° 779 et En Provence n° 780).
Le Figaro, 14 mai 1890,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte d’Albert Wolff,
Page 1,
« Galerie de droite.
Je constate volontiers les progrès réels de M. Rosset-Granger et je suis un peu attristé par les envois de M. Kuehl ».
Gil Blas, 15 mai 1890,
Le Salon National,
Peinture, Salle 1,
Texte de René Maizeroy,
Page 1,
« A noter aussi et entre tous, le nom de Rosset-Granger. Son Soir de fête où les lanternes japonaises oscillent toutes roses sur le bleu sombre de la Méditerranée, sa bastide qui apparaît entre les feuilles grêles des oliviers et en un fouillis de fleurs et d’herbes folles, sont deux des meilleurs tableaux de cette exposition ».
(SNBA 1890, Le Fier Coudon n° 779).
Le Temps, 15 mai 1890,
Le Salon du Champ de Mars,
Page 40,
« Mais le moment vient d’examiner la seconde partie de la galerie. M. Rosset-Granger a accroché là deux scènes intéressantes A Cache-cache, deux jeunes Provençales qui se poursuivent entre les colonnes d’un péristyle et L’illumination au bord de la mer, deux jeunes femmes allumant des lanternes vénitiennes rouges et les attachant aux branches des arbres verts qui se dorent de reflets ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773 et Soir de fête en Provence n° 774).
L’Intransigeant, 15 mai 1890,
Le Salon II – Au Champ de Mars I,
Texte d’Edmond Jacques,
Page 3,
« Donc, parmi les jeunes, je féliciterai Rosset-Granger pour sa Vague et son Soir de fête ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774 et Une vague, étude n° 778).
La Gazette de France, Paris, 15 mai 1890,
Le Salon du Champ de Mars,
Vue d’Ensemble,
Texte de Meurville,
Page 2,
« (…) A la suite deux bons tableaux de M. Kuelh, une curieuse illumination au bord de mer de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
L’Echo de Paris, 15 mai 1890,
Le Salon de 1890, Champ de Mars,
Texte d’Armand Silvestre,
Page 6,
« M. Rosset-Granger s’est certainement inspiré de Besnard dans son Soir de fête en Provence où s’allument les lanternes chinoises. Mais il est bien lui-même et excellent peintre dans son Cache-cache, son Farniente et son Fier Coudon. Une exposition fort distinguée que la sienne ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, Soir de fête en Provence n° 774, Farniente n° 776 et Le Fier Coudon n° 779).
Le Salon de 1890,
Cent planches photographiées ou gravées,
Goupil et Cie,
Texte d’Armand Dayot,
Page 291,
« M. Rosset-Granger dont la manière semble avoir changé sensiblement et qui semble vouloir introduire plus d’air et d’atmosphère dans ses compositions, est honorablement représenté au Salon par une série de vues de Provence ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774, Le Fier Coudon n° 779 et En Provence n° 780)
La Lanterne, 16 mai 1890
Au Champ de Mars,
Exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 1,
« Parmi les œuvres les plus remarquables de cette salle, il nous faut signer (…) les curieux effets de lumière sur la mer de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
Journal du Loiret, 16 et 17 mai 1890,
Le Salon,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Page 2,
« A la suite, deux bons tableaux de M. Kuehl, une curieuse illumination au bord de la mer de M. Rosset-Granger. »
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
La Vie Parisienne,
Le Salon du Champ de Mars, 17 mai 1890,
Page 270,
« Tout en me promenant devant des tableaux sur lesquels il n’y a pas, Dieu merci, de Hors Concours, Médailles, Mention honorable, je revoyais l’exposition de l’an dernier je refaisais le tour du Champ de Mars, et voici ce qui est résulté de ce mélange de souvenirs et de tableaux : chacun voit le Salon à sa façon, n’est-ce pas ?
Section Française
(…) Abat-jour et effets de lumière
M. Rosset-Granger, qui n’a pas son pareil pour les lampions et les allumettes ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
Le Monde Illustré, 17 mai 1890,
Exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Au Champ-de-Mars – Peinture,
Texte d’Olivier Merson,
Page 318,
« Salle II.
Je signale les ouvrages de M. Rosset-Granger, un joli champ de bleuets et de carottes sauvages, une petite étude de femme nue, un soir de fête, d’une pyrotechnie qui agace fortement le regard ; on y découvre cependant au fond, entre les arbres, une échappée sur la mer d’une fraicheur, d’une vérité délicieuse ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774, Farniente n° 776 et En Provence n° 780).
La Presse, 20 mai 1890,
Le Salon du Champs-de-Mars (Quatrième article),
Page 2,
« Nous trouvons plus d’art et plus d’expression chez M. Rosset-Granger. Son œuvre Cache-cache dénote un sentiment plus juste de la réalité et de la vie ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773).
L’Autorité, 20 mai 1890,
Beaux-Arts, Salon de 1890 (Champ-de-Mars),
Page 3,
« La première aquarelle qui frappe nos regards est celle que M. Rosset-Granger a faite pour son ami M. Louis Ganderax, simplement et largement lavée » (SNBA 1890, Aquarelle : Portrait d’Etienne Ganderax en Matamore).
La République Française, 20 mai 1890,
Le Salon du Champ de Mars – II,
Texte de Paul Bluysen,
Page 2,
« M. Rosset-Granger a rapporté de Provence plusieurs tableaux où il a noté des impressions nouvelles ; ce n’est plus la Provence aperçue en plein midi dont Gagliardini, Montenard ont accaparé le resplendissant soleil : c’est, par exemple, dans le Soir de fête, une Provence qui s’endort dans le calme d’une nuit profonde : deux jeunes femmes allument des lanternes en papier pour les accrocher aux arbres et leur figure s’illumine de violentes lumières rouges qui tranchent vivement sur les feuillages des grands arbres. L’œuvre est d’une valeur très personnelle ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
La Nation, 22 mai 1890,
Au Champ de Mars, la Peinture,
Texte d’Alexandre Duchemin
Page 1,
« Salles I et II, (…) une curieuse étude de lumière de M. Rosset-Granger » (SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
La Nation, 24 mai 1890,
Au Champ de Mars, Dessins, Aquarelles, Pastels,
Texte d’Alexandre Duchemin,
Page 1,
« Il est à remarquer que nombre d’artistes qui exposent des dessins, des aquarelles ou des pastels, ont envoyé des toiles et que nous avons déjà cité leurs noms. Telle Mlle Breslau, tels MM. Frappa, Iwil, J. Lewis-Brown, Deschamps, Rosset-Granger etc… Les envois de ces différents artistes présentent tous un réel intérêt et méritent une sérieuse attention. » (SNBA 1890, Aquarelles : Portrait de M. A. F…, Portrait d’Etienne Ganderax en Matamore et Dans le port de La Rochelle).
Revue de Famille, 1er juin 1890,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Paul Rouaix,
Page 449,
« Nous ne quitterons pas le chapitre du nu sans mentionner les intéressantes danseuses de M. Roussin et le Farniente où M. Rosset-Granger a trouvé de bien savoureux modelés».
(SNBA 1890, Farniente n° 776).
La Gazette de France, Paris 14 juin 1890,
Le Salon,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte de Meurville,
Page 2,
« Nous n’avons pas parlé souvent de M. Rosset-Granger. C’est portant un excellent artiste et son Soir de fête en Provence, est un tableau des plus agréables et des mieux réussis. Nous sommes au bord de la mer bleue qui s’assombrit sous les dernières lueurs du jour ; la côte dentelée, chargée de pins aux formes bizarres s’avance tumultueusement en cahots indescriptibles. Dans une anfractuosité que domine, sans doute, une ville invisible, deux jeunes filles sont occupées à illuminer leur domaine. Elles allument et accrochent dans les arbres des lanternes vénitiennes en forme de grosses oranges et de même couleur. Ce n’est rien comme sujet, et j’ai grand plaisir cependant à admirer ces lumières vives en face du grand calme voilé de la nature, cette petite scène amusante auprès de l’imposante immensité, cette petite joie auprès d’une grande force qui dort.
La besogne de l’artiste n’était pas facile pour traduire ces teintes diverses, en reflets contrariés et ces impressions opposées. Il s’en est tiré à merveille ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774)
Revue des Deux Mondes, 15 juin 1890,
Les Salons de 1890,
II. La peinture au Champ de Mars,
Texte de Georges Lafenestre,
Page 926,
« Les voisinages et les camaraderies du Champ de Mars n’auront pas été peut-être inutiles à d’autres dessinateurs attentifs et sérieux, mais qui tombaient aisément dans la froideur, la sécheresse ou la minutie. Il faut hurler avec les loups, il faut brosser avec les brosseurs, il faut improviser avec les improvisateurs. Un peu de hâte n’a pas nui à M. Aublet non plus qu’à M. Rosset-Granger qui se précipitent, un peu vite peut-être, du côté des éclairages à la mode, mais qui semblent mieux dégager, dans un effort rapide, l’un ses qualités d’observation fine, l’autre ses qualités de décorateur. M. Aublet étudie surtout les Parisiens et Parisiennes au bord de la Manche. M. Rosset-Granger les rencontre en Provence. Dans son Soir de fête, deux jeunes filles, dans un jardin au bord de la mer, allument des lanternes vénitiennes. Vous voyez d’ici toutes les complications : lueurs des flammes sous les papiers rouges, lueurs du ciel crépusculaire, reflets dans les verdures, reflets sur les eaux.
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774).
Le Petit Caporal, 17 juin 1890,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Pierre de Kerlon,
Page 2,
« Les toiles de M. Rosset-Granger visent à l’effet, et l’atteignent parfois ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, Soir de fête en Provence n° 774, Farniente n° 776 et En Provence n° 780).
La République Française, 18 juin 1890,
Salon du Champ de Mars – III,
Texte de Paul Bluysen,
Page 1,
« Le Salon du Champ de Mars a une heureuse fortune : jusqu’à la fermeture qui est prochaine, il attirera la foule. De méchants prophètes avaient affirmé qu’il en irait autrement et que le succès des premiers jours serait un feu de paille ; c’est bel et bien un feu dont on ne prévoit pas la durée, et comme à l’ouverture, chaque peintre de renom, a, devant son panneau, une petite cour d’admirateurs sans cesse renouvelée.
Nous avons dit que les œuvres de MM. Puvis de Chavannes, Lerolle, Stevens, Gervex, Rixens, Rosset-Granger, Montenard, etc., sont ainsi entourées et louées dans l’une des grandes galeries ; il faut joindre, dans cette même galerie les envois de Carolus-Duran, Moutte, Giradot, etc. ».
La République Française, 28 juin 1890,
Le Salon du Champ de Mars – V,
Texte de Paul Bluysen,
Page 2,
« Dans un petit lot d’aquarelles, enfin, on peut mettre hors de pair, celles de M. Rosset-Granger (Dans le Port de La Rochelle) … Ce sont des compositions très largement et librement traitées ».
(Dans le Port de la Rochelle, aquarelle 1890).
Le Génie Civil, 28 juin 1890,
Revue Générale des Industries Français & Etrangères,
Beaux-Arts,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Charles Talansier,
Page 142,
« M. Rosset-Granger a aussi de jolies colorations. Il expose quelques intéressantes études, entre autres, un curieux effet d’illumination au bord de la mer, où les diverses teintes et les reflets de l’éclairage sont fort bien traduits ».
(SNBA 1890, Une Vague, Etude n° 778 et Soir de fête en Provence, n° 774).
Page 143,
« Dans les dernières salles qui sont consacrées aux dessins, cartons, etc ; nous signalerons (…) de jolies aquarelles de Rosset-Granger ».
(SNBA 1890, Aquarelles, Portrait de Monsieur A. F… et Portrait d’Etienne Ganderax en matamore).
Gazette des Beaux-Arts, Paris 1er juillet 1890
Les Salons de 1890,
Le Salon du Champ de Mars, Deuxième article,
Texte de Léopold Mabilleau,
Page 22,
« Pour M. Rosset-Granger aussi, cette épreuve est l’occasion d’une manière de triomphe. Distingué dès sa sortie de l’atelier et récompensé par le prix du Salon d’une suite de travaux dont l’Eros vainqueur reste le type le plus intéressant, ce jeune artiste, d’esprit libre et curieux, n’a pas voulu se cantonner dans des régions où il avait trouvé ses premiers succès. Peu à peu, et par une série d’influences où l’observation de la nature a la meilleure part, il est entré dans le mouvement des écoles novatrices, et, comme il y avait été conduit par la lente évolution de ses impressions personnelles, il a su garder toute sa personnalité. Il ne « voit ni comme M. Dauphin ni comme M. Montenard » et surtout il « ne peint pas comme eux » car il a conservé la tradition du dessin, le respect de la forme et de la ligne, qu’il maintient toujours, même sous le rayonnement le plus violent. Ce qu’il a de commun avec eux, et ce qui me permet de réunir ensemble ces trois peintres ce grand avenir, c’est l’entente de la lumière, qui leur apparaît à tous trois comme un milieu véritable, et non pas comme un glacis superficiel. Le Soir de fête en Provence est une des plus jolies toiles que contienne ce Salon, c’est miracle que d’avoir su conserver à la mer une coloration si nuancée et si fine, à côté de l’aveuglant éclat des lanternes orangées ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774)
Page 27,
« …Avant de clore cette longue étude, il nous faut mentionner au moins les pastels, aquarelles et dessins qu’il eut été intéressant d’examiner en détail si nous en avions eu le loisir… de jolies impressions de MM. Willy-Martens, Rosset-Granger et J. Lewis-Brown ».
(SNBA 1890, Aquarelles : Portrait de Monsieur A. F… et Portrait d’Etienne Ganderax en Matamore).
Paris-Salon 1890,
Champ de Mars (Editeur E. Bernard et Cie),
Texte de Louis Enault,
Page 27/28, Soir de fête en Provence,
« S’il y a un pays au monde où l’homme soit invité à donner des fêtes, c’est bien sous ce ciel tiède et embaumé de la Provence, où la Nature elle-même semble faire de la vie une fête perpétuelle.
Je ne sais pas, en effet, dans notre beau pays de France, un seul coin de terre où l’existence soit plus clémente que dans cette région bénie, que les Romains appelaient leur province par excellence. Provence ne vient-il point de Provincia ? L’homme a peu de besoins, là où le climat est si doux, où la Nature est si généreuse qu’il les satisfait à peu de frais, comme si elle avait voulu qu’il n’eût que la peine de naître pour avoir le plaisir de vivre. Les brises sont chaudes, l’air embaumé – est-ce qu’un poète n’a pas appelé la Provence une gueuse parfumée ? La terre, à peine remuée se couvre de moissons ; les arbres ont autant de fruits que de fleurs, et quel enchantement que cette lumière dorée qui vous caresse en même temps qu’elle vous éclaire ! et les beaux horizons, aux lignes souples et molles dans lesquels le regard se perd avec une indicible volupté !
On dansera, on chantera ce soir dans la villa voisine, et déjà les jeunes filles suspendent aux branches des platanes et des oliviers, les lanternes vénitiennes qui marieront leurs douces lueurs colorées aux rayons blancs, tombés des étoiles ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774).
Salon Illustrée, 1890,
Librairie d’Art Ludovic Baschet Editeur,
Exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 5,
« Un joli thème décoratif est traité par M. Rosset-Granger, non sans bonheur : deux jeunes filles, à la nuit tombante, accrochent des lanternes vénitiennes rouges aux arbres d’un bosquet, au-dessus de la mer très bleue du pays de Provence. C’est la première fois que ce peintre se détache de la convention : je note volontiers ces bonnes volontés d’émancipation. Il faut que, décidément, l’ancienne école soi morte ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774).
Revue Internationale, 1890
Texte d’Angelo de Gubernatis,
Page 418,
« Adressons maintenant un salut aux frais « lilas » de Mlle Cécile Desliens, aux œuvres intéressantes de MM. Rosset-Granger, Aublet ».
(SNBA 1890, Une Vague, Etude n° 778 et Soir de fête en Provence, n° 774).
L’Ermitage, 1890,
Au Champ de Mars,
Texte d’Henri Mazel,
Page 119,
« La Femme à la peau d’ours de Rosset-Granger » (SNBA 1890, Farniente n° 776).
Page 123,
« Les curieux effets de lumière de M. Rosset-Granger » (SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774 et Crépuscule, n° 775).
La Mode Illustrée, Journal de la Famille, n°27, 6 juillet 1890,
Salon du Champ-de-Mars,
Texte de Chrysanthème,
Page 215,
« Quittons les demeures élyséennes pour nous rapprocher de celles de la terre. Celles-là ont aussi leur intérêt et voilà un jeune peintre très en progrès, M. Rosset-Granger, qui nous montre dans un joli paysage des effets d’éclairage bien vus ». (SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774).
Journal de l’Ain, 14 juillet 1890,
« Le quatrième fascicule du Figaro Illustré (numéro de juillet) vient de nous parvenir. Il égale, s’il ne les dépasse, les précédents numéros, par le choix de ses rédacteurs, le luxe et l’élégance de ses illustrations. En voici le sommaire :
(…) Au bénéfice de M. Mayer, par Edmond Cottinet, illustrations de Rosset-Granger ».
(Au Bénéfice de Monsieur Mayer, texte d’Edmond Cottinet, aquarelles de Rosset-Granger).
Brelan de Salons 1890,
Texte d’Ernest Hoschédé,
Pages 235/236,
« Le midi a bien inspiré M. Rosset-Granger dont j’aimais peu les compositions prétentieuses et lisses. Il a réussi à souhait un effet d’illumination aux lanternes vénitiennes envoyant leurs reflets orange sur une gracieuse figure de jeune fille dans un beau paysage d’oliviers au bord de la mer. Le Soir en Provence est un bon tableau qui accuse de sérieux progrès.
D’un aménagement original est aussi la scène où deux jeunes filles sont vues jouant à Cache-cache dans la galerie inondée de lumière d’une ville méditerranéenne ; je citerai seulement pour mémoire le torse d’une femme s’enlevant sur un ours blanc, recherche un peu puérile, et terminerais en louant de jolies études de marine où le soleil joue à ravir ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774 ; Cache-cache, n° 773 et Farniente, n° 776).
Page 313,
« De M. Rosset-Granger, j’ai remarqué avec grand plaisir, La Curieuse, où l’artiste a rendu avec grande justesse un effet de lumière, cher à M. Prinet ».
(La Curieuse 1895).
Le Figaro, 17 juillet 1890,
Fascicule de Juillet,
Page 1,
« Nous faisons paraître aujourd’hui le fascicule du Figaro Illustré. MM. André Theuriet, Thiébault-Sisson, Emile Barbier, Edmond Cottinet et Maurice Vaucaire ont collaboré à ce numéro pour la partie littéraire ; quand aux illustrations, qui accompagnent le texte, elles sont de MM. Edouard Detaille, de Richemont, Metzmacher, Edelfelt, Paul Renouard, Kaemmener, Rosset-Granger, Albert Lynch et Louis Morin ».
(Au Bénéfice de Monsieur Mayer, texte d’Edmond Cottinet, Illustration de Rosset-Granger).
Le Figaro, 19 juillet 1890,
Le Figaro illustré mensuel,
Fascicule de juillet. Sommaire,
Page 1,
« Au bénéfice de M. Mayer, par Edmond Cottinet, illustrations de Rosset-Granger ».
(Trois illustrations sur le thème de la danse).
Gil Blas, 14 août 1890,
Les Derniers Achats de l’Etat,
Page 2,
« Le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts vient de ratifier la liste des quelques acquisitions faites par l’Etat aux deux salons de 1890.
(…) outre ces ouvrages qui ont figuré au Salon des Artistes Français (Champs-Elysées), l’Etat a acquis un tableau de M. Rosset-Granger (Cache-cache) exposé au Salon du Champ-de-Mars ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, acquis par l’Etat le 9 août 1890 et mis en dépôt au Palais de Longchamp à Marseille).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 16 août 1890,
Les Dernières Acquisitions de l’Etat aux Salons,
Page 218,
« Par le même décret (du 9 août 1890), le ministre ratifie l’achat d’un tableau de M. Rosset-Granger, Cache-cache, qui a figuré au Salon du Champ de Mars ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, acquise par l’Etat le 9 août 1890 et mise en dépôt au Palais de Longchamp à Marseille).
Journal des Artistes, 31 août 1890,
Exposition d’Evreux,
Texte de F. E…,
Page 264,
« Petite exposition très intéressante. 167 numéros seulement au catalogue. (…) Dans la section de peinture, des paysages de René Billotte, Bondir, etc.. Noté encore (…) des paysages d’Iwill, Roll, Rosset-Granger. » (SNBA 1891, La montagne de Toulon n° 822).
Art et Décoration, octobre 1890,
Revue Mensuelle d’Art Moderne,
Le Supplément,
Page 1,
« Nous continuons la publication des principales récompenses accordées à l’Exposition Universelle aux diverses classes des Beaux-Arts et des Arts appliqués :
Peinture, Carton et Dessins.
Médaille d’argent. France.
1. Rosset-Granger ».
L’Indépendant Rémois, 6 octobre 1890,
Chronique Régionale,
Reims – Le Salon – I,,
Texte de A. Maurice,
« D’où vient ce phénomène ?
Justement de ce que les tableaux « amusants » y sont clairsemés, et pour bien définir notre pensée, nous appelons de ce vocable : Le Vendangeur en Provence de Rosset-Granger, Portrait de Madame J. H. de Roll, Un jour de fête de Latouche () et d’autres que nous omettons pour abréger. Voici des tableaux « amusants, des toiles devant lesquelles les amateurs ont à réfléchir, des modèles utiles, en de certaines parties, pour nos jeunes peintres rémois ».
(SNBA 1890, En Provence n° 780).
L’Evènement, 9 octobre 1890,
Hors Paris,
Texte de Le Sphinx,
Page 1,
« La Société des Amis des Arts de Reims a ouvert hier son exposition annuelle de peinture. Cette exposition bien supérieure aux précédentes avait attiré un grand nombre de visiteurs. Parmi les peintres exposants, citons : Henner, Harpignies, Lerolle, Petitjean, Damoye, Vollon, Le Blant, Barau, Chevillard, Colin, Claude, Flamant, Fouace, de Penne, Hareux, Hermann, Iwill, Luminais, Moncheblon, Pelouse, Rosset-Granger, La Touche, etc, etc . » (SNBA 1890, En Provence n° 780).
L’Indépendant Rémois, 18 octobre 1890,
Le Salon,
Exposition de Peinture, Sculpture de la Société des Amis des Arts – V,
Texte de A. Maurice,
« Nous trouvons un exemple de cette sincérité dans le N° 769 : Vendangeur en Provence de M. Rosset-Granger où les effets d’ombre violette portée par les feuillages (en dehors du tableau) sur les chairs, sont d’une audace et d’une justesse remarquables ».
(SNBA 1890, En Provence n° 780).
Journal des Artistes, 16 novembre 1890,
Expositions en Province, Le Salon de Roubaix,
Texte de M. B.,
Page 352,
« A signaler un joli tableau de genre, d’une note si moderne, de Rosset-Granger : « Cache-cache » : c’est un envoi du ministère de l’Instruction publique et des beaux-arts, et il porte le numéro 1 du catalogue. L’artiste a sacrifié avec une discrétion dont il faut lui savoir gré, aux teintes bleues qui deviennent de plus en plus à la mode. Mais l’auteur de « Cache-cache » se garde bien de tomber dans l’exagération du procédé. Ses colorations fines, lumineuses, vibrantes, pleines de chaleur, donnent une impression moins criarde, moins tapageuse, moins tape-à-l’œil que l’étrange « Déjeuner de Blanckenberghe », du Salon de Bruxelles, où Van Strydonck a littéralement passé les convives au bleu… de Prusse. Tous deux sont des coloristes de première force, toujours épris de lumière ; mais Rosset-Granger ne sacrifie pas à la ligne à la lumière, comme il arrive souvent à Van Strydonck, et il unit la fantaisie picturale à une science consommée du dessin » (SNBA 1890, Cache-cache n° 773, acquise par l’Etat le 9 août 1890 et mise en dépôt au Palais de Longchamp à Marseille).
Le Grand Echo du Nord et du Pas-de-Calais, 12 novembre 1890,
A Roubaix,
Texte d’Etienne Durand,
Page 2,
« Comme vous le pensez bien, c’est l’exposition de la Société artistique qui m’attirait du côté du Trichon…
Il y a d’abord les envois de l’Etat, six grandes toiles dont deux sont très remarquables : la Loire, vaste paysage de M. Maurice Le Liepvre et Cache-cache, scène d’intérieur dans la lumière, de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773, acquise par l’Etat le 9 août 1890 et mise en dépôt au Palais de Longchamp à Marseille).
Revue des Arts Décoratifs, Onzième année, novembre/décembre 1890,
L’Art Décoratif au Salon du Champ-de-Mars,
Texte de L. de Foucaud,
Page 30,
« Je ferai, pourtant, avant de poser la plume, une remarque dernière. Je vois plus d’un peintre tenté par la décoration de nos intérieurs, se préoccuper de la simplicité et du naturel dans la fantaisie plus qu’on n’avait jusqu’ici coutume de la faire. M. Courtois a peint (…). La Bouquetière de M. Baudouin ferait merveille au mur d’un vestibule. De même, les « jeunes filles » de M. Rosset-Granger illuminant de lanternes vénitiennes un jardin provençal, d’où se découpe la nappe immense de la mer ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774).
Le Figaro, 14 décembre 1890,
« La Société des Pastellistes Français a ensuite procédé à l’élection de trois membres en remplacement de John Lewis Brown et de Emile Lévy, décédés et de Luc Olivier Merson, démissionnaire. Ont été nommés : M.M Gaston La Touche, Rosset-Granger, Billotte ».
Gil Blas, 16 décembre 1890,
Les Pastellistes,
Texte de Firmin Javel,
Page 2,
« Un véritable intérêt s’attachait donc à la triple élection qui devait avoir lieu hier, chez M. Roger Ballu, président de la Société. Il s’agissait de remplacer deux membres décédés John Lewis Brown et Emile Lévy, et un membre démissionnaire : Luc Olivier Merson. De nombreux candidats étaient sur les rangs. Les trois artistes qui ont été élus sont : MM. La Touche, Rosset-Granger et René Billotte.
Nous ne pouvons que nous féliciter de ce vote des pastellistes, par suite duquel l’éclat de leurs expositions va se trouver rehaussé de l’attrait de trois incontestables talents. Les élus sont, en effet, trois jeunes, ardents et sincères, trois coloristes exquis, dont l’art très personnel a le même point de départ et le même but : l’observation attentive et la libre interprétation de la nature ».
L’Intransigeant, 17 décembre 1890,
Beaux-Arts,
Page 3,
« La Société des Pastellistes français a élu MM. G. La Touche, Rosset-Granger, Billotte en remplacement de John-Lewis Brown et d’Emile Lévy, décédés, et de M. Luc-Olivier Merson, démissionnaire.
Elle a, en outre, par un vote qui lui fait le plus grand honneur, décidé à l’unanimité de prendre l’initiative de l’organisation d’une vente en faveur de Mme John-Lewis Brown et de sa fille dont la situation est digne de toute sympathie ».
(Vente du 12 juin 1891, Rosset-Granger : une figure n° 157).
L’Art Français, Revue Artistique Hebdomadaire, 20 décembre 1890,
Page 38,
« Une triple élection a eu lieu samedi dernier, à la Société des Pastellistes français, en remplacement de John-Lewis Brown et d’Emile Levy, décédés, et de M. Luc Olivier Merson, démissionnaire.
Ont été nommés : MM. G. La Touche, Rosset -Granger et René Billotte.
Nous ne pouvons que féliciter la Société des Pastellistes, car les trois nouveaux élus comptent parmi les meilleurs de ce temps.
M. René Billotte, élève de Fromentin, expose depuis 1878 des paysages baignés de lumière et donnent fidèlement l’impression de la nature.
M. G. La Touche a été également très remarqué aux expositions de ces dernières années et a vite conquis ses médailles par l’élégance de son dessin et la délicatesse de son coloris.
M. Rosset-Granger est un peintre de fleurs apprécié et classé. »
1891
Le Soir, 2 février 1891,
Beaux-Arts, Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de L. Roger-Milès,
Page 3,
« Au crépuscule, un curieux effet de lumière, habilement traduit par M. Rosset-Granger ». (Société des Pastellistes Français 1891, Le Crépuscule, étude n° 136).
Gil Blas, 3 février 1891,
Nouvelles Artistiques,
Texte de F. J.,
Page 3,
« Deux petits salons sont inaugurés, l’un aujourd’hui, l’autre demain : le premier est celui du Cercle des Mirlitons, l’autre est l’exposition annuelle des Aquarellistes.
Après un rapide coup d’œil voici l’impression qu’on rapporte de l’Exposition du Cercle de la rue Boissy d’Anglas (…) le paysage est représenté par MM. Dagnan-Bouveret, René Billotte, Montenard (…) et le genre par MM. Dannat, toujours hanté de Goya et de Vélasquez, Dagnan-Bouveret, qui semble avoir demandé à Léonard son secret des ambiances mystérieuses, Henri Gervex, (..) Vibert, Rosset-Granger… ».
Le Matin, 9 février 1891,
L’Art à Paris – L’Epatant,
Texte de Gustave Goetschy,
Page 2,
« Le Crépuscule de M. Rosset-Granger vaut également par la curiosité de sa recherche et par la nature de son exécution ».
(Société des Pastellistes Français 1891, Le Crépuscule, étude n° 136).
Le Monde Illustré, 28 février 1891,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition du Cercle de l’Union artistique,
Texte d’Olivier Merson,
Page 174,
« Assurément je pourrais beaucoup allonger cette énumération, car les noms, les titres se pressent sous ma plume : M. Rosset-Granger et son Crépuscule ».
(Société des Pastellistes Français 1891, Le Crépuscule, étude n° 136).
La Mode Illustrée, Journal de la Famille, n° 11, 15 mars 1891,
La Peinture au Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Emmeline Raymond,
Page 88,
« On regarde avec le plus grand plaisir encore (…) Au Crépuscule de M. Rosset-Granger ». (Société des Pastellistes Français 1891, Le Crépuscule, étude n° 136).
Notes d’Art et d’Archéologie, Tome III, 15 mars 1891,
Pastellistes, Indépendants et Caricaturistes,
Texte de Charles Fuinel,
Page 46,
« Nous n’ajouterons que pour mémoire à cette liste : « Un nid de Sirène » de M. Maignan, dont le crayon n’est guère à la hauteur de la pensée morale qu’il a voulu rendre, le Crépuscule, de M. Rosset-Granger, et la « Garde-Barrière », de M. Gaston La Touche » (Société des Pastellistes Français 1891, Le Crépuscule, étude n° 136).
Le Gaulois, 4 avril 1891,
Les Pastellistes,
Texte de Jean Régnier,
Page 2,
« Une femme à l’écran, éclairée par le feu de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français, L’écran n° 133).
Le Figaro, 4 avril 1891,
Les Pastellistes,
Texte d’Albert Wolff,
Page 1,
« La Société des Pastellistes français ouvre aujourd’hui sa septième exposition à la salle Georges Petit, rue de Sèze.
(…) Guillaume Dubufe expose deux charmants petits portraits et une étude de nu pleine de belles qualités. Je signale encore les envois de MM. Rosset-Granger, Alexandre Nozal, Albert Maignan, Blanche… ».
(Société des Pastellistes 1891, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 135, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
La République Française, 4 avril 1891,
L’Exposition des Pastellistes,
Texte de Paul Bluysen,
Page 3,
« Sans doute les nouveaux membres qu’elle a admis, MM. Chéret, Billotte, Rosset-Granger, Gaston La Touche, contribuent beaucoup à ce succès, mais les fondateurs de l’Association, ont aussi déployé eux-mêmes plus de sévérité dans le choix de leurs envois, – d’un intérêt presque égal – L’ensemble de l’Exposition est donc excellent.
(…) Rosset-Granger se plait aux essais de colorations curieuses et rares. Il y réussit assez bien. Un de ses portraits de femme vue de profil est éclairé par un reflet lumineux dont la notation est discrète et habile. Une Etude au crépuscule montre bien sous une lumière très douce la campagne qui s’endort au loin ».
(Société des Pastellistes 1891, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
Le Temps, 5 avril 1891,
Petits Salons – L’Exposition des Pastellistes,
Page 2,
« Je signale encore de jolis coins d’étude de M. Rosset-Granger ». Au demeurant, un vrai succès que l’exposition des pastellistes qui est variée, d’un ensemble lumineux, pleine d’efforts intéressants et dans laquelle le talent court les murailles, comme au printemps, les capucines ou les volubilis, avec un caprice égal et une grâce pareille ».
(Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
Gil Blas, 5 avril 1891,
Les Pastellistes Français,
Page 2,
« Les pastellistes sont en verve. Leur septième exposition est une fête des yeux… Ici, Duez vous éblouit avec ses marines où le vert noir des varechs se bronze sur place, de reflets ensoleillés… C’est encore, parmi les nouveaux, MM. Rosset-Granger et Gaston Latouche qui affrontent assez honorablement le redoutable voisinage de Besnard ».
(Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
La Gazette de France, 6 avril 1891,
Chronique Générale – Les Pastellistes,
Texte de L. de Meurville,
Page 3,
A signaler encore (…) une femme à l’écran de M. Rosset-Granger, et les caricatures amusantes de M. Forain ». (Société des Pastellistes Français, L’écran n° 133).
La Nation, 8 avril 1891,
Au Jour le Jour, L’Exposition des Pastellistes,
Texte d’Alexandre Duchemin,
Page 1,
« A côté de ces envois, il faut aussi citer ceux de MM. Rosset-Granger, Eliot, Tissot, La Touche, Montenard et Dubufe. En résumé, l’exposition des Pastellistes présente un très réel intérêt et j’engage très sincèrement mes lecteurs à passer une heure dans la galerie de la rue de Sèze. » (Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
L’Intransigeant, 9 avril 1891,
Beaux-Arts – Les Pastellistes,
Texte d’Edmond Jacques,
Page 2,
« Et je me trouve à l’aise pour signaler … les chaudes impressions de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
L’Estafette, 9 avril 1891,
L’Exposition des Pastellistes,
Texte de A. Hustin,
Page 1,
« Faut-il nous arrêter outre mesure devant les mélancolies raisonnées de M. Dagnan, au cours desquelles M. Besnard a pensé assurément à Rubens, les essais de MM. Rosset-Granger et La Touche, les paysages exubérants de M. Nozal et les portraits crânement enlevés par M. Thévenot ? Non. Tout cela n’a point l’attrait de la nouveauté. Le talent a remplacé l’imprévu et le talent ne s’analyse point ». (Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
Le Journal d’Alençon et du Département de l’Orne, 9 avril 1891,
Beaux-Arts – Exposition des Pastellistes,
Gaston La Touche,
Texte de Gustave Le Vavasseur,
Page 3,
« Tout le monde d’ailleurs fait bonne figure. Celle de M. Gaston La Touche est excellente et, en la voyant, au milieu des maîtres du genre non seulement tenir sa place, mais se distinguer par des qualités spéciales, on est tenté de croire que le pastel est sa vraie vocation. (…) Malgré la petite tête curieuse qui s’éveille au fond du tableau, c’est moins animé que l’Enfant qui s’endort mais la lumière sans viser aux effets savants et raffinés comme chez le voisin, M. Rosset-Granger, éclaire largement la scène, sans tapage et d’un ton juste ». (Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
L’Art Français, Revue Artistique Hebdomadaire, 18 avril 1891,
Les Pastellistes,
Page 1,
« Du côté des audacieux, voici MM. Joseph Chéret, Besnard, Boldini, Montenard ; les timides, ceux qui voilent leur force sous une enveloppe discrète, Mme Marie Cazin, MM. Dagnan-Bouveret, Lhermitte, Maignan, René Billotte, Rosset-Granger ; les élégants : MM. Jean Béraud, J. Blanche, Lucien Doucet, Gervex, James Tissot, F. Thévenot, Dubufe, etc ».
Le Figaro, 18 avril 1891,
La Fête des Pastellistes,
Pages 1 et 2,
« Il n’y pas à dire, quand les peintres reçoivent, ils reçoivent bien.
Les réceptions de l’avenue de Villiers sont célèbres, mais celle que les pastellistes ont donnée ce soir à la presse, chez Georges Petit, les éclipse toutes. C’est dans le local même de leur exposition, dont tout Paris connait l’exquise ordonnance, que ces messieurs ont reçu leurs invités.
(…) La table d’honneur est présidée par Roger Ballu, ayant à sa droite M. Bourgeois, Ministre des Beaux-Arts, à sa gauche, M. Yves Guyot, Ministre des Travaux Publics et, en face de lui, Mme Madeleine Lemaire (…). Une centaine de convives en tout parmi lesquels j’ai reconnu MM. Ch. Yriarte, A. Dayot, Duez, Roll, Friant, Montenard, Jacques Blanche, G. Dubufe, F. Flameng, Paul Hervieu, Lhermitte, Thevenot, Rosset-Granger, Boldini (…) etc ».
Le Matin, 18 avril 1891,
Le Banquet des Pastellistes,
Une fête du Tout-Paris artiste – Les toasts de MM. Roger Ballu et Bourgoin – Le concert,
Page 2,
« La Société des Pastellistes Français a donné hier, dans le local même de son exposition, une fête qui comptera parmi les plus brillantes de la saison.
Au milieu de la grande salle de la rue de Sèze, des tables avaient été dressées et dans le cadre merveilleux que faisaient à ce banquet improvisé les pastels aux tons doux et lumineux, accrochés tout le long de la cimaise, un petit nombre d’invités, triés sur le volet, avaient pris place autour du sympathique président de la société, Roger Ballu.
MM. Bourgoin, ministre de l’Instruction publique, Yves Guyot, ministre des Travaux publics, Larroumet, Comte, Charmes et le haut-personnel du ministère des Beaux-arts, étaient assis à la table d’honneur avec quelques membres de la presse. M. Roger Ballu avait en face de lui Mme Madeleine Lemaire, membre de la société qui, avec Mlle Bartet, de la Comédie-Française, était la seule femme conviée à ce repas.
Les autres membres de la société, MM. Adrien Moreau, Gervex, Duez, Machart, Besnard, Elliot, La Touche, Rosset-Granger, etc, s’étaient placés aux autres tables, de manière que la Société était représentée, à chacune d’elles, par quelques-uns de ses membres les plus aimés ».
Zeitschrift für Bildende Kunst, (Journal d’Art Visuel), 1891,
Texte de E. A. Seemann,
Traduction de l’Allemand,
Page 200,
« Est particulièrement remarquable un portrait de Dame de profil de Rosset-Granger ainsi qu’une étude du même artiste : Crépuscule ».
(Société des Pastellistes Français 1891, Portrait de Mme Gaston Sciama n° 135 et Crépuscule n° 136).
L’Artiste, Revue de Paris, Histoire de l’art contemporain, avril 1891,
Les Expositions,
Les Pastellistes,
Texte de Maurice Demaison,
Page 271
« Certains voisinages sont redoutables. M. Rosset-Granger n’a pas à se louer de la place qu’il occupe ».
(Société des Pastellistes Français, L’éventail n° 132, L’écran n° 133, Tête d’étude n° 134, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
Le Correspondant, 25 avril 1891,
Les Oeuvres et les Hommes,
Texte de Victor Fournel,
Page 351,
« Comment ne pas signaler M. Rosset-Granger, un débutant, je crois, dont les études ont de l’accent personnel et du caractère » (Société des Pastellistes Français 1891, L’éventail n° 131, L’écran n° 132, Tête d’étude n° 134, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 135, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 14 mai 1891,
Le Salon du Champ-de-Mars, La Peinture,
Texte d’André Michel,
Page 2,
« …des paysages et scènes de genres de Javal, Roger Jourdain, Menard, Rosset-Granger, Jeanniot, Dauphin ».
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818, A la Raffinerie, la Casserie n° 819, Couseuse n° 821, et La montagne de Toulon n° 822).
Le Figaro, 14 mai 1891,
L’Exposition de la Société Nationale,
Texte d’Albert Wolff,
Page 2,
« Et maintenant pressons le pas ! On voudrait quitter le Salon du Champ de Mars sur cette impression bienfaisante que répand la joie de vivre. Mais le devoir m’arrête encore un moment devant les ouvrages de MM. Jourdain, Rosset-Granger, Jeanniot, Dauphin et Frappa, cinq peintres estimables, dont chacun a sa propre valeur, mais dont je ne veux pas entreprendre aujourd’hui l’analyse de peur de devenir injuste pour eux dans la joie profonde que m’a donné le président de la section de peinture (M. Carolus-Duran) ».
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818, A la Raffinerie, la Casserie n° 819, Portrait de ma mère n° 820, Couseuse n° 821, et La montagne de Toulon n° 822).
La Nouvelle Revue, 15 mai 1891,
Le Salon de 1891,
La Peinture à l’Exposition du Champ de Mars,
Texte de Jean Darric,
Page 398,
« A côté du poncif, on y trouve le ridicule comme la Fleur de nuit de M. Rosset-Granger, une grande femme nue tient une lanterne vénitienne; mais ce sont là, il faut le dire, des exceptions et la moyenne de l’exposition du Champ de Mars est encore supérieure à celle de l’an passé.
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818).
La Petite Presse, 15 mai 1891,
Le Salon National de 1891,
Le Champ de Mars,
Texte de Firmin Javel,
Page 2,
« J’aime fort aussi les baigneurs et baigneuses de MM. Dinet et Zorn, et cette curieuse fantaisie de M. Rosset-Granger : une femme nue, tenant une lanterne vénitienne qui projette sur sa belle silhouette des lueurs fantastiques (Fleur de nuit) ».
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818).
La Cocarde, 15 mai 1891,
Le Salon du Champ de Mars,
Page 3,
« Galerie N° 8.
Il nous faut passer un peu plus rapidement devant les portraits un peu raides de M. Blanche, le Yachting de M. Roger Jourdain, la Raffinerie de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Gil Blas 16 mai 1891,
Le Salon du Champ de Mars,7
Les Nouveautés (suite)
Texte de René Maizeroy,
Page 2,
« Notés aussi… La Fleur de nuit de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit n° 818).
Le XIXe Siècle, Journal Politique et Littéraire, 17 mai 1891,
Le Salon du Champ de Mars – Suite,
La Deuxième Galerie de Droite – le Côté Droit,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 2,
« M. Rosset-Granger. – Une femme nue, à la main une lanterne – comme Diogène. C’est la nuit, au bord de la mer. Il y a comme une énigme. Fleur de nuit, dit le catalogue, qui ne veut rien nous apprendre » (SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit n° 818).
Journal des Artistes, 17 mai 1891,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’André Marty,
Page 138,
« Une Raffinerie et Fleur de nuit, curieuse étude de nu de M. Rosset-Granger. » (SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit n° 818 et A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
La Nation, 22 mai 1891,
L’Exposition du Champ-de-Mars, La Peinture,
Texte d’Alexandre Duchemin,
Page 1,
« Salle 8. Et quittons la galerie en jetant un regard sur l’excellent paysage de M. Rosset-Granger, La montagne de Toulon, et sur son Fleur de nuit, curieuse étude du même auteur. Décidément les oppositions de lumière et d’ombre préoccupent M. Rosset-Granger. Il n’est pas encore parvenu, en dépit d’un travail acharné, à nous satisfaire pleinement, mais j’espère que le temps n’est pas loin où M. Rosset-Granger se révélera à nous par une œuvre de premier plan. » (SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818 et La montagne de Toulon n° 822).
Le Réveil, 26 mai 1891,
Au Salon – Galerie VIII,
Page 3,
« Un chercheur bien venu, M. Rosset-Granger. Sa Fleur de nuit est d’une jolie forme ; la lanterne rouge qui éclaire les seins et le ventre d’un bon modelé, fait un étrange effet, mais voilà c’est tout. Ce qui nous séduit absolument c’est cet intéressant grouillement de jeunes ouvrières. A la Raffinerie, les vêtements et la tête toutes poudrerizeés par la poussière du sucre, la mine heureuse et gaie, et surtout le petit fond où les rayons de soleil viennent égayer l’intérieur de la fabrique : une toile à acheter et à récompenser ». (SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit n° 818 et A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
La Presse, 28 mai 1891,
Au Champ de Mars,
Cinquième Visite au Salon de la Nationale des Beaux-Arts,
Quatrième Galerie,
Texte d’A. de la Pérelle,
Page 4,
« Nous voyons ensuite le Portrait de ma mère par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1891, Portrait de ma mère n° 820).
La Mode Illustrée, Journal de la Famille, n° 22, 31 mai 1891,
Les Pastellistes à la Salle Petit,
Texte de Chrysanthème,
Page 173,
« Il nous semble que nous voyons pour la première fois M. Rosset-Granger aux Pastellistes ? Il y envoi de curieuses études de reflets, genre de recherche qui préoccupe beaucoup les jeunes ; une jeune femme entre autres qui doit recevoir la lumière d’une lampe invisible, nous a paru fine et gracieuse ; d’un geste coquet, elle a fait une sorte d’auréole de son éventail déployé ! La tête et la poitrine sont très joliment illuminées par le rayon artificiel ». (Société des Pastellistes 1891, L’Eventail n° 132)
L’Ermitage, Revue Mensuelle Littéraire, volume 2, janvier-juin 1891,
A l’Union Artistique,
Texte de J-F. H.,
Page 186,
« Donc, que parmi les soirs soient d’abord loués « le Moise » de Lagarde, un Puvis très bruni, la Terrasse de Rosset-Granger avec ses effets très réussis mais déjà, de lanternes vénitiennes » (La Terrasse, huile 1891).
Le Temps, 6 juin 1891,
Prix du Salon et Bourse de Voyage,
Page 3,
« L’institution des Bourses de voyage ne date que de 1881 (…). MM. Rosset-Granger, Bompard, A. Berton, Brouillet, Dinet, Henri Martin, Elisée Bourde, Chigot … comptent parmi les lauréats de cette année au Palais de l’Industrie ou parmi les plus goûtés au Champ de Mars dans la section de peinture ».
Les Salons de 1891,
Texte d’Armand Dayot,
Page 8,
« … puis encore des portraits de (…) Rosset-Granger, qui expose en outre une charmante fantaisie de nu intitulée : Fleur de nuit ».
(SNBA 1891, Fleur de nuit, n° 818).
L’Union Bretonne, Nantes, 10 juin 1891,
Salon du Champ-de-Mars (Suite et fin),
Texte de Piccolo,
Page 2,
« De M. Rosset-Granger, il faut citer Fleur de nuit, effet de reflet de lumière rouge très bien rendu et Couseuse, gentille petite étude ».
(SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit, n° 818 et Couseuse, n° 821).
Catalogue de Tableaux John-Lewis Brown et Offerts par les Artistes à sa Veuve et à sa Fille, Galerie Georges Petit, 12 juin 1891,
Page 20,
« Rosset-Granger.
157 – Une Figure ».
Le Ménestrel, 14 juin 1891,
La Musique et le Théâtre aux Salons du Grand-Palais,
Texte de Camille Le Senne,
« Les graveurs ont apportés un sérieux apport à l’exposition du Champ-de-Mars… et la musique profane d’après Dubufe et une « Ophélie d’après Rosset-Granger ».
(SAF 1889, Ophélie n° 2333).
La Gazette des Femmes, 15 juin 1891,
Beaux-Arts, Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’Alexis Martin,
Page 88,
« Qu’est-ce que cette Fleur de nuit, de M. Rosset-Granger, autre femme en costume d’Eve, se promenant la nuit dans son jardin, une lanterne vénitienne à la main ? » (SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit, n° 818).
Le Figaro Salon, 20 juin 1891,
Texte d’Albert Wolff,
Page 108,
« La Casserie de M. Rosset-Granger nous retient par l’exactitude de la scène ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 23 juin 1891,
Les Salons de 1891 (Sixième article),
Texte d’André Michel,
Page 2,
« Je ne puis que signaler au passage ; au Champs-de-Mars ; (…) A la Raffinerie de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819).
La Gironde, 25 juin 1891,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte de M.,
Page 2,
« M. Rosset-Granger s’est appliqué à fixer un curieux effet nocturne sur sa grande toile : c’était son droit ; mais il aurait agi sagement en conservant cette fantaisie dans son atelier. D’autant plus qu’il expose, en outre, une Raffinerie et un Portrait de femme autrement intéressants ».
(SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie n° 819, Portrait de ma mère n° 820 et Couseuse n° 821).
Le Monde Illustré, 27 juin 1891,
Chronique des Beaux-Arts,
Septième Exposition de la Société des Pastellistes Français,
Texte d’Olivier Merson,
Page 8,
« Il me faut finir. Donc je signale en bloc, comme autant d’œuvres qu’il y plaisir à regarder… Jean et la Convalescente de M. Dagnan-Bouveret, la Communiante de M. Gervex, le Portrait et le Soir de M. La Touche, l’Eventail et l’Ecran de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1891, l’Eventail n° 132 et l’Ecran n° 133).
Gazette des Beaux-arts, Paris 1er juillet 1891,
Les Salons de 1891, Deuxième article
Texte d’Edouard Rod,
Pages 26 et 27,
« Me voici au terme de ma course à travers les Salons de peinture et de combien d’œuvres j’aurais dû parler ! Parmi celles qui, au Champ-de-Mars, sont demeurées en dehors du cadre de cet article, je cite au hasard de mes souvenirs…celle de M. Rosset-Granger, qui maintient une certaine note de réalisme ingénieux ».
(SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Le Nouvelliste de l’Ouest, Nantes, 1er juillet 1891,
Salon du Champ-de-Mars 1891,
Deuxième et dernier article,
Page 1,
« M. Rosset-Granger a peint sur un fond bleu foncé, une grande femme nue portant une lanterne rouge. Si cette intéressante création ne désire pas, comme Diogène, trouver un homme, elle cherche évidemment ses habits que la vague a emportés ».
(SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit, n° 818)
Le Nu au Salon du Champ de Mars 1891,
E. Bernard et Cie, Imprimeurs-Editeurs,
Texte d’Armand Silvestre,
Page 41,
« Rosset-Granger – Nocturne.
Derrière elle, à ses pieds, dans le clapotement d’eau ruisselant entre les sables, et où s’éparpillent des clartés, c’est comme un lumineux sillage, une musique vague qui s’enfonce dans les caressantes obscurités de la Nuit. A ses doigts pend une lanterne de couleur, ronde comme une planète, dont les transparences tamisent, sur sa poitrine, les clartés frémissantes. Peut-être faut-il nous imaginer les astres ainsi, non pas roulant comme des chars dans les poussières azurées de l’espace, mais éclairant d’invisibles Déesses qui s’en servent comme des flambeaux. Ce ne serait, après tout, qu’une transformation de l’image antique qui animait les étoiles et leur donnait les noms sacrés des habitants de l’Olympe, faisant apparaître Vénus, la première, sur le chemin semé d’hyacinthes par le couchant de l’horizon.
Celle qui revient ainsi du bain, sans autre vêtement que la pudeur des ombres, a vraiment l’air enchanté de sa promenade. Les luisants de l’onde courent encore sur ses membres fermes et polis, marbre assoupli par les tiédeurs divines et mystérieuses de la vie. Un sourire erre sur ses lèvres et peut-être, toute à l’égoïste souci de sa propre beauté, n’entend-elle pas le murmure d’admiration qui vient mourir à ses pieds et où se répand, autour d’elle, l’âme de toutes les choses. Car le flot attendrit ses sanglots pour parler, à la Femme, un langage plein d’amour, et les souffles s’emplissent de musique voluptueuse pour charmer son oreille. Et le poète chante là-bas ; il chante un poème qui se mêle au bruit de la vague et au cantique de la brise, un poème éperdu vers l’indifférente Beauté qui passe sans l’entendre et à qui il dit :
Tout parle : le flot et la grève.
Le soir met partout son émoi.
Je veux te dire aussi mon rêve.
O toi que j’aime écoute-moi !
Le ciel est haut, la mer profonde,
La nuit est pleine de rayons.
Comme l’étoile vagabonde,
Tous deux, entre le ciel et l’onde,
Fuyons !
Tout chante : le flot et la grève !
L’amour met partout son émoi.
Tout dit : Aime ! car l’heure est brève !
O toi que j’aime, exauce-moi !
Le ciel est haut, la mer profonde,
Plus loin que la plaine et les monts,
Et les lassitudes du monde,
Tous deux, entre la terre et l’onde,
Aimons !
Tout pleure : le flot et la grève.
L’aube met partout son émoi.
L’aube a chassé le temps du rêve :
O toi que j’aime, réponds-moi !
Le ciel est haut, la mer profonde,
La route obscure où nous entrons,
Avant que s’éveille le monde,
Tous deux, entre la terre et l’onde,
Mourons !
Mais, dans le vent qui passe, se perde cette plainte lointaine : la flamme légère agonise dans son enveloppe et semble une étoile qui pâlit sous le premier frisson des nuées matinales, semblant des pétales de roses envolés de l’orient. Un doux sommeil la prendra, sans doute, tout à l’heure, sa fantaisie satisfaite, celle qui a quitté sa couche pour cet hydraulique divertissement, et dans son rire, ce sera comme un scintillement d’étincelles, le dernier frémissement de la lumière sur le flot ».
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818).
Le Figaro, 12 juillet 1891,
Figaro-Salon,
Page 1,
« Le sixième fascicule du Figaro Salon parait aujourd’hui. Avec lui se trouve complété l’album 1891 et l’intéressante étude de notre collaborateur Albert Wolff sur les deux Salons.
Cette dernière livraison contient les reproductions en typogravure des tableaux suivants:
Rosset-Granger – A la raffinerie ».
(SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Zeitschrift für Bilden Kunst, Leipzig, 1891,
Revue d’Arts, Leipzig, 1891,
Texte de E. A. Seemann,
Petites communications, Traduction de l’Allemand,
Page 200,
« Est particulièrement remarquable un portrait de Dame de profil de Rosset-Granger, rivalisant dans la technique du coloriage avec la nature, ainsi qu’une étude du même peintre : Crépuscule du soir » (Société des Pastellistes Français 1891, Portrait de Mme Gaston Sciama n° 135 et Crépuscule n° 136).
La Presse, 18 juillet 1891,
Le Monde Artistique,
Texte de Louis Enault,
Page 2,
« A peine les tableaux et les statues de l’Exposition officielle organisée par les artistes avaient-ils quitté Paris que déjà nous étions convoqués par le Musée des Arts Décoratifs, heureusement fier de nous montrer les nouvelles acquisitions et les nouveaux dons qu’il a reçus.
La place que le Musée des Arts Décoratifs occupe parmi nous va grandissant de jour en jour.
(…) Citons parmi les peintres : MM. Blanc, Chaplin, Galland, Houry, Mazerolle, Rosset-Granger, Ruel, Wagrez, Zuber ».
L’Intransigeant, 18 juillet 1891,
Bibliographie,
Page 3,
“Le sixième fascicule du Figaro-Salon vient de paraître…Cette dernière livraison contient les reproductions en typographie des tableaux suivants :
… Rosset-Granger : A la raffinerie ».
(SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819).
American Register, Paris, 18 juillet 1891,
Notes d’Art,
Page 3,
« Le 6e et dernier numéro du Figaro-Salon dont Albert Wolf, le bien connu critique d’art du Figaro, fournit le texte (…) contient 16 reproductions des plus importants peintres et sculpteurs du Salon du Champ de Mars, notamment : A la Raffinerie par E. Rosset-Granger. » (SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Le Monde Illustré, 25 juillet 1891,
L’Exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts au Champ-de-Mars,
Texte d’Olivier Merson,
Page 58,
« Je me borne à constater la présence ici de M. Duez, de M. Rosset-Granger… ».
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819, Portrait de ma mère n° 820, Couseuse n° 821 et La montagne de Toulon n° 822).
Journal des Artistes, 26 juillet 1891,
Page 225,
« La Société Nationale des Beaux-Arts a décerné des Bourses de voyage à trois exposants de son exposition du Champ de Mars : MM. Dagnaux et Rosset-Granger, peintres, et M. Alexandre Charpentier, sculpteur (…) M. Rosset-Granger avait exposé : La Casserie du sucre à la Raffinerie, Fleur de nuit, La montagne de Toulon, Couseuse » (SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818, A la raffinerie, la casserie de sucre n° 819, Couseuse n° 821 et La montagne de Toulon n° 822).
L’Art pour Tous, n° 68, Août 1891,
Page 3,
« Le Salon du Champ de Mars a fermé ses portes le 15 juillet. (…) La délégation de la Société a décerné des bourses de voyage à trois jeunes artistes : M.M. Dagnaux et Rosset-Granger, peintres, et Alexandre Charpentier, sculpteur ».
Le Monde Illustré, 28 août 1891,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Olivier Merson,
Page 174,
« Assurément je pourrais beaucoup allonger cette énumération, car les noms, les titres se pressent sous ma plume : M. Rosset-Granger et son Crépuscule ».
(Société des Pastellistes Français 1891 : Crépuscule, Etude n° 136).
Bibliographie de France, Cercle de la Librairie, 1891,
Chronique du Journal Général de l’Imprimerie et de la Librairie, n° 42, 17 octobre 1891,
Page 229,
« Liste des estampes et publications présentées à la commission de timbrage pendant les mois de mars à octobre 1891. M. Jules Hautecoeur, Editeur, rue de Rivoli, 172, à Paris.
N° 57. – Ophélie, planche de 0,175 haut x 0,15 large, gravée à l’eau forte par M. Morse, d’après le tableau de M. Rosset-Granger. 50 épreuves sur parchemin avec remarque figurant une volée d’hirondelles. Prix 20 frs. 30 épreuves sur japon, avec la même remarque. Prix 20 frs (SNBA 1889, Ophélie n° 2333).
Aux Bureaux de l’Artiste, Volume 2, 1891,
Page 156,
«La Société du Salon du Champ de Mars a décerné sur ses propres ressources des bourses de voyage à MM. Dagnaux et Rosset-Granger, peintres et Charpentier, sculpteur».
L’Ouest Artistique, 1891, Volume 2,
Société artistique et littéraire de l’Ouest, Nantes,
Page 351,
« M. Rosset-Granger, le peintre des Hiérodules, fort remarquées il y a quelques années au salon a exposé La Raffinerie de sucre qui lui valut un franc succès l’an dernier. Le tableau d’une observation très intense et très juste, conçu comme une gamme composée de bleus et de roses… ».
(SNBA 1891, A La Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Les Chefs-d’œuvre de l’Art au XIXe siècle, 1891,
A la Librairie Illustrée,
La Peinture Française Actuelle 1870-1890,
Texte de Paul Lefort,
Page 68,
« L’influence de Bastien-Lepape et de M. Dagnan-Bouveret se montre visiblement dans les ouvrages de MM. Muenier, Dinet, La Touche, Prinet, Rosset-Granger qui, s’ils ne sont pas encore des maîtres, possèdent toutes les qualités pour le devenir, la finesse d’observation, la vision juste et précise et la conscience d’artistes qui, se connaissant eux-mêmes, travaillent à se compléter avec pertinence et volonté ».
Page 138,
« Il en sera, espérons-nous, de même pour le paysage maritime, pour les perspectives de la mer, quelque peu délaissés par nos peintres les plus aptes à bien les exprimer. Ce n’est pas à dire que ce genre soit abandonné, puisqu’il compte encore d’habiles adeptes tel que M. Auguste Flameng, Mme Elodie La Villette, MM Eugène Boudin, Pierre Billet, Maurice Courant, Iwill et tous ces amoureux de la Méditerranée, MM. Montenard, Dauphin, Olive, Rosset-Granger dont nous avons d’ailleurs dit les mérites ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence, n° 774).
La Décadence Esthétique, 1891,
Texte de Joséphin Péladan,
Page 37,
« Rosset-Granger, nudité au falot rouge ».
(SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818).
Le Salon de 1891,
Goupil et Cie,
Editeurs Boussod et Valadon,
Texte d’Antonin Proust,
Page 74,
« La Société Nationale des Beaux-Arts a attribué une bourse de voyage à M. Rosset-Granger qui a des notes excellentes ».
Bibliographie de France, Cercle de la Librairie, 1891,
Page 229,
« N° 57. – Ophélie, planche de 0,175 haut x 0,15 large, gravée à l’eau forte par M. Morse, d’après le tableau de M. Rosset-Granger.
50 épreuves sur parchemin avec remarque figurant une volée d’hirondelles. Prix 20 Fr.
(SNBA 1889, Ophélie n° 2333).
Le Correspondant, 1891,
Page 351,
« … Rosset-Granger, un débutant, je crois, dont les études ont de l’accent personnel et du caractère ».
(Société des Pastellistes Français 1891, L’éventail n° 131, L’écran n° 132, Tête d’étude n° 134, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 135, Crépuscule, étude n° 136 et Etude n° 137).
Commission des Arts et Monuments Historiques de la Charente Inférieure, 1891,
La Charente-Inférieure aux Salons de mai 1890,
Exposition du Champ de Mars de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 455,
« Rosset-Granger (Edouard), né à Paris – Dans le port de La Rochelle, aquarelle » (SNBA 1890, Dans le port de La Rochelle, aquarelle).
1892
L’Union Bretonne, Nantes, 21 janvier 1892,
L’Exposition des Amis des Arts,
Page 2,
« On annonce l’ouverture de l’Exposition des Amis des Arts, pour le dimanche 31 janvier.
Nous pouvons citer parmi les peintres qui doivent figurer au catalogue, les noms de MM. Roll, Quinsac, Marchand, Cormon, Rosset-Granger… ».
L’Art Français, Revue Artistique Hebdomadaire, 30 janvier 1892,
Nos Illustrations,
Texte de G. de B.,
Page 1,
« Salon National – A la raffinerie (La Casserie) par M. Rosset-Granger. Voici une étude très intéressante. C’est la vie prise sur le vif, la vie ouvrière et industrielle, rude, mais non sans grâce ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
L’Union Bretonne, Nantes, 4 février 1892,
Exposition des Amis des Arts,
Texte de Piccolo,
Page 2,
« Nous retrouvons à la salle de la rue Lekain plusieurs des peintres dont nous avons apprécié les œuvres ; puis de nouveaux nous sont venus apporter un attrait de plus à notre curiosité, tels : MM. Rosset-Granger, Machard, Goeneutte, Tattegrain, Clairin, Brisipot, Cai, etc.
Rosset-Granger nous montre l’intérieur d’une Raffinerie, sujet plein d’intérêt pour nos industriels nantais. Les ouvrières, tout à leur affaire, sont enveloppées d’une teinte d’un bleu gris tout particulier, produit par la lumière filtrant à travers les molécules de sucre répandues dans l’air ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Journal des Artistes, 7 février 1892,
Salon de Nantes,
Texte de A. Depré,
Page 35,
« L’ouverture de cette exposition a eu lieu dimanche 31 janvier. (…) Un tableau qui a ici un intérêt local : A la raffinerie, de M. Rosset-Granger est très regardé. Les ouvrières sont très bien groupées et la lumière, se mêlant à la poussière du sucre, produit des effets d’un gris-bleu très particulier » (SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Le Phare de la Loire, Nantes, 10 février 1892,
Beaux-Arts, le Salon Nantais,
Texte de Gustave Babin,
Page 1,
« Qui reconnaîtrait dans l’auteur de la Raffinerie, le même artiste qui peignit naguère les Hiérodules ? Après avoir jeté un regard charmé sur l’antique Orient et entrevu les esclaves des dieux, tendres aux pèlerins et clémentes à leurs désirs, chantent demi-nues sous les stoles blanches, les odelettes lascives, voilà que M. Rosset-Granger se laisse tenter par la vie contemporaine, prosaïque et bruyante, banale et enfiévrée, et qu’il nous emmène avec lui loin des brises embaumées de parfum des myrtes, dans un de ces enfers de l’industrie, où l’atmosphère chargée de poussière et de miasmes est lourde aux poumons et propice aux mirages, favorable aux mystifications de l’œil.
De même que M. Gueldry nous avait promenés autrefois dans un atelier de décapage où l’air même semblait galvanisé… lui nous introduit dans la partie d’une raffinerie appelée la casserie.
Autour d’une énorme machine dont la table est couverte de sucre débité en morceaux réguliers, des ouvrières s’empressent, affairées. Le tableau est entièrement traité en deux notes, le bleu et le rose, et leur composé, le violet, sur lesquelles tranche la vibration intense du rayon orangé tombé du vitrage de l’atelier situé à l’arrière du tableau, un hall immense où ruissellent les larges rais dorés du soleil. Une pénombre bleutée enveloppe les travailleuses occupées en avant, une demi-clarté douce, caressante à la rétine et dont la coloration tient peut-être un peu aux parcelles solides en suspension dans l’air, mais surtout au contraste que fait ce coin presque privé de jour avec le fond de l’usine inondé d’un éclairage violent.
Toute la toile est d’un accord très savant, très subtilement analysé. M. Rosset-Granger a su s’arrêter juste à la limite où cette lumière bleuâtre, uniformément répandue sur les trois quarts de son tableau va devenir acide et froide ; il est demeuré dans des colorations grises d’une rare délicatesse.
C’est une œuvre de musée, et une commission d’achat un peu éclectique et point trop réactionnaire ferait l’acquisition de la Raffinerie, comme les Funes à Berck, de Boudin, et de la Fin du jour de Goeneutte » (SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Le Phare de la Loire, Nantes, 13 février 1892,
Beaux-Arts,
Le Salon Nantais,
Texte de Gustave Babin,
Page 1,
« Qui reconnaitrait dans l’auteur de la Raffinerie, le même artiste qui peignit naguère les Hiérodules ? Après avoir jeté un regard charmé sur l’antique Orient et entrevu les esclaves des dieux, tendres aux pèlerins et clémentes à leurs désirs, chantent demi-nues sous les stoles blanches, les odelettes lascives, voilà que M. Rosset-Granger se laisse tenter par la vie contemporaine, prosaïque et bruyante, banale et enfiévrée, et qu’il nous emmène avec lui loin des brises embaumées de parfum des myrtes, dans un de ces enfers de l’industrie, où l’atmosphère chargée de poussière et de miasmes est lourde aux poumons et propice aux mirages, favorable aux mystifications de l’œil.
De même que M. Gueldry nous avait promenés autrefois dans un atelier de décapage où l’air même semblait galvanisé… lui nous introduit dans la partie d’une raffinerie appelée la casserie.
Autour d’une énorme machine dont la table est couverte de sucre débité en morceaux réguliers, des ouvrières s’empressent, affairées. Le tableau est entièrement traité en deux notes, le bleu et le rose, et leur composé, le violet, sur lesquelles tranche la vibration intense du rayon orangé tombé du vitrage de l’atelier situé à l’arrière du tableau, un hall immense où ruissellent les larges rais dorés du soleil. Une pénombre bleutée enveloppe les travailleuses occupées en avant, une demi-clarté douce, caressante à la rétine et dont la coloration tient peut-être un peu aux parcelles solides en suspension dans l’air, mais surtout au contraste que fait ce coin presque privé de jour avec le fond de l’usine inondé d’un éclairage violent.
Toute la toile est d’un accord très savant, très subtilement analysé. M. Rosset-Granger a su s’arrêter juste à la limite où cette lumière bleuâtre, uniformément répandue sur les trois quarts de son tableau va devenir acide et froide ; il est demeuré dans des colorations grises d’une rare délicatesse.
C’est une œuvre de musée, et une commission d’achat un peu éclectique et point trop réactionnaire ferait l’acquisition de la Raffinerie, comme les Funes à Berck, de Boudin, et de la Fin du jour de Goeneutte ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
L’Ouest Artistique, Gazette Artistique de Nantes, 13 février 1892, N° 222, 7e année,
Exposition des Amis des Arts, Nantes,
Texte de Hanslein,
Page 6,
« Très curieuse, la Raffinerie de Rosset-Granger, dans sa tonalité violacée ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Le Progrès de Nantes et de la Loire-Inférieure, 19 février 1892,
Exposition de la Société des Amis des Arts,
Galerie Préaubert – Rue Lekain,
Page 2,
« Une autre toile qui frappe aussi l’attention est celle de M. Rosset-Granger A la raffinerie. Dans une sorte de buée d’un bleu grisâtre causé par la poussière de sucre, des femmes emplissent les boites que nous trouvons dans le commerce. Les ouvrières sont nombreuses, on sent l’activité de tout ce monde travailleur ; le peintre a bien saisi le mouvement de ces grandes salles manufacturières où, pas un instant, on ne reste inoccupé et où chaque main à sa tâche à remplir ».
(SNBA 1891, A la Raffinerie, la Casserie, n° 819).
Le Nouvelliste de l’Ouest, Nantes, 7 et 8 mars 1892,
Exposition des Amis des Arts,
Peinture (Suite),
Texte du Baron de Wiemes,
Page 3,
« La Raffinerie de Rosset-Granger est une vaste étude, un tableau saisissant de la vie menée par les employés de la casserie, une représentation exacte du travail humain. La machine est de toute beauté, superbe, à travers la buée dont les lueurs de fournaise donnent l’explication, les femmes vont et viennent avec une aisance pleine de naturel et d’élégance. Cette toile magistrale est faite pour plaire aux juges les plus éclairés ».
Le Matin, 29 mars 1892,
Les Pastellistes,
Exposition Annuelle – Les Œuvres,
Texte signé G. G.,
Page 2,
« Il faut louer aussi (…) les intéressantes figures de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Portrait de Monsieur D… n° 114, Japonerie n° 116 et Jeune femme au tambour basque ou La Bayadère).
Le Figaro, 29 mars 1892,
Exposition de la Société des Pastellistes Français,
Texte de Charles Yriarte,
Page 2,
« MM. Jean Béraud, Dubufe, Rosset-Granger sont anecdotiers ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Portrait de Monsieur D… n° 114, Japonerie n° 116 et Jeune femme au tambour basque ou La Bayadère).
Le Matin, 30 mars 1892,
Echos du Matin,
Page3,
« Quelques envois à la Société Nationale des Beaux-Arts (Champs-de-Mars) – M. Rosset-Granger, L’Epave, La Chasse aux Papillons, Saint-Jean Baptiste, La Lune Rousse ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888, Jeune fille chassant les papillons, n° 889, La Lune rousse n° 890 et Saint Jean Enfant n° 891).
Le XIXe Siècle, 30 mars 1892,
Les Pastellistes,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 2,
« (…) M. Rosset-Granger a peint des nymphes roses dans des effets de lanternes vénitiennes. Cela n’est qu’aimable. Et dans toutes ces œuvres manquent un peu trop de recherche de l’inédit, le souci de ne pas multiplier les redites, mêmes plaisantes ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Au Crépuscule n° 113 et Japonerie n° 116).
L’Echo de Paris, 30 mars 1892,
Notes sur l’Art – Les Pastellistes,
Page 2,
« Sur la paroi suivante, quatre artistes accrochent les pages les plus attractives de cette nouvelle exposition : un nouveau venu, M. Rosset-Granger, témoigne d’un talent souple et charmeur dans le Crépuscule, figure nue d’une grâce exquise, se détachant sur un fond de mer et éclairée par un fantaisiste lampion japonais ». (Société des Pastellistes Français 1892 : Au Crépuscule n°113).
La Presse, 31 mars 1892,
Petits Salons
8ème Exposition des Pastellistes Français,
Texte de A. de la Perelle,
Page 2,
« Nous signalerons à votre attention les paysages de M. Edmond Yon, la Sainte-Cécile de M. Dubufe fils, les pastels de M. Rosset-Granger, celui-ci a varié les effets de lumière dans les œuvres qu’il expose ; la jeune bayadère, qui parait recevoir le jour de la rampe d’un théâtre, est particulièrement intéressante ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Femme au tambour basque ou La Bayadère).
Journal des Artistes, 3 avril 1892,
Petite Gazette, Les Salons avant la lettre,
Page 102,
« Quelques envois à la Société Nationale des Beaux-Arts (Champ-de-Mars) ; – M. Gervex compte y exposer cette année le portrait du docteur Evans, Entre la coupe et les lèvres (…) et l’esquisse de son célèbre tableau le Jury du Salon ; M. Rosset-Granger, l’Epave, la Chasse aux papillons, Saint Jean-Baptiste, la Lune rousse » (SNBA 1892, L’Epave n° 888, Jeune fille chassant les papillons, n° 889, La Lune rousse n° 890 et Saint Jean Enfant n° 891).
Le Parisien, 5 avril 1892,
Les Pastellistes,
Texte de Jean Ermagis,
Page 2,
« Parmi les peintres de sujet, M. Rosset-Granger, dans ses recherches luminaires, n’est pas toujours très heureux ; la lumière de ses ballons chinois donne un ton trop élégant et noie les objets environnants ; aussi combien je préfère ce paysage représentant un train dévalant à travers une campagne lunaire, et dont la lanterne rouge, un peu atténuée (et c’est peut-être en cela que consiste le charme) produit une très belle impression » (Société des Pastellistes Français 1892 : Au crépuscule n° 113 et Le chemin de fer n° 117).
Journal de Monaco, Politique, Littéraire et Artistique, 5 avril 1892,
Lettres Parisiennes,
Texte de Dangeau,
Page 3,
« La Société des Pastellistes français vient également d’inaugurer sa huitième exposition. Le pastel a fait de nombreux adeptes depuis que, grâce à des procédés modernes, ce n’est plus cet art éphémère dont Diderot disait « Il n’est que poussière et retournera poussière ».
(…) La Société des Pastellistes se compose de vingt-cinq membres qui ont envoyé cent vingt-cinq pastels aux sujets les plus variés. (…) les anecdotiers, MM. J-L Forain, Jean Béraud, Dubufe, Rosset-Granger.
(…) Il y a dans tout cela un intéressant effort artistique et on passe quelques heures charmantes auprès de ces chefs-d’œuvre délicats et aimables ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Portrait de Monsieur D… n° 114, Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115, Japonerie n° 116, Le chemin de fer n° 117 et Jeune femme au tambour basque ou La Bayadère).
La Nation, 7 avril 1892,
Critique d’Art, Les Pastellistes Français,
Texte de Louis Cardon,
Page 1,
« L’effet rendu dans le pastel de M. Jean Béraud attire naturellement l’attention immédiate sur les pastels de M. Rosset-Granger. Cet artiste a fait, cette année, une véritable enquête sur le rendu des lumières vives. Le morceau intitulé « Japonerie » est, à ce titre, tout à fait ravissant. Toute la gamme des lueurs est mise au point par M. Rosset-Granger depuis le « Phare aveuglant d’une locomotive », jusqu’à la pâleur douce des « Arènes de la rue Pergolèse », le soir ». (Société des Pastellistes Français 1892 : Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115 et Le chemin de fer n° 117)
L’Art Français, 9 avril 1892,
Les Pastellistes Français,
Texte d’Armand Silvestre,
Page 6,
« MM. Tissot, Doucet, Rosset-Granger, Jean Béraud exposent des portraits ou des scènes de genre, d’un réel intérêt mais, à part la jeune fille sur une terrasse, rêvant, par un soir plein de clarté, que M. Béraud intitule « Mélancolie », il n’y a rien là qui marque une innovation dans la manière habituelle de ces artistes ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Portrait de Monsieur D… n° 114, Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115, Japonerie n° 116, Le chemin de fer n° 117 et Jeune femme au tambour basque ou La Bayadère).
La Revue Mondaine Illustrée, 10 avril 1892,
Chronique Mondaine,
Texte d’Henry Lapauze,
Page 7,
« Le Président de la République et Mme Carnot, sont allés visiter le salon des Pastellistes.
M. Adrien Moreau a été félicité par le chef de l’Etat qui lui a annoncé sa nomination de chevalier de la Légion d’honneur.
Citons, parmi les tableaux qui ont paru fixer l’attention de M. Carnot, ceux de Gervex, Besnard, Rosset-Granger, G. La Touche, Montenard, Thevenot, M. Eliot, Lhermitte, Albert Maignan, Guillaume Dubufe ».
Le Constitutionnel, 12 avril 1892,
Les Petits Salons (1),
VIII – Exposition des Pastellistes,
Texte d’Etienne Bricon,
Page 2,
« De M. Rosset-Granger une japonerie agréable ».
(Société des Pastellistes 1892, Japonerie n° 116).
Le Monde Illustré, 16 avril 1892,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition de la Société des Pastellistes Français, rue de Sèze, 8,
Texte d’Olivier Merson,
Page 251,
« Citons encore « Au Crépuscule, Les Arènes de la rue Pergolèse, Le chemin de fer de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1892 : Au Crépuscule n° 113, Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115 et Le chemin de fer n° 117).
La Vie Moderne, 17 avril 1892,
Exposition des Pastellistes Français,
Texte de Francis,
Page 122,
« M. Rosset-Granger se lance depuis quelques années dans le modernisme et n’y réussit pas mal, puisque cherchant encore ; il a des effets de lumière, des reflets empreints d’une grande sincérité de vie » (Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115, Japonerie n° 116, Le chemin de fer n° 117 et Jeune femme au tambour basque ou La Bayadère).
Journal des Artistes, 17 avril 1892,
Exposition des Pastellistes,
Texte de Paul Gilbert,
Page 114,
« M. Rosset-Granger est aussi un idéaliste à sa manière car il faut se transporter dans les hautes sphères de la fantaisie pour rencontrer de jeunes mortelles nues, assises la nuit au bord des mers, tenant en main une lanterne vénitienne qui les éclaire d’un reflet charmant. Tout est là, et sans contester l’authenticité de cette aventure étrange, nous applaudirons à cette recherche d’un éclairage téméraire dotant de reflets roses et japonais un corps de femme aux chairs souples et veloutées » (Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Japonerie n° 116).
Arcachon Saison, Journal des Etrangers, 21 au 27 avril 1892, N° 196,
Courrier de Paris,
Texte de Janev,
Page 2,
« Les pastellistes qui se réunissent annuellement à la Galerie Petit ont ouvert dernièrement leur salon périodique. (…) C’est ainsi que nous retrouvons M. Rosset-Granger avec ses lumignons japonais ».
(Société des Pastellistes Français 1892, Japonerie, n° 116).
La Revue Indépendante, Volumes 23 et 24, avril 1892,
Beaux-Arts, Exposition des Pastellistes,
Texte de Camille Mauclair,
Page 141,
« M. Rosset-Granger expose de curieux effets de lumière, d’un art spécieux, sans simplicité, un peu trop compliqué en sa facture en proportion avec les sujets traités, mais attachant et habile, avec des détails charmants ». (Société des Pastellistes Français 1892 : Lassitude n° 112, Au crépuscule n° 113, Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115, Japonerie n° 116, Le chemin de fer n° 117 et Jeune femme au tambour basque ou La Bayadère).
Revue Encyclopédique, Revue Universelle, 1892,
Littérature et Beaux-Arts,
Exposition à Paris, Société des Pastellistes Français,
Texte de Raoul Sertat,
Page 1098,
« les envois de MM. Helleu, Maignan, Adrien Moreau, Rosset-Granger, Duez Béraud, Dubufe, Yon et Nozal, complètent l’exposition de la Société des Pastellistes.
Paris-Salon 1892, Champ de Mars (Editeur E. Bernard et Cie),
Texte de Louis Enault,
Pages 7/8, Jeune fille chassant les papillons,
« C’est une idylle printanière. Au pied d’un perron aux marches basses, faciles, et qui semblent vous inviter à les franchir, une jeune fille, dans la prime-fleur de son printemps, armée du filet vert, en gaze transparente, donne la chasse aux papillons blancs. Comme sujet, c’est mince, et il n’y a pas de quoi révolutionner les empires. Mais, en art, l’exécution est beaucoup, si elle n’est pas tout. Et l’exécution de M. Rosset-Granger est pleine de grâce et d’élégance. Il y a beaucoup de suavité dans la tête blonde ce cette jeune châtelaine, très séduisante dans sa simple petite robe du matin, dont la mousseline modeste (ô sainte mousseline !) se rehausse d’un ruché de dentelle écrue.
Le geste est plein de naturel ; la main gauche relève négligemment le pli tombant de la jupe, et par un mouvement souple, le corps mince et svelte se penche en avant, tandis que le bras droit, armé de l’engin léger mais perfide, s’avance pour happer l’inconsciente victime. C’est un souffle, c’est un rien et c’est un aimable tableau.
Que pourrions-nous demander de plus, à l’auteur, un jeune et un sympathique ».
(SNBA 1892, Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
Le Salon de 1892,
Ludovic Baschet Editeur,
Texte de A. Hustin,
Page 80,
« Le nu ne domine point au Champ-de-Mars. On peut même dire qu’il s’est fait rare. En revanche, il est assez varié dans sa formule. MM. Carolus-Duran, Aublet, Dinet, Gervex, Zorn, Rosset-Granger lui ont donné des interprétations assez dissemblables ».
(SNBA 1892, L’épave, n° 888).
Page 86,
« M. Rosset-Granger a trouvé, pour modifier la sienne (de manière) et abandonner les orangés et les bleus intransigeants, un motif des plus simples et à la fois des mieux agencés. Nous sommes dans la salle à manger, la table est dressée, Madame – une jeune et jolie personne – est à sa place dans l’attente. Devant elle, le couvert du mari absent. On se boude. C’est la Lune rousse. La page est charmante : les détails y sont écrits avec esprit. Un peintre de genre, qui fera son chemin, est né. Ce Salon nous en avertit ».
(SNBA 1892, La Lune rousse, n° 890).
Le Figaro Salon 1892
Texte de Charles Yriarte,
Page 107,
« M. Rosset-Granger est en très grand progrès dans ses quatre toiles, la Jeune fille chassant les papillons est un tableau clair, aimable et plein de lumière ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888, Jeune fille chassant les papillons, n° 889, La Lune rousse n° 890 et Saint Jean Enfant n° 891).
Le Salon de 1892, Cent planches en photogravure et à l’eau-forte,
Goupil et Compagnie Editeurs,
Texte de Gustave Larroumet,
« Page 15,
« Monsieur Rosset-Granger montre un corps de femme, roulé par le flot, dans un bon effet de raccourci ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888).
Le Nu au Salon de 1892, Champ de Mars (Editeur E. Bernard et Cie),
Texte d’Armand Sylvestre,
Pages 5 à 8,
L’Epave,
« Elle a vécu Myrto, la jeune Tarentine.
Un vaisseau la portait aux bords de Camarine.
Là l’hymen, les chansons, la flûte lentement
Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Une clef vigilante, a, pour cette journée,
Sous le cèdre enfermé la robe d’hyménée,
Et l’or dont, au festin, ses bras seront parés,
Et, pour ses beaux cheveux, les parfums préparés.
Mais, seule, sur la proue, invoquant les étoiles,
Le vent impétueux qui souffle dans les voiles
L’enveloppe ; surprise aux yeux des matelots,
Elle pleure, elle crie, elle est au sein des flots…
Elle est au sein des flots la jeune Tarentine ;
Son beau corps a roulé sous la vague marine…
Comment ce délicieux poème d’André Chenier, trop oublié aujourd’hui, ne chanterait-il pas dans ma mémoire devant cette image de femme que la colère de la vague vient déposer sur les sables tumultueux, la tête roulée dans sa chevelure lourde d’eau salée, les bras tendus en avant comme pour un dernier effort vers le salut, meurtrie par le rude baiser du flot qui fait saignante sa chair aux coudes et aux genoux (…).
(SNBA 1892, L’Epave n° 888).
Le Correspondant, volume 167, 1892,
Page 390,
« M. Rosset-Granger sous ce titre : Au crépuscule, une femme demi-nue (peut-être l’est-elle tout à fait) assise au bord de la mer et tenant une lanterne vénitienne sur ses genoux. Voila un sujet aussi dépourvu d’intérêt que de sens commun ».
(Société des Pastellistes, Au crépuscule n° 113).
L’Ermitage, Revue Littéraire, 1892,
Page 245,
« Rosset-Granger répète à l’excès ses modèles nus allumant des lanternes vénitiennes au bord de l’eau ».
(SNBA 1891, L’eau, Fleur de nuit, n° 818).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 6 mai 1892,
Le Salon du Champs-de-Mars,
Page 3,
« Rosset-Granger : L’Epave, Lune rousse ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Lune rousse, n° 890).
La Liberté, 6 mai 1892,
Champ de Mars,
La Fleur du Salon,
Page 2,
« Galerie 3 – Peinture,
889 Rosset-Granger. Jeune fille chassant les papillons ».
(SNBA 1892, Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
La République Française, 6 mai 1892,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Paul Bluysen
Page 2,
« Salle III.
Voici ensuite M. Rosset-Granger, qui fit jadis de si curieuses études de lumière, l’Epave, une femme en porcelaine couchée sous une vague de même matière ; heureusement, très haut, on aperçoit un profil très délicat de Saint Jean qui nous rappelle les précédents bons tableaux de ce peintre ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Saint Jean-Baptiste enfant n° 891).
Le Soleil, 6 mai 1892,
Salon du Champ-de-Mars,
L’Ensemble et Quelques Détails,
Texte d’Alphonse de Calonne,
Page 1,
« M. Lesrel imite Le Nain, M. Rosset-Granger voudrait imiter M. Roll ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Saint Jean-Baptiste enfant n° 891)
La Cocarde, Journal Politique Quotidien, 7 mai 1892,
Au Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’André Marty,
Page 2,
« L’Epave et la Jeune fille chassant les papillons de M. Rosset-Granger sont des toiles pleines de qualité ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
L’Estafette, 7 mai 1892,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de A. Hustin,
Page 1,
« Le nu ne domine pas au Champ de Mars. Il s’est fait rare ; et cependant il est assez varié dans sa formule. MM. Carolus Duran, Aublet, Rosset-Granger, Dinet, Gervex, Lorn, Mlle Lee-Robbins, lui ont donné des interprétations assez dissemblables ». (SNBA 1892, L’Epave n° 888).
La Nation, 8 mai 1892,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Louis Cardon,
Page 8,
« M. Rosset-Granger – dont j’ai eu l’occasion dernièrement de faire l’éloge qu’il mérite – a de bonnes pages que je vous engage à parcourir avec soin, surtout celle qui a pour en-tête : Jeune fille chassant des papillons » (SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
Journal des Artistes, 8 mai 1892,
Le Salon du Champ de Mars – Les Intérieurs,
Texte d’André Marty,
Page 134,
« L’Epave et la Jeune fille chassant les Papillons de M. Rosset-Granger (…) sont des toiles pleines de qualité » (SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
La Jeune Garde, 22 mai 1892,
Au Champ de Mars,
Texte de Ched,
Page 3,
« Rosset-Granger, Jeune fille chassant les papillons. Une revanche féminine, car ce sont d’habitude les papillons qui donnent la chasse aux jeunes filles » (SNBA 1892, Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
L’Artiste, Revue de Paris, Histoire de l’art contemporain, juin 1892,
La Peinture au Salon du Champ-de-Mars 1892,
Texte d’A. Tausserat-Radel,
Page 409,
« Nous signalerons encore, pour en avoir fini avec les pieuses images, le Saint Jean-Baptiste enfant, archaïque, et sur fond mosaïqué de M. Rosset-Granger, aimable caprice de peintre, mais qui ne saurait avoir grande portée ».
(SNBA 1892, Saint Jean-Baptiste enfant, n° 891).
Page 416,
« La Lune rousse de M. Rosset-Granger est d’un modernisme gentiment spirituel ».
(SNBA 1892, Lune rousse, n° 890).
Journal des Artistes, 20 juin 1892,
Bulletin des Expositions et Concours,
Page 184,
« La 6e Exposition internationale de Munich est ouverte ; voici un aperçu des principaux exposants :
De M. Santiago Arcos : un souvenir de Tanger (…) le portrait de R. Billotte par Carolus Duran (…) fête nocturne par M. Rosset-Granger » (SNBA 1891, L’eau, fleur de nuit n° 818).
Le Parisien, 25 juin 1892,
Informations Spéciales,
Page 1,
« L’Exposition annuelle des Beaux-Arts organisée par le groupe artistique de la région de Vincennes aura lieu cette année à la Mairie de Saint-Mandé et ouvrira ses portes le dimanche 3 juillet. Parmi les exposants : Capellaro père et fils, sculpteurs, l’architecte décorateur Sandier, actuellement chargé par le gouvernement des Etats-Unis de l’ornementation de l’Exposition de Chicago ; les peintres Rosset-Granger, Mousset, Lemeunier ; l’aquafortiste et graveur en médailles, H. Voisin ».
Le Panthéon de l’Industrie, 1er septembre 1892,
Causerie,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Page 9_,
« Maints portraits dignes de louanges suivent les toiles de Montenard ; la Vieille dame, Mme G.S., Mme M. B., de M. Edouard Rosset-Granger, interprétées avec finesse ».
Journal des Artistes, 27 novembre 1892,
La Tombola de l’Orphelinat des Arts,
Page 361,
« L’intéressante exposition des lots de la Tombola qui sera tirée à l’issue de la Vente de charité devant avoir lieu les 30 novembre, 1er et 2 décembre, Galerie Georges Petit, 8 rue de Sèze, au profit de l’orphelinat des Arts s’est ouverte mercredi dernier 23 novembre. Citons parmi les nombreux artistes ayant offert des œuvres pour la tombola : Mlle Abbema, Billotte, Cuvillon (R. de), Dagnan-Bouveret, Dalou, Duez, Forain, Meisonnier, Poilpot, Rosset-Granger ».
Journal des Artistes, 17 décembre 1892,
Banquet de la Société Libre des Artistes Français,
Page 51,
« Vendredi dernier, au Grand Véfour, a eu lieu, sous la présidence de M. Bartholdi, le banquet anniversaire de la fondation de la Société Libre des Artistes Français. Plus de deux cents artistes peintres et sculpteurs avaient répondu à l’appel du secrétaire général Debon. (…) Un concert, organisé par M. G. Dubufe, a commencé à 10 heures1/2, avec le concours des membres de la Société des artistes spécialement invités pour la circonstance. Citons notamment : (…) les monologues de M. Gounin, les imitations d’artistes de M. Rosset-Granger, la fantaisie créative de M. Gibert. C’est M. Maréchal qui tenait le piano ».
1893
Le Temps, 6 février 1893,
Au Jour le Jour, Le Salon de l’Union Artistique,
Texte de T.S.,
Page 2,
« Il suffit pour donner à une exposition ce caractère, que les portraits y domine : or, celle-ci nous en montre à foison. Portraits de femmes de MM. Bonnat, Bouguereau, Baschet, Carolus-Duran… Flameng, Gervex… Roll, Rosset-Granger ».
(SNBA 1893, Portrait de Madame G. Sciama n° 907 et Portrait de Madame M. B… n° 908).
Le Matin, 11 février 1893,
Les Petits Salons,
L’exposition de la rue Boissy-D’Anglas, le Cercle de l’Epatant,
Texte de Gustave Goetschy,
Pages 1 et 2,
« …de bons portraits de MM. Courtin, Wencker, Weerts, Fournier, Blanche, Commerre et Rosset-Granger ».
(SNBA 1893, Portrait de Madame G. Sciama n° 907 et Portrait de Madame M. B… n° 908).
L’Evénement, 7 mars 1893,
Le Monde et la Ville,
Page 1,
« Chambrée artistique samedi soir dans le charmant petit hôtel de M. et Mme Roger Ballu qui avaient réussi, pour la première représentation de « Pan » et du « Lys », deux pantomimes mêlées de chant, quelques notabilités du monde des belles-lettres et des beaux-arts. Citons parmi les personnes présentes : Mme Madeleine Lemaire, Edouard Detaille, Carolus-Duran, Duez, Jules Lefebvre, Albert Maignan, Dubufe, Bartholdi, Rosset-Granger, Hugues, Dagnan-Bouveret, Baumgart, Georges Charpentier, Marcel Fouquier, Barrias, Marmonnier, Paul Bessand, Jeanniot, Gagliardini, etc, etc ».
L’Europe Artiste, 19 mars 1893,
Chronique,
L’Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Marcel Fiorentino,
Page 1,
« M. Rosset-Granger fait noir, M. Thomas gris, M. Vibert rouge, pour ne pas perdre l’habitude des cardinaux ».
Le Gaulois, 30 mars 1893,
Les Jurys des Deux Salons,
Page 4,
« Au Salon du Champ de Mars, le jury de peinture a commencé hier ses opérations sous la présidence de M. Roll ; M. Jean Béraud, vice-président ; Mlle Breslau et M. Fourié, secrétaires.
Sont nommés membres du jury :
Section de peinture. – Mlle Breslau, MM. Béraud, Blanche, Courant, Edelfelt, Dinet, Fourié, Jarraud, Liebermann, Roll, Sain, Stetten, Sisley, Salmson, Vierge, Weerts, Boldini, La Touche, Mme Madeleine Lemaire, L. Picard, Raffaëlli, Rosset-Granger ».
Le Rappel, 31 mars 1893,
Les On-Dit,
Texte signé « Le Passant »,
Page 2,
« La Commission d’examen de la section de peinture (Salon du Champ de Mars) a commencé hier matin ses opérations. Elle se trouve composée des artistes suivants :
Mlle Breslau, MM. Jean Béraud, J. E. Blanche, Boldini, M. Courant, Dinet, Edelfelt, Fourié, La Touche, Mme Madeleine Lemaire, L. Picard, Raffaëlli, Roll, Rosset-Granger, E. Sain, H. Salmson, C. Von Stetten, Vierge et Weertz.
(…) Le nombre de toiles à examiner est de 2.000 environ.
Dans ce chiffre ne se trouvent pas compris les œuvres des sociétaires, ni celles des associés, dont la date d’envoi reste fixée, comme nous l’avions annoncé du 10 au 15 avril 1893 ».
Catalogue de la Vente Bramtot. Hôtel Drouot, mardi 2 avril 1895,
Des Tableaux, Aquarelles, Dessins, Pastels offerts à Mme Veuve Bramtot par un comité d’artistes.
Commissaire-Priseur : Me Henri Bernier,
Page 14,
« 100. Rosset-Granger. Travaux du matin
H. 0,34 m ; L. 0,34 m. »
International Herald Tribune, Paris, 3 avril 1893,
Pastellistes Français,
Page 6,
« MM. René Billotte et Rosset-Granger exposent des scènes de Paris de jour et de nuit ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, La fusée n° 109, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112
Le Matin, 9 avril 1893,
Echos du Matin,
Page 3,
« Hier à cinq heures, le président de la République, accompagné de sa maison militaire, a inauguré l’exposition des Pastellistes.
Pendant toute la soirée, le tout Paris du vernissage et des premières n’a cessé de dénier devant les envois de Besnard, Roll, Gervex, Duez, Lhermitte, Montenard, Billotte, Lagarde, Thevenot, Rosset-Granger, La Touche, Adrien Moreau, Nozal et Forain. Désertion unanimement regrettée : M. Guillaume Dubufe n’a rien exposé cette année ».
Le Radical, 10 avril 1893,
Le Salon des Pastellistes,
Texte de Paul Heusy,
Page 2,
« Décidément le pastel plaît fort au public. On le vit bien hier. La galerie Georges Petit, rue de Sèze, où s’inaugurait la neuvième exposition de la Société des Pastellistes, était littéralement bondée. A peine possible d’aborder les tableaux. Et de toutes parts s’élevaient des cris d’admiration.
(…) M. Rosset-Granger offre de curieuses et sincères vues de Paris, prises au crépuscule, alors que le soleil meurt ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, La fusée n° 109, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Gil Blas, 11 avril 1893,
Les Pastellistes,
Texte de Louis Gaillard,
Page 3,
« Peu de portraitistes d’ailleurs et seuls méritent d’être cités : MM. Thévenot, Rosset-Granger et Roll ».
(Société des Pastellistes 1893, Portrait de Madame D… n° 113, Portrait d’enfant, le fils du Comte de Brissac n° 114).
Le Soleil, 11 avril 1893,
Exposition de Pastellistes Français,
Texte d’Alphonse de Calonne,
Page 1,
« Il faut encore citer (…) un dos de femme de M. Rosset-Granger, très ressemblant, parait-il, puisqu’on ne voit pas le visage »
L’Echo de Paris, 13 avril 1893,
Notes sur l’Art – Les Pastellistes,
Texte d’Alexandre Georget,
Page 2,
« Dans le même domaine, M. Billotte reste fidèle à son délicieux Paris mélancolique et M. Rosset-Granger, qui essaie aussi d’en traduire les soirs, les veut joyeux ». (Société des Pastellistes Français 1893, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Le Figaro, 13 avril 1893,
Beaux-Arts,
Exposition de la Société des Pastellistes,
Texte de Charles Yriarte,
Page 2,
« M. Rosset-Granger se prend à des motifs crépusculaires et à des nocturnes ; il exploite Paris au clair de lune et aux diverses heures de la nuit ; c’est là la nouvelle incarnation d’un peintre laborieux qui va bientôt se fixer ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, La fusée n° 109, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
La Presse, 14 avril 1893,
Les Expositions – Les Pastellistes,
Texte de Gérard de Beauregard,
Page 3,
« M. Rosset-Granger excelle aux effets nocturnes et aux éclairages ingénieux ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, L’Omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 15 avril 1893,
Exposition des Pastellistes,
Texte d’A. de Lostalot,
Page 116,
« Signalons encore (…) diverses peintures intéressantes de MM. Gervex, Duez, Montenard, Donnat, Doucet, Yon, G. La Touche et Rosset-Granger ».
Le Charivari, 16 avril 1893,
Courrier de l’Art,
Chez les Pastellistes,
Texte de Pierre Véron,
Page 2,
« M. Rosset-Granger a des paysages parisiens d’une incontestable curiosité ».
(Société des Pastellistes Français 1893, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, L’Omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 1893,
Texte d’A. Dutailly,
Page 1,
« Par M. Rosset-Granger, de brillantes fantaisies ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, L’Omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Le Correspondant, volume 171, 1893,
Salon des Pastellistes,
Page 362,
« M. Billotte a étudié surtout les divers effets du crépuscule ; il nous montre La Conciergerie, la place de la Concorde, les Fortifications, le Chemin de fer de ceinture, le quai d’Orsay à la tombée de la nuit. M. Rosset-Granger va jusqu’à la pleine nuit ; il s’y enfonce et nous y plonge à la suite. Quelques-uns de ses paysages nocturnes sont de vraies bouteilles à l’encre, et sa Fusée traverse une ombre opaque sans la pénétrer d’aucune vibration ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, La fusée n° 109, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Le Monde Illustré, 22 avril 1893,
Chronique des Beaux-Arts,
Neuvième Exposition de la Société des Pastellistes Français,
Texte d’Olivier Merson,
Page 247,
« Qu’il suffise de dire cette fois : « Allez voir. Vous ne regretterez pas le dérangement de la visite. J’en atteste les dieux ! ».
N’aurez-vous pas, là, des marines de Duez et des portraits, des études de Thévenot, des Adrien Moreau et des Edmond Yon, des Gervex et des Eliot, des Rosset-Granger, des Blanche, des La Touche, deux Forains amusants… ».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, La fusée n° 109, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Journal des Arts, 23 avril 1893,
Les Salons, Les Pastellistes à la Galerie Georges Petit,
Texte de A. M.,
Page 132,
« M. Rosset-Granger, encouragé par le succès de sa Plaza de Toros de l’année dernière, ne travaille plus que la nuit » (Société des Pastellistes Français 1892 : Les arènes de la rue Pergolèse vues de la Porte Maillot n° 115). (Société des Pastellistes Français 1893, L’église de Freneuse, effet de lune n° 107, La vieille Amérique vue des fortifications, crépuscule d’été n° 108, La fusée n° 109, L’omnibus, place de la Madeleine, 11 heures du soir n° 110, Vue du coin de la rue Royale, crépuscule d’automne n° 111 et L’Hippodrome, 10 heures du soir n° 112).
Le Petit Journal, 8 mai 1893,
A travers les Ateliers (Suite et fin),
Envois au Salon du Champ de Mars,
Page 1,
« M. Rosset-Granger exposera sept tableaux : Portrait de ma mère, Portrait de Mme M. B…, La Seine à la Roche-Guyon, La route de la Roche-Guyon, La boule, Marine (Etude).
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame G. Sciama, n° 907, Portrait de Madame M. B, n° 908, La Seine à la Roche-Guyon n° 909, La route de la Roche-Guyon n° 910, La boule n° 911 et Marine (Etude) n° 912).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 9 mai 1893,
Le Salon du Champs-de-Mars,
Texte d’André Michel,
Page 1,
« Rosset-Granger, charmants portraits, très sincères, intimes et persuasifs ; une jeune femme interrompt sa lecture, qu’elle semble achever dans une rêverie ; une autre en toilette de bal, écoute un interlocuteur invisible, interroge du regard et ne pense pas à sa toilette ; une vieille dame qu’on devine d’une ressemblance intimement pénétrée ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame G. Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B, n° 908).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 9 mai 1893,
La Peinture au Champ de Mars,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 3,
« Salle III, côté gauche : Portraits sérieux par MM. Rosset-Granger et Mathey ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame G. Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B, n° 908).
La Cocarde, 9 mai 1893,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte d’André Marty,
Page 2,
« Galerie III.
D’exquis portraits de M. Rosset-Granger et, du même, une Boule de jardin bourgeois reflétant toute une scène, et qui fera la joie du public du dimanche ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame G. Sciama, n° 907, Portrait de Madame M. B, n° 908 et La Boule n° 911).
Paris, 9 mai 1893,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Impression Générale,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 2,
« Galerie III – Paroi de gauche,
(…) diverses toiles de M. Rosset-Granger qui a eu l’idée, d’un goût contestable, de peindre soigneusement une boule de jardin avec tout ce qui s’y reflète ».
(SNBA 1893, La Boule n° 911).
L’Echo de Paris, 10 mai 1893,
Le Salon du Champ de Mars, La Peinture,
Texte d’Armand Silvestre,
Page 2,
« M. Rosset-Granger, qui m’a beaucoup intéressé, me semble en progrès et ses deux paysages de la Roche-Guyon m’ont tout à fait charmé. Très intéressant aussi le Portrait de ma mère ». (SNBA 1893, Portrait de ma mère, n° 906, La Seine à la Roche-Guyon, n° 909 et La route de la Roche-Guyon, n° 910).
Gil Blas, 10 mai 1893,
Champ de Mars, salle III,
Texte de Firmin Javel,
Page 3,
« La Boule de M. Rosset-Granger, un peintre qui se portraiture dans une boule de verre au milieu d’un jardin ».
(SNBA 1893, La Boule n° 911).
La Presse, 10 mai 1893,
Salon du Champs-de-Mars II,
Texte de Gérard de Beauregard,
Page 4,
« Deux petits portraits de femmes de M. Rosset-Granger valent qu’on s’y arrête. Ils sont vivement troussés, plein de vie et de finesse ».
(SNBA 1893, Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B., n° 908).
Le Radical, 10 mai 1893,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Paul Heusy,
Page 2,
« Galerie 3.
(…) Maints portraits dignes de louanges, suivent les toiles de M. Montenard : L’Avoué Cheramy, de M. Mathey, vivement enlevé ; La Vieille dame, Mme G. S., Mme M. B., de M. Rosset-Granger, interprétées avec finesse… »
(SNBA 1893, Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B., n° 908).
L’Intransigeant, 10 mai 1893,
Le Salon du Champ de Mars – La Peinture,
Texte de H. Ayraud-Degeorge,
Page 2,
« Salle 3. Deux très beaux portraits de M. Rosset-Granger (celui de sa mère surtout) ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère, n° 906 et Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907).
Vert-Vert, 13 mai 1893,
Salon du Champ de Mars – I.,
Texte de Félix Jahyer,
Page 12,
« C’est aussi que nous aurons du plaisir en face des œuvres de peintres, notamment MM. Carolus-Duran, Dagnan, Edelfelt, Friant, Lhermitte, Gervex, Rixens, Raffaelli, Firmin Girard, Duez, Aublet, Blanche, Eliott, Mlle Breslau, MM. Courtois, Desbouteux, Weerts, Frappa, Carrière, Rosset-Granger, etc. (…) Nous examinerons leurs œuvres avec tout l’intérêt qu’elles méritent ».
Journal des Artistes, 14 mai 1893,
Le Salon du Champ de Mars,
Page 154,
« Galerie III. D’exquis portraits de M. Rosset-Granger, et du même, une Boule de jardin bourgeois, reflétant toute une scène et qui fera la joie du public du dimanche » (SNBA 1893, Portrait de ma mère, n° 906, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 907, Portrait de Madame M. B., n° 908 et La boule n° 911).
Le XIXe Siècle, 16 mai 1893,
Le Salon du Champ de Mars,
Grande Galerie de Gauche,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 1,
« M. Rosset-Granger. Portrait de M. G. S. en noir et lisant. Un « quadro » mais d’une subtile enveloppe et d’une attirante mondanité ce qui lui donne du caractère. C’est beaucoup moins compliqué que de peindre comme fait le même Rosset-Granger, une figure d’homme se reflétant dans une boule de jardin, et c’est aussi beaucoup plus spirituel ».
(SNBA 1893, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 907 et La boule n° 911).
Les Annales Politiques et Littéraires, 21 mai 1893,
Le Salon de 1893,
III – Exposition du Champ de Mars
Texte de Léon Plée,
Page 325,
MM. Jacques Blanche, Mathet, Rondel et Rosset-Granger ont envoyés d’excellents portraits ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère, n° 906 et Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907).
Le Correspondant, 25 mai 1893,
L’Exposition du Champ de Mars,
Texte de R. Peyre,
Page 715,
« Pour en revenir aux portraitistes, il faudrait citer encore MM. Gervex, Courtois, Krautchenko, Mlle Lee-Robbins, MM. Prouvé, Friant, Rondel, Olivier, Rosset-Granger, Rixens (Portrait de M. Baillet de la Comédie Française), Weerts dont l’exposition actuelle est inégale… »
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame G. Sciama n° 907 et Portrait de Madame M. B… n° 908).
Le Figaro Salon 1893,
Texte de Charles Yriarte,
Page 97,
« Il ne faut pas oublier les Français, M. Rosset-Granger et M. Montenard, le « Provençal » dont nous avons reproduit Le Puits, un bon paysage ensoleillé ».
La Gazette des Beaux-Arts, Paris, 1er juin 1893
Les Salons de 1893, Premier article,
Texte d’Henri Bouchot,
Page 482,
« … et M. Rosset-Granger, révélé par deux ravissantes études de femmes ».
(SNBA 1893, Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B…, n° 908).
Le Progrès Artistique, 4 juin 1893,
Salon du Champ de Mars,
Page 2,
« Et en fait de portraits, je m’en voudrais de ne pas citer (…) enfin les deux beaux portraits par M. Rosset-Granger. » (SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906 et Portrait de Madame M. B… n° 908).
World’s Columbian Exposition Chicago 1893,
Page 108,
Traduction de l’Américain,
« Etude de couleur agréable de Rosset-Granger d’une jeune fille en rose-violet avec un bouquet de géraniums écarlate poursuivant des papillons contre un lambris de carreaux émaillés bleus. Un sujet plus acceptable que l’étrange Epave ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888 et Jeune fille chassant les papillons n° 889).
Vert-Vert, 30 juin 1893,
Salon du Champ de Mars – VII,
Texte de Félix Jahyer,
Page 12,
« J’aime les portraits de M. Rosset-Granger, à cause de leur accent de sincérité. Celui de la mère de l’artiste est fait, on le sent, avec amour. Ceux des deux jeunes femmes sont également d’une grande intimité. Rien à dire des quatre petites toiles, paysages et marine, avec lesquels M. Rosset-Granger a voulu compléter son envoi » (SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B…, n° 908).
(SNBA 1893, La Seine à la Roche-Guyon, n° 909 et La route de la Roche-Guyon, n° 910, La boule n° 911 et Marine, Etude n° 912).
Le Génie Civil, 1er juillet 1893,
Revue Générale des Industries Français & Etrangères,
Beaux-Arts,
Le Salon du Champ de Mars 1893,
Texte de Charles Talansier,
Page 147,
« Peinture (…) Les portraits sont assez nombreux et très variés. Il y en a toute une série de M. Carolus-Duran dans une note toujours aussi brillante et d’autres également à remarquer parmi ceux exposés par Mlle Louise Breslau, MM. Dubufe, Mathey, Carrière, Aman-Jean, Duez, Rosset-Granger … « .
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame Gaston Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B…, n° 908).
La Revue des Deux Mondes, juillet 1893,
Les Salons de 1893,
La Peinture au Champ-de-Mars,
Texte de Georges Lafenestre,
Pages 180 et 181,
« Il est certain que quelques uns y ont gagné et que, par exemple, dans la manière MM. Aublet, Rosset-Granger, Aimé Perret, Sain, Boutet de Monvel et quelques autres, on trouvé plus d’aisance et de souplesse que naguère ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame G. Sciama n° 907 et Portrait de Madame M. B… n° 908).
Les Annales Politiques et Littéraires 1893,
Revue Universelle, volume 20,
« Jacques Blanche, Mathey, Rondel et Rosset-Granger ont envoyé d’excellents portraits »
(SNBA 1893, Portrait de ma mère, n° 906, Portrait de Madame G. Sciama, n° 907 et Portrait de Madame M. B, n° 908).
The Athenaeum, 1893, Volume 101, n° 3402 à 3426,
Texte d’André Michel,
Page 706,
“Pour l’intimité et le charme sobre de sa peinture, le Portrait de ma mère (906) de Rosset-Granger ».
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906).
La Revue de la Famille, 15 août 1893,
Lettre de Berlin, La Grande Exposition des Beaux-Arts, le 9 août 1893,
Page 477,
« A la suite des sécessionnistes se trouve le petit nombre d’étrangers qui sont venus à l’Exposition cette année (…) L’intérêt du public et de la critique se porte principalement vers les Français ; on admire surtout beaucoup une « Madone » de Dagnan-Bouveret. Les autres peintres français qui ont exposé sont : Besnard, qui a envoyé une « Sirène » : Carrière, trois tableaux dans ses teintes grises bien connues ; Rosset-Granger, Haquette, Meunier, Nozal et d’autres encore » (Rosset-Granger, une œuvre non identifiée).
Otago Witness (Le Témoin d’Otago), Chicago, 20 août 1893,
The World’s Fair (L’Exposition Universelle),
The Art Gallery (La Galerie d’Art),
Traduction de l’Américain.
“Fletsam and Jetsam” (L’épave jetée par dessus bord) est une autre image où l’environnement de la mort fournit le thème – un corps est rejeté par la marée montante, mais la teinte horrible correspond aux caractéristiques de la maladie et de non de la mort par noyade. L’éclairage de l’eau est indubitablement magistral. L’artiste est Rosset-Granger ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888).
Catalogue de la Section Française de l’Exposition des Beaux-Arts de l’Exposition Universelle de Chicago en 1893,
Traduction de l’Américain,
Page 102,
« Jeune fille chassant les papillons, par Rosset-Granger.
Pour les très riches, il y a quelques nouveaux plaisirs dans la vie. Quelques jouissances de la saveur du véritable plaisir pour celui qui peut avoir toutes les choses qu’il peut vouloir. Il y a une chose telle que le fardeau de la richesse, et les femmes de ménage d’un millionnaire ne sont sous une influence déprimante pas plus que ne le sont les membres masculins, sur lesquels tombent les bienfaits de la richesse familiale. La jeune fille de la photo est née de telles circonstances. L’original de la photo a engendré beaucoup de commentaires quand il a été accroché dans la Section française de l’Exposition des Beaux-Arts à l’exposition Universelle (de Chicago). Lassée des passe-temps achetables avec de l’or, cette fille d’un Midas moderne a choisi le sport libre et doux de chasser les papillons. Elle s’est peut être intéressée à la vie du monde des insectes, et ainsi les merveilles des créatures les plus basses de l’échelle de la vie lui ont été récemment révélées. Quoi qu’il en soit, elle a trouvé une profession nouvelle et agréable, avec juste assez d’enthousiasme pour faire la chasse d’eau de la santé de ses joues et éveiller son esprit de pensées au-dessus de la banalité. La chasse aux papillons, par une femme gracieuse est assez significative de manière symbolique. Nous avons tous un tour avec le filet fragile du destin, et nombreuses étaient les choses ailées que nous avons recherché si vigoureusement mais tellement souvent en vain. Les choses grandement désirées de la vie souvent prennent des ailes et voltigent à notre portée, juste au moment où nous ne sommes plus certain de leur possession ».
(SNBA 1892, Jeune fille chassant les papillons, n° 889).
Le Panthéon de l’Industrie, 1er septembre 1893,
Journal Hebdomadaire Internationale Illustrée des Expositions et des Concours,
Causerie – Le Salon du Champ de Mars,
La Galerie 3,
Page 98,
« Maints portraits dignes de louanges suivent les toiles de M. Montenard : (…) La Vieille dame, Mme G. S., Mme M. B., de M. Edouard Rosset-Granger, interprétées avec finesse ».
(SNBA 1893, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 907 et Portrait de Madame M. B. n° 908).
L’Eclair, 8 novembre 1893,
La Vie artistique, Le Concours de Bagnolet, La Décoration de la Mairie de Bagnolet,
Page 3,
« …Enfin on peut citer les envois de MM. Brémont, Rosset-Granger, Delance, Le Sidaner, Rachou. On voit qu’il n’y aura que l’embarras du choix » (Le Mariage, huile sur panneau 1893).
La République Française, 10 novembre 1893,
La Décoration de la Mairie de Bagnolet,
Texte de Aedilis,
Page 3,
« Le Conseil Général de la Seine a ouvert un concours pour la décoration picturale de la mairie de Bagnolet, et, depuis hier, l’exposition des esquisses peintes de ce concours a lieu au Champ de Mars.
Le panneau de M. Rosset-Granger, ayant pour sujet le Mariage, est charmant ; malheureusement les trois autres panneaux de son exposition sont loin d’avoir la même valeur ; ils sont très inférieurs ».
(Le Mariage, huile sur panneau 1893
Le Gaulois, 25 novembre 1893,
Monument Gounod,
Page 1,
« Souscription du « Figaro » et du « Gaulois ».
Deuxième liste.
(…) M. Rosset Granger 10 francs ».
La Gazette de France, 19 décembre 1893,
Tribunaux,
La Société « Arti et Amicitae »,
Page 3,
« La première chambre du tribunal civil vient de rendre son jugement dans cette affaire. On se souvient que M. Norbert Vuy, fondateur de cette Société, réclamait le payement de leurs cotisations à un certain nombre d’artistes comme MM. Gervex, Huguet de Pène, Munkacsy, Rosset-Granger, Mme Madeleine Lemaire et Léonide Leblanc.
Le jugement déboute M. Norbert Vuy de toutes ses demandes, et constate, d’après les statuts même de la Société que les sociétaires qui n’ont pas payé leur cotisation, ont cessé de faire partie de la Société et que, d’ailleurs, M. Vuy n’établit pas qu’il les ait mis en demeure de s’exécuter ».
Reproduction Américaine du Tableau d’Edouard Rosset-Granger, L’Epave, 1893
Texte sous la Reproduction,
Traduit de l’américain,
« UNE EPAVE, par E. Rosset-Granger.
Est-elle morte ou seulement inconsciente ? Ici sur le sable a été rejetée par une vague, une belle femme et elle semble s’être noyée. La tempête commence à peine à vomir ses ruines. L’océan baille et jette ses victimes sur le rivage. L’artiste a su bien peindre la mer en colère et tumultueuse. Dans ses conditions terribles toutes les formes du vivant – au moins telle que régner sur la terre – doivent périr. C’est une des merveilles de la mer-tempête qu’elle supprime généralement ses victimes en les laissant ainsi. Rosset-Granger a donné ici une leçon frappante de la faiblesse humaine, par opposition à la toute puissance des profondeurs infinies. L’homme, en effet s’enfonce dans :
« … la levure des vagues telles que
la fierté de l’Armada et le butin de Trafalgar. »
Près du corps de la femme qui s’est noyée, ainsi jeté à terre, aucun signe de ravage humain n’est visible. Peut être y a-t-il un soupçon au-delà de la première vague noire sautant à terre, de l’épave elle-même, mais rien n’est clairement détectable. Pour le reste, il n’y a seulement que les traces de la tempête jetées par l’océan et la femme noyée, allongée sur le sable. »
(SNBA 1892, L’Epave n° 888).
1894
Journal des Artistes, 21 janvier 1894,
Art Photographique,
Texte de Jean Passe,
Page 441,
« La photographie serait-elle devenue un art ? (…) Sur seize cent envois, le jury d’admission composé de MM. E. Audra et de Saint-Senoch, membres du Comité de la Société française de photographie ; René Billotte, Guillaume Dubufe, Montenard, Rosset-Granger, peintres ; Armand Dayot, inspecteur des beaux-arts ; Jules Jacquet, graveur ; René de Saint-Marceaux, statutaire et Thiébault-Sisson, critique d’art, n’a accepté que 505 envois. Son extrême sévérité est une des causes de la réussite complète de cette exposition et de sa haute valeur .»
La Revue de Paris, 1er février 1894,
Notes de Théâtre et d’Art, Le Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Gabriel Seailles,
Page 225,
« Mais la note la plus sympathique est donnée (…) par M. Rosset-Granger, avec une fillette à longs cheveux qui descend un escalier : un délicieux petit tableau » (SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
Le Gaulois, 13 février 1894,
Tombola de l’Orphelin des Arts,
Page 4,
« Voici la liste complète des numéros gagnants de la tombola de l’Orphelin des Arts, dont le tirage a eu lieu le 4 février dernier :
(…) 12.947 : Aquarelle par Rosset-Granger ».
Le Monde Illustré, 3 mars 1894,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Olivier Merson,
Page 131,
« Est-il nécessaire de recommander aux visiteurs les portraits de M. Jalabert, dont le pinceau a conservé sa première saveur ; et ceux de M. Wencker, de M. Faivre, de M. Lequesne, de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
La République Française, 4 mars 1894,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Robert Vallier,
Page 1,
« Ceux (les portraits) de nos spirituels confrères Louis Ganderax et Jacques Normand, par M. Rosset-Granger, sont des croquis à peine teintés, mais fort ressemblants ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de MM. Louis Ganderax et Jacques Normand).
L’Œuvre d’Art, mars 1894,
« Il faut aller comme tous les ans, voir l’exposition des Pastellistes. Ce n’est que par suite de circonstances imprévues qu’il m’est impossible d’en parler longuement aujourd’hui. Je vois aux chroniques et journaux la nomenclature des envois de MM. Lucien Doucet et Henri Gervex, de M. Guillaume Dubufe ; les pastels de M. Rosset-Granger, de M. Edmond Yon etc, etc. Et mon dépit s’en accroit de ne pouvoir dès aujourd’hui entretenir les lecteurs de cette exposition des Pastellistes ouverte depuis quelques jours à la galerie Georges Petit ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
The Art Critic, USA, volume 3, mars 1894,
Peintures Françaises Modernes,
Texte de C. Sadakichi Hartmann,
Page 30
Traduction de l’Américain.
« Une petite troupe est formée par ceux qui descendent de Delacroix, dont les muses sont toute de cruauté, de passion et de sauvagerie. Le plus puissant d’entre eux est Rochegrosse, un talent d’une incomparable audace et violence. A côté de lui, les efforts de Rosset-Granger, Ferrier, Checa, Maignan, Luminais et même Aimé Moret, avec sa peinture de cirque, un véritable tour de force, sont presque effacés ».
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 1er avril 1894,
Exposition – Les Pastellistes,
Texte de A. M.,
Page 1,
« Des portraits encore de M. Rosset-Granger (un des Ganderax), surtout, très bon) ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
Le Rappel, 2 avril 1894
L’Exposition des Pastellistes,
Texte de Charles Frémine,
Page 1,
« A citer encore les portraits de Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
Le Figaro, 2 avril 1894,
Beaux-Arts. Société des Pastellistes Français (Galerie Georges Petit),
Texte de Charles Yriarte,
Page 2,
« Au milieu des cadres de M. Rosset-Granger, deux physionomies connues, M. Louis Ganderax et M. Jacques Normand, tous deux un peu moins aimables que nature ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
Le Figaro, 2 avril 1894,
Beaux-Arts. Société des Pastellistes Français (Galerie Georges Petit),
Texte de Charles Yriarte,
Page 2,
« Au milieu des cadres de M. Rosset-Granger, deux physionomies connues, M. Louis Ganderax et M. Jacques Normand, tous deux un peu moins aimables que nature ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
L’Echo de Paris, 2 avril 1894,
L’Exposition des Pastellistes,
Texte de Gaston Stiegler,
Page 2,
« Des six pastels de M. Rosset-Granger, le meilleur me parait être Portrait de ma mère ; il y a une simplicité touchante dans ce beau visage encadré de noir, miroir de tristesse et de bonté. Les Portraits de M. Louis Ganderax et de M. Jacques Normand sont heureusement traités aussi ». (Société des Pastellistes Français 1894, Portrait de ma mère, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
Le Mot d’Ordre, 3 avril 1894,
L’Exposition des Pastellistes,
Page 1,
« Des six pastels de M. Rosset-Granger, le meilleur me parait être Portrait de ma mère ; il y a une simplicité touchante dans ce bon visage encadré de noir, miroir e tristesse et de bonté. Les portraits de M. Louis Ganderax et de M. Jacques Normand sont heureusement traités aussi » (Société des Pastellistes Français 1894, Portrait de ma mère, Portraits de M.M Louis Ganderax et Jacques Normand).
Le Constitutionnel, 3 avril 1894,
Exposition des Pastellistes,
Page 2,
« MM. Montenard, Doucet, Rosset-Granger, Jeanniot, Dubufe, Maignan, Nozal et Yon ont également pris part à l’organisation, mais leurs envois nous a paru cette année moins intéressant que ceux de l’année dernière ».
La Revue de Paris, 1894
Notes de Théâtre et d’Art, Les Pastellistes Français,
Page 19,
« Est-ce bien la même main de M. Rosset-Granger qui caresse de charmantes têtes infantiles et qui croque avec hardiesse les profils de M.M. Louis Ganderax et Jacques Normand ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M. Louis Ganderax et Jacques Normand).
Gil Blas, 5 avril 1894,
Petits Salons : Les Pastelistes,
Texte de Firmin Javal,
Page 3,
« Dirions-nous encore la séduction des paysages de M. Pierre Lagarde, des fleurs de M. Duez, des fantaisies de MM. Guillaume, Dubufe, Maignan, Callot, Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1894, Portrait de Monsieur Louis Ganderax et Portrait de Monsieur Jacques Normand).
La Gironde, 6 avril 1894,
Lettres Parisiennes du Jeudi,
Page 2,
« De l’exposition des Pastellistes je ne dirai que quelques mots. A citer encore d’intéressants envois de MM. Doucet, Rosset-Granger, R. Ménard, Albert Maignan, Heller, Lhermitte. » (Société des Pastellistes 1894, Portrait de Monsieur Louis Ganderax et Portrait de Monsieur Jacques Normand).
L’Echo de Paris, 16 avril 1894,
Petites choses aux Pastellistes – II,
Texte de Raitif de la Bretonne,
Page 1,
« D’Héloé. – Regardant les femmes arrêtées devant les Rosset-Granger : Tiens, elles ont brulé le Dubufe.
Réflexion de ces femmes devant les Rosset-Granger. – Ne regardez pas ainsi du côté de Dubufe ; vous savez qu’on ne peut plus l’admirer.
C’est décrété par la mode ; on va encore à ses bals ; mais à son nom on doit se trouver mal comme à celui de Madeleine Lemaire (…)
J’aime beaucoup, moi, ces femmes qui se baignent avec des lanternes. – Le crépuscule, je crois ? Tiens ! le portrait de Louis Ganderax ! Encore lui, mon Dieu ! Je le trouve encore plus ennuyeux à regarder qu’à lire ».
(Société des Pastellistes 1894, Portrait de Monsieur Louis Ganderax).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artiste et Politique, 24 avril 1894,
Salon du Champ de Mars,
Ce qu’il faut voir,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 3,
« Salle IV. … Celui-ci est grandeur nature, mais il n’empêche pas de voir la modeste toile dont M. Rosset-Granger a fait un joyau avec le portrait de la petite Mireille Dubufe descendant un escalier ».
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
Le Correspondant, 25 avril 1894,
Les Œuvres et les Hommes,
Courrier du Théâtre, de la Littérature et des Arts,
Texte de Victor Fournel,
Page 392,
« …et le vivant portrait de Jacques Normand par M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portrait de Jacques Normand).
La Libre Parole, 6 mai 1894,
Lettre sur l’Art,
Le Portrait au Champ-de-Mars et au Salon,
Texte d’Edmond Turquet,
Page1,
« L’espace me manquant ; mais je dois vous signaler les portraits de Rixens (Roll dans son intérieur), Friant, (Antonin-Proust), Passot (Mme Rose Caron), Lafon, (François Copée), Rosset-Granger (Mlle Mireille Dubufe) … ».
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
Le Figaro, 12 mai 1894,
Le Salon Fantaisiste,
Texte de Grosclaude,
Page 2,
« Voyez aussi les portraits de Linden, d’André, de Rosset-Granger, de Paul Baignères et de Giraudat ».
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
Le Correspondant, 25 mai 1894,
L’Exposition du Champ de Mars,
Texte de Roger Peyre,
Page 715,
« … MM. Milner-Kite, Hynais, avec de jolies études de plein air ; Roche, Pradeaux, Rosset-Granger, Mme Roth, quoique ses personnages aient l’air trop souvent maladifs. Nous saluons avec plaisir dans cette liste des nouveaux venus ou des peintres qui, jusqu’ici, n’avaient pas toujours attiré l’attention ».
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
L’Evénement, 1er juin 1894,
Notes Parisiennes, Le Nouveau Café Riche,
Texte de Le Bibliophile Julien,
Page 1,
« L’art pictural allié à la sculpture domine cet ensemble de beautés. Chaque salon à son plafond spécial. Dans l’un le Vin par Barrias, dans l’autre la Bière par Doucet, ici le Café par Dubufe, là le Thé par Rosset-Granger et plus loin l’Absinthe par René Gilbert. (Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
Le Voltaire, 2 juin 1894,
L’Art au Café-Riche,
Texte de Le Bibliophile Julien,
Page 1,
« D’autres artistes, autant anacréontiques, ont jeté de tous côtés, dans les salons du nouveau Café-Riche des œuvres, admirables qui n’ont d’autre but que d’accabler les cœurs sous le doux fardeau des jouissances matérielles. Il ne manque point de temple du réel et de la bière exquise, des vins généreux, des nourritures succulentes. Voilà pourquoi que, en ces plafonds superbes, Barrias nous montre le vin, Doucet, la Bière, Dubufe, le Café, Rosset-Granger, le Thé, René Gilbert, l’Absinthe ». (Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 3 juin 1894,
Un Evénement Parisien,
Texte de E. B-G.,
Page 2,
« Depuis quelques jours, de nombreux passants stationnent, à l’angle du boulevard des Italiens et de la rue Le Peletier, devant une devanture polychrome qui surprend, au premier abord, par ses tons éclatants. C’est le nouveau Café-Riche-Brasserie, qui ouvrira ses portes demain matin.
Cet établissement, bien connu des Parisiens, a été complètement transformé. Sa nouvelle décoration est d’une grande richesse artistique. Sculpture, peinture, céramique, tout est signé et dû à des artistes de talent. Les peintres s’appellent Gilbert, dont le maître pinceau a poétiquement représenté la fée verte, l’Absinthe ; Dubufe, le Café ; Rosset-Granger, le Thé ; Barrias, le Vin, Lucien Doucet, la Bière ; Olivier Pichat; les Ibis.
Comme sculpteurs, MM. Daniel Dupuy, la Marchande d’Oranges ; Jean Hugues, la Chanteuse de café-concert ; Bartholomé, la Loïe Fuller ; Lefèvre, le Garçon de café ; Coutan, la porteuse de pain et la Marchande de poissons ; Raffaëli, la Marchande fleurs et le Vieux camelot vendant des crayons et le plan de Paris.
Le maître Forain a fait, avec sa maestria habituelle, des dessins bien parisiens des mosaïques de Facchina qui ornent la façade de l’entresol. Les sujets et les médaillons en terre cuite sont d’Allar, et enfin, M. Albert Ballu, architecte, dont la réputation n’est plus à faire, avait chargé M. Bernard des constructions métalliques qui ont été exécutées avec beaucoup de hardiesse (…) Le dîner offert par le conseil d’administration du Café-Riche-Brasserie à ses collaborateurs artistiques, à quelques membres de la presse et à quelques anciens clients, a eu lieu avant-hier soir.
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
Le Gaulois, 3 juin 1894,
Ce qui se passe – Gaulois Guide,
Page 1,
« C’est aujourd’hui qu’a lieu la réouverture du Café Riche, transformé en brasserie d’un modernisme artistique et élégant, grâce au goût de M. Ballu, un jeune et intelligent architecte, qui a su grouper autour de lui tous les talents. Barrias, Doucet, Dubufe, Rosset-Granger, René Gilbert ont peint des plafonds symoboliques. Un vrai régal ».
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
La France, 5 juin 1894,
Echos,
Texte de Franc-Tireur,
Page 1,
« C’est aujourd’hui lundi dans la soirée que s’ouvriront les portes d’un café d’un type absolument nouveau et où s’épanouira cette note d’art moderne déjà donnée par nos décorateurs à notre exposition de 1889. Le café Riche offrira aux boulevardiers des splendeurs bien françaises où rien ne sera emprunté à l’esthétique, brumeuse, enfumée et schopenhauerdante de nos voisins de l’Est.
Tout est à voir dans cet établissement qui ne rappelle en rien le vieux Café-Divan aux panneaux blanc et or si peu artistique (…). Pour obtenir ce résultat on a appelé les céramistes en renoms, les mosaïstes les plus appréciés.
Forain s’est distingué en des panneaux plein d’esprit. Les plafonds sont signés, R. Gilbert, Rosset-Granger, G. Dubufe, L. Doucet, J. Barrias. (…) N’oublions pas M. Ballu, l’architecte. Le Café Riche est dans son ensemble comme dans ses détails une véritable œuvre d’art d’un modernisme et d’un inédit qui fera sensation ».
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
Gil Blas, 6 juin 1894,
Nouvelles et Echos,
Texte signé Le Diable Boiteux,
Page 1,
« La réouverture du Café Riche, transformé en brasserie, a été, hier, le great event de la journée. Rien de plus coquet et de plus artistique que l’aspect de ces vastes salles du rez-de-chaussée, d’un modernisme parfait ou se révèle le bon goût de M. Ballu, un jeune et habile architecte qui a su grouper autour de lui tous les talents. Parmi ces artistes d’élite qui ont prêté leur concours à cette décoration, nous citerons Barrias, Doucet, Dubufe, Rosset-Granger, René Gilbert qui ont peint des plafonds symboliques, Bartholomé, Coutan et Raffaelli qui ont signé les bas-reliefs et Forain a dessiné de curieuses mosaïques ».
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
Paris Capital, 6 juin 1894,
Appréciations des Journaux sur le Café-Riche-Brasserie,
Pages 3 et 4,
« De La Liberté :
(…) Puis dès que vous serez assis, vos yeux se porteront vers des plafonds suggestifs, élégamment brossés : l’Absinthe, par René Gilbert ; le Thé, par Rosset-Granger ; le Vin, par Barrias ; la Bière, par Doucet ; le Café, par Dubufe ».
« De L’Echo de Paris :
Feu le Café Riche renait de ses cendres et s’apprête à rouvrir au public ses merveilleux salons pour l’ornementation desquels il a été dépensé des flots d’or. (…) Cinq superbes plafonds sont dus au pinceau de MM. Dubufe, Barrias, Gilbert, Doucet, Rosset-Granger ».
« De La Bourse :
L’administration du Café Riche a offert, le 1er juin, un dîner d’inauguration à ses collaborateurs artistiques. Ce dîner était présidé par M. Berger, député, l’organisateur de l’Exposition de 1889, le président de la Société des Arts Décoratifs.
(…) Voici les noms des principaux artistes et de leurs œuvres :
Albert Ballu, architecte.
Forain, dessinateur, dont les œuvres reproduites en mosaïque par Facchina, produisent en ce moment, sur le boulevard, un effet sensationnel.
Cinq plafonds par :
Dubufe, le Café, effet de volum original, œuvre remarquable par la transparence des tons et la finesse.
Rosset-Granger, le Thé, représente un five o’clock d’une modernité bien heureuse.
Barrias, le Vin, d’un coloris exceptionnel, d’une rare vigueur de tons.
Lucien Doucet, la Bière, rare qualité de dessin et de finesse.
Gilbert, l’Absinthe, d’une bien rare originalité de composition : c’est une sorte de rêve ou deux hommes de lettres voient apparaître la déesse verte ».
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
La Revue Illustrée, 15 juin 1894,
Ludovic Baschet Editeur,
Les décorations de J. L. Forain pour le Café Riche,
Page 29,
« La nouvelle brasserie ne ressemble à aucune autre. Elle est très brillante, très luxueuse ; elle effarouche l’œil, tout d’abord, par l’éclat de ses enluminures et de ces dorures. Mais cette première impression s’efface vite, et, quand on passe aux détails, on est conquis par leur heureuse conception et leur spirituel arrangement.
M. Albert Ballu s’est entouré de collaborateurs désireux, comme lui, d’échapper à la routine et qui ont suivi très franchement leurs inspirations. Il a demandé des plafonds allégoriques à MM. Dubufe (le Café), Rosset-Granger (le Thé), Barrias (le Vin), Lucien Doucet (la Bière), Gilbert (l’Absinthe) ; des sculptures à MM. Daniel-Dupuis, Jean Hugues, Bartholomé, Lefèvre, Coutau, Charpentier, Blanchard, Raffaëli ; des médaillons de terre cuite du maître-émailleur Allar.
Mais la grande curiosité de la collection est la série de dix-sept panneaux exécutées par M. Forain et représentant des scènes de la vie boulevardière (…) ».
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
L’Univers Illustré, 16 juin 1894,
Courrier de Paris,
Texte de Richard O’Monroy,
Page 370,
« Nous autres parisiens qui aimons le boulevard, mais le boulevard élégant tel que le connurent nos pères, nous avons eu une petite revanche morale. Torlori ayant disparu pour laisser la place à un marchand de chaussures, qui, sans se douter du sacrilège a simplement supprimé le fameux perron historique, le Café Riche a cru devoir, lui aussi, sacrifier au goût du jour, et se transformer en brasserie.
On a voulu y faire quelque chose de riche, d’éblouissant, de pyramidal ; on a été cherché des peintres comme Gilbert, Dubufe, Rosset-Granger, Barrias, Lucien Doucet et Olivier Pichat ; comme sculpteurs, on s’est adressé à Daniel Dupuy, Jean Heyber, Lefèvre, Charpentier, Raffaëli. Le maître Forain s’est occupé de mosaïque de l’entresol et on a personnifié le thé, l’absinthe, le café, la bière, que sais-je ; de la lumière, et des dorures, et des guirlandes, et de l’électricité aveuglante partout ; on a dépensé sans compter… et on est arrivé à un résultat affreux ».
(Café Riche 1894, La Tasse de Thé).
Le Génie Civil, 16 juin 1894,
Revue Générale des Industries Français & Etrangères,
Beaux-Arts,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Charles Talansier,
Page 109,
« Citons encore (…) toute une série de portraits par Mme Clémence Roth, MM. Monod, Rosset-Granger, René Médard, Rixens, etc » ;
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
La Revue de Paris, 1894,
Page 19,
« Est-ce bien la même main de M. Rosset-Granger qui caresse de charmantes têtes infantiles et qui croque avec hardiesse les profils de M.M. Louis Ganderax et Jacques Normand ».
(Société des Pastellistes Français 1894, Portraits de M.M. Louis Ganderax et Jacques Normand).
Page 225,
« … et par M. Rosset-Granger, avec une fillette à longs cheveux qui descend un escalier : un délicieux petit tableau »
(SNBA 1894, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1003).
La Souveraineté Nationale, 11 août 1894,
Nécrologie,
Page 3,
« Les obsèques du sculpteur animalier Auguste Cain ont été célébrées hier à midi, en l’église Saint-Martre du Marais au milieu d’une nombreuse assistance. (…) Le deuil était conduit par les fils du défunt, MM. Georges et Henri Cain. (…) Dans l’assistance très nombreuse, nous avons reconnu : MM. Henri Roujon, Directeur des Beaux-Arts, le Général Bellanger, Massenet, de Dramard, Poilpot, Caran d’Ache, Rosset-Granger… ».
Le Grand Echo du Nord et du Pas-de-Calais, 2 septembre 1894,
Le Vernissage de l’Union Artistique, Lille,
Page 2,
« Disons tout d’abord que la Société des Aquarellistes et des Pastellistes Français a envoyé à la salle de la rue Négrier de purs chefs-d’œuvres. Citons au hasard du coup d’œil des scènes exquises de Toudouze ; des paysages de belle lumière de Zuber ; deux pastels de demi-teinte d’un heureux effet signés Grugnard ; une odalisque de coloris savoureux faisant pendant à un coin de Paris très réussi, le tout de Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1893, Portrait de Mme D… n° 113 et Vue du coin de la rue Royale, Crépuscule d’automne n° 111).
La Liberté, 3 octobre 1894,
L’Exposition de Lille,
Texte de Louis Enault,
Page 2,
« La Société des Pastellistes Français, si goûtée depuis quelque temps par le public parisien n’a pas voulu se laisser distancer par les Aquarellistes, et elle a choisi, pour l’envoyer ici, une élite dans son bataillon sacré. Qu’il me suffise de citer les noms de MM. Blanche, Maurice Eliot, Guignard, Nozal, Montenard, Rosset-Granger et Marie-Joseph Iwil, élève de notre regretté Lansyer, qui est aujourd’hui le poète du pastel.
Rosset-Granger est le peintre de Paris par excellence. Voyez plutôt la finesse de son observation et la justesse de ses tonalités dans l’Omnibus du soir et dans Place de la Madeleine».
(Société des Pastellistes Français 1893, L’Omnibus, place de la Madeleine, onze heure du soir n° 110).
Le Mondain, 22 décembre 1894,
Actualité,
Texte de W. Smyth,
Page 13,
« L’Exposition du Cercle de l’Union Artistique est plus brillante que celle du Cercle Volney ; le portrait, surtout féminin, y domine aussi ; nous y retrouvons tous les peintres du genre : (…) Rosset-Granger ».
Première Exposition d’Art Photographique, 1894,
Photo Club de Paris, 40 Rue des Mathurins,
Page 83,
Jury d’Admission.
MM. E. Audra, photographe amateur, membre du comité de la Société Française de Photographie,
René Billotte, artiste peintre,
H. Colard, photographe amateur,
Armand Dayot, inspecteur des Beaux-Arts,
Guillaume Dubufe, artiste peintre,
François Flameng, O, artiste peintre,
Jules Jacquet, O, artiste graveur,
René Le Bègue, photographe amateur,
Frédéric Montenard, artiste peintre,
E. Rosset-Granger, artiste peintre,
René de Saint-Marceau, O. statutaire,
H. de Saint-Senoch, photographe amateur, membre de CSFP,
Thiébault-Sisson, critique d’art ».
Gesammt – Verlags – Katalogs des Deutschen Buchhandels von Adolph Rüssell, Münster 1/W. 189. IV. Galerie Contemporaine, Œuvres choisies des peintres modernes.
Format carte-album à 1 fr 25 c, moyen format (plaque 24 : 30 cm, sur carton de 40 : 55 cm), à 7 fr 50 cm, grand format (plaque 40 : 50 cm, sur carton de 54 : 70 cm), à 15 fr.
Page 1097,
« Dornach i. Els. Braun, Clément & Cie.
Rosset-Granger : La Charmeuse (1898) CM.
L’enfance d’Orphée (2260) CM.
Eros (1351) CM.
Etude (2464) CM.
Les Hiérodules (2747) CM.
Souvenir de Capri (932) M.
1895
Photo Club de Paris, janvier à juin 1895,
N° 48 à 59,
Echos et Nouvelles, Notre exposition,
Texte de Charles Mondel, Directeur de la Photo-Revue,
Page 85,
« Procès verbal de séance. Séance du Mercredi 13 février 1895. (…) l’Exposition d’Art photographique (deuxième année) organisée par le Photo-Club, aura lieu à la galerie Durand-Ruel, 11, rue Le Peletier. Elle sera ouverte au public du vendredi 22 mars à dix du matin jusqu’au Mardi 9 avril à six heures du soir. (…) M. Rosset-Granger a bien voulu se charger de l’exécution de la couverture du catalogue.
Page 92,
« M. E. Rosset-Granger a fait une charmante aquarelle destinée à la couverture du catalogue et qui sera reproduite en fac similé ».
Page 122,
« La superbe aquarelle que M. Edouard Rosset-Granger avait si habilement exécutée pour la Couverture du catalogue illustré de l’Exposition a trouvé la même faveur auprès de tous les visiteurs ».
La Liberté, 4 février 1895,
Petites Expositions – Le Cercle de l’Union Artistique,
Texte de A. P.,
Page 3,
« Nous retrouvons les mêmes qualités dans l’aimable étude de nu de M. Rosset-Granger, une jeune femme à sa toilette ».
(Jeune femme à sa toilette).
Le Temps, 5 février 1895,
Petits Salons – Le Cercle de l’Union Artistique,
Au jour le jour,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Il ne nous reste plus maintenant qu’à nommer, dans une rapide revue, (…) les études de nus de Rosset-Granger et Lequesne ».
(SNBA 1895, Etude de nu au livre tombé des mains n° 1076).
Le XIXe Siècle, 6 février 1895,
Petits Salons – L’Union Artistique,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 2,
« Paysages et Genres. (…)
M. E. Rosset-Granger, M. Réatier-Dumas ont d’excellentes études de nus ».
(SNBA 1895, Etude de nu au livre tombé des mains n° 1076).
Le Figaro, 13 février 1895,
Beaux-Arts,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique (Boissy-D’Anglas),
Texte de Charles Yriarte,
Page 3,
« Le portrait domine (…) Il faut féliciter aussi … le portrait de Mlle C. M… de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1895, Portrait de Mlle C. M… n° 1077).
L’Artiste, Revue de l’Art Contemporain, février 1895,
Au Cercle de l’Union artistique,
Texte d’Emile Blémont,
Page 135,
« Tout mon stock de substantifs et d’adjectifs pittoresques est épuisé ; je ne sais en vérité comment parler maintenant des très habiles portraitistes dont j’ai encore à rappeler les mérites, et dont je ne puis que citer les noms : MM. Jules Lefebvre, Blanche, Franc Lamy, Friant, Rosset-Granger, Courtois, Commerre, Morot, Schomer, Cormon ».
(SNBA 1895, Portrait de Mlle C. M… n° 1077 et Portrait de Mlle Margot Dubufe n° 1079).
L’Observateur Français, 13 février 1895,
Le Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Henry Cuënot,
Page 2,
« Comme l’industrie de l’art chôme en général, on se rattrape sur le portrait : c’est un genre fécond, un travail de rapport qui n’est exécuté que sur commande ; aimez-vous le portrait, allez à l’exposition du Cercle de l’union artistique, on en a mis partout, sur 150 numéros on compte 60 portraits. Si ces tableaux de famille étaient au moins expressifs, si l’on situait l’individu dans son milieu, si l’on évoquait ses caractéristiques, mais bien peu s’y emploient ; que nous disent les figures exposées par MM. Feron et Cormon, Beaziger, Courtois – qu’elle pose ! – Rosset-Granger, les sécheresses imprécises de M. François Flameng » (SNBA 1895, Portrait de Mlle C. M… n° 1077 et Portrait de Mlle Margot Dubufe n° 1079).
La République Française, 19 février 1895,
Le Mouvement Artistique,
Au Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« Et puisque le hasard nous a porté vers les toiles moindres, ce qui ne veut pas dire que ce sont les moindres choses, arrêtons-nous devant la jeune demoiselle en blanc sur bleu, à figure spirituelle de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1895, Portrait de Mlle Margot Dubufe n° 1079).
« Quand j’aurai montré (…) l’Etude très savante des formes nues d’une jeune femme par Rosset-Granger » (SNBA 1895, Etude de nu n° 1076).
La Petite République, 26 février 1895,
Expositions,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Henri Pellier,
Page 2,
« Comme toujours, cette exposition est intéressante. Cette année, elle offre surtout une collection de jolis portraits.
(…) Les portraits exposés par M. du Seuil et par M. Rosset-Granger sont d’une merveilleuse finesse ».
(SNBA 1895, Portrait de Mlle C. M… n° 1077 et Portrait de Mlle Margot Dubufe n° 1079).
Le Figaro, 19 mars 1895,
Page 1,
« La seconde exposition d’art photographique – organisée par le Photo-Club de Paris s’ouvrira samedi prochain à la Galerie Durand-Ruel. Il n’est pas douteux qu’elle obtienne un aussi vif succès que la précédente, où les amateurs qui composent la Société du Photo-Club ont prouvé qu’ils pouvaient égaler et parfois surpasser les meilleurs professionnels. Le jury composé de MM. Gérôme, Audra, R. Billotte, Dayot, G. Dubufe, F. Flameng, Jacquet, Montenard, Rosset-Granger, de Saint-Marceaux et Saint-Senoch, a fait une sélection sévère dans les œuvres envoyées, n’admettant que celles qui présentaient un caractère absolument artistique.
Cette seconde exposition du Photo-Club, si nous en croyons les indiscrétions, sera le triomphe du papier à gros grains ».
L’Ami des Monuments et Arts Parisiens et Français, 1895,
Exposition du Photo-Club de Paris,
Texte de Charles Nicolas Normand,
Page 134,
« Le catalogue intelligemment conçu, était orné d’un beau dessin de M. Rosset-Granger. L’an dernier, M. Dubufe l’avait ravissamment orné d’une figure allégorique de la Photographie ».
International Herald Tribune, Paris, 7 avril 1895,
Exposition des Pastellistes Français,
Page 5,
« Une collection de magnifiques œuvres vues à la Galerie Petit, rue de Sèze.
Rosset-Granger expose quelques têtes d’enfants merveilleusement belles ; trop belles peut être mais néanmoins de charme ».
(Société des Pastellistes 1895 : Portraits d’enfant).
Le Figaro, 14 avril 1895,
Société des Pastellistes Français, Onzième exposition,
Texte de Charles Yriarte,
Page 2,
« Rosset-Granger avec un joli portrait d’enfant ».
(Société des Pastellistes 1895 : Portrait d’enfant).
La République Française, 14 avril 1895,
Le Mouvement artistique,
Les Pastellistes,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« … et M. Rosset-Granger, qui nous présente des enfants tels qu’on les rêve quand on en a pas, et qui fait du suave visage de sa petite filleule, Mlle Mireille Dubufe en communiante, une figure mystique pleine de sentiment, auront-ils leur place dans le livre d’or du futur ».
(SNBA 1895, Portrait de Mlle C.M…, n° 1077 et SNBA 1894, Portrait de Mlle Mireille Dubufe en communiante, n° 1003).
La Liberté, 14 avril 1895,
Les Salons de 1895 – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Etienne Charles,
Page 2,
« Salle XII.
Peut-être les portraits de Léopold Stevens ont-ils quelque gaucherie. Ceux de M. Rosset-Granger sont de la peinture élégante mais anémique ».
(SNBA 1895, Portrait de Mlle C.M…, n° 1077, L’Espérance, n° 1078 et Portrait de Mlle Margot Dubufe, n° 1079).
La Gazette de France, 17 avril 1895,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte de George de Céli,
Page 3,
« Salle 12 ;
Excellent portrait de femme de Rosset-Granger, plusieurs autres portraits, une femme à sa toilette, une convalescente, excellents morceaux ».
(SNBA 1895, Etude de nu , n° 1076, Portrait de Mlle C.M…, n° 1077, Portrait de Mlle Margot Dubufe, n° 1079 et Portrait de M. Gaston Sciama n° 1080).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 24 avril 1895,
Salon du Champ de Mars 1895,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 4,
« Salle IV.
Une jolie étude de mer de M. Rosset-Granger et surtout son très spirituel portrait de jeune fille en blanc sur fond bleu nous fait bien finir de ce côté-là ».
(SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle C. M… n° 1077 et L’Espérance n° 1078).
Le Figaro, 24 avril 1895,
La Peinture,
Texte de Charles Yriarte,
Page 3
« M. Rosset-Granger tient le côté opposé à la porte avec une figure très intéressante, une femme portant un fanal la nuit au bord de la mer. C’est une des œuvres les plus sérieuses de l’artiste ».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
La Libre Parole, 24 avril 1895,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Gaston Méry,
Page 2,
« Une étrange composition, un peu factice, bien facile à imiter, L’Espérance de M. Rosset-Granger. Il est évident que l’espérance est connue comme une lueur qui nous guide dans la vie. Ce n’est pas une raison pour lui donner une lanterne comme attribut ».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
Salon du Champ de Mars 1895,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 4,
« Salle IV. Une jolie étude de mer de M. Rosset-Granger et surtout son très spirituel portrait de jeune fille en blanc sur fond bleu nous font bien finir ce côté de la salle ». (SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle C. M… n° 1077 et L’Espérance n° 1078).
La Patrie, 24 avril 1895,
Le Salon du Champ-de-Mars – La Peinture,
Texte de Frantz-Jourdain,
Page 2,
« Cette même salle IV renferme d’autres remarquables portraits, ceux de M. Rosset-Granger, qui expose, à côté, une fine étude de nu ; une altière figure de l’artiste très personnel qu’est M. Agache, figure sobre et nimbée de mystère. » (SNBA 1895, Etude de nu, n° 1076, Portrait de Mlle C.M…, n° 1077, Portrait de Mlle Margot Dubufe, n° 1079 et Portrait de M. Gaston Sciama n° 1080).
L’Intransigeant, 25 avril 1895,
Le Salon du Champ-de-Mars, La Peinture,
Texte de H. Ayraud-Degeorge,
Page 2,
« Salle IV. Deux bons tableaux de fillettes de MM. Rosset-Granger, Gustave Courtois et Hubert Vos ; la Magicienne, de M. Agache : voilà à peu près tout ce qu’il convient de regarder dans ce « Salon Rouge » qui est comme le « Salon Carré » du Champ-de-Mars ». (SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle C. M…, n° 1077 et Portrait de Mademoiselle Margot Dubufe, n° 1079).
Le Public, 27 avril 1895,
Le Salon du Champ-de-Mars, Vue d’ensemble,
Texte de Gabriel Astruc,
Page 1,
« Salle IV. En entrant, un tableau de valeur signé Rosset-Granger : l’Espérance. » (SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
La Dépêche de Toulouse, 1er mai 1895,
Chronique – Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’Armand Silvestre,
Page 1,
« M. Rosset-Granger et M. Brunet continuent d’être absolument intéressant ».
(SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle C. M… n° 1077, L’Espérance n° 1078, Portrait de Mlle Margot Dubufe, n° 1079).
Le Moniteur de la Photographie, 1er mai 1895,
Exposition d’Art Photo du Photo-Club de Paris,
Page 16,
« Cette exposition, qui s’annonce fort bien, aura lieu cette année dans la galerie Durand-Ruel, 11, rue Le Pelletier ; son ouverture est fixée au 22 mars et elle durera jusqu’au 10 avril. Le Catalogue aura une jolie couverture en simili-aquarelle de M. Rosset-Granger, et la plaquette de M. P. Roussel représentera une allégorie symbolisant la lumière servant de trait d’union à l’Art et à la Science. »
Gross Berliner Kunst-Ausstellung, 1895
Exposition du 1er mai au 29 septembre 1895,
Page 129,
« Rosset-Granger Edouard, Paris
1435 Strandgut (L’Epave)
1456 Festabend (Soir de fête en Provence).
(SNBA 1890 Soir de fête en Provence n° 774 et SNBA 1892 L’Epave n° 888).
Le Ménestrel, 5 mai 1895,
La Musique et le Théâtre,
Au Salon du Champ-de-Mars,
Texte de Camille Le Senne,
Page 141,
« Il y a plus de sérieux et de tendance au grand art dans l’Espérance de M. Rosset-Granger, dont le mode de composition et la fermeté du rendu rappellent la facture des tableaux de M Agache. Voilée de blanc, avec des iris dans la chevelure en désordre, une femme debout au bord de la mer, protège contre la bourrasque une lanterne à la flamme vacillante. L’allégorie est simple, claire et l’ensemble nettement formulé ».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
L’Observatoire du Centre, Nevers, 7 mai 1895,
Les Salons à Paris, Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts au Champ-de-Mars,
Texte de E. Seinguerlet,
Page 2,
« Salle IV. L’Espérance et Portrait, deux œuvres charmantes du délicat artiste M. Rosset-Granger. » (SNBA 1895, L’Espérance n° 1078 et Portrait de Mademoiselle C. M… n° 1077).
Le Temps, 9 mai 1895,
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
L’école du portrait,
« De même, je préfère les portraits de M. Aublet (…) avant de constater la certitude un peu monotone dont MM. Gounod, Rosset-Granger, Weerts et Friant font profession ».
(SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle C. M… n° 1077).
Journal des Artistes, 12 mai 1895,
Exposition de la Société des Pastellistes Français (Galerie George Petit)
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
Page 1031,
« Les deux portraits envoyés par M. Rosset-Granger, celui d’une très mignonne enfant blonde et celui d’une toute jeune fille, Mademoiselle Mireille Dubufe, en religieuse à l’expression extatique» (Société des Pastellistes 1895 : Portrait d’une jeune fille blonde et Portrait de Mlle Mireille Dubufe en communiante).
Le Figaro, 22 mai 1895,
Informations,
Banquets,
Page 5,
« La « Macédoine » a donné hier au Lyon d’Or son dîner annuel, sous la présidence de son fondateur, Carolus-Duran.
Parmi les convives :
MM. Roll, le Général Gervais et son frère le Colonel Gervais, Guillaume Dubufe, Demange, Montenard, André Wurmser, Rosset-Granger… ».
Le Monde Moderne, juin 1895,
Les Salons de 1895, le Champ de Mars,
Texte de Louis Gonse,
Pages 917/918,
« M. Rosset-Granger, un jeune aussi, connait également la valeur d’un gris (…) en sourdine la symphonie des ambiances apaisées.
J’ai choisi Le Miroir ; j’aurais eu autant de raisons pour fixer mes préférences sur la Première Communiante. Cet art discret et pondéré ne fait point de mauvaises rencontres – modulé avec âme. J’ai vu des portraits signés de lui, à tonalité monocorde, qui étaient d’un charme parfait. Sans bruit, sans effort apparent, il se hausse chaque année et s’achemine insensiblement à la conquête d’un métier dont la route est semée de charmants mirages.
Son étude de nu est un Tournès ensoleillé et chastement déshabillé. M. Rosset-Granger a encore un mérite qui pèse, à nos yeux, d’un grand poids : il est pénétré de l’importance du décor. Le tondo où il a représenté L’Espérance en une gracieuse figure de femme, debout la nuit, au bord de la mer, tenant dans les plis de sa robe légère une lanterne allumée, nous offre, à la fois, une idée de décorateur et une idée de poète, un joli prétexte à rythmer des lignes harmonieuses, à faire vibrer de fines résonances, à détailler, sobrement et picturalement, d’ingénieuses intentions ».
(SNBA 1895, Etude de nu au livre tombé des mains, n° 1076, Portrait de Mlle C.M…, n° 1077, L’Espérance, n° 1078 et Portrait de Mlle Margot Dubufe, n° 1079).
L’Univers Illustré, 8 juin 1895,
Salon du Champ de Mars – Peinture,
Texte d’Edmond Hubert,
Page 359,
« Non moins parfaite de forme, la « Jeune femme à sa toilette » de M. Rosset-Granger qu’il éclaire de doux reflets.
M. Rosset-Granger expose aussi une figure drapée « L’Espérance » tenant dans ses voiles blancs une lanterne antique allumée qui lui permet de vaincre certaines difficultés dans l’éclairage ; c’est très original ».
(SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle C. M… n° 1077 et L’Espérance n° 1078).
Brelan de Salons 1895,
Texte d’Ernest Hoschédé,
Page 313,
« De M. Rosset-Granger j’ai remarqué avec grand plaisir La Curieuse, où l’artiste a rendu avec grande justesse un effet de lumière, cher à M. Prinet, et un amusant portrait de François Flameng en costume ».
(La Curieuse, Huile 1895, exposée au Salon de Nantes en 1895).
La Cocarde, 11 juin 1895,
Les Artistes Français à Berlin,
Artistes Peintres et Amateurs,
Extrait du Catalogue Officiel,
Page 1,
« Rosset-Granger :
1455 : L’Epave,
1456 : Soir de fête en Provence ».
(SNBA 1890, Soir de fête en Provence n° 774 et SNBA 1892, L’Epave n° 88).
Le Rappel, 23 juin 1895,
Les Achats aux Salons,
Page 2,
« L’Etat vient compléter ses achats aux deux Salons par les acquisitions suivantes :
Champ de Mars.
Peinture.
Cottet : Au pays de la mer. Enterrement (…),
Rosset-Granger : L’Espérance».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
Journal des Artistes, 25 juin 1895,
Le Salon de 1895 (Champ-de-Mars) – suite,
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
Page 1078,
« Tels sont par exemple, dans la peinture, certains envois de MM. Aublet, Eliot, Rosset-Granger. » (SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
Le Monde Illustré, 6 juillet 1895,
Les Salons de 1895, Au Champ de Mars,
Texte de A. Boisnard,
Page 14,
« L’Etat a acquis Avril de M. Chudant, (…) Après l’Orage de M. H. Saintin, L’Espérance de M. Rosset-Granger, d’autres ouvrages encore dont le choix ne s’explique pas toujours favorablement ; peut même sembler parfois singulier, étant donné que les achats de l’Etat servent dans les musées à l’éducation des foules ».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078, acquise par l’Etat le 26 juin 1895 et mise en dépôt au Musée du Havre en avril 1896).
Journal des Artistes, 21 juillet 1895,
Les Salons – Le Salon de 1895 (Champ-de-Mars) – Suite,
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
Page 1110,
« M. Rosset-Granger personnifie l’Espérance, sous la figure d’une belle personne toute enveloppée de voiles, couronnée d’une guirlande de pervenches, et qui tient avec précaution entre ses deux mains un énorme falot allumé dont elle éclaire la solitude où elle se trouve, une rive déserte, les flots de la mer à perte de vue et plusieurs lignes de noirs récifs. Le tableau qui est grand et de forme ovale, prend de cette lumière artificielle une harmonie de reflets très curieuse disant bien ce qu’est le talent du coloriste qui l’a signé » (SNBA 1895, L’Espérance n° 1078, acquise par l’Etat le 26 juin 1895 et mise en dépôt au Musée du Havre en avril 1896).
Le Moniteur de la Photographie, Année 1895,
Exposition d’Art Photographique du Photo-Club de Paris,
Page 77,
« Cette exposition qui s’annonce fort bien aura lieu cette année dans la galerie Durand-Ruel, 11 rue Le Peletier, son ouverture est fixée au 22 mars et elle durera jusqu’au 10 avril.
Le catalogue aura une jolie couverture en simili-aquarelle de M. Rosset-Granger… »
La Revue de Paris, 1895,
Page 895,
« M. Rosset-Granger (a) une très intellectuelle physionomie de jeune fille ».
(SNBA 1895, Portrait de Mademoiselle Margot Dubufe n° 1079).
L’Ami des Monuments et des Arts, 1895,
Les Monuments et les arts à la seconde exposition d’art photographique organisée par le Photo-Club de Paris,
Texte de Charles Nicolas Normand,
Page 134,
« Le catalogue intelligemment conçu, était orné d’un beau dessin de M. E. Rosset-Granger. L’an dernier, M. Dubufe l’avait ravissamment orné d’une figure allégorique de la photographie. »
1896
Le Gaulois, 22 janvier 1896,
Faits du jour,
Page 3,
« Le Syndicat de la Propriété artistique est depuis hier définitivement constitué sous la présidence honoraire de MM. Bonnat, Puvis de Chavannes, Detaille et Carolus-Duran. L’assemblée tenue chez Corazza – M. T. Robert-Fleury, président, assisté de MM. Dubufe et Dawant, secrétaires – adopte à l’unanimité les statuts proposés par le Comité Directeur. A l’issue de la réunion, la nouvelle association comptait sept cents adhérents, parmi lesquels :
La Société des illustrateurs dessinateurs, M. Henri Pille, président, MM. Béraud, Billotte, Bouguereau, Cazin, R. Collin, Cormon, Dawant, Dubufe, Duez, Edelfelt, Flameng, Gervex, Le Blant, J. Lefebvre, M. Leloir, Lhermitte, Max Ewen, Madrazzo, Maignan, Pearce, Renouard, Robert-Fleury, Roll, Stewart, Walter Gay, membres du comité MM. JP. Laurens, Dagnan-Bouveret, Wencker, Outin, Saint-Pierre, V. Gillet, Dameron, Renard, E. Toulouze, Pelez, Story, Wertes, Frappa, Montenard, Barillot, A. Bloch, Loustauneau, E. Adan, Glaize, Julien Dupré, Chialiva, Dupain, Rosset-Granger, Aublet, etc ».
L’Artiste, Revue de Paris, Histoire de l’Art Contemporain, février 1896,
Les Expositions : Au Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Léon Riotor,
Page 112,
« A regarder : (…) Souvenance de M. Rosset-Granger, comme une hantise troublante ».
(SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
Le Matin, 3 février 1896,
A l’Epatant.
L’Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Peintures et Sculptures,
Texte signé G. G.,
Page 2,
« Ainsi les portraits encore de M. Boutet de Monvel – celui d’une fillette, peint avec finesse et d’un spirituel arrangement – de M. François Flameng, deux élégants portraits de femmes, de M. Baignières, un portrait de son père, intéressant à la fois par sa facture franche et son dessin serré, de bons portraits également de MM. Courtois, Machard, Blanche, Friant, Rosset-Granger, Weertz, Wencher, Schommer, Worms et Cormon ».
(SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
International Herald Tribune, Paris, 3 février 1896
Au Cercle de l’Union Artistique,
Page 3,
« Portraits.
Mme Demachy par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1896, Portrait de Madame Robert Demachy n° 1087)
Le Figaro, 4 février 1896,
La Vie Artistique,
Le Salon de l’Epatant,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 5,
« Les deux portraits exposés par MM. Cormon et Aimé Morot sont durs et insignifiants chacun à leur façon. Il y a quelque élégance au sens banal du mot dans ceux de MM. Flameng, Rosset-Granger » (SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
Revue du Nord de la France, 15 février 1896,
Courrier Artistique,
Au Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Jacques Foucquières,
Pages 123/124,
« Signalons encore (…) la Souvenance de Rosset-Granger » (SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
Journal des Artistes, 16 février 1896,
Syndicat de la Propriété Artistique,
Pages 1346/1347,
« Art. 10. – Les présents statuts ont été approuvés le 21 janvier 1896 par les premiers adhérents au Syndicat, réunis en Assemblée générale.
Présidents d’honneur : MM. Bonnat, Detaille, Puvis de Chavannes, Carolus Duran.
Président : M. Robert-Fleury.
Secrétaires : MM. Dawant, Dubufe.
Premiers adhérents : Béraud, Billotte, Bouguereau (…) Flameng, Gervex (…) Roll, Dagnan-Bouveret, Iwill (…) Montenard, Rosset-Granger… »
Journal des Arts, 8 mars 1896,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
Page 1374,
« Et tant d’autres portraits encore, signés de MM. Jalabert, Gustave Courtois, Rosset-Granger, Blanche, également recommandables. (…) une figurine suggestive, de M. Rosset-Granger, qu’il baptise Souvenance, brune aux yeux d’un bleu sombre et profondément absorbés, les cheveux parés de pervenches » (SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
Le Coloriste Enlumineur, 15 mars 1896, 3ème année, N° 11,
Les Expositions des Cercles,
Texte de Louis de Lutèce,
Page 88
« Nous rencontrons, comme perdue dans une encoignure, « Souvenance » de M. Rosset-Granger : après tout, peut-être, le calme de cette partie retirée de la salle si mondaine convient-il mieux à cette tête étrange aux yeux inquiets, fiévreux, aux lèvres décolorées, mortes, qui pourrait aussi bien symboliser la douleur, faire une belle enluminure dans un livre d’heures ou encore faire le sujet d’un émotionnant vitrail dans une vieille cathédrale ».
(SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
Catalogue Tableaux Modernes, Pastels, Aquarelles, Drouot, salle N° 1, 27 mars 1896,
Page 10,
« Rosset-Granger ;
46 – Projet de panneau décoratif ».
Gil Blas, 28 mars 1896,
Carnet Mondain,
Texte de Brionne,
Page 2,
« Avant-hier, soirée charmante autant qu’intime, chez Mme Hochon, qui a fait les honneurs avec la bonne grâce qu’on lui connaît.
Noter au hasard, parmi l’assistance :
M. et Mme Munckacsy, Madame Jeanniot, M. et Mme Roger Jourdain, Madeleine Lemaire, M. et Mme Georges Cain, Henri Cain, Gérôme, Bonnat, Ambert Guillaume, De Herédia, M. et Mme Duez, Bérardi, Rosset-Granger, Dubufe, Maurice Lefèvre, etc ».
Gil Blas, 29 mars 1896,
Carnet Mondain,
Texte de Brionne,
Page 2,
« Avant-hier, M. Gaston Bérardi a donné une très brillante soirée musicale dans les salons de son artistique hôtel de la rue Galilée. L’on a joué la « Surprise de l’Amour », opéra comique en deux actes d’après Marivaux, paroles de Ch. Manselet, musique de Poise, chanté et joué par mesdemoiselles Du Minil, sociétaire de la Comédie Française, Alice Favier, MM R. Le Lubez et Vals.
…Reconnu dans l’élégante assistance :
Duchesse d’Uzès… MM. Paul Hervieu, Boldini, Rosset-Granger, Albert Guillaume, Jean Béraud, Madame Hochon… M. et Madame Duez… »
La Grande Dame, Revue de l’Elégance et des Arts, avril 1896,
Les Petits Salons,
Salon des Pastellistes Français,
Texte de Marcel Fiorentino,
Pages 153 et 154,
« Parmi les pastellistes purs, nous citerons d’abord Dubufe, avec une grande figure d’une chasteté exquise et d’un modèle parfait, Cendrillon, œuvre digne du maître ; (…) Montenard, avec cinq paysages merveilleux dont surtout Amandiers en fleurs, le soir ; Rosset-Granger avec de fort intéressantes études de lumière ».
(Société des Pastellistes Français 1896 : La vendange n° 1196, La sortie de la bergerie n° 1197 et Dans le ruisseau n° 1198).
Bulletin de l’Association Belge de Photographie, avril 1896,
Société Photographique de Lille, Salon de 1896,
Page 318,
« On nous informe que l’ouverture de cette Exposition, primitivement fixée au 23 mai, est reportée au 27 juin.
Les adhésions sont reçues jusqu’au 20 mai, au siège de la Société, les envois devant parvenir à l’adresse ci-dessous, pour le 13 juin, au plus tard.
Le jury d’admission, à cette Exposition, est ainsi constitué ;
Agache, Alfred, artiste peintre à Paris,
Bourgeon, Paul, secrétaire général du Photo Club de Paris,
Bucquet, Maurice, président du Photo Club de Paris,
Den Duyts, artiste peintre à Bruxelles,
Flameng, François, artiste peintre à Paris,
Morot, Aimé, artiste peintre à Paris,
Rosset-Granger, Edouard, artiste peintre à Paris,
Pour tous renseignements, règlements, bulletins d’adhésion et d’envois, s’adresser au siège de la Société Photographique de Lille, 116, rue de l’Hôpital Militaire à Lille ».
International Herald Tribune, Paris, 3 avril 1896,
Pastels Modernes,
Page 4,
« Vingtième exposition de la Société des Pastellistes à la galerie Petit, rue de Sèze.
… Les autres pastels exposés sont de MM. Dubufe, Berton, Callot, Gervex, Gilbett, Jeanniot, Léandre, Menard, Rosset-Granger et Yon ».
(Société des Pastellistes Français 1896 : Tête d’Etude et La Salammbô)
Gil Blas, 4 avril 1896,
L’Exposition des Pastellistes,
Page 1,
« Le Président de la République est venu hier, à quatre et demie, visiter l’Exposition des Pastellistes Français. Accompagné de Mlle Lucie Faure (…) il a été reçu par M. Roger-Ballu, président de la Société.
Il a chaudement félicité MM. Ménard, Guignard, Dubufe, Billotte, La Touche, Roll, Montenard, Desvallières, Léandre, Callot, Axilette, Rosset-Granger et Duez ».
(Société des Pastellistes Français 1896 : La vendange n° 1196, La sortie de la bergerie n° 1197 et Dans le ruisseau n° 1198).
Le Rappel, 5 avril 1896,
Les Pastellistes, Texte de Charles Frémine,
Page 1,
« C’est leur dixième exposition (…).
A citer encore, les paysages de MM. Maurice Eliot, Edmond Yon (…), les impressions et souvenirs de M. La Touche, les illuminations de M. Rosset-Granger, les portraits de MM. Callot, Berton, Dagnan-Bouveret, Jeanniot, Dubufe ».
(Société des Pastellistes Français 1896 : La sortie de la bergerie n° 1197).
La Vie Parisienne, 11 avril 1896,
Aux Pastellistes,
Texte de X.,
Page 212,
« Bien étrange, la femme de Rosset-Granger qui s’amuse à faire des effets d’abat-jour rouge sur ses petits nénés ».
(Société des Pastellistes Français 1896, La sortie de la bergerie n° 1197).
Le Pays Républicain, 13 avril 1896,
L’Art et les Artistes en 1896,
Exposition des Pastellistes – Galerie Georges Petit,
Texte de Torpédo,
Page 1,
« De M. Rosset-Granger, la Tête d’Etude, avec des iris sur son voile, est bizarre. La bouche et le nez s’éclairent par une lumière supposée au-dessous du cadre, le dessin est très pur.
Salammbô et son serpent, dans la lumière rouge de leur lanterne, forment un pastel à effet ».
(Société des Pastellistes Français 1896, Tête d’Etude et La Salammbô).
Gil Blas, 14 avril 1896,
La Vie Littéraire,
« Miremonde » d’Henry Roujon,
Texte de Maurice Guillemot,
Page 2,
« …Henry Laujol n’était pas encore Henry Roujon, bien que l’étant. Dans cette même revue Les Lettres et les Arts, Henry Lauriol a publié avec des dessins de Rosset-Granger, Le Docteur Modesto, une amusante histoire qui a par instants la gaieté folle d’un conte du temps de la Bohème de Mürger, dont la petite fleur bleue d’amour se dissimule sous des fusées d’esprit ; il est drôle, puis émouvant, ce Don Modesto Pla y Saballos de l’Université centrale de Santa Fé ».
(Série de dessins à la plume pour Le Docteur Modesto, 1886).
La Liberté, 23 avril 1896,
Le Salon du Champ de Mars 1896,
La Fleur du Salon,
Page 4,
« Salle VIII – Arts Réunis.
Projet de bibliothèque ou cabinet de travail, exécuté en grandeur naturelle, sur les dessins de M. G. Dubufe. Essai de décoration d’ensemble avec le concours de MM. Montenard, La Touche, Rosset-Granger, Guignard pour la peinture ; Bartholomé, Aubé, Dampt, Escoula, Fagel, Constantin Meunier pour la sculpture ; Muller, Reyen, Delaherche, P. Roche, Mme Waldeck-Rousseau pour les objets d’art ; Wattner pour la gravure ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Soleil, 24 avril 1896,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’Alphonse de Calonne,
Page 2,
« … les morceaux délicats de M. Rosset-Granger.
… A l’extrémité, salle VIII, quatre bons artistes tout pleins d’imagination, d’espérances et d’illusions, MM. G. Dubufe, Montenard, G. La Touche et Rosset-Granger, se sont mis dans la tête d’installer un « Salon-Bibliothèque ». C’est un sanctuaire pour la douce retraite. On n’y travaillera pas, car il n’y a pas de place pour les livres et je doute qu’il s’y rencontre une plume pour écrire. A quoi bon ? Par trois grandes baies on voit la campagne et la mer, et les autres côtés reproduisent un coin saisi dans la baie de Naples. De blanches colonnes soutiennent des treilles chargées de vignes. Au loin le golfe bleu, les maisons sur la rive, les montagnes dans le lointain ; ici le Vésuve, là le cap Misène, et Pausilippe et Ischia, toute la lyre ancienne et nouvelle. Hâtons-nous d’en sortir : nous y resterions éternellement ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Gaulois, 24 avril 1896,
Dans le Monde,
Page 2,
« Dernière soirée exclusivement artistique et littéraire chez Mme Hochon, avant-hier mercredi.
Invités : Duchesse d’Uzès, Mme Krauss, MM. Massenet, Détaille, De Heredia, Diaz de Soria (…) Dagnan-Bouveret, Rosset-Granger, Georges et Alain Caïn, Albert Guillaume, Berardi, Paléologue, etc.
Massenet tenant le piano, accompagnant Mme Krauss et Diaz de Soria dans plusieurs de ses mélodies ».
Le Gaulois, 24 avril 1896,
Nos informations, Faits du jour,
Page 3,
« Le Salon-bibliothèque, si bien conçu et exécuté sous les ordres de M. G. Dubufe a attiré particulièrement l’attitude du Président (Félix Faure) qui a complimenté chaleureusement l’auteur de ce projet (Guillaume Dubufe) et les artistes qui y ont coopéré : MM. Montenard, G. La Touche, Rosset-Granger ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Le Gaulois, Supplément Illustré, 24 avril 1896,
Salon du Champ de Mars 1896,
Texte de L. de Foucaud,
Page 1,
« Allez donc vous croire, ici, dans un vrai « salon-bibliothèque ». La dimension, la carrure, l’absence de mystère déterminé par le local lui-même, tout nous crie que nous sommes à l’Exposition. La faute n’en est pas à M. Dubufe et à ses collaborateurs, elle en est à l’inamovible rigidité du dispositif, impossible à transfigurer tout à fait.
Cela posé, voyons comment les initiateurs ont traité le thème. Sur les murailles six grands panneaux rectangulaires et parfaitement égaux, comme le voulaient les parois, nous évoquent des paysages de l’île de Capri, autour d’une maison unique à blanche et rustique colonnade. Ces panneaux sont dus à MM. Dubufe, Montenard, La Touche et Rosset-Granger.
Dans la réalité d’un semblable appartement, cette régularité d’une suite de tapisseries sans le moindre accident architectonique risquerait de paraître froide. Le plafond en toile où s’entremêlent des branches de laurier simule un plafond de théâtre ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Le Gaulois, Supplément Illustré, 24 avril 1896,
Guide à Travers le Salon du Champ de Mars,
Page 3,
« Salon Rouge N° IV :
Rosset-Granger : Le Berceau, Latitude.
Salle VIII.
M. G. Dubufe nous présente dans cette salle un projet de bibliothèque ou cabinet de travail. Cet essai de décoration d’ensemble à l’exécution duquel ont apporté leur concours des membres de toutes les sections de la Société Nationale des Beaux-Arts, a pour but de montrer aux artistes et au public le parti qu’on pourrait livrer de cette fusion réelle de toutes les manifestations d’art, non seulement pour l’installation d’une maison particulière mais encore pour l’organisation des expositions publiques. Les différentes sections de la Société y sont en effet représentées.
On y trouve, pour le côté peinture, un ensemble décoratif formé de :
Deux Panneaux, par G. Dubufe.
Deux Panneaux, par F. Montenard.
Un panneau, par G. La Touche.
Un Panneau, par Rosset-Granger. »
(SNBA 1896, Le Berceau n° 1085, Latitude n° 1089 et le Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 24 avril 1896,
Le Tour du Salon du Champs-de-Mars,
Salon Rouge,
Texte d’André Michel,
Page 2,
« Salon Rouge, Salle V : Délicat, juste, le tableau de M. Rosset-Granger, le Berceau ».
Les salles VI, VII et VIII sont réservées à l’architecture, aux gravures, – et à une très intéressante tentative de M. Guillaume Dubufe ? Il a voulu montrer aux artistes et au public que l’idéal d’une exposition d’art n’est pas d’accrocher ou d’aligner à la queue-leu-leu des tableaux ou des statues comme des oignons ou des caisses d’oranges. – Il a donc proposé à la Société Nationale des Beaux-Arts d’organiser une salle (projet de salon-bibliothèque), – où les peintures décoratives, les marbres, les bronzes, les objets d’art et les tableaux formeraient un ensemble complet, – un cadre pour la rêverie ou la méditation. L’idée est assurément ingénieuse et juste, et nous reviendrons dans cette salle qui était à peine organisée l’autre jour. Nous y avons vu, au passage, des peintures de MM. Dubufe, Rosset-Granger, La Touche, Guignard, des marbres de Bartholomé, des verreries de Koepping, etc ».
(SNBA 1896, Le Berceau n° 1085 et le Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Le Matin, 24 avril 1896,
Vernissage Présidentiel,
M. Félix Faure au Salon du Champs-de-Mars,
Course aux tableaux,
Texte d’Henry Créard,
Page 3,
« Voici la grande attraction inédite, le boudoir d’objets d’art, tentures bleues, panneaux de Montenard, Rosset-Granger, La Touche, Dubufe, plafond transparent où s’entrelacent des branches de lauriers, vitrines garnies de verreries merveilleuses ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Le Figaro, 24 avril 1896,
Le Figaro au Salon du Champ de Mars,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 4,
« IX. La Décoration et le Rêve.
Enfin la vérité exige que l’on constate que M. Dubufe a donné quelques enseignements aux décorateurs dans son salon bleu, plaisant d’effet, arrangé ou meublé sous sa direction par lui-même, et MM. Montenard, La Touche, Rosset-Granger, Agache, Mme Waldeck-Rousseau, et les sculpteurs Bartholomé, Aubé, Dampt, Escoula, Constantin Meunier ! On voit que ces éléments sont loin de se ressembler en s’assemblant, et on devine qu’ils sont loin de nous plaire tous également ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Le Temps, 24 avril 1896,
Le Salon du Champ-de-Mars,
L’Art Français se relève,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 3,
« Une mention spéciale, avant de passer à l’architecture, s’impose pour l’ingénieux essai de salon-bibliothèque réalisé par M. Guillaume Dubufe avec infiniment de goût et de talent. Dans les lambris bleu foncé de la salle s’encadrent six panneaux où le décor de Capri, d’une sérénité lumineuse, se déroule. MM. Montenard, Rosset-Granger et La Touche ont collaboré avec leur ami, et sous sa direction à l’exécution de ces panneaux. Ils y ont mis, les deux premiers, leurs jolies qualités de plain-airistes ; le troisième sa libre fantaisie de coloriste qui est né décorateur. Ils se sont accommodés tous les trois, sans abdiquer en rien leur personnalité, de la règle de l’obéissance absolue dont les besognes décoratives font un devoir à l’artiste le plus original et le plus fort. Ils s’en sont bien trouvés ; l’ensemble également ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Paris Salon 1896,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 88,
« MM. Montenard, Rosset-Granger et Dubufe ont montré leur charmant sentiment pour la peinture de plein air ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
La Quinzaine, 1896,
Page 233,
« MM. Rosset-Granger et La Touche, moins favorisés, avaient à nous faire les honneurs, l’un d’un escalier, l’autre d’une petite fontaine. C’est plaisir de voir comme ils ont su tirer parti d’un motif assez ordinaire en y mêlant, le premier un parfum de… ».
(SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri).
Le Radical, 25 avril 1896,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Paul Heusy,
Page 3,
« Le Salon Rouge.
M. René Billotte, revenu à la banlieue, qu’il connaît en son intimité morne, a envoyé un Coin des Fortifications, la Butte d’Orgemont, les Carrières de Soissy, où dominaient les tons gris et jaunâtres, où l’herbe qui pousse malaisément, semble désolée… M. Edouard Rosset-Granger, des études de femmes et d’enfants qui prouvent une observation fidèle».
(SNBA 1896, Le Berceau n° 1085, La Souvenance n° 1086, Etude n° 1088 et Lassitude n° 1089).
Le Pays, 25 avril 1896,
Informations Politiques,
Page 1,
« Puis après un examen attentif des œuvres contenues dans les galeries 2,9 et 5, M. Félix Faure s’est rendu dans le salon organisé par M. Dubufe et décoré par MM. Montenard, Dubufe, La Touche et Rosset-Granger. » (SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
L’Autorité, 26 avril 1896,
Salon du Champ de Mars,
Texte de Mécène,
Page 3,
« Salle IV. M. Rosset-Granger a là quelques têtes de femmes bien délicatement finies ; nous avons un très bel échantillon de sa peinture murale dans le délicieux salon aménagé par M. G. Dubufe » (SNBA 1896, Le Berceau n° 1085, La Souvenance n° 1086, Portrait de Madame Robert Demachy n° 1087, Etude n° 1088 et Latitude n° 1089)
« Salle V. Puis nous visitons un passant la curieuse installation de M. Dubufe avec ses fresques, celles de M. Montenard, de La Touche et Rosset-Granger » (SNBA 1896, Projet de salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Journal des Arts, 26 avril 1896,
Exposition de la Société des Pastellistes – Galerie Georges Petit (suite),
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
Page 1430,
« Nous terminerons ce compte-rendu par deux séries de compositions où domine la note plutôt fantastique, l’encadrant ainsi entre les noms de MM. René Ménard et Pierre Lagarde d’une part, et d’autre part ceux de MM. Rosset-Granger et Gaston La Touche.
Rosset-Granger semble se préoccuper plutôt en ce moment des effets de lumière obtenus artificiellement. C’est ce qu’attestent encore diverses figures, à l’expression énigmatique avec tous les effets singuliers que produit la clarté d’une lampe apparente ou invisible, et surtout une Salammbô s’amusant à charmer son serpent en pleine nuit qu’éclaire vaguement un lampadaire très haut placé sur la terrasse de son palais d’où la ville est vue très au loin dans une bleuâtre obscurité, composition pittoresque qui rend très curieusement la scène inspirée par le romancier » (Société des Pastellistes Français 1896 : La Salammbô).
International Herald Tribune, Paris, 27 avril 1896,
Exposés au Champ de Mars,
Texte de Fair Play,
Page 3,
« Dans la même salle on peut aussi noter les œuvres de M. Friant et une de M. Rosset-Granger, n° 1088. M. de la Gandara trois portraits, tous très jolis dans leur tonalité ».
(SNBA 1896, Etude n° 1088).
La République Française, 1er mai 1896,
Le Salon du Champ-de-Mars, III,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« M. Rosset-Granger, qui étudie les reflets de lampe sur les jolis visages et les jolies épaules, est de la même école des ennemis de la banalité ».
(SNBA 1896, Le Berceau n° 1085, La Souvenance n° 1086, Etude n° 1088 et Lassitude n° 1089).
Le Select, Littéraire, Artistique, Mondain, 1er mai 1896,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Ferdinand Cardet,
Page 92,
« Ailleurs c’est le salon-bibliothèque si artistement décoré par M. Dubufe : six panneaux « A Capri » de MM. Montenard, Dubufe, Rosset-Granger et La Touche donnent une délicieuse illusion panoramique et là sont réunis des chefs d’œuvres de sculptures, objets d’art, d’aquarelles, de meubles, etc. » (SNBA 1896, Projet de Salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Moniteur de la Photographie, 1er mai 1896,
Société Photographique de Lille, Salon de 1896,
Page 16,
« On nous informe que l’ouverture de cette exposition, primitivement fixée au 23 mai, est reportée au 27 juin.
Le jury d’admission pour cette exposition est ainsi constitué :
Agache (Alfred), artiste peintre à Paris ; Bourgeois (Paul), secrétaire général du Photo Club de Paris ; Bucquet (Maurice), président du Photo Club de Paris ; Den Buyts, artiste peintre à Bruxelles ; Flameng (Francis), artiste peintre à Paris ; Morot (Aimé), artiste peintre à Paris ; Rosset-Granger (Edouard, artiste peintre à Paris. »
Le Ménestrel, 3 mai 1896,
Texte de Camille Le Senne,
Page 140,
« De l’exposition de M. Puvis de Chavannes, je passerai sans transition au salon-bibliothèque, exécuté « en grandeur nature », dit le livret sur les dessins de M. Guillaume Dubufe.
« Cet essai de décoration d’ensemble, ajoute le papier officiel, essai à l’exécution duquel ont apporté leur concours des membres de toutes les sections de la société nationale des Beaux-Arts, a pour but de montrer aux artistes et au public le parti qu’on pourrait tirer de cette fusion réelle de toutes les manifestations d’art, non seulement pour l’installation d’une maison particulière, mais encore pour l’organisation des expositions publiques ». Les différentes sections de la société y sont représentées en effet par des vues de Capri de M.M. Dubufe, Montenard, La Touche et Rosset-Granger, une composition symbolique d’Agache et un Crépuscule lunaire de Guignard, des morceaux de sculpture parmi lesquels une charmante danseuse de Bartholomé, des aquarelles à figurer en bonne place, une curieuse illustration de M. Dubufe pour le théâtre d’Emile Augier, des eaux-fortes, des grès, des bronzes – et même des meubles. Au demeurant, ensemble plutôt théâtral. Les premiers metteurs en scène de Paris, Sarah, Carré, Porel, en tireraient un excellent parti, et c’est à ce but que je le signale. Dans une habitation et pour un salon-bibliothèque, cabinet de travail, ça manquerait un peu d’intimité ».
(SNBA 1896, Projet de Salon-bibliothèque, A Capri).
Le Triboulet, 3 mai 1896,
Chronique de la Littérature et des Arts, Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte de Joseph Renaud,
Page 5,
« … Les méritoires études de M. Aubertin et de M. Rosset-Granger » (SNBA 1896, Le Berceau n° 1085, La Souvenance n° 1086, Portrait de Madame Robert Demachy n° 1087, Etude n° 1088, Lassitude n° 1089 et Tête de jeune paysanne n° 1090).
Journal des Artistes, 3 mai 1896,
Salon-Bibliothèque,
Texte d’Henry Nocq,
Page 1434,
« Projet de Bibliothèque ou Cabinet de travail exécuté en grandeur nature sur les dessins de G. Dubufe.
… Et cela se chante en cœur (Air de Buffalo-Bill).
« Venez voir la fusion réelle,
Le salon grandeur naturelle,
De Rosset-Granger, Montenard,
La Touche, Aubé, Fagel, Guignard,
La Bibliothèque à Dubufe.
(Ceux qui rigolent sont des muff’.)
Peinture à l’eau,
Peinture à l’huile,
Bufe à l’eau,
Bufe à l’huile. »
La chanson n’est pas de moi. » (SNBA 1896, Projet de Salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Journal des Artistes, 3 mai 1896,
Les Salons – La Peinture au Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 1438,
« Avant de quitter la peinture décorative proprement dite, il nous faut passer quelques instants, au moins en ce qui concerne la peinture, à la décoration d’un salon exécuté d’après les dessins de M. Dubufe ; nous y trouvons six panneaux, signés par MM. Montenard, Dubufe, La Touche et Rosset-Granger. (…) malgré leur origine diverse, ces panneaux ont beaucoup d’unité dans leur ensemble qui est dénommé : A Capri » (SNBA 1896, Projet de Salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Progrès Artistique, 14 mai 1896,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Papirus-Carbo,
Page 150,
« M. Rosset-Granger a une amusante petite femme à la lampe, dans deux lumières, une froide et une chaude, et d’un joli modelé. » (SNBA 1896, Lassitude n° 1089).
Le Gril de Toulouse, 1er au 15 mai 1896,
Le Salon Toulousain,
Texte de Gabriel Bonneau,
Page 2,
« L’Etat nous prête L’Espérance (434) de M. Rosset-Granger : Mme Diogène qui cherche un homme : une omelette dans sur une lanterne ».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
Le Supplément, Grand Journal Littéraire Illustré, 14 mai 1896,
Les Salons Comiques, Salon du Champ de Mars 1896,
Dessins de G. Collot (2e série)
Page 4,
« Rosset-Granger : L’étrangleuse de chien » (SNBA 1896, Portrait de Madame Robert Demachy n° 1087).
L’Echo de Paris, 15 mai 1896,
Carnet Mondain,
Page 2,
« Les réceptions hebdomadaires de Mme Madeleine Lemaire, en son hôtel de la rue de Monceau ont un cachet tout particulier. Tout est original dans ce coquet atelier, décoré avec un goût parfait, où l’élite de la société parisienne se retrouve avec l’élite de la société intellectuelle ; peintres, littérateurs, musiciens. (…) Dans l’assistance : marquise de Saint-Paul, Mmes Fould, Baignières, Thouvenel, Fitch, Hochon (…) ; MM. Le comte d’Haussonville, Heredia, Marcel Prévost, Aublet, de la Gandara, Nicolopulo, de Saint-Marceaux, de Saussine, Rosset-Granger, comte de Germiny, Edouard Habert, etc ;, etc. »
La France, 17 mai 1896,
Au Champ-de-Mars,
Guillaume Dubufe, un idéal d’installation moderne,
Texte de Louis Enault,
Page 2,
« Nous l’avons déjà dit, ce qui rend très précieux pour nous cette Exposition du Champ-de-Mars, ce qui lui donne un charme tout suggestif et une attraction très puissante, c’est sa constante préoccupation du progrès dans les genres. Ses organisateurs (..) sont de véritables pionniers qui veulent défricher des terrains inexplorés jusqu’ici. (…) A la tête de (ces maîtres émérites), j’aime à citer M. Guillaume Dubufe, qui a voulu grouper les talents divers d’un certain nombre de collaborateurs pour organiser un coin idéal d’habitation moderne, que l’on pourrait réaliser aisément. (…) Ce n’est pas une maison entière que M. Dubufe montre au Champ-de-Mars, mais seulement une pièce d’une habitation moderne – le salon-bibliothèque, où l’on peut tour à tour lire, travailler, méditer et recevoir. (…) Jetons un rapide coup d’œil sur les divers détails de ce joli ensemble. (…) A la peinture, un tableau représentant un crépuscule lunaire par M. Guignard ; un portrait et une composition de M. Agache, intitulée l’Epée et six panneaux décoratifs inspirés par les plus beaux sites de Capri, cette oasis des artistes contemporains par MM. Dubufe, Montenard, La Touche et Rosset-Granger ». (SNBA 1896, Salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Messager de Paris, 22 mai 1896,
Salons de 1896, Deuxième Causerie, Au Champ de Mars (Suite et fin),
Texte de Jules Guillemot,
Page 3,
« Dans le Salon-Bibliothèque, où ces panneaux sont exposés, MM. Dubufe, G. La Touche, Rosset-Granger font pendant à M. Montenard, amplifiant ses vues sur Capri ; et, c’est à mon avis, M. Dubufe qui arrive bon premier, avec un fort beau panneau d’un effet très séduisant » (SNBA 1896, Salon-bibliothèque, A Capri, un escalier).
Le Correspondant, 25 mai 1896,
Les Deux Salons,
Texte de Henry Havard,
Page 641,
« Mais n’est-il pas curieux de voir (…) un groupe de peintres appréciés, comme G. Dubufe, F. Montenard, G. La Touche et Rosset-Granger, se réunir pour composer la décoration d’une bibliothèque ».
Page 646,
« Avec le salon-bibliothèque, dessiné par G. Dubufe, l’apparence est tout autre. Cet essai qui, suivant les termes mêmes du programme un peu ambitieux que son auteur s’est tracé, a pour but de montrer aux artistes et au public le parti qu’on pourrait tirer de la « fusion réelle de toutes les manifestations d’art » se manifeste, dans ses lignes essentielles, par la répartition de grands panneaux exécutés dans des notes claires et puissantes par MM. Dubufe, Montenard, La Touche et Rosset-Granger, et encadrés dans une boiserie aux moulures robustes et simples.
Le ton bleu foncé et profond de cette boiserie est une vraie trouvaille. Il donne aux peintures qu’il embordure une certaine profondeur, et met en valeur leurs colorations. Le malheur, c’est que ces peintures, de dimensions très exagérées pour l’intérêt qu’elles représentent, font, à la place qu’on leur assigne, un effet peu décoratif ».
(SNBA 1896, Salon-bibliothèque, A Capri).
Le Salon de 1896 (Goupil et Compagnie Editeurs),
Cent Planches de Photogravure et à l’Eau-forte,
La Peinture,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 87,
« Dans le genre décoratif, M. Guillaume Dubufe s’est distingué cette année par un ensemble ingénieux, bien compris, par l’exécution duquel il s’est adjoint MM. Montenard, Rosset-Granger et La Touche. Le Salon-bibliothèque qu’il nous offre encadre dans ses lambris bleu foncé six panneaux où se déroule, dans une sérénité lumineuse, le merveilleux décor de Capri. On pourrait trouver à redire à l’arrangement architectural, à cette bibliothèque maigrelette enchâssée, avec un médiocre à-propos, entre deux vues de bord de mer, mais la partie purement picturale est charmante. Les quatre artistes y on collaboré avec un souci assez rare de cette obéissance absolue dont l’art décoratif fait un devoir à quiconque s’y essaie. MM. Montenard, Rosset-Granger et Dubufe y ont mis leurs jolies qualités de plein-airistes. (…) L’ensemble s’est trouvé à merveille de cette collaboration ».
(SNBA 1896, Salon-bibliothèque, A Capri).
Gil Blas, 29 mai 1896,
Carnet Mondain,
Texte de Brionne,
Page 2,
« Dîner intime, avant-hier, chez Madame Hochon, en son bel hôtel de la rue du Rocher.
Au nombre des convives :
M. Edouard Detaille, membre de l’Institut, comte Marcel de Germiny, MM. Albert Guillaume, E. Rosset-Granger, M. et Madame Escalier, M. et Madame Levasseur, etc ».
La Revue des Deux Mondes, juin 1896,
La Peinture aux Salons de 1896,
Texte de Georges Lafenestre,
Pages 927 et 928,
« Pour ces jeux de lumière dans les intérieurs, sur les étoffes et sur les visages, MM. Bréauté, Paul Thomas d’une part, et d’autre part, MM. Berton, Tournès, Rosset-Granger, continuent à montrer leur délicate virtuosité ».
(SNBA 1896, Le Berceau n° 1085, La Souvenance n° 1086, Etude n° 1088 et Lassitude n° 1089).
Le Gaulois, 20 juin 1896,
Mondanités,
Dans le Monde,
Texte de Dantin,
Page 2,
« Garden-party des plus réussies, avant-hier, chez Mme Guillaume Dubufe, femme du distingué peintre, pour l’inauguration du « cottage » récemment construit.
Reconnus parmi les nombreux invités :
… Madeleine Lemaire, M. et Mme Jeanniot, M. et Mme Carolus-Duran, M. et Mme Th. Reinach, M. et Mme L. Ganderax, M. et Mme Jean Gounod, M. et Mme Gaston Jollivet, M. et Mme Helleu, M. et Mme Hochon, M. et Mme Albert Ballu, M. Roger Ballu, M. et Mme Duglé…, MM. Puvis de Chavannes, Béraud, Billotte, Boutet de Monvel, Bérardi, Aublet, Rosset-Granger… ».
Gazette des Beaux-Arts, Paris 1er juillet 1896,
Les salons de 1896, Deuxième article,
Texte de Paul Adam,
Page 28,
« Avec moins de science, M. Rosset-Granger qui couronna de chrysanthèmes violets une pâle tête chagrine, fort suggestive, conviendrait mieux à l’espérance de l’approuver ».
(SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
Journal des Artistes, 5 juillet 1896,
Le Salon Périgourdin,
Texte de Berber,
Page 1511,
« Qu’il y aurait à dire sur les ouvrages exposés par des maîtres consommés ! Citons MM. Gérôme, Detaille, F.Barrias, Dubufe, Henri Martin, Rosset-Granger, Edouard Sain, etc ».
L’Express du Nord et du Pas-de-Calais, 11 juillet 1896,
Salon d’Art Photographique de Lille,
Page 6,
« Vient de s’ouvrir, à Lille, sous le patronage de la Société Photographique de cette ville, une exposition d’art photo dont nous pouvons dire merveille.
(…) Le Comité a tenu à honneur de former un jury composé de sommités artistiques telles que MM. François Flameng, Aimé Morot, Alfred Agache, Rosset-Granger, Den Buyts (de Bruxelles), artistes peintres et Maurice Bucquet et Bourgeois, président et secrétaire général du Photo Club de Paris, qui ont bien voulu répondre à notre appel. »
L’Eclair, 16 juillet 1896,
Les Hommes du Jour,
M. Rosset-Granger, Peintre Français,
Page 2,
« Membre du Cercle de l’Union Artistique, élève de Mazerolle et de Dubufe, M. Rosset-Granger se sentit toute de suite tenté d’exercer son talent dans le genre gracieux et la décoration plaisante aux regards. Né à Vincennes en 1853, il débute en 1879 avec une figure au Salon. Puis ce fut : Eros (1881), qui lui vaut une bourse de voyage ; la Charmeuse (1883), au musée de Montauban ; Orphée (1884), au musée de Carcassonne, qui obtient une 3e médaille ; les Hiérodules (1889), médaille d’argent. A cette époque déjà, M. Rosset-Granger était intéressé par les recherches de lumières artificielle. En témoignent : le Feu à l’Exposition des Pastellistes français ; Fantaisies des rues de Paris ; Cache-cache, au musée de Marseille ; Fleur de nuit ; l’Espérance (1895), toile acquise par l’Etat. Très occupé également à des travaux décoratifs, M. Rosset-Granger est l’auteur des décorations des hôtels de MM. Dano, Durand, du Café Riche et du café Mazarin. En ce moment, le peintre est attelé à un portrait de Mlle Lagarde, fille du paysagiste, et à celui du fils du comte de Brissac, ainsi qu’à deux panneaux pour un palais de Constantinople. Au Salon de cette année (1896), comme pour résumer ses trois tendances, M. Rosset-Granger avait exposé les Lampes, étude de lumière ; un Petit portrait et un panneau décoratif : Souvenir de Capri » (SNBA 1896, Portrait de Madame Robert Demachy n° 1087, Etude, la lampe n° 1088 et A Capri, panneau décoratif) ; (Portrait de Mlle Lagarde).
Le Figaro, 2 septembre 1896,
Au Jour le Jour,
L’Union Française à Constantinople,
Texte de Gaston Davenay,
Page 1,
« …Notre colonie de Constantinople rêvait de voir chacune des salles de l’Union transformée en une sorte de musée consacré aux diverses manifestations du génie français. Le Gouvernement a comblé ce vœu et nos grands artistes, avec le plus patriotique désintéressement se sont empressés d’apporter, en grand nombre, le contingent de leur talent. C’est ainsi, pour ne citer qu’une œuvre capitale et d’ensemble, les peintres Dubufe, Montenard, La Touche et Rosset-Granger se sont chargés gracieusement de la décoration du plafond et des panneaux de la salle des fêtes ».
(Décoration du plafond et des panneaux de la salle des fêtes de l’Union Française à Constantinople).
Le Petit Provençal, 5 septembre 1896,
La Maison de France à Constantinople,
Page 1,
« Notre colonie de Constantinople désirait encore autre chose. Justement fière de l’éclat de nos arts, elle rêvait de voir chacune des salles de l’Union transformée en une sorte de musée consacré aux diverses manifestations du génie français. Le gouvernement a comblé ce vœu et nos grands artistes avec le plus patriotique désintéressement se sont empressés d’apporter, en grand nombre, le contingent de leur talent. C’est ainsi que, pour ne citer qu’une œuvre capitale et d’ensemble, les peintres Dubufe, Montenard, La Touche et Rosset-Granger se sont chargés gracieusement de la décoration du plafond et des panneaux de la salle des fêtes ». (Décoration du plafond et des panneaux de la salle des fêtes de l’Union Française à Constantinople).
Stamboul, Journal Quotidien, Politique et Littèraire, 28 septembre 1896,
Guillaume Dubufe,
Texte de Grésy,
Page 4,
« Nous avons déjà signalé les travaux d’art décoratif qui se poursuivent à l’Union Française, et qui sont en train de transformer en un véritable musée l’hôtel de la rue Cabristan.
(…) La salle des fêtes nous avait ravis par son élégance discrète. Cette galerie, qui faisait songer à Versailles, dans sa simple parure blanche et or, avait paru une merveille de bon goût. Mais il y manquait quelque chose. (…) Chaque voyage du commandant Berger à Paris se traduit par une cargaison d’œuvres d’art à Constantinople. (…) Voici venir de superbes toiles décoratives signées Laroche, Rosset-Granger, Montenard et Guillaume Dubufe.
L’œuvre de Montenard, qui est destinée au grand escalier, n’est pas encore en place. Mais on peut déjà admirer au-dessous des loggias, à droite, deux compositions exquises de Rosset-Granger, et à gauche deux autres de Laroche, un peu violentes peut-être mais impressionnantes. C’est Versailles que les deux artistes ont évoqué. Ce souvenir s’imposait pour la décoration d’une salle où l’architecture avait si bien marquée cette évocation.
Rosset-Granger nous montre Trianon, avec tout au fond, la ligne du palais se profilant dans un lointain lumineux. Une marquisette, cheveux poudrés, ombrelle rose et blanche, est arrêtée devant un sphinx de pierre sur lequel un amour a grimpé. A côté, un coin du petit Trianon, ombreux et idyllique, où tous les amoureux d’art viendront rêver. » (Le Trianon avec une Marquisette et Un coin du petit Trianon, 2 Huiles sur toiles, Décoration de la salle des fêtes de l’Union Française à Constantinople).
Revue des Arts Décoratifs, 1896
Les Arts Décoratifs aux Salons de 1896,
(1er Article),
Texte de L de Foucaud,
Page 185,
« Mais quatre peintres ont voulu se livrer à une expérience d’exposition d’ordre plus général et plus complet. S’unissant dans un but commun, sous une direction acceptée, MM. Guillaume Dubufe, Montenard, Gaston La Touche et Rosset-Granger ont essayé de transformer une des salles du palais par une « décoration d’ensemble », un nu « salon-bibliothèque ». L’idée est de M. Dubufe, qui a conçu et réalisé tout le décor. Elle était, en soi, parfaitement réalisable, à ceci près que les dimensions de la pièce, sa carrure, son éclairage, déterminés par la structure même du bâtiment, nous avertissent que nous sommes en plein artifice. Peut-être serait-il possible en de futurs « palais des beaux-arts », de machiner quelques locaux pour des transformations immédiates de toute nature et moins arbitraires. Voyons, au surplus, en vue de notre enseignement, comment s’est ici proposé et développé le thème.
Sur les murailles, six grands panneaux rectangulaires et parfaitement égaux nous évoquent des paysages de l’île de Capri, autour d’une maison unique à blanche et rustique colonnade. Point d’incident architectonique ; aucune recherche de liaison ornementale. Ces six panneaux sont six tableaux, bordés comme tels et se détachant uniformément sur le fond de tenture uni. Au-dessus des portes, nulle peinture. Pas de cheminée pour rompre la monotonie du plat dispositif. Devant nous un grand meuble en bois de citronnier, creusé d’une niche profonde au centre, habité d’une statue en grès. Ce meuble se compose de deux petites armoires à « livres rares », nous dit-on, amplifiées d’étagères à bibelots, et déprimées par deux nouvelles niches en lesquelles deux sièges invitent le lecteur à s’asseoir. L’invention me semble, par-dessus tout bizarre. Levons les yeux : une toile peinte, où s’entrelacent des branches de laurier, simule un plafond translucide tel que, sur une cour couverte, l’art du verre le pourrait jeter. On a prodigué les riches tapis à terre, multiplié les tables, les sièges moelleux, les chevalets, les vitrines hautes et les vitrines basses. Résultat : on ne se sent ni dans une pièce habitée, ni dans une pièce habitable. Je vois bien des statuettes, des verres soufflés, des verres gravés, des peintures, des gravures, des dessins, des faïences, mais je ne suis chez personne. L’endroit tient du hall, du musée, de la salle d’apparat et, plus encore, de magasin d’objets d’art. Entre les quatre peintres, auteurs des grands panneaux-tapisseries et leurs camarades, MM. Bartholomé, Reyen, Kœpping, Muller et Delaherche, auteurs des pièces de vitrines ou de piédouches, la seule différence appréciable est dans la place qu’occupent leurs œuvres sur le mur. De conception décorative, pas ombre. La tentative était d’excellente intention, c’est clair ; mais il n’est pas moins évident que, faute d’une vraie conception de décorateur, elle n’a rien donné. Nous avons la notion, selon les mots du Catalogue, « du parti qu’on pourrait tirer de la fusion de toutes les manifestations d’art pour l’installation d’une maison particulière. » Malheureusement, la preuve n’est pas faite ».
(SNBA 1896, Salon-bibliothèque, A Capri).
1897
Le Grand Echo du Nord et du Pas-de-Calais, 17 janvier 1897,
Nécrologie,
Page 2,
« Nous apprenons avec regret la mort de Maurice Le Liepvre, peintre de paysage, originaire du Nord, décédé à Paris.
Maurice Le Liepvre, qui était un esprit charmant et un artiste de talent très personnel, succombe en pleine jeunesse à une douloureuse maladie. Ses obsèques ont eu lieu jeudi au milieu d’une affluence d’amis appartenant au monde des arts. Le deuil était conduit par MM. Le Général Allard et Paul Le Liepvre.
Remarqués dans l’assistance : MM. Bouguereau, J-P Laurens, Harpignies, Alfred Agache, Dubufe, Cordonnier, Adrien Moreau, Dawant, Montenard, Zubès, Rosset-Granger, Daupt, de Richemont, etc, etc ».
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 1er février 1897,
L’exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Page 3,
« Une Brodeuse de M. Rosset-Granger » (SNBA 1907, La Petite Brodeuse n° 1098).
Le Temps, 1er février 1897,
Au Jour le Jour,
Le Salon de l’Epatant,
Page 2,
« On aura plaisir à voir la petite Brodeuse de M. Rosset-Granger » (SNBA 1907, La Petite Brodeuse n° 1098).
Le Gaulois, 1er février 1897,
Les Cercles,
Page 2,
« Il faut encore mentionner parmi les meilleurs tableaux : (…) la petite Brodeuse, de M. Rosset-Granger » (SNBA 1907, La Petite Brodeuse n° 1098).
L’Eclair, 3 février 1897,
Les Petites Expositions, Cercle de l’Union Artistique,
Page 3,
« A l’Epatant, le mot d’ordre est l’élégance (…) Dagnan-Bouveret a envoyé une Bretonne d’une délicate vision (…) Rosset-Granger, une Brodeuse » (SNBA 1907, La Petite Brodeuse n° 1098).
La Charente, Journal Républicain Quotidien, 7 février 1897,
Chronique Artistique,
Texte de J. Demy,
Page 3,
« En attendant les grands salons, voici que le Cercle de l’Union Artistique vient d’ouvrir ses portes.
On aurait plaisir à voir la petite Brodeuse de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1907, La Petite Brodeuse n° 1098)
Journal des Artistes, 21 février 1897,
Au Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 1773,
« Le profil de Brodeuse, de M. Rosset-Granger, est bien esquissé » (SNBA 1907, La Petite Brodeuse n° 1098).
Le Figaro, 5 mars 1897,
La Vie Artistique,
Le Salon de l’Epatant (Cercle de l’Union Artistique),
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 5,
« Quand j’aurai cité (…) la « Mariée » de M. Rosset-Granger (…), je n’aurai, je crois, rien omis d’essentiel ».
Le Gaulois, 13 mars 1897,
Dans le Monde,
Page 2,
« La première réception de quinzaine de M. et Mme Hochon a été très brillante et exclusivement artistique. Cette série de soirées a lieu dans l’intimité, mais M. et Mme Hochon ont l’intention d’ouvrir plus tard leurs salons pour des réceptions plus grandes.
Les convives du dîner d’avant-hier étaient :
Duchesse d’Uzès, Mme Madeleine Lemaire, M. et Mme Hébert, Mlle Reichenberg, MM. Forain, Guillaume, Gérôme, Pailleron, Bonnat, Detaille, Jean Rameau, Docteur Robin.
Après dîner, quelques personnalités littéraires et artistiques sont venues se joindre aux autres invités (…).
Reconnu dans l’assistance, outre les invités déjà cités : M. et Mme Henry Houssaye, M. et Mme Jollivet, MM. Georges Boyer, Jules Delafosse, Paléologue, Bérardi, Clairin, Ferrier, Rosset-Granger, Béraud, Caran d’Ache, Léon Moreau, etc ».
Gil Blas, 11 avril 1897,
Carnet Mondain,
Texte de Brionne,
Page 2,
« Le 13 avril prochain s’ouvrira le quatrième Salon annuel de Photographie, organisé par le Photo-Club de Paris, qui est, on le sait, une Société composée exclusivement d’amateurs. C’est dans la Galerie des Champs-Elysées (72 avenue des Champs-Elysées) qu’aura lieu cette exposition qui promet d’être des plus brillantes.
Le jury composé de MM. Gérôme, R. Billotte, Bergon, G. Dubufe, F. Flameng, Jacquet, Le Bêgue, Montenard, Rosset-Granger et de Saint-Marceaux a fait une sélection d’œuvres et n’a admis que celles présentant un caractère réellement artistique ».
La Libre Parole, 23 avril 1897,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Gaston Méry,
Page 2,
« Galerie n° 5 ;
Je ne vois plus guère à mentionner de remarquable dans cette galerie que : (…) Somnambule de Rosset-Granger ».
(SNBA 1897, La Somnambule, n° 1093).
L’Intransigeant, 24 avril 1897,
Le Salon du Champ-de-Mars – Peinture,
Texte de H. Ayraud-Degeorge,
Page 2,
« … les nombreux envois de M. Rosset-Granger, dont l’un surtout (La Somnambule) mérite l’attention ».
(SNBA 1897, La somnambule n° 1095).
Le Salon de 1897 (Editeur Goupil & Cie),
Cent Planches en Photogravure et à l’Eau-forte,
La Peinture,
Texte de Gaston Schefer,
Page 15,
« M. Rosset-Granger a fait le portrait d’une dame se promenant une lampe à la main : Somnambule ».
(SNBA 1897, La Somnambule, n° 1093).
La France, 24 avril 1897,
Le Salon du Champ de Mars,
Texte de Henri Hamel,
Page 4,
« Salle V.
Une bonne étude de femme éclairée par la lueur d’une lampe par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1897, La Somnambule, n° 1093).
La Liberté, 22 avril 1897,
La Fleur du Salon – Peinture,
Texte de A. Pallier,
Page 2,
« Salle V, 1097 Rosset-Granger : Sourire » (SNBA 1897, Sourire n° 1097).
L’Autorité, 25 avril 1897,
Beaux-Arts, le Salon du Champ de Mars,
Texte de Mécène,
Page 2,
« Salle IV. Quatre bonnes toiles de M. Rosset-Granger : Somnambule, Victime du devoir, Sourire et Brodeuse (de 1095 à 98) (SNBA 1897, La Somnambule n° 195, Victime du devoir n° 1096, Sourire n° 1907 et La PetiteBbrodeuse n° 1098).
Le Temps, 5 mai 1897,
Le Salon des Aquarellistes,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 3
« Enfin MM. Meissonnier, Adrien Moreau, Luigi Loir, Paul Pujol, Lucien Simon, Rosset-Granger, Rochegrosse (…) avec des morceaux pleins de talent dont il faut penser plus de bien que nous n’avons le temps d’en dire ».
(Société des Aquarellistes Français 1897 : La grand-mère, Cathédrale de Fécamp n° 249, Porte d’église, Saint Marc de Venise n° 250, Le grain n° 251, L’orage n° 252, Bas-côté de la cathédrale de Fécamp n° 253, Le Signal n° 254, Devant la Madone n° 255 et Portrait de Monsieur Louis Ganderax, souvenir d’un bal en costume n° 256).
La Petite Presse, Journal Quotidien, 6 mai 1897,
Echos,
Page 2,
« Vernissage hier aux Aquarellistes… Reconnus parmi les peintres les plus félicités : Rosset-Granger qui expose un curieux effet de pluie ».
(Société des Aquarellistes Français 1897, L’orage n° 252).
Paris, 6 mai 1897,
Echos,
Page 2,
« Vernissage, hier aux Aquarellistes.
(…) Reconnus parmi les peintres les plus félicités : Rosset-Granger qui expose un curieux effet de pluie, Jules Worms, Vibert, Adrien Moreau, Peret, Mme Maximilienne Guton etc ».
(Société des Aquarellistes Français 1897 : L’orage n° 252
Le Rappel, 9 mai 1897,
Les Aquarellistes,
Texte de Charles Frémine,
Page 3,
« C’est au fond d’un long couloir, à la galerie des Champs Elysées, que les aquarellistes tiennent, cette année, leur exposition, laquelle est la dix-huitième. Cette galerie est de beaucoup plus vaste que celle de la rue de Sèze. Ainsi les ouvrages exposés, quoique plus nombreux que les années précédentes – plus de 300 numéros – y paraissent-ils comme éparpillés, n’offrant pas au premier coup d’œil cette cohésion, ce groupement artistique auquel Georges Petit nous avait habitués. Il faut en faire plusieurs fois le tour pour s’y reconnaître.
(…) Le Signal, jeune femme en peignoir rose, agitant son mouchoir, appuyée à la rampe d’une terrasse, au bord du lac, sous un pin échevelé par M. Rosset-Granger ».
(Société des Aquarellistes Français 1897, Le Signal n° 254).
Catalogue de la Vente, 24 mai 1897,
Tableaux, Aquarelles, Dessins de l’Ecole Moderne,
Fonds de l’Ancienne Maison Goupil et Cie,
Page 82,
« Aquarelles et Dessins,
Rosset-Granger, Edouard :
488 : Une installation (aquarelle).
489 : Série de dessins.
Illustrations de la nouvelle de M. Henry Laujol, Le Docteur Modesto, parue en deux épisodes dans la Revue Les Lettres et les Arts en septembre et octobre 1886 ».
La République Française, 28 mai 1897,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« Les effets d’abat-jour sur la Somnambule de M. Rosset-Granger, qui se promène la nuit, sa lampe à la main. Je suis pourtant bien attiré par le Sourire d’une jeune tête de ce même artiste ».
(SNBA 1897, La Somnambule n° 1095 et Sourire n° 1097).
Revue de Famille, 1er juin 1897,
La Vie Contemporaine,
Les Salons de 1897,
Texte de Robert Vallier,
Page 274,
« M. Rosset-Granger est toujours sans rival dans l’art d’inventer des effets de lumière et d’en tirer le plus curieux parti ».
(SNBA 1897, La Somnambule n° 1095).
La Revue de Paris, 1er juin 1897,
Page 811,
« Rosset-Granger et sa fine Brodeuse ».
(SNBA 1897, La petite Brodeuse n° 1098).
American Register, Paris, 12 juin 1897,
Page 2,
« Le 3e numéro du Figaro-Salon, publié cette semaine par MM. Boussod, Valadon et Cie, texte de M. Philippe Gille, est consacré aux plus importantes œuvres du Salon du Champ de Mars. Il contient de belles reproductions des œuvres d’art (…) Somnambule par E. Rosset-Granger. » (SNBA 1897, La Somnambule n° 1095).
Le Stéphanois, 27 juin 1897,
« M. Rosset-Granger a peint une scène de somnambulisme genre Macbeth. Très belle la somnambule… »
La République Française, 8 juillet 1897,
Au Jour le Jour,
L’Exposition des élèves de Cabanel,
Page 3,
« Il est grandement question d’organiser pour la rentrée une brillante exposition des élèves de M. Cabanel. L’idée est originale et nous sourit. Il est intéressant, en effet, de voir les résultats que donne l’enseignement d’un maître des plus réputés de l’Ecole.
(…) Il en est beaucoup encore à citer et non des moins importants : MM. Benjamin Constant, Léon Commerre, (…) Rosset-Granger (…) sans oublier M. Pierre Cabanel fils ».
Journal des Artistes, 11 juillet 1897,
Le Salon – Le Salon du Champ-de-Mars – Peinture (Suite),
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
« M. Rosset-Granger garde toujours sa même prédilection pour les effets de lumière artificielle ; il en donne un très curieux spécimen dans sa grande figure de Somnambule munie d’une lanterne, très expressive d’ailleurs dans son aspect particulier. Ses figures de fillettes, dont l’une Victime du devoir, c’est-à-dire endormie sur le dit devoir, sont charmantes en tout point » (SNBA 1897, La Somnambule n° 1095, Victime du devoir n° 1096 et Sourire n° 1097).
Le Figaro-Salon, 1897,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Albert Wolff,
Page 99,
« E. Rosset-Granger – Somnambule (photo) ».
Page 104,
Le visage et la moitié du corps éclairés par la lueur de la lampe qu’elle porte, s’avance, l’œil fixe et sans regard, la Somnambule de Rosset-Granger. L’effet de lumière est saisissant et l’attitude de la femme donne bien l’idée de l’inconscience du corps que guide une volonté mystérieuse ».
(SNBA 1897, La Somnambule n° 1095).
Special Numbers, L’Art au Salon de 1897, London, 1897,
Texte de Francis Hopkinson Smith,
Traduction de l’anglais,
Page 54,
« Parmi les portraits exécutés par M. Mathey, l’un d’eux est de M. Rosset-Granger, représentant M. Mathey à la Société Nationale ».
Page 63,
1897 :
« E. Rosset-Granger : une série d’étude de portraits au crayon et parmi eux, un de Rosset-Granger représentant M. Mathey à la Société Nationale des Beaux-arts de Paris, des panneaux décoratifs pour l’hôtel particulier de Madame Lobstein et pour celui de Monsieur Straus, sont les principaux travaux réalisés par M. Rosset-Granger. Depuis le dernier Salon, il a, en outre, montré à Lille « Une Raffinerie » et « Brodeuse » ; à la Galerie continentale de Londres, « Une victime du devoir ». M. Rosset-Granger a montré deux figures au Salon de la Société Nationale : un « Portrait » et « Jeune fille à la Mandoline ».
(SNBA 1898, Portrait de Madame Fernand Bourdet n° 1065, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066 et Jeune fille à la mandoline n° 1067bis).
Nos Peintres et Sculpteurs, Graveurs, Dessinateurs, 1897,
Portraits et Biographies,
Texte de Jules Martin,
Page 331,
« M. Rosset-Granger (Edouard).
Peintre ; Né à Vincennes (Seine) en 1853. Débute au Salon de 1878 avec une étude de nu. Expose ensuite : Eros (1881) ; Charmeuse (1883. Musée de Montauban) ; Orphée (1884, 3e médaille, musée de Carcassonne) ; les Hiérodules (Eposition Universelle 1889, médaille d’argent) ; le Feu, Pastel ; Fantaisies des rues de Paris ; Cache-cache (musée de Marseille) ; Fleur de nuit ; l’Espérance (acquis par l’Etat) ; les Lampes, étude de lumières ; Souvenir de Capri, panneau décoratif ; etc, etc. ; plusieurs panneaux pour un palais de Constantinople ; décoration de plusieurs hôtels, du Café Riche, du Café Mazarin ; Commandeur de l’Ordre du Medjidié.
5, rue Emile-Allez, Paris. »
Salon de la Photographie, Paris 1897, 4ème Année,
Photo Club de Paris, 44 Rue des Mathurins,
Page 83,
Jury d’Admission.
MM. J-L Gérôme, C, artiste peintre, membre de l’Institut,
Paul Besson, photographe amateur,
René Billotte, artiste peintre,
H. Colard, photographe amateur,
Armand Dayot, inspecteur des Beaux-Arts,
Guillaume Dubufe, artiste peintre,
François Flameng, O, artiste peintre,
Jules Jacquet, O, artiste graveur,
René Le Bègue, photographe amateur,
Frédéric Montenard, artiste peintre,
E. Rosset-Granger, artiste peintre,
René de Saint-Marceau, O. statutaire ».
1898
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 2 janvier 1898,
Légion d’Honneur,
Exposition de Bruxelles,
Page 3,
« Sont promus ou nommés dans l’ordre de la Légion d’honneur, à l’occasion de l’Exposition de Bruxelles, sur la proposition du ministre de l’instruction publique et des beaux arts :
Au grade de chevalier :
M.M. Blanche, artiste peintre, Dameron, artiste peintre, Frappa, artiste peintre,… Rosset-Granger, artiste peintre ».
(Pour Portrait de ma mère, SNBA 1893 N° 906, exposé à Bruxelles).
Le Gaulois, 2 janvier 1898,
Page 1,
« La Légion d’honneur, jolie fleur écarlate vient d’avoir hier un de ses floraisons bisannuelles et nous donnons plus loin la liste complète des heureux élus, mais nous allons au passage dévoiler quelques unes des boutonnières les plus parisiennes de la promotion.
Donc, élevés au grade d’officier (..) Barrias, artiste peintre, dont on sait l’intéressante et consciencieuse carrière (…).
Parmi les chevaliers, M. Edmond Rostand, le triomphateur du jour, les peintres Cesbron, Dameron, Frappa, Rosset-Granger, Couturier, le peintre des marins, Boutigny, celui des émouvants épisodes de guerre, Gervais… ».
Le Figaro, 3 janvier 1898,
Les Décorations du 1er janvier,
Ministère de l’Instruction Civique et des Beaux-Arts,
Texte de Georges Davenay,
Page 3,
Sont nommés, au grade de chevalier de la Légion d’honneur,
« M. Rosset-Granger : un jeune du Champ-de-Mars. Ses effets de lumière, complexes et vigoureux, excitent chaque année le plus vif intérêt. C’est un bon peintre qui a en même temps beaucoup d’esprit ».
Le Radical, 3 janvier 1898,
La Légion d’Honneur,
Les Nominations au 1er Janvier,
Les Décorations de l’Exposition de Bruxelles,
Page 4,
« Sont promus ou nommés dans l’ordre de la Légion d’honneur, à l’occasion de l’Exposition de Bruxelles, sur proposition du ministère du Commerce et du ministre des beaux-arts :
Au grade de chevalier :
MM. Blanche, Boutigny, Cesbron, artistes peintres ; Dameron, artiste peintre, membre supplémentaire du jury des récompenses de l’exposition de Bruxelles ; José Frappa et Rosset-Granger, artistes peintres ; Georges Barreau, statuaire ; Eugène Bruneau, architecte ; Fernand Desmoulins, artiste graveur ».
(Exposition Internationale de Bruxelles : Portrait de ma mère (1893) et Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe (1897).
Gil Blas, 3 janvier 1898,
La Vie Parisienne, Floraison Rouge,
Texte de Santillane,
Page 1,
« Parmi les nouveaux chevaliers… quelques palettes sont nouées d’un ruban rouge, Rosset-Granger, ce poète de Capri aux harmonieuses effigies ».
Le Gaulois, 6 janvier 1898,
Echos de Paris,
Page1,
« Fini le café Riche ;
Encore une fois, la devanture du café Riche, si étincelante d’ordinaire, est retombée dans la nuit et le silence.
Il ne s’agit pas, cette fois, d’une interruption d’électricité, mais d’une démolition prochaine ainsi que l’annoncent de grandes affiches jaunes. Tout cet or, toutes ces sculptures, toutes ces glaces vont se disperser comme aussi les mosaïques de Forain et les peintures signées Félix Barrias, Doucet, Dubufe, R. Gilbert et Rosset-Granger.
Et le magasin sera abattu… ».
(La Tasse de Thé, Café Riche).
Le Progrès Artistique, 6 janvier 1898,
Les Décorations du 1er janvier et de l’Exposition de Bruxelles,
Page 3,
« D’autre part à l’Exposition de Bruxelles de l’an dernier, la rosette a été donnée à MM. Barrias, artiste peintre ; Daniel Dupuis, statuaire ; Heugel, éditeur ; et des croix de chevalier à MM. Blanche, Boutigny, Cesbron, Dameron, Frappa (José), Rosset-Granger, peintres ; Barreau, statuaire ; Bruneau, architecte ; Desmoulin, graveur ; Serpette, compositeur de musique.» (SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, huile sur toile 1300 x 1280. Exposition de Bruxelles 1897 n° 335. Don Léa Dehay et Pierre Dehay au Musée Henri Boez de Maubeuge en 1979).
Le Figaro, 12 janvier 1898,
Commissaires-Priseurs – Avis,
Expositions et Ventes,
Page 5,
« Vente par suite de démolition du CAFE RICHE, boulevard des Italiens, 16, du 17 au 21 janvier 1898 à 1h. Exp. Publ. Les 14 et 15 janvier de 10h à 6h. 5 plafonds peints par F. Barrias, Doucet, Dubufe, R. Gilbert, Rosset-Granger, 20 mosaïques d’après Forain. Céramiques, Belles marquises. Beau matériel de Café et Restaurants. Belles glaces, lustres, 2 pianos, 10000 bouteilles vins fins. Me Tual, commissaire priseur 56 rue de la Victoire. Nota : les peintures seront vendues le 19, les vins le 21 ».
(La Tasse de Thé, Café Riche).
Le Gaulois, 16 janvier 1898,
Echos de Paris,
Les Derniers Clients du Café Riche,
Page 1,
« Dans le morne café Riche on pouvait pénétrer hier par une des portes du boulevard, et, dans une clarté très relative, les derniers clients de l’ex-établissement, ceux qui aspirent à ses dépouilles, pouvaient s’assurer de la qualité de leurs futurs achats.
Des meubles sont exposés par ici ; par là, des pyramides de tables montent jusqu’aux corniches ; là-bas s’entasse toute la verrerie (que de bocks, que de vermouth-grenadine, que d’absinthe ont défilé dans ces récipients). On se sent, à cette vue, l’estomac serré, peut être d’en avoir trop pris.
Mais il y a une partie artistique qui intéresse quelques boulevardiers entrés là au hasard de leur flânerie. Les plafonds on les examine moyennant un pénible effort des vertèbres cervicales, l’un est d’Ernest Barrias, qui vient d’être promu officier de la Légion d’honneur, un autre de Rosset-Granger, qui vient d’être fait chevalier (toutes les croix aux peintres du café Riche). Une troisième peinture est du regretté Doucet, le dernier de Gilbert.
Et tout à coup, debout contre le mur et garnissant complètement le dernier salon, on découvre les mosaïques d’après les dessins de Forain, maintenues par une mince bordure de cuivre. Assez amusant l’examen du travail exécuté par la mosaïste pour rendre avec des petits cubes, pour traduire avec de la géométrie, les croquis d’un de nos plus fantaisiste dessinateur.
Comme dans une salle de l’hôtel de ventes, la foule entre et sort, indifférente. C’est triste comme une visite sur un lieu sinistre, car il y manque les « deux bocks » pour vingt-cinq francs par jour ».
(La Tasse de Thé, Café Riche).
Le Gaulois, 20 janvier 1898,
Echos de Paris,
Page 1,
« Devant le Café Riche P : salle des ventes :
-Entrons-nous prendre quelque chose ?
-Prendre quoi ?
-Peux ! quelques prix ! C’est tout ce qu’on peut y prendre à présent.
Nous entrons. Du monde, peu ou pas de têtes connues.
Par curiosité, demandé quelques prix :
Quatre panneaux de mosaïques de Forain, 1300 fr ; des plafonds : la Bière, par Doucet, péniblement 270 fr ; la Tasse de café, par Dubufe, 410 : la Tasse de Thé, de Rosset-Granger, 470 ; l’Absinthe de René Gilbert, 300 : le Champagne, de Barrias, 600 fr…
-Bière, café, thé, absinthe et champagne, et avec ça ?
-Merci, plus rien, sortons ».
(La Tasse de Thé, Café Riche).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 21 janvier 1898,
Page 1,
« On a commencé hier à disperser au vent des enchères, les œuvres d’art accumulées dans l’ancien Café Riche. Elles se sont mal vendues. Quatre panneaux de mosaïques de Forain ont atteint 1.300 francs ; la Bière de Doucet a fait 270 péniblement ; la Tasse de café de Dubufe 410 ; le Thé par Rosset-Granger, 470 (…) La vente continue. D’ici quelques jours, rien ne subsistera plus de cette ensemble décoratif » (La Tasse de Thé, Café Riche).
Journal des Artistes, 23 janvier 1898,
Petite Gazette, Ventes artistiques,
Page 2156,
« Les panneaux, les plafonds et les statuettes de ce qui fut le café Riche ont été vendues cette semaine. Les prix atteints sont des plus minimes. Qu’on en juge : la Tasse de café de Dubufe, 270 fr. ; la Bière de Doucet, 270 fr. ; la Tasse de thé de Rosset-Granger, 470 fr. ; et l’Absinthe de René Gilbert, 300fr. Pourtant la jolie statuette de Barrias, le Champagne, a été adjugée, après une bataille d’enchères qui a bien duré une demi-heure, à 620 fr. » (La Tasse de Thé, Café Riche).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 7 février 1898,
Le Salon du Cercle de l’Union Artistique,
Page 4,
« Ce salon est d’une tenue fort distinguée. Faisons le tour. (…) Le portrait de Mlle M. D… par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1908, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
Le Matin, 7 février 1898,
A l’Union Artistique,
Le Salon de la rue Boissy-d’Anglas,
Visite Présidentielle,
Page 2,
« Reçu par les membres du comité, M. Félix Faure a témoigné tout son intérêt ou son admiration pour les principales œuvres composant le petit Salon et dont nous reverrons, d’ailleurs, la majeure partie, au mois de mai, à la Galerie des Machines. (…) Autres portraits (…) Mlle de D… de Rosset-Granger ».
(SNBA 1898, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
Le Temps, 8 février 1898,
Petits Salons,
L’Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Un délicat petit portrait de jeune fille de Rosset-Granger ».
(SNBA 1898, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
L’Œuvre d’Art, 10 février 1898,
L’Exposition de l’Union Artistique,
Texte de Boyer d’Agen,
Page 19,
« Parmi les peintres de portraits qui intéressent encore par des mérites de facture ou d’arrangements, signalons (…) les portraits que signent MM. Paul Baignières, Léon Comerre, Gaston Courtois, Marcel Baschet, Rosset-Granger… ».
(SNBA 1898, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
Le Monde Illustré, 12 mars 1898,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique, rue Boissy-d’Anglas,
Texte d’Olivier Merson,
Page 203,
« Plusieurs artistes seraient à signaler encore, si la place ne m’était sérieusement mesurée. Il faut donc se résoudre à noter sans phrases, froidement, les portraits sortis des chevalets de MM. Aviat, Baschet et Wencker, de MM. Humbert et Rosset-Granger, Debat-Ponsin et Weerts… ».
(SNBA 1898, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
La Nouvelle Revue, 15 mars 1898,
Les Petits Salons,
Le Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 510,
« Ici encore de nombreux portraits ; les signatures habituelles de MM. François Flameng, Aimé Morot, Roybet, Rosset-Granger. De l’adresse à revendre ; mais le sentiment reste rare ».
(SNBA 1898, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
Le Gaulois, 2 avril 1898,
Dans le Monde,
Page 2,
« Mercredi, dernière réunion intime d’artistes et de littérateurs chez M. et Mme Hochon, qui ont reçu cet hiver :
… MM. Gérôme, Falguière, Jules Lefebvre, Detaille, M. et Mme Massenet, M. et Mme Escalier, MM. Carolus Duran, Clairin, Béraud, Flameng, Axilette, M. et Mme Forain, M. et Mme Jeanniot, M. et Mme Georges Cain, Dubufe, Billotte, Rosset-Granger, Henri et Albert Guillaume, M. et Mme Edmond Rostang, Paléologue, Yriarte, Marcel Proust… ».
La République Française, 2 avril 1898,
Le Mouvement Artistique, Les Aquarellistes Français – Galerie des Champs-Elysées,
Texte de E. H.,
Page 2,
« Reste à citer les figures isolées (…) une délicieuse esquisse d’Ariane. » (Société des Aquarellistes Français 1898, Ariane).
La Construction Moderne, 16 avril 1898,
La 14e Edition des Pastellistes Français,
Page 348,
« Malheureusement des maîtres pastellistes acclamés ces dernières années, MM. Axilette, R. Collin, Dagnan-Bouveret, Gervex, Helleu, Machard, Roll, Rosset-Granger et d’autres encore, s’étaient abstenus ».
Le Gaulois, 30 avril 1898,
Guide à Travers les Salons,
Société Nationale des Beaux-Arts (Champ-de-Mars),
Texte de M. L. de Fourcaud,
Page 2,
« Salle III :
1065 Rosset-Granger (Edouard) Portrait de Mme F. B… ».
(SNBA 1898, Portrait de Madame Ferdinand Bourdet n° 1065).
Le Radical, 1er mai 1898,
Les Salons de 1898,
Au Palais des Machines,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Paul Heusy,
Page 4,
« Les salles de gauche.
Dans la salle suivante apparaissent des portraits pleins de caractère : Mme et Mlles de M. Emile Giran ; La Vieille et la Jeune, de M. Roth ; Mme F. B. et Mlle M. D., de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1898, Portrait de Madame Fernand Bourdet n° 1065 et Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe n° 1066).
La Revue Illustrée, 1er Mai 1898,
Echos,
Page 2,
« Le 3 mai prochain s’ouvrira le cinquième Salon annuel de la photographie organisé par le Photo Club de Paris. C’est dans la Galerie des Champs Elysées qu’aura lieu cette Exposition qui promet d’être des plus brillantes.
Le jury, composé de MM. Gérome, R. Billotte, Colard Dauphin, G. Dubufe, F. Flameng, Jacquet, Le Bègue, Montenard, Rosset-Granger et de Saint Marceaux, a fait une sélection des œuvres et n’a admis que celles présentant un caractère réellement artistique ».
La Revue de l’Art Ancien et Moderne, Mai 1898,
Les Salons de 1898, La Peinture,
Texte d’André de Murville,
Page 438,
« Je parlerai seulement pour finir de quelques portraits. (…) Un spirituel portrait de femme de Rosset-Granger ».
(SNBA 1898, Portrait de Madame F. B… n° 1065).
La République Française, 5 juin 1898,
Le Mouvement Artistique,
Salon de la Société Nationale,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« Salle 3,
Le minuscule portrait de jeune fille à la mandoline, au visage fin, que M. Rosset-Granger nous a déjà montré ailleurs, bien préférable à tous ceux qu’il expose ici, quoique sa dame en noir ait une physionomie et une pose des plus agréables ».
(SNBA 1898, Portait de Madame Fernand Bourdet n° 1065 et Jeune fille à la mandoline n° 1067bis).
Journal des Artistes, 3 juillet 1898,
Les Salons de 1898 – Société Nationale des Beaux-Arts – Peinture (Fin),
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 2339,
« Quant à M. Rosset-Granger, il faut croire qu’il a délaissé le grand art pour se confiner dans le portrait, genre où il exerce d’ailleurs avec éclat ses sérieuses qualités. Voici une petite fillette, pinçant de la mandoline, très expressive, une Esquisse d’un portrait d’homme plein de naturel, une Esquisse d’un portrait de femme, qui a un réel caractère » (SNBA 1898, Portrait de Madame Fernand Bourdet n° 1065, Portrait de Monsieur Gaston Sciama n° 1067 et Jeune fille à la mandoline n° 1067bis).
Journal des Artistes, 3 juillet 1898,
L’Art en Province – Le Salon Périgourdin (ouvert du 19 mai au 17 juillet à Périgueux),
Texte de Berre,
Page 2343,
« Il faut voir les œuvres délicates de plusieurs artistes, par exemple, le Paresseux, écolier dormant, paisible sous la caressante lumière d’une lampe, de M. Rosset-Granger » (Salon de Périgueux 1898, Le Paresseux, huile).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 15 juillet 1898,
Nécrologie,
Page 3,
« Les obsèques de Mme Veuve Lagarde, née Lafont ont été célébrées avant-hier, à dix heures, en l’église de La Trinité. Le deuil était conduit par MM. Paul et Pierre Lagarde. Dans l’assistance très nombreuse se trouvaient : MM. Puvis de Chavannes, Gervex, Rosset-Granger, Cormon, Durand, Wallet, Tardieu, Béjot, Vice-amiral Duperré, amiral Roustan, Sabatier, etc. L’inhumation a eu lieu au Père-Lachaise. »
1899
La France, 7 février 1899,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Page 2,
« Peu nombreuse mais épatante, cette année, l’Exposition du Cercle de la rue Boissy-d’Anglas. (…) Pour signaler toutes les toiles de valeur il faudrait presque copier le catalogue en entier, aussi afin de ne pas être fastidieux passerons-nous rapidement devant les envois des peintres de talent qui se sont montrés eux-mêmes tels : (…) les portraits de Mlles B… par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1899, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire, n° 1268
La République Française, 11 février 1899,
Le Mouvement Artistique,
Au Cercle de l’Union artistique,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 1,
« Même succès pour les deux jeunes filles dans un même cadre par M. Rosset-Granger. Deux têtes exquises enveloppées dans une sereine lumière, un peu effacée même, mais s’imposant par leur charme naturel et par l’art du pinceau qui les a évoquées ».
(SNBA 1899, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire, n° 1268
Le Monde Illustré, 18 mars 1899,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Olivier Merson,
Page 211,
« Ne manquons pas de signaler l’effigie de Madame A… par M. Aublet, celle d’un jeune homme, par M. Courtois, ni celles dont M. Thirion, M. Chartran (la belle Calvé en Carmen), M. Rosset-Granger sont les peintres ».
International Herald Tribune, Paris, 26 mars 1899,
Exposition d’Aquarelles,
Ouverture de la Vingt-et-unième Exposition Annuelle à la Société des Aquarellistes Français,
Page 4,
« De la même classe est l’étude d’effets proposés par M. Rosset-Granger « Vigilance Maternelle », une femme vue de nuit à travers un rideau et « Coup de Vent » auquel je préfère « Fêtes de nuit » aux jolis effets d’illumination sur l’eau ».
(Société des Aquarellistes 1899, Vigilance maternelle, Coup de vent et Fête de nuit).
L’Evénement, 26 mars 1899,
Les Petits Salons, Exposition des Aquarellistes,
Texte de Camille Le Senne,
Page 2,
« Parmi les genristes, il faut citer (…) M. Rosset-Granger avec les « Fêtes de Nuit » et le « Coup de Vent ». (Société des Aquarellistes 1899, Coup de vent et Fête de nuit).
L’Aurore, 28 mars 1899,
Les Jurys du Salon,
Page 3,
« L’assemblé générale de la Société Nationale des Beaux-Arts s’est réunie hier, sous la présidence de M. Roll, vice-président, pour le tirage au sort des différentes commissions d’examen. Les commissions sont ainsi composées :
Peinture : MM. Richon, Brunet, Guiguet, Lebourg, Saintin, Renouard, Mathey, Alaux, Burnand, Dubufe, Alexander, Damoye, Melchers, Lerolle, Moreau-Nélaton, Brangwyn, de Uhde, Rosset-Granger, Friant, Gustave Colin, Karbowski ».
Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 1899,
Page 119,
« Quand à M. Rosset-Granger, son Etude de nu est supérieure aux paysages parisiens dont l’effet facile a pu le tenter ».
(SNBA 1899, Etude de dos ou Le repos du modèle n° 1271).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 29 mars 1899,
Le Tour du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Edmond Sarradin,
Page 3,
« Je n’ai seulement qu’à signaler (…) la Fête de nuit de M. Rosset-Granger ».
(Société des Aquarellistes 1899, Fête de nuit).
Journal des Artistes, 2 avril 1899,
Petite Gazette,
Page 2652,
« La Société des Aquarellistes français a inauguré sa vingt et unième exposition annuelle. On verra ensuite (…) une Sapho, avec de curieux effets de lumière, par M. Rosset-Granger » (Société des Aquarellistes Français 1899, Sapho).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 4 avril 1899
Lettres, Sciences et Arts,
Exposition – Les Pastellistes,
« Je cite enfin… une charmante tête d’enfant de Rosset-Granger, Iris de M. Guillaume Dubufe »
(Sté des Pastellistes 1899 : Petite tête de Domenico).
Gil Blas, 4 avril 1899,
La Vie Artistique,
Les Pastellistes,
Texte de Gustave Coquiot,
Page 2,
« … et c’est M. Montenard, avec des aspects coutumiers du Midi – petits villages blancs et coques pansues de bateaux, M. Rosset-Granger et M. Léon Sonnier ».
(Société des Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara et Petite tête de Domenico).
Le Temps, 4 avril 1899,
Au Jour le Jour,
Le Salon des Pastellistes,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 3,
« Il ne me reste plus maintenant qu’à signaler (…) les études et portraits de MM. Gilbert, Gervex, Thévenot, Rosset-Granger, un petit morceau très étudié de M. Dubufe fils ».
(Société des Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara et Petite tête de Domenico).
Le Gaulois, 4 avril 1899,
Monument Puvis de Chavannes,
Page 2,
« Le Comité formé sur l’initiative de la Société Nationale des Beaux-Arts pour élever un monument au grand artiste, et composé de personnages officiels, d’artistes et d’amis, vient de se réunir et de constituer son bureau (…).
Voici la liste des premières souscriptions envoyées spontanément par la Société Nationale des Beaux-Arts.
(…) M. Rosset-Granger ».
Le Petit Bleu de Paris, 5 avril 1899,
Aquarellistes,
Texte de Gustave Schneider,
Page 2,
« Galerie des Champs-Elysées, la Société des Aquarellistes français vient d’ouvrir sa 21e exposition. (…) de M. Rosset-Granger, une vigilance maternelle, poème de douceur et d’émotion. » (Société des Aquarellistes 1899, Vigilance maternelle).
Le Matin, 6 avril 1899,
Les Pastellistes,
Quinzième Exposition – De Droite et de Gauche,
Page 4,
« Nous devons signaler encore (…) une chose délicieuse de M. La Touche ; les portraits de M. Levy-Dhurmer ; les impressions provençales de M. Montenard ; les portraits et études de MM. Dubufe fils, Gervex, Gilbert, Thevenot, Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara et Petite tête de Domenico).
Le Monde Illustré, 8 avril 1899,
Chronique des Beaux-Arts,
Exposition à la Société d’Aquarellistes Français,
Texte d’Oliver Merson,
Page 271,
« Mes compliments au Coup de vent et à la Fête de nuit de M. Rosset-Granger ».
(Société des Aquarellistes 1899, Coup de vent et Fête de nuit).
Journal des Artistes, 9 avril 1899,
Les Petits Salons,
Les Aquarellistes (Galeries des Champs-Elysées), suite et fin,
Texte de A.-E. Guyon-Verax,
Page 2661,
« Enfin pour compléter cet inépuisable ensemble notons (…) les curieuses recherches de M. Rosset-Granger, sa Fête de nuit, notamment et deux esquisses pleines de promesse : Ariane et Sapho » (Société des Aquarellistes Français 1899, Fête de nuit, Ariane et Sapho).
Le Peuple Français, 10 avril 1899,
La Vie Artistique, Les Pastellistes,
Page 3,
« A la salle Petit, rue de Sèze, la Société des Pastellistes Français tient en ce moment-ci l’Exposition annuelle des œuvres de ses sociétaires. Nous y voyons 150 toiles dont les deux tiers auraient dû garder l’anonymat de l’atelier ; le public n’y aurait rien perdu et les pastellistes y auraient gagné en réputation.(…) Montenard, le paysagiste véritablement méridional, expose deux bijoux : « Sous les oliviers » et « Souvenir d’Amalfis ». Nozal est vigoureusement comme de coutume. Rosset-Granger, dans une femme nue vue de dos qu’il intitule « Etude » traite le Nu d’une façon superbe autant que délicate ». (Société des Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara)..
La République Française, 13 avril 1899,
Le Mouvement Artistique,
Les Aquarellistes,
Texte d’Edouard Habert,
Page 1,
« De l’art aussi, la petite Ariane et la petite Sapho de M. Rosset-Granger qui ajoute à ces deux perles une petite femme moderne recevant un Coup de vent dans des champs très nature ».
(Société des Aquarellistes 1899, Vigilance maternelle, La mère avec un bébé au berceau et Coup de vent).
La République Française, 15 avril 1899,
Le Mouvement Artistique,
Aux Pastellistes,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 1,
« Rosset-Granger, avec plus de style, nous montre, de dos, un dos modelé à l’extrême, une adorable blonde, un peu pâle de couleur, mais très savamment éclairée, plus une tête d’enfant aux cheveux rouges bien intéressante ».
(Société des Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara et Petite tête de Domenico).
Le Monde Illustré, 22 avril 1899,
Chronique des Beaux-Arts,
Société de Pastellistes Français,
Texte d’Olivier Merson,
Page 311,
« Signalons avec éloge, l’Etude de M. Rosset-Granger ».
(Société de Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara).
L’Univers, 24 avril 1899,
Texte d’Henri Dac,
Page 2,
« L’Exposition des Pastellistes à la galerie Georges Petit est à voir.
(..) Par contre, je n’aime pas (…) les fantaisies bizarres de MM. Veber et Rosset-Granger »
La Plume, avril 1889,
La Promenade de Janus,
Causeries d’Art – Les Pastellistes,
Texte d’Yvanhoë Rambasson,
Page 383,
« Je citerai en bloc les envois de MM. Axilette, Desvalières, Dagnan-Bouveret, Eliot, Guignard, Lagarde, Laurent-Desrousseaux, Montenard, Rosset-Granger, Sommer et Thevenot ».
(Société des Pastellistes 1899, Etude de dos avec Clara et Petite tête de Domenico).
Le Temps, 30 avril 1899,
Les Salons de 1899 – La Peinture,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« A noter (…) M. Prouvé et sa série de portraits, M. Rosset-Granger avec une exposition intéressante et variée ».
(SNBA 1899, Portrait de Mlle Loute Ganderax n° 1027, Portrait des petites Ballu, n° 1268, Etude en gris n° 1269, Etude en rouge n° 1270, Etude de dos ou Le repos du modèle n° 1271, Tête d’étude n° 1272 et Autoportrait n° 1273).
Le Soir, 30 avril 1899,
Le Salon de 1899,
Texte de Camille Le Senne,
Page 3,
« Salle IX. A côté de cette œuvre puissante, (…) le Génie du feu de Rosset-Granger » (SNBA 1899, Etude en rouge n° 1270).
La République Française, 30 avril 1899,
Société Nationale,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« Enfin ne seront pas oubliés non plus les portraitistes comme M. Dejean avec sa même femme en noir sur jaune de l’Epatant ; M. Gervex, de même, M. Rosset-Granger, M. Simon, M. Carolus-Duran » (SNBA 1899, Portrait de Mlle Loute Ganderax n° 1027, Portrait des petites Ballu, n° 1268 et Autoportrait n° 1273).
Paris, 1er mai 1899,
Les Salons de 1899,
Société Nationale des Beaux-Arts (ancien Champ-de-Mars),
Texte de Georges Flier,
Page 2,
« Une tête d’étude de M. Rosset-Granger est un beau morceau de peinture ».
(SNBA 1899, Tête d’étude n° 1272).
Le Journal du Peuple, 1er mai 1899,
Les Salons de 1899, La Peinture – La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Aly,
Page 2,
« Les vivants portraits de M. Rosset-Granger. » (SNBA 1899, Portrait de Mlle Loute Ganderax n° 1027, Portrait des petites Ballu, n° 1268 et Autoportrait n° 1273).
L’Intransigeant, 2 mai 1899,
Le Salon de 1899 – Société Nationale des Beaux-Arts,
Les Portraits,
Texte de H. Ayraud-Degeorge,
Page 2,
« Les envois de MM. Delécluse (une dentellière), Rixens, Gounod, Mathey, … Rosset-Granger ».
(SNBA 1899, Portrait de Mlle Loute Ganderax n° 1027, Portrait des petites Ballu, n° 1268 et Autoportrait n° 1273).
La Vie Parisienne, 6 mai 1899,
Les Salons Parisiens – Au Salon,
Texte de Cleg,
Page 244,
« La Comtesse de Saint-Jacques. – Mais ce petit portrait de fillette, de Rosset-Granger, qui est-ce donc ?
M. Petitlivre – Mlle L.G., dit le livret, c’est bien ça, qu’elle est mignonne avec son petit air pensif et renseigné : ».
(SNBA 1899, Portrait de Loute, Mlle Ganderax n° 1267).
Le Radical, 13 mai 1899,
Les Salons – La Peinture – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Ernest Baillet,
Page 2,
« Vu aussi d’agréables portraits de Rosset-Granger. Un, entre autres, gracieux, de jeune fille tenant sous son bras un violon et enveloppée dans une mante grise ».
(SNBA 1899, Portrait de Loute, Mlle Louis Ganderax n° 1267, Etude en gris n° 1269, Etude en rouge n° 1270).
Revue Municipale, Paris, 13 mai 1899,
Au Salon,
Texte de A. Montheuil,
Page 1288,
« Fort plaisants sont les envois (portraits) de M. L. Gros, entre autres, le Pont de la ville close ; de MM. H. Stewart, Rosset-Granger et Albert Aublet, à qui l’on est tenté de faire un reproche : celui de faire trop bien… ».
(SNBA 1899, Portrait de Loute, Mlle Louis Ganderax n° 1267, Etude en gris n° 1269, Etude en rouge n° 1270).
La Nouvelle Revue, Paris, 15 mai 1899,
Nos Salons de 1899,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Georges Sénéchal,
Page 497,
« Quelle différence avec les études consciencieuses signées Rosset-Granger. Certaines peuvent être froides, mais ce sont des études. Celle de dos, très digne d’attention, mérite des éloges ».
(SNBA 1899, Etude en gris n° 1269, Etude en rouge n° 1270, Etude de dos ou Le repos du modèle n° 1271 et Tête d’étude n° 1272).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 28 mai 1899,
Les Navets des Salons,
Revue humoristique des Salons par les Veber’s,
Page 7,
« Rosset-Granger : le Spectre de Banquo ».
(SNBA 1899, Portrait de Loute, Mlle Ganderax n° 1267).
La Revue de Paris, 1er juin 1899,
« Les Salons de 1899 »,
Texte de Maurice Hamel,
Page 677,
« « Rosset-Granger, avec un portrait de fillette parisienne, éveillée et nerveuse, avec deux liseuses, d’un sentiment purement français, expose aussi une étude de nu souple et vivante, où l’on sent un goût fervent d’art et de vérité ».
(SNBA 1899, Portrait des petites Ballu, n° 1268 et Etude de dos ou Le repos du modèle, n° 1271).
L’Estafette, 5 juin 1899,
Au Salon de 1899,
Texte d’Olivier de Gourcuff,
Page 1,
« Le simple souci de la justice me commande de grouper ici quelques artistes dont j’aurais dû citer plus tôt les noms et mentionner les œuvres. (…) M. Agache, qui s’est borné à une Etude décorative du plus brillant effet (…) M. Rosset-Granger, portraitiste expressif ». (SNBA 1899, Portrait de Loute, Mlle Louis Ganderax n° 1267, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claude, n° 1268, Tête d’étude, n° 1272, Autoportrait, n° 1273 et Ferdinand, n° 1274).
La Revue de l’Art Ancien et Moderne, N° 27, juin 1899,
Les Salons de 1899 : La Peinture,
Texte de Pierre Gauthiez,
Page 460,
« Jamais au contraire, M. Rosset-Granger n’a serré de plus près la vérité spirituelle où il s’achemine de plus en plus ».
(SNBA 1899, Portrait de Madame Loute Ganderax n° 1267 et Portrait des petites Ballu, n° 1268).
Le Salon de 1899, (Editeurs Goupil et Compagnie),
Cent Planches en Photogravure et à l’Eau-forte,
Texte d’Antonin Proust,
Page 78,
« M. Rosset-Granger va chaque jour grandissant ».
(SNBA 1899, Portrait de Mademoiselle Loute Ganderax n° 1267 et Portrait des petites Ballu n° 1268, Etude de dos ou Le repos du modèle n° 1271 et Autoportrait n° 1273).
Le Petit Parisien, 22 juin 1899,
L’Exposition Universelle,
Le Diplôme des récompenses,
Page 1,
« Ainsi que nous l’avions annoncé, le jury institué pour le jugement du concours relatif au dessin du diplôme des récompenses, s’est réuni le 19 juin à 10 h du matin, dans les bureaux du commissariat général, avenue Rapp (…)
Le jury a retenu les esquisses de MM. A. Besnard et Vaudoyer, Camille Boignard, Diogène Maillart, Michel Lançon et Rosset-Granger.
Le projet de MM A. Besnard et Vaudoyer présente une idée originale, et l’on ne pourrait en dire autant de toutes les esquisses exposées malgré le talent ou l’habilité dont témoignent la plupart des œuvres.
Dans l’esquisse de MM. A. Besnard et Vaudoyer, on voit la France drapée dans un large manteau sous les plis duquel se pressent toutes les nations du monde. Elles viennent en foule, conduites par la Paix, recevoir leur récompense des mains de la France.
Les auteurs des autres esquisses se sont heureusement inspirés des diplômes merveilleusement dessinés par Baudry pour l’Exposition de 1878 et par Galland pour l’Exposition de 1889. Quelles qu’elles soient, les esquisses exposées avenue Rapp, dénotent, en dépit des critiques de détail qui pourraient être adressées à quelques unes d’entre elles, un effort artistique des plus intéressants, et l’on peut prévoir que le futur diplôme traduira par l’image, dans un raccourci attrayant, les grandes idées de travail et de progrès.
Le jury se réunira de nouveau après le concours du second degré et choisira le dessin destiné à constituer le diplôme. Le dessin sera reproduit par la gravure en taille-douce.
Les cinq dessins devront être déposés avant le 21 septembre prochain dans les bureaux du commissariat général.
L’exposition de ces œuvres aura lieu du 24 septembre au 1er octobre, et c’est pendant la durée de cette exposition que sera rendu le jugement définitif ».
Le Rappel, 22 juin 1899,
A l’Exposition de 1900,
Page 3,
« Le jury institué pour le jugement du concours relatif au dessin du diplôme des récompenses s’est réuni afin de procéder à la désignation des cinq esquisses dont les auteurs seront admis au concours du second degré.
Ont été retenu les esquisses de MM. A.Besnard et Vaudoyer, n° 43 ; Camille Boignard, n° 99 ; Diogène Maillart, n° 91 ; Michel Lançon, n° 12 ; Rosset-Granger, n° 58 ».
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 23 juin 1899,
En Flânant,
Texte d’André Hallays,
Page 2,
« Il y a, au premier étage la galerie des Machines, une exposition bien saugrenue, c’est celle des esquisses du concours pour le diplôme de l’Exposition universelle.
On a décidé .de donner un « caractère artistique » au parchemin qui constate les récompenses accordées aux exposants par les divers jurys. (…) Entre tant d’horreurs, on remarque tout de même un charmant dessin de MM. Besnard et Vaudoyer. Ce sont les Nations amenées à la France par la Paix (…).
Les jurés ont retenu avec l’esquisse de MM. Besnard et Vaudoyer quatre autres esquisses dont les auteurs seront admis au concours du second degré. Il n’y a rien à en dire (On peut néanmoins signaler celle de M. Rosset-Granger, elle est terriblement froide mais elle a le mérite d’être peu ambitieuse). On donnera dit-on, une prime aux quatre concurrents qui seront évincés à ce deuxième concours. Mais c’est n’est pas assez, il faut les diplômer. Qu’on ouvre donc tout de suite un nouveau concours pour le diplôme des cinq concurrents heureux du concours des diplômes ».
(Esquisse pour le diplôme de l’Exposition universelle de 1900)
Revue Municipale de Paris du 24 juin 1899, N° 87,
Texte de W. Dubarrau,
Page 1384,
« Le concours pour le dessin du diplôme de l’Exposition. L’Exposition des dessins du concours pour le diplôme de l’Exposition (de 1900) s’est ouverte le 18 juin, à la galerie des machines, au Champs de Mars, et se terminera le 25 de ce mois. Cent neuf concurrents se sont présentés. Le jury, formé, comme nous l’avons indiqué, de membres désignés par l’administration et de membres élus par les concurrents s’est réuni le 19 juin, à dix heures du matin, afin de procéder à la désignation des cinq esquisses dont les auteurs seront admis au concours du second degré. Voici par ordre alphabétique, les projets qui ont été retenus :
MM. A. Besnard et Vaudoyer (n° 43) ; Camille Boignard (n° 99) ; Diogène Maillard (n° 91) ; Michel Lançon (n° 12) ; Rosset-Granger (n° 58).
Parmi ces esquisses, l’une recevra la première récompense, soit 10.000 francs, er sera exécutée ; les quatre autres recevront chacune une prime de 1.000 francs ».
(Le prix a été remporté par Camille Boignard).
Le Ménestrel, 25 juin 1899,
La Musique et le Théâtre,
A l’Exposition des Beaux-Arts,
Texte de Camille Le Senne,
Page 202,
« A signaler encore parmi les études féminines, les portraits de jeunes filles de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1899, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire n° 1268).
Le Feu Follet, juillet 1899
Salons Parisiens, Critique d’Art,
Texte de Papillon,
« Beaucoup de finesse dans le portrait de Rosset-Granger par lui-même ; sa fine tête émergeant d’un fond brun. Bien étudié son portrait de Mlle A. B… ».
(SNBA 1899, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire n° 1268 et Autoportrait n° 1273).
Revue Comique Normande, Le Havre, 8 juillet 1899,
Les Salons – Société Nationale des Beaux-Arts (Suite),
Texte d’Octave Charpentier,
Page 7,
« A citer trois études de Rosset-Granger » (SNBA 1899, Etude en gris n° 1269, Etude en rouge n° 1270 et Etude de dos ou Le repos du modèle n° 1271).
Le Monde Illustré, 8 juillet 1899,
Les Salons de 1899,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Olivier Merson,
Page 23,
« Je suis effaré quand je vois comme est longue la liste de ceux dont je voudrais parler encore (…) et MM. Rachon et Rosset-Granger, Dauphin et Renaudot, Villaert et Billotte, Agache et Besnard que son tempérament hardi a mal conseillé cette fois ».
(SNBA 1899, Portrait de Loute, Madame Ganderax n° 1267, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire n° 1268 et Autoportrait n° 1273).
La République Française, 8 juillet 1899,
Le Salon de 1900,
La Société Nationale,
Texte d’Edouard Hubert,
Page 2,
« Salle V.
Rosset-Granger occupe tout un panneau de cette salle avec des œuvres très variées. Nous y retrouvons ses deux jeunes filles si délicieuses de l’Epatant, un portrait grandeur nature d’une jeune violoniste à cheveux tombants, chapeau de service fané et manteau gris passé, constituant un très bon tableau. Mais ce qu’il y a de mieux c’est sa jeune femme au dos nu tout à fait hors ligne. Ajoutons une tête d’artiste à chapeau mou de beaucoup de caractère. C’est le sien ».
(SNBA 1899, Portrait de Loute, Madame Ganderax n° 1267, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire n° 1268, Etude de dos ou Le repos du modèle n° 1270 et Autoportrait n° 1273).
Journal des Artistes, 23 juillet 1899,
Le Salon de 1899 – Société Nationale des Beaux-Arts – La Peinture (suite et fin),
Texte d’A.-E. Guyon-Verax,
Page 2777,
« Beaucoup de ces envois sont mixtes, comprenant soit des figures, soit des portraits proprement dits. Tels ceux de M. Rosset-Granger, excellent et charmant de jeune fille. Deux sœurs lisent, Etude en gris, Etude en rouge, Etude de dos, etc., etc., toutes figures où apparait une extrême recherche d’originalité, mais avec toute la saveur que sait leur donner la délicate virtuosité de l’artiste » (SNBA 1899, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claire n° 1268, Etude en gris n° 1269, Etude en rouge n° 1271).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 26 septembre 1899,
L’Exposition de 1900,
Le Diplôme,
Texte de G.B.,
Page 4,
« Depuis hier, les cinq projets de MM. Albert Besnard, Camille Boignard, Michel Lançon, Diogène Maillart et Rosset-Granger, admis à prendre part au concours du second degré pour le diplôme de l’Exposition, sont exposés dans le grand hall du Quai d’Orsay – par ordre alphabétique. Or il se trouve que c’est aussi par ordre de mérite à mon humble avis.
Je ne sais pas quelle sera l’opinion du Jury. Nous avons déjà tant de précédents fâcheux ! Mais je ne doute pas que les suffrages des gens de goût n’aillent, en bloc, à l’étude de M. Albert Besnard – étude mise là à dessein (…) Le jugement sera rendu le 1er octobre. Nous verrons ! Mais il me semble que si l’on choisissait le projet de M. Besnard, pour une fois, un concours aurait donné un heureux résultat ».
(Le projet choisi fut celui de M. Camille Boignard).
Le Petit Journal, 27 septembre 1899,
L’Exposition de 1900,
Le Diplôme des Récompenses,
Page 2,
« Les cinq esquisses retenues lors du concours du 1er degré sont exposées, après exécution définitive, dans les bureaux de l’Exposition.
Elles ont pour auteurs : MM. Besnard, C. Boignard, Michel-Lançon, D. Maillart et Rosset-Granger. C’est le dessin d’un de ces artistes qui, reproduit par la gravure en taille douce, constituera le diplôme des récompenses. L’exposition est ouverte jusqu’au 1er octobre et le jugement définitif sera rendu demain matin ».
(Esquisse pour le Diplôme de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris).
L’Estampe et l’Affiche, 1er octobre 1899,
Faits et Documents,
Page 20,
« C’est M. Camille Boignard qui est chargé d’exécuter le Diplôme de l’Exposition. Il l’a emporté sur ses quatre concurrents : MM. A. Besnard, Michel lançon, Diogène Maillard et Rosset-Granger.
Le motif adopté par M. Boignard est une allégorie de Travail avec un personnage symbolique placé entre un olivier à droite du tableau et un chêne à la gauche ; l’ensemble ne manque ni de grandeur ni de grâce et est traité dans un mode assez nouveau ».
Le Progrès de la Somme, 13 octobre 1899,
Chronique Amiénoise, Camille Boignard,
Texte de Charles Gidet,
Page 1,
« Le concours pour le diplôme de 1900 était à deux degrés Cent neuf concurrents y prirent part. Cinq seulement furent retenus. Citons : le peintre Albert Besnard, avec Vaudoyer pour collaborateur, et dont la défaite a vivement surpris le monde artiste ; D. Maillard, grand prix de Rome de 1863 ; Rosset-Granger, Michel Lançon. Tous sont parvenus à la célébrité et sont en pleine possession de leur talent. Les quatre premiers sont décorés.
Le jugement définitif a eu lieu le 28 septembre. Par huit voix contre quatre à Besnard et une à Rosset-Granger, l’exécution définitive et la prime de 10.000 fr. étaient attribués à M. Boignard ».
La Construction Moderne, 1899,
Editeur Dujardin,
Le Diplôme de l’Exposition de 1900,
Page 473,
« (…) Enfin M. Rosset-Granger surmonte sa table d’inscription d’un exèdre accosté de deux trépieds brûle-parfums à l’antique. En cette bonne place serait la France, demi-couchée, accoudée à son enclume et inscrivant les noms des lauréats à (…) La Renommée, légère silhouette aérienne, voltige au-dessus, l’Art et la Science accostent le trône de la République Française, des moutards ailés sont les papillons de ce bouquet allégorique. A droite s’avancent les Nations travailleuses, les protégés de Madame La Paix : le tout est encadré ou plutôt nervé de sombres lignes d’architecture ».
(Esquisse pour le Diplôme de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris).
1900
Le Temps, 5 février 1900,
Choses d’Art – Le Salon de l’Epatant,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 3,
« Rosset-Granger avec une tête d’homme fort enlevée ».
(SNBA 1899, Autoportrait n° 1273).
Gil Blas, 5 février 1900,
A l’Epatant (Cercle de l’Union Artistique),
Texte de Maurice Guillemont,
Page 2,
« Rosset-Granger se contente d’une étude ».
(SNBA 1899, Autoportrait n° 1273).
International Herald Tribune, Paris, 5 février 1900,
Autre Petit Salon,
Exposition Annuelle de Peintures et Sculptures au Cercle de l’Union Artistique,
Page 5,
« De remarquables portraits. (…) M. Brémard par M. Rosset-Granger ».
(Portrait de M. Brémard, Huile 1899).
L’Evénement, 6 février 1900,
Les Petits Salons, Exposition de l’Epatant,
Texte de Camille Le Senne,
Page 14,
« … les envois de MM. Rosset-Granger, Bridgman, Machard, Béraud, Carolus Duran, Faivre, Vidal, Cormon, etc » (SNBA 1899, Autoportrait n° 1273 et Portrait de Monsieur Brémard, Huile 1899).).
L’Univers, 12 février 1900,
Quinzaines Dramatiques et Artistiques
Texte d’Henri Dac,
Page 2,
« L’exposition du Cercle de l’Union artistique, rue Boissy-d’Anglas, mérite d’être vue (…) M. Rosset-Granger, une tête franchement esquissée ».
(SNBA 1899, Autoportrait n° 1273).
Le Temps, 11 avril 1900,
Au Jour le Jour,
Choses d’Art, Le Salon des Pastellistes,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 3,
« Rosset-Granger pour un portrait d’enfant d’un gris très fin ».
(Société des Pastellistes 1900, Portrait du petit Henri, le fils du Docteur Boulay).
La Justice, 16 avril 1900,
Bloc-Notes d’un Critique,
Page 1,
« 10 avril. A la Société des Pastellistes.
(…) De l’art bien ravissant et rare. MM. Adrien Moreau, Picard, Thevenot, Weber, Laurent-Desrousseaux, Axillette, Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1900, Portrait du petit Henri, le fils du Docteur Boulay et La Rue Royale).
L’Echo de Paris, 18 avril 1900,
Les Pastellistes,
Texte de G. S.,
Page 2,
« Un mot pour les bons effets de nuit de M. Rosset-Granger, la Rue Royale et l’Omnibus, ingénieux et justes ».
(Société des Pastellistes 1900, La Rue Royale).
Catalogue du Musée Granet à Aix-en-Provence, 1900,
Texte d’Henri Pontier (Conservateur),
Page 75,
« Rosset-Granger (Paul-Edouard), né à Vincennes (Seine) en 1853 ; élève de Cabanel, Dubufe et Mazerolle.
159. – La Cueillette des Figues (Souvenir de Capri).
Salon de 1887.
Toile : H. 1,66 – L. 1,75 – Fig. 0,80.
Envoi de l’Etat, 1889.
Au premier plan, à gauche, une jeune fille à genoux place dans un cabas des figues. Au second plan, sous un figuier, deux autres jeunes filles ramassent de ces fruits. A droite, une femme s’éloigne portant une corbeille sur la tête. Fond de montagnes. – Signé à droite : E. Rosset-Granger, 1887 ».
Le Livre d’Or de l’Exposition de 1900,
Texte d’E. Cornély,
Page 161,
« Mais tout de suite, Monsieur Rosset-Granger fait de vains efforts pour nous épouvanter avec sa Somnambule qui vient vers nous, hagarde, portant une lampe dans la nuit ».
(SNBA 1900 La Décennale, La Somnambule, n° 1673).
Le Figaro, 1er mai 1900,
Les Beaux-Arts à l’Exposition Universelle de 1900,
A travers la Décennale,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 5,
« Parmi les peintres de genre et de mœurs dont le succès semble devoir le mieux s’affirmer devant le public de l’univers qui visitera cette Décennale nous devons citer (…). En fait de portraitistes : MM. Aman-Jean, Gandara, Gustave Courtois, Dubufe, Rixens, Boutet de Monvel, Tardieu, Chabas, Rosset-Granger, Borde, René Ménard, Flameng ».
(SNBA 1900 La Décennale, La Somnambule, n° 1673).
La Lanterne, 5 mai 1900,
L’Art à l’Exposition – La Décennale,
Texte d’A. Bourceret,
Page 1,
« Salle VIII.
On ne m’en voudra pas si je glisse sur les deux Callot ; si je ne fais que citer La Somnambule de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1900 La Décennale, La Somnambule, n° 1673).
Chronique de l’Art, n° 28, 7 juin 1900,
La Grande Exposition d’Art de Berlin,
Texte de Paul Warncke, (Traduction de l’Allemand),
Page 437,
« Ce qui vient de France à des traits caractéristiques. Parmi les meilleurs, il y a une Etude bien menée, ainsi qu’une Tête d’homme de Rosset-Granger » (Mannskoft (Autoportrait, Huile 1899 n° 1074), Akt-Studie (Etude de nu, Huile 1895 n° 1075) et Die Wiege (Le berceau, Huile 1896 n° 1076).
Le Gaulois, 10 août 1900,
Nécrologie,
Texte de Raoul Cheron,
Page 2,
« On annonce la mort de Madame Rosset-Granger, la mère du peintre sympathique ».
(Décédée le 28 juillet 1900).
La Croix, 12 août 1900,
Ça et là,
Morts hier,
Page 2,
« Mme Rosset-Granger, mère du peintre ».
Le Temps, 16 août 1900,
Page 1,
« Voici d’autre part, les grands prix, les médailles d’or et d’argent de la peinture.
Classe VII (Peinture, cartons et dessins).
Médailles d’argent : … Rosset-Granger … ».
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 25 août 1900,
Les décrets et récompenses de l’Exposition Universelle,
Classe VII (Peintures, cartons et dessins),
Pages 282/284,
Médaille d’argent : Rosset-Granger ».
La Charente, 28 août 1900,
Chronique Artistique,
Texte de S. Duny,
Page 5,
« Le nombre des concurrents qui ont pris part au concours ouvert pour l’exécution du diplôme des récompenses pour l’exposition de 1900 s’est élevé à 110. M. Bonnat était chargé de faire le rapport de ce concours. Parmi les esquisses choisies, on signale celles de MM. Besnard et Vaudoyer, Maillard, Lançon, Rosset-Granger et Camille Boignard. Finalement, ce fut celle de ce dernier artiste qui fut adoptée. Il eçut comme prix la somme de 10,000 fr ». (Esquisse pour le Diplôme de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 8 septembre 1900,
Les décrets et récompenses de l’Exposition Universelle (suite),
Classe 66 (Décoration fixe des édifices publics et des habitations),
Pages 298/299,
« Médaille d’or : Rosset-Granger » (Pour les panneaux consacrés aux Aciéries de Longwy).
Art et Décoration, octobre 1890,
Revue Mensuelle d’Art Moderne,
Le Supplément,
Page 1,
« Nous continuons la publication des principales récompenses accordées à l’Exposition Universelle aux diverses classes des Beaux-Arts et des Arts appliqués :
Peinture, Carton et Dessins.
Médaille d’argent. France.
M. Rosset-Granger ».
Exposition Universelle Internationale de 1900,
Imprimerie Nationale, 1903,
Aciéries de Longwy,
Page 106,
« … industries du groupe : MM. Montenard, Dubufe, Gaston La Touche et Rosset-Granger avaient bien voulu donner, à cet effet, le concours de leur talent ».
(Panneaux consacrés aux Aciéries de Longwy).
Le Temps, 4 novembre 1900,
Au Jour le Jour – Choses d’Art.
Le Salon des Pastellistes,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 3,
« Il me reste à nommer (…) Rosset-Granger pour son portrait d’enfant d’un gris très fin ».
(Société des Pastellistes 1900, Portrait d’enfant, Henri, le fils du Docteur Boulay).
Zeitschrift für Bildende Kunst, (Journal d’Art Visuel), 1900,
Texte de Karl Friedrich,
Traduction de l’Allemand,
Page 125,
« Rosset-Granger offre une excellente étude en rouge ».
(SNBA 1899, Etude en rouge n° 1270).
1901
La Gazette de France, 4 février 1901,
Glanes du Matin,
Le Salon de l’Epatant,
Texte de G. M.,
Page 2,
« Le salon de l’Epatant est plus chic que celui du Volney, à cause que la rue Boissy-d’Anglas est plus voisine des Champs-Elysées. Ce détail à part, il n’y a guère de différences.
(…) Beaucoup de portraits (…) le séduisant portrait de Miss M. D. par Rosset-Granger ».
(SNBA 1898, Portrait de Mademoiselle Mireille Dubufe dans un escalier, n° 1266).
Le Magasin Pittoresque, 15 février 1901,
La Quinzaine – Lettres et Arts,
Texte de Paul Bluysen,
Page 121,
« …Au cercle de l’union artistique…Voici, en bloc, mention d’autres produits sur lesquels l’attention s’est portée, quoiqu’ils attestent, à de moindres degrés, peut être, différentes qualités d’habilité et de sécurité : ceux de MM. Maxime Faivre, Montechablon, Rosset-Granger… qui nous donnent à penser que nos contemporains peuvent perdre un temps considérable à poser dans les ateliers et que… la photographie détrône de moins en moins l’art ».
La Dépêche de Toulouse, 22 février 1901,
Chronique, Quinzaine Artistique,
Texte de Laertes,
Page 1,
« La Société des Pastellistes français donne sa dix-septième exposition (…) Je n’aime guère les colorations rosâtres et bleuâtres de M. Rosset-Granger » (Société des Pastellistes Français 1901, Le petit marchand de plâtre, Rêverie, Tête blonde, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Le Gaulois, 31 mars 1901,
Echos,
Page 1,
« C’est aujourd’hui que s’ouvre, pour ne fermer que le 28 avril, la dix-septième exposition des Pastellistes français. Une fois de plus, l’ensemble se tient bien. Il est excellent. (…) Les paysages vibrants et ensoleillés de Montenard, et ceux chatoyants de Nozal ; de remarques effets de lumière, scènes d’intérieur fort intéressantes, de Rosset-Granger ». (Société des Pastellistes Français 1901, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Le Journal, 1er avril 1901,
Les Pastellistes,
Texte de Karl Cartier,
Page 2,
« Très bien le « Petit Italien » de M. Rosset-Granger, ainsi que « Rêverie » et « Tête blonde ».
(Société des Pastellistes Français 1901, Le petit marchand de plâtre, Rêverie et Tête blonde).
La Fronde, 1er avril 1901,
La Semaine Artistique – Peinture, Sculpture.
Société des Pastellistes Français,
Texte de Harlor,
Page 2,
« Figures et Scènes : M. Levy-Dhurmer a des mendiants espagnols émouvants et des masques d’aigües ressemblance – M. Victor Gilbert des scènes populaires allègres – M. Rosset-Granger des effets lumineux d’une intéressante virtuosité »
(Société des Pastellistes Français 1901, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Le Temps, 1er avril 1901,
Choses d’Art – Les Pastellistes Français,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Citons encore, de M. Montenard, La Sainte Baume ; de M. Rosset-Granger quelques études très adroites, un peu superficielles de silhouettes féminines sous des effets habilement choisis de lumière artificielle ».
(Société des Pastellistes Français 1901, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
International Herald Tribune, Paris, 1er avril 1901,
Société des Pastellistes,
17e Exposition Annuelle à la Galerie Petit, une des meilleures au monde,
Page 1,
« M. Rosset-Granger a produit de très fins effets de rayons de lune par une nuit bleutée sur le corps de femmes nues ».
(Société des Pastellistes Français 1901, Clair de lune).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 1901,
Page 109,
« … des campagnes printanières de M. Eliot, et les ors de M. La Touche, et les saphirs de M. Rosset-Granger ». (Société des Pastellistes Français 1901, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Le Figaro, 2 avril 1901,
Buffet de la Nouvelle Gare de Lyon,
Texte de Jean Villemer,
Page 3,
« Le lac du Bourget, par Rosset-Granger, œuvre très vivante et très belle ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget).
Le Petit Parisien, 2 avril 1901,
Une Inauguration à la Gare de Lyon,
Page 2,
« La Compagnie des chemins de fer de Lyon a ménagé dans les locaux même de la gare un vaste buffet, étayé de panneaux décoratifs qui sont autant d’œuvres d’art. Ce buffet, qui constitue une véritable galerie de peinture, a été inauguré hier (…). Les artistes qui ont collaboré à cette œuvre étaient tous présents, ainsi que nombre de membre de la Société et de la presse parisienne (…).
Dès l’entrée dans la salle principale on remarque surtout le beau panneau de M. René Billotte, Paris-Exposition. Une interprétation tout à fait supérieure de la rue des Nations et du pont Alexandre III, baignée dans la brume mordorée d’un crépuscule estival (…) les grandes décorations de M. Montenard, un Villefranche et un Monte-Carlo qui donnent la nostalgie du soleil ; les médaillons plafonnant de MM. François Flameng et Saint-Pierre concourent avec bonheur à l’harmonie générale.
Dans la deuxième salle (…) les panneaux d’angle de MM. Allègre, Leenhardt, La Touche, Vayon, le Beaulieu de M. Rejollot, le lac du Bourget de M. Rosset-Granger, le Mont Blanc de M. Burnand, le Sousse de M. Paul Buffet ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget).
Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France, 2 avril 1901,
Editeur H. Champion,
Page 153,
« 2 avril – Inauguration du buffet de la nouvelle gare de Paris-Lyon-Méditerranée, décorée de peintures de Flameng, Allègre, Montenard, Dubufe, Olive, Lagarde, Burnand, Gervex, Vayson, Billotte, Rosset-Granger, Maignan. Cette inauguration marque l’achèvement des nouveaux bâtiments de la gare, qui ont été mis en service au fur et à mesure de leur construction ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget).
La Petite République, 3 avril 1901,
A la Gare de Lyon,
Le Nouveau Buffet – Un Musée d’Art,
Page 2,
« Et en façade ces pays ensoleillés, de ces olives, de ces palmiers, de ces barques légères flottant sur les vagues bleues de la Méditerranée, se dresse, colossal et superbe, le pic neigeux du Mont-Blanc, campé par Bernard non loin du panneau où Rosset-Granger a fait vivre le lac du Bourget ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget)
La Politique Coloniale, 3 avril 1901,
Echos,
Page 2,
« Très jolie réception, hier à la gare de Lyon, où le Conseil d’Administration avait invité une grande partie des notabilités de la finance, des arts et des lettres, à l’inauguration des nouvelles salles de son buffet. Somptueusement installées, ces nouvelles salles, décorées de panneaux signés de nos meilleurs artistes, semblent être un véritable musée de peinture unique en son genre : c’est Paris de Flameng, la Bourgogne de Maignan, Hyères par Vayron, le lac du Bourget par Rosset-Granger, Paris-Exposition par Billotte, Monte-Carlo de Montenard, etc., etc. » (Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget).
Le XIXe Siècle, 4 avril 1901,
Echos,
Page 2,
« Le buffet de la nouvelle gare de Lyon vient d’être inauguré.
Un grand nombre d’invités assistaient à cette fête qui a été très réussie.
M. Stéphane Dervillé, président du Conseil d’Administration du Paris-Lyon-Méditerranée a fait les honneurs de cette réunion avec une parfaite bonne grâce.
Le buffet occupe toute la façade de la gare jusqu’à la tour de l’horloge qui s’élève dans l’axe de la rue de Lyon. Il comprend trois salles qui ont été décorées par des artistes en renom. Ces salles, très vastes, à voûtes surbaissées, sont chargées de dorures qui servent de cadres aux compositions des peintres. Les artistes qui ont collaboré à cette œuvre sont MM. Flameng, Allègre, Montenard, Dubufe, Olive, Lagarde, Burnaux, Gervex, Vaysse, Billotte, Rosset-Granger, Maignan, Paul Sain ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget)
Le Stéphanois, 4 avril 1901,
Une Inauguration,
Page 2,
« On vient d’inaugurer à Paris, au milieu d’une grande affluence, les salles du buffet de la nouvelle gare du P.L.M. lignes terminus de Lyon.
(…) L’effet produit par la décoration et l’éclairage est féérique : les parois latérales enluminées d’or et d’ornementations diverses d’une richesse extrême sont garnies de panneaux dus à la palette de nos meilleurs artistes.
(…) Dans la deuxième salle, plus exiguë que la première mais aussi riche et luxueuse (…) puis des panneaux et encore des panneaux d’Olive (vieux port de Marseille et Saint-Honorat), (…) de Rosset-Granger (lac du Bourget). »
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le lac du Bourget).
Le Radical, 4 avril 1901,
Les Pastellistes,
Texte de P. Bouillet,
Page 2,
« L’exposition annuelle des pastellistes français vient de s’ouvrir dans son local habituel chez Georges Petit. Les qualités des œuvres qu’on y rencontre fait de cette exposition l’une des plus intéressantes que nous ayons vues depuis longtemps.
(…) un si écrasant voisinage (M. Lhermitte) ne pouvait que nuire au genre sensiblement différent de M. Rosset-Granger. Sa petite femme qui tantôt se rôtit les bras et la figure, tantôt se prépare à se jeter à l’eau pour éteindre ce commencement d’incendie, ne parvient pas à nous émouvoir ».
(Société des Pastellistes Français 1901, Près du feu et Avant le bain).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 6 avril 1901,
Nouvelles,
Page 106,
« Cette semaine a eu lieu à la nouvelle gare de Lyon l’inauguration du buffet, comprenant trois salles qui ont été décorées par des artistes en renom. Les salles, très vastes à voûtes surbaissées, sont chargées de dorures qui encadrent les compositions des peintres.
Les artistes qui ont collaborés à cette œuvre sont MM. Flameng, Allègre, Montenard, Dubufe, Olive, Lagarde, Burnand, Gervex, Vayson, Billotte, Rosset-Granger, Maignan. Flameng a peint une vue de Paris ; Maignan, un coin de Bourgogne ; Gervex, une bataille de fleurs ; Billotte, la rue des Nations ; Raymond Allègre, un délicieux paysage de Cassis et une vue d’Alger ; Montenard, Villefranche et Monaco ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le Lac du Bourget).
La République Nouvelle, Journal Quotidien de Bordeaux et du Sud-Ouest, 6 avril 1901,
Société des Amis des Arts, Le Salon de 1901 (9e article),
Texte de E. Carley,
Page 3,
« Retenons encore dans cette revue (…) une bonne étude de nu de M. Rosset-Granger. » (Etude de nuit, huile 1900).
L’Europe Artistique, 10 avril 1901,
Les Beaux-Arts,
Les expositions, Les pastellistes,
Texte de M. Foyot-D’Alvar,
Page 3,
« … de M. Rosset-Granger de curieuses études, Clair de lune, Près du feu, le Bain sont finement et curieusement étudiées ».
(Société des Pastellistes Français 1901 : Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Salon des Aquarellistes et Pastellistes Français, 1901,
« … M. Rosset-Granger, série d’études délicates et originales offrant de petites traînées de lumière, joliment suivies, d’une extrême délicatesse de touche et d’un grand chemin artistique ».
(Société des Pastellistes Français 1901, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Le Magasin Pittoresque, 15 avril 1901,
La Quinzaine – Lettres et Arts,
Texte de Paul Bluysen,
Page 250,
« Les compagnies de chemin de fer ont compris toute l’importance qu’il y a à égayer leurs halls et, après Orléans, Le P.-L.-M. a commandé pour son buffet, qui est en façade, sur la gare, les décorations de trois immenses salles à des peintres tels que Flameng, Maignan, Gervex, Burnand, Rosset-Granger, Allègre, Olin, Montenard, Paul Sain, etc.., etc. Ils sont plus de trente. ! C’est à la fois une bonne fortune pour les artistes et un plaisir d’art pour les futurs voyageurs. Quand le temps aura mis sur cet ensemble décoratif, trop neuf encore, sa patine, ce nouveau buffet nous fera triplement maudire les horribles salles enfumées où, depuis vingt ans, avant de partir pour le Midi ensoleillé, nous mâchonnons de si piteux rosbifs. Il nous semblera qu’en tout état de cause, ceux-ci sont exquis ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le Lac du Bourget).
Journal des Artistes, 21 avril 1901,
Compte-Rendu des Expositions – Les Pastellistes Français,
Texte de Nicolas Manoff,
Page 3451,
« M. Rosset-Granger expose une jolie série d’études, délicates et originales, offrant de petites traînées de lumière, joliment suivies, d’une extrême délicatesse de touche et d’un grand charme » (Société des Pastellistes Français 1901, Le petit marchand de plâtre, Rêverie, Tête blonde, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Le Gaulois, 22 avril 1901,
Bloc-Notes Parisien
Le Vernissage de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Tout-Paris,
Nous avons fait comme les autres pour avoir une première impression, et entre deux têtes, entre les épaules, nous avons pu apercevoir quelques-unes des toiles de cette SNBA, l’enfant terrible de l’Art académique !
Adressons d’abord un regard ému au beau tableau « Souvenir d’une fête » du regretté Cazin, que la Société des Beaux-Arts a emprunté à la Ville de Paris pour rendre un dernier hommage au grand artiste qui fut une des gloires de ses expositions. Puis, au fil de la cimaise, retenons les compositions de M. Eugène Carrière ; un très beau portrait de M. Carolus-Duran ; de jolies choses de M. Louis Picard et de M. Rosset-Granger ».
La Dépêche de Toulouse, 22 avril 1901,
Chronique – Quinzaine Artistique,
Texte de Laertes,
Page 1,
« L’art qui fit écrire une sottise à Grimm lorsqu’il déclarait que le pastel est presque indigne d’être manié par un grand peintre tient ses assises à la galerie Georges Petit, rue de Sèze. La Société des Pastellistes Français y donne sa dix-septième exposition.
(…) Je n’aime guère les colorations rosâtre et bleuâtres de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1901 : Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
Bulletin de la Société des Amis des Arts, 25 avril 1901,
Les Expositions d’Art – Les Pastellistes,
Texte de J-N Gung’l,
Page 3,
« La 17e exposition annuelle des Pastellistes français réunir à peine cette année la moitié des sociétaires inscrits.
(…) De moindre ambition, les petites femmes de M. Rosset-Granger sont fort captivantes, soit qu’emmitouflées dans des bouffants dominos elles s’acheminent vers quelque redoute, soit que, devant la baignoire fumante, elles fassent glisser par-dessus leurs épaules, l’ultime voile d’une diaphane chemise » (Société des Pastellistes Français 1901, Dans une tente, Clair de lune, Près du feu et Avant le bain).
La Revue de Paris, 1er juin 1901,
Exposition de l’Enfance au Petit Palais,
Texte de Marcelle Tinayre,
Page 662,
« On ne peut pas tout citer. Il faut voir les croquis de (…) le Petit Jacques de Rosset-Granger ».
(Le petit marchand de plâtre sur le pont Alexandre III, Pastel)
Le Figaro, 12 août 1901,
Page 4,
« Bruxelles. Hier s’est ouverte à Anvers, l’exposition triennale des Beaux-arts.
Cette exposition, très brillante, comprend 743 numéros, dont 47 attribués à des artistes français, dont les œuvres sont placées dans un salon spécial. Parmi celles-ci, il convient de mentionner spécialement les tableaux de Gérôme, Flameng, Iwill, Le Sidaner, Biva, Billotte, Cottet, Dauchez, Simon, Roll, Duhem, Gervex, Henri Martin, Rosset-Granger ».
Le Figaro, 21 novembre 1901,
Mariages,
Page 2,
« M. l’abbé Werhlé, vicaire de Saint-Philippe du Roule, a béni, hier dans cette église au milieu d’une brillante assistance, le mariage de son neveu, M. Jean Werhlé, avec Mlle Juliette Dubufe, fille aînée du peintre bien connu. Le cortège nuptial était ainsi composé :
M. Guillaume Dubufe et la fiancée ; le fiancé et Mme Charles Werhlé (…), M. Carolus-Duran et Mme Anthoine, baronne de Lassus-Saint-Geniès, Mme Charles Gounod, M. Jean Gounod (…), M. Raymond Dubufe, lieutenant d’infanterie de marine, M. Joseph Duglé et Madame, M. Rosset-Granger et Mme Roth… ».
Journal des Chemins de Fer, des Mines et Travaux Publics, 1901,
Inauguration du Grand Buffet de la Gare de Lyon,
Page 223,
« Il y a eu, le 1er avril, une première inauguration à la nouvelle gare de Lyon. C’était celle du buffet. Elle a obtenu un plein succès. Les invités étaient nombreux. Ils furent reçus par M. Stéphane Dervillé, président du Conseil d’Administration du Paris-Lyon-Méditerranée, qui a fait les honneurs de cette réunion avec une parfaite bonne grâce.
Ce buffet occupe toute la façade de la gare jusqu’à la tour de l’Horloge qui s’élève dans l’axe de la rue de Lyon. Il comprend trois salles qui ont été décorées par des artistes en renom. Ces salles, très vastes, à voûtes surbaissées, sont chargées de dorures qui encadrent les compositions des peintres aux couleurs tendres de paysages ensoleillés.
Les artistes qui ont collaboré à cette œuvre sont MM. Flameng, Allègre, Montenard, Dubufe, Olive, Lagarde, Burnaux, Gervex, Vayson, Billotte, Rosset-Granger, Maignan ».
(Buffet du PLM, 1899-1901, Salle Le Train bleu, Le Lac du Bourget).
Société des Amis des Arts de Seine-et-Oise, 48ème Exposition, Description des œuvres de peinture, sculpture, architecture, gravure, miniatures, dessins et pastels exposées dans l’Orangerie du Palais de Versailles du Dimanche 7 juillet au 22 septembre 1901,
Page 44,
« Rosset-Granger (Edouard), 78, rue Dulong, Paris. (P.H.C.), 290 – Le Paresseux ». (Le Paresseux, Huile 1901).
La Peinture Française Contemporaine : Les Maîtres d’Aujourd’hui, 1901,
Libraire de Paris,
Firmin-Didot et Cie, Imprimeurs-Editeurs,
Texte de Paul Lorquet,
Page 224,
« La souplesse ingénieuse de Rosset-Granger et son éclectisme délicat se plient aux incessantes variations où l’entraîne une curiosité toujours en éveil : il va du portrait et du genre à la fantaisie élégante et porte partout un sens affiné des harmonies légères ».
1902
Art et Décoration, Janvier à Juin 1902, Tome XI,
Le Salon des Boursiers de Voyage,
Texte d’Armand Dayot,
Pages 120/121,
« Voici encore les envois… de toiles mythologiques… de M. Rosset-Granger ».
(SAF 1881, Eros n° 2045).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 2 février 1902,
Le Salon de l’Epatant,
Page 4,
« Il ouvrira demain pour les membres du Cercle ; lundi pour le public (…).
Voyez encore les portraits peints par MM. Weerts, Baschet, De Grimberghe, Humbert, Cormon, Gruyer, Dubufe, Rosset-Granger, Flameng, Maxime Faivre, Bordes, Lauth, Mezzara ».
(SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et Portrait du Maréchal des Logis J.M. L… n° 1016).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 26 février 1902,
L’Exposition des Prix du Salon,
Page 4,
« Le Président de la République et Mme Loubet (…) ont visité cet après-midi, à 2 heures, l’Exposition des prix du Salon et des Bourses de voyage (…). Cette exposition mérite une longue visite (…) et on trouve les signatures de MM. Brouilhet, Bertrand, Chigot, Loup, Meunier, Rochegrosse, Rosset-Granger, Surand ».
Le Petit Journal, 26 février 1902,
L’Exposition du Prix du Salon et des Bourses de Voyage,
Page 1,
« Le Grand Palais, qui tient à justifier son titre de Palais des Beaux-Arts, verra aujourd’hui le vernissage de sa 3ème exposition artistique de l’année, celle des Prix du Salon et des Bourses de voyage.
Cette exposition est rétrospective et réunit des artistes qui, depuis 25 ans, ont bénéficié des récompenses dues à l’initiative du marquis de Chennevières, un directeur des Beaux-Arts qui a laissé un nom respecté et honoré des artistes.
(…) M. Rosset-Granger, aux côtés de son épave humaine, déploie des qualités rares en deux tableautins ».
Le Président de la République au Grand Palais,
Page 3,
« Le Président de la République s’est arrêté devant chaque exposition, notamment devant celles de MM. Cormon, Friant, Henri Martin, Guinier, Rochegrosse, Cottet, Rosset-Granger, Chabas, D’Estienne, Deuilly et Bertrand ».
La France, 27 février 1902,
Le Président de la République au Grand Palais,
Page 3,
« Cette exposition a pour but de fêter le 25e anniversaire de l’institution du « Prix du Salon » aujourd’hui « Prix National », et le 21e anniversaire de l’institution des Bourses de voyages.
Au premier étage, la peinture… Et on trouve les signatures de MM. Brouilhet, Bertrand, Chigot, Loup, Meunier, Rochegrosse, Rosset-Granger, Jurand ».
(Salon des Bourses de voyages 1902 : L’Epave (Huile SBNA 1908) et 2 petits tableaux).
Le Revue Hebdomadaire, mars 1902,
Salonnets de Fin d’Hiver,
Les Salonnets des Cercles,
A l’Union Artistique,
Pages 351 et 352,
« D’autres portraits encore : (…) la Fantaisie féminine de M. Rosset-Granger, habillement estompée dans une pénombre légère ».
(Fantaisie, Huile 1902 exposée au Cercle de l’Union Artistique et en 1904 à l’Exposition Universelle de Saint-Louis, USA).
La Nation, 8 mars 1902,
Choses d’Art – L’Exposition de l’Epatant,
Page 1,
« Dans un autre genre, les Sirènes de Clairin, m’ont paru bien étranges ; je leur préfère infiniment la Fantaisie d’Edouard Rosset-Granger » (Fantaisie, Huile 1902 exposée au Cercle de l’Union Artistique et en 1904 à l’Exposition Universelle de Saint-Louis, USA).
Journal des Artistes, 23 mars 1902,
Compte-Rendu des Expositions – Le Prix du Salon et des Bourses de Voyage,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 3753,
« Une heureuse idée a réuni au Grand Palais les principaux travaux d’un certain nombre de lauréats des Prix du Salon et des Bourses de voyage. Si nous passons aux Bourses de voyage, en suivant l’ordre chronologique, nous relevons en 1881, MM. Bertrand, Rosset-Granger, Schener. (…) M. Rosset-Granger triomphe avec ses nus, bien travaillés d’une anatomie savante ; les recherches originales de l’artiste se manifestent avec encore un Portrait d’homme fort curieux » (L’Epave, Portrait du Maréchal des logis JML et un autre petit tableau de nu).
Le Petit Parisien, 13 avril 1902,
Echos,
Page 2,
« La Société des Pastellistes Français vient d’ouvrir, à la Galerie de la rue de Sèze, son petit salon annuel qui est des plus séduisants. (…) Des intérieurs charmants nous sont offerts par MM. G. La Touche, Victor Gilbert, Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1902 : Scènes d’intérieurs).
Le Figaro, 14 avril 1902,
La Vie Artistique : Les Pastellistes,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 5,
« Ou encore M. Rosset-Granger, dans des études d’éclairage très ingénieuses, nous montre les essais du « fullerisme » à peu près les plus réussis qui aient été jusqu’ici tentés ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Essais de notations de chorégraphie moderne).
Le Français, 14 avril 1902,
Le Salon des Pastellistes,
Texte de Gaston Stiegler,
Page 2,
« Il faut citer encore un beau portrait d’homme de M. Thevenot, une jolie Loïe Fuller de M. Rosset-Granger, (…) un beau portrait de M. Dubufe. » (Société des Pastellistes Français 1902, Essais de notations de chorégraphie moderne, Loïe Fuller).
Le Temps, 15 avril 1902,
Choses d’Art – Le Salon des Pastellistes,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Rosset-Granger dont les Maternités, un peu trop voulues, sont adroites et les Loïe Fuller, ingénieuses ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Maternités et Essais de notations de chorégraphie moderne).
Le Rappel, 15 avril 1902,
Chez les Artistes,
A la Société des Pastellistes Français,
Page 1,
« (…) et des effets à la Loïe Fuller par M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Essais de notations de chorégraphie moderne).
La Presse, 16 avril 1902,
La Vie Artistique,
Poussières de Chair et de Fleur,
A la Société des Pastellistes Français,
Texte de Georges Morot,
Page 2,
« De M. Rosset-Granger des Maternités pleines d’ombre et des Loïe Fuller qui auraient besoin de plus de clarté ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Maternités et Essais de notations de chorégraphie moderne).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 17 avril 1902,
Notes d’Art – Les Pastellistes,
Texte d’Edouard Sarradin,
Page 3,
« Vous serez bien étonné que l’exposition des Pastellistes (chez Georges Petit) ne fût pas intéressante. Elle l’est donc (…).
Et vous vous arrêterez aux études de lumière, Essais et notations de chorégraphie moderne de M. Rosset-Granger, d’après Loïe Fuller ; ces études sont amusantes et jolies ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Essais et Notations de chorégraphie moderne).
La Fronde, 17 avril 1902,
A Travers l’Art – Peinture – Les Pastellistes,
Texte de Harlor,
Page 2,
« Des notations de chorégraphie moderne ont permis à M. Rosset-Granger de se montrer habile dans des essais de virtuosité ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Essais et Notations de chorégraphie moderne).
Le Figaro, 19 avril 1902,
Les Salons de 1902, Société Nationale des Beaux-Arts,
Galerie de Portraits,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 3,
« Du moins appellerons nous toute votre attention sur les portraits exposés par les artistes suivants : MM. Besnard, Roll, Friant (…) Rosset-Granger (…).
Là vraiment vous aurez, dans la récolte de l’année les plus beaux sujets, les plus significatifs, et ceux qui expriment le mieux, soit le talent de notre temps, soit l’état d’esprit de notre société ».
(SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et Portrait du Maréchal des Logis J.M.L… n° 1016).
Infinité, type, mœurs,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 4,
« Pour faire encore une sélection parmi les bonnes peintures de mœurs, d’intimité ou de types, nous vous signalons cette fois La Procession de M. Montenard (…) L’Accident de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, acquis par l’Etat le 21 juin 1902 et mis en dépôt au Musée de Saint-Etienne).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 19 avril 1902,
Le Tour du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Edouard Sarradin,
Page 3,
« Salle 17. Rosset-Granger, bons portraits et Devant la pharmacie ».
(SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015, Portrait du Maréchal des Logis J.M.L… n° 1016 et L’Accident n° 1012)
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 19 avril 1902,
Les Salons de 1902, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 3,
« Salle XVII. Peu de choses à noter… M. Montenard par M. Rosset-Granger… L’Accident de M. Rosset-Granger, curieux par l’éclairage rentre trop dans la catégorie des tableaux-feuilletons ».
(SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et L’Accident n° 1012)
Le Petit Journal, 19 avril 1912,
La Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
La Peinture,
Texte de S.L.,
Page 2,
« L’Accident, Fantaisie toiles dues au souple talent de M. Rosset-Granger, seront l’objet de l’attention dans la salle XVII ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012 et Fantaisie des rues de Paris n° 1013).
Chronique des Arts et de la Curiosité, 19 avril 1902,
Petites Expositions,
Exposition de la Société des Pastellistes Français,
Page 123,
« C’est aussi parce que les Pastellistes cultivent les qualités françaises que leur exposition est si remarquable. Vrai régal pour les yeux, elle est, en outre, fort instructive car on y voit une tendance de certains artistes à se renouveler (…) M. Montenard, peintre lumineux de la Provence ; M. Rosset-Granger dans ses Essais et notations de chorégraphie moderne ».
(Société des Pastellistes Français 1902, Essais et notations de chorégraphie moderne).
L’Echo de Paris, 19 avril 1902,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Gabriel Mourey,
Page 1,
« Avouerai-je que les envois de M. Friant et de M. José Frappa, voire ceux de M. Georges Bertrand, de M. Jean-Jacques Rousseau et de M. Rosset-Granger me paraissent aussi indignes d’être considérés comme des œuvres d’arts ? »
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013, Bohémienne n° 1014, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et Portrait du Maréchal des Logis J.M.L… n° 1016).
Le Petit Temps, 19 avril 1902,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, L’Impression d’ensemble,
Texte de Thiebault-Sisson,
Page 4,
« Salle XVII. Un portrait de Montenard et un grand tableau, L’Accident, de Rosset-Granger. » (SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et L’Accident n° 1012)
L’Intransigeant, 20 avril 1902,
Le Salon de 1902,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Peinture,
Texte de H. Ayraud-Degeorge,
Page 3,
« L’Accident qui a permis à M. Rosset-Granger de grouper devant les bocaux lumineux d’un pharmacien les physionomies effarées ou attendries de petites parisiennes badaudes ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012
Le Rappel, 20 avril 1902,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Ernest Jetot,
Page 1,
« Salles 17 et 18. On va fermer, encore quelques noms : Rosset-Granger, Gustave de Beaumont, Eugène Burnaud, etc, etc ; on a fermé ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013, Bohémienne n° 1014, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et Portrait du Maréchal des Logis J.M.L… n° 1016).
La Gazette de France, 20 avril 1902,
Le Salon,
Exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de George de Céli,
Page 4,
« Salle XVIII.
Rosset-Granger ; L’Accident, scène de la rue traitée dans des proportions excessives et qui amusera par la variété des têtes groupées sous les reflets multicolores des bocaux du pharmacien ; un joli portrait de Montenard, une étude vigoureuse Bohémienne ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Bohémienne n° 1014 et Portrait de Frédéric Montenard n° 1015).
La Petite République, 20 avril 1902,
Les Salons,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Henri Pellier,
Page 2,
« Parmi ceux qui cherchent et qui ont trouvé d’heureuses compositions, il nous faut citer : L’Accident par M. Rosset-Granger (salle XVII), où des curieux groupés devant la boutique d’un pharmacien, prête à un amusant éclairage, et les Rapatriés de Cuba (salle XII) par M. Barrau, sont impressionnantes de souffrance résignée » (SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
La France Militaire, 22 avril 1902,
Le Salon – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de X,
Page 1,
« J’aime beaucoup le portrait du Maréchal des logis J.-M.-L, de M. Rosset-Granger, très expressif et savamment nuancé » (SNBA 1902, Portrait du Maréchal des logis J.M. L. n° 1016).
Le Voltaire, 25 avril 1902
Société Nationale des Beaux-Arts, Salon de 1902,
Texte de Georges Denoinville,
Page 3,
« Les portraits de MM. Friant, Rivey, Frappa, Guignet, Rosset-Granger, Picard ». (SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015 et Portrait du Maréchal des Logis J.M.L… n° 1016).
L’Express, Journal Politique paraissant à Mulhouse, 27 avril 1902,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean-Bernard,
Page 3,
« A la peinture, comme nous devons revenir, nous allons aller un peu plus vite.
Très vivante la toile intitulée l’Accident, de M. Rosset-Granger, qui nous a montré les sentiments de la foule se pressant à la porte d’une pharmacie le soir, tandis qu’on vient de transporter dans l’officine un blessé quelconque ; un sceptique dit en passant : Encore les exploits des automobiles ! » (SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Le Petit Bleu de Paris, 3 mai 1902,
Les Salons de 1902 au Grand Palais,
A la Société Nationale des Beaux-Arts, IIe Article,
Page 2,
« M. Rosset-Granger a groupé devant la vitrine claire d’un pharmacien des faces curieuses. Il semble que le difficile effet recherché ne soit pas tout à fait obtenu, et que cet éclat de lumière colorée dans le soir de la ville, que jettent les bocaux de couleur sur les faces, n’ait pas été absolument rendu. La toile de M. Rosset-Granger est néanmoins intéressante. » (SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Le Ménestrel, volume 6, 11 mai 1902,
La Musique et le Théâtre aux Salons de 1902,
Texte de Camille Le Senne,
Page 147,
« Plus vaste et cependant moins remplie, la toile de M. Rosset-Granger intitulée Accident. Simple fait-divers agrandi : quelque cycliste imprudent aura été écrasé par une auto ; on l’a transporté dans une pharmacie ; les bocaux multicolores, rutilants comme un tableau d’Albert Besnard, éclairent un groupe de femmes anxieuses ou simplement curieuses. Les physionomies ont de l’intérêt et de la vie ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
La Mode Illustrée, Journal de la Famille, 11 mai 1902,
Les Salons de 1902,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Alexis Lemaistre,
Page 244,
« Parmi les paysages, les tableaux de genre et les marines : (…) L’Accident par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Les Arts, Revue mensuelle des Musées, mai 1902,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Maurice Hamel,
Page 19,
« Dans la peinture de mœurs, Rosset-Granger introduit un intérêt momentané en groupant devant la boutique d’un pharmacien, le soir, la curiosité éveillée ou anxieuse des passants, modistes ou gamins, qu’un accident rassemble. Les physionomies sont finement observées et les problèmes de lumières bien résolus ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Les Salons de 1902,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Maurice Hamel,
Page 50,
« Portrait du peintre Montenard par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1902, Portrait de Frédéric Montenard n° 1015).
Revue du Monde Catholique, 15 mai 1902,
La Peinture au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’André Pavie,
Page 472,
« Salle 17 …Le tableau de genre intitulé L’Accident, par E. Rosset-Granger, représente une de ces scènes comme il est donné au flâneur d’en apercevoir vingt par jour dans Paris. Un passant quelconque vient d’être renversé par un fiacre ou une automobile, ou bien a reçu quelque cheminée sur la tête. Deux agents l’on transporté à la pharmacie la plus proche. Il est impossible de rien apercevoir à travers les vitres de la devanture ; n’importe, pendant longtemps encore, stationneront là, cherchant à deviner quelque chose, des têtes effarées et curieuses, qui se poussent, s’invectivent, jusqu’à ce qu’un de ceux qui veillent à notre sécurité viennent les faire rompre et… circuler. Cela est vivant, spirituellement traité, quoique peut-être l’auteur ait donné au sujet une importance qu’il ne méritait pas ».
(SNBA 1902, L’Accident, n° 1012).
La Renaissance Latine, 15 mai 1902,
L’Art à Paris,
Les Salons : Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Gabriel Hanotaux,
Page 64,
« M. Rosset-Granger, avec quelques autres toiles, non indifférentes, nous donne l’Accident, un fait divers de la vie de Paris ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013, Bohémienne n° 1014, Portrait de Frédéric Montenard n° 1016 et Portrait du Maréchal des Logis J.M.L… n° 1017).
Le Figaro, 29 mai 1902,
Le Monde et la Ville – Salons,
Page 2,
« Une nombreuse et élégante assistance se trouvait réunie chez M. et Mme Th. Charban qui, revenus de New York, donnaient une matinée artistique dans leur bel hôtel du boulevard Victor Hugo à Neuilly. Reconnu : Prince Roland Bonaparte, princesse Galitzine, … Jeanniot, Jules Cheret, Edouard Stern, Henri et Albert Guillaume, Rosset-Granger … ».
La Vie Parisienne, 31 mai 1902,
Au Grand Palais,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
IV. Les Peintres. Ce qu’il faut voir – Ce qu’on y voit,
Texte de Crep,
Page 304,
« Rosset-Granger : L’Accident.
Des gens qui voient quelque chose ».
(SNBA 1902, L’Accident, n° 1012).
La Revue de Paris, 1er juin 1902,
Les Salons de 1902,
Texte d’André Beaunier,
Page 585 et 586,
« Nombre de peintres évitent la médiocrité du tableau de genre en utilisant « le sujet » comme l’occasion d’un effet de couleur attrayant, rare. L’Accident de M. Rosset-Granger, représente un attroupement à la devanture d’une pharmacie, où l’on soigne, sans doute, un blessé. C’est une spirituelle étude de mœurs. Les types vrais et les attitudes lasses de ces gens qui reviennent, le soir, après leur journée faite, contrastent avec leur curiosité de badauds. Mais l’artiste voulant surtout noter ce mélange bizarre de la pénombre crépusculaire et des lumières jaunes de ces bocaux, soleils nocturnes des pharmacie ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Journal des Artistes, 1er juin 1902,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 3816,
« Salle XVII. Le sujet marquant de cette salle est l’Accident de M. Rosset-Granger : ces figures curieuses de femmes et d’enfants, regardant au premier plan l’intérieur de la pharmacie ornée de bocaux multicolores classiques sont étudiées et d’une intensité d’observation prestigieuse ; par ailleurs, le peintre se montre artiste habile dans le Portrait, vigoureusement enlevé, de M. Montenard et dans une Fantaisie qui représente un régal d’amateur » (SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013 et Portrait de Frédéric Montenard, n° 1015).
La Revue Hebdomadaire, juin 1902,
Les Salons – La peinture à la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Paul Lorquet,
Page 65,
« Aux scènes réalistes : (…) la foule curieuse qui se presse, après L’Accident, devant la vitrine d’une pharmacie, et que M. Rosset-Granger a si ingénieusement observée et si finement notée dans son juste éclairage ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Gil Blas, 25 juin 1902,
Echos et Nouvelles,
Texte signé Le Diable Boiteux,
Page 1,
« Les achats de l’Etat au Salon. L’Etat vient d’acheter au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (ancien Salon du Champ-de-Mars) les tableaux suivants : (…) L’Accident de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Exposition des Bourses de Voyages 1902
« Edouard Rosset-Granger triomphait avec des nus bien travaillés d’une anatomie savante : les recherches originales de l’artiste se manifestent encore en un Portrait d’homme fort curieux ».
(SNBA 1902, Portrait du Maréchal des Logis J. M. L…, n° 1016).
Le Figaro, 1er juillet 1902,
Le Banquet du Prix du Salon,
Page 2,
« Hier a eu lieu chez Ledoyen, le banquet de la Société amicale des prix du Salon et des Bourses de voyage, dont l’exposition avait remporté l’hier dernier, un succès vif et personnel. La réunion avait lieu sous la présidence de M. Chaumié, Ministre de l’Instruction Publique, qui avait à ses côtés MM. Roujon, Carolus-Duran, Bouguereau, et Georges Berger. Assistaient au dîner : MM. L. Bénédite, Roger Marx, Armand Dayot, Friant, Guinier, Rosset-Granger (…) ».
Le Thyrse, Bruxelles, 1er juillet 1902,
Revue de Littérature, d’Art et de Critique,
A Paris, Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Marcel Bource,
Page 39,
« Rosset-Granger. – L’Accident toile terne ; Portrait du peintre Montenard ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012 et Portrait de Frédéric Montenard, n° 1015).
Le Monde Artiste Illustré, 6 juillet 1902,
Musique, Théâtre, Beaux-Arts,
Les Salons de 1902 – Société Nationale des Beaux-Arts,
(Septième article),
Texte de Martial Teneo,
Page 421,
« Et maintenant qu’on me pardonne de citer en courant les œuvres de (…) M. Montenard dont la Procession est lumineuse, de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013).
Le Mois Littéraire et Pittoresque, juillet 1902,
Les salons de 1902,
Texte de L. Augé de Lassus,
Pages 53/54,
« La lumière se joue sur des scènes moins tragiques. (…) chez M. Rosset-Granger, qui s’arrête, devant les vitrages d’une pharmacie, quelques visages interrogateurs et bien parisiens, car un Accident est survenu, et la curiosité malsaine, plutôt que la charité immobilise les passants ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
La Revue Latine 1902,
Ancienne Librairie Lecène, Oudin & Cie,
Texte d’Emile Faguet,
Page 305,
« Monsieur Rosset-Granger, d’un talent chercheur et varié, a deux bons portraits et de curieux effets d’éclairage ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013, Portrait de Frédéric Montenard, n° 1015 et Portrait du Maréchal des Logis J. M. L…, n° 1016).
L’Assiette au Beurre, 1902
Page 995,
« 1012. – E Rosset-Granger. Accident secondaire (Pour M. Brieux) ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
The Pharmaceutical Era, New York, volume 28, 1902,
Traduction de l’Américain,
Page 85,
« Avant de quitter le Salon, on notera juste le tableau d’Edouard Rosset-Granger L’Accident n° 1012. C’est évidement une des pharmacies sur les Grands Boulevards bien qu’il ne soit pas facile d’identifier l’endroit précis en raison de l’obscurité de la scène ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Masters Painting of the World, 1902
Editeur Dupont Vicars,
The White City Art Co, Chicago,
Page 39,
“Les Hiérodules étaient une forme de type mythologique d’enchanteresses que nous connaissions dans les temps modernes comme les sirènes. Comme dans toutes les représentations de cette légende dans l’art moderne, M. Edouard Rosset-Granger leur confère à la beauté parfaite de la féminité, tandis que la forme ancienne les présente comme une sirène et de l’autre forme comme moitié femme et moitié oiseau.
L’artiste est un parisien, dont les images dans ce domaine ont été nombreuses et très réussies, tant comme des œuvres d’art et populaires. En dessin, couleurs, composition, et sélection de sujets, ses œuvres montrent qu’il a beaucoup étudié à l’école de Bouguereau, Boulanger et Lefebvre. L’artiste était, en fait, un élève de Cabanel, Dubufe et Mazerolle ».
(SAF 1886, Les Hiérodules, n° 2060, et Exposition Universelle de Paris 1900, n° 1225).
Angers Artiste, 22 novembre 1902
Aux Amis des Arts,
Texte de Gontard de Launay,
Page 105,
« La plus grande activité règne aux Galeries de la rue Cordelle, pour l’installation de la prochaine exposition dont l’inauguration est annoncée pour le samedi 29 novembre à 5 heures du soir et l’ouverture pour le lendemain dimanche 30.
Nous avons constaté l’arrivée des plus intéressants envois, signés des noms des maîtres les plus sympathiques, au talent consacré par la renommée, comme aussi ceux des jeunes inconnus d’hier, dont le pinceau, l’ébauchoir ou le crayon, sont sûrement l’honneur du monde des Arts de demain.
Citons :
Parmi les peintres, aquarelles et graveurs : MM. Achille Fould, Emile Adam, Alaux, Iwill, Rosset-Granger, Pierre Carrier-Belleuse, La Touche, Petit-Gérard, Roll, Sédillot, Zuiller… ».
Angers-Artiste, 6 décembre 1902,
Aux Amis des Arts,
Texte de Gontard de Launay,
Page 135,
« Les études de têtes, de physionomies, que M. Rosset-Granger a jetées sur sa toile avec ce titre : l’Accident, ne peuvent laisser froid le public. Dans une lumière d’un jaune vert très tamisée, le museau du gosse le long de la vitrine, le minois du trottin et, par derrière au troisième plan, le monsieur qui s’approche du rassemblement pour regarder plutôt le trottin que l’officine du pharmacien, me paraissent l’œuvre d’un pinceau observateur et habile. Cela tient de la nouvelle école… ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Marseille et ses Environs, 1902,
Collection des Guides-Joanne, le Musée des Beaux-Arts,
Pages 36/37,
« Rez de chaussée – Salle du Fond, à droite. Peinture. – En commençant à droite de la porte d’entrée de la salle et faisant le tour : (…) Rosset-Granger : Cache-cache » (SNBA 1890, Cache-cache n° 773).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 1902,
Exposition et Concours,
Page 126,
« M. Besnard se laisse prendre comme de coutume à la magie des reflets violents et les lueurs rouges ou jaunes qui courent fortuitement sur le visage de ses modèles demandent pour être saisies et exprimées avec justesse, autant d’acuité et de vision que les Loïe Fuller de M. Rosset-Granger » (Société des Pastellistes Français 1902, Essais et notations de chorégraphie moderne inspirés par Loïe Fuller).
1903
Le Passe-Temps et le Parterre Réunis, 25 janvier 1903,
Société Lyonnaise des Beaux-Arts,
Page 6,
« Le Salon de Bellecour. Les envois d’artistes parisiens sont, cette année, nombreux et brillants au Salon Lyonnais des Beaux-Arts. Deux cents tableaux et vingt sculptures ont été déposés chez l’emballeur chargé de les expédier au pavillon des Beaux-Arts, place Bellecour.
Parmi les noms les plus saillants, nous citerons dans une première liste : Merson, Billotte, Henri Martin, Rosset-Granger … ».
Gil Blas, 1er février 1903,
Le Monde,
Deuil :
Page 2,
« Les obsèques de Mme Augusta Holmès ont été célébrées hier en l’église Saint-Augustin. Le regretté compositeur avait demandé que son service funèbre eût lieu dans cette église où elle fut baptisée et où elle fit sa première communion.
Le deuil était conduit par M. Henri Roujon, directeur des Beaux-arts et des amis intimes de la défunte.
Dans l’assistance : MM. Paul Escudier, président du Conseil municipal ; Gailhard, directeur de l’Opéra (…) ; Rosset-Granger ; le comte Molitor (…) ; Mmes Madeleine Lemaire, Lucienne Breval, Louise Abbéma, etc ».
Gil Blas, 2 février 1903,
La Vie Artistique, A l’Epatant,
Texte d’Armand Dayot,
Page 2,
« D’autres toiles valent encore qu’on les cite : (…) un portrait de Jeune fille dans une harmonie grise de M. Rosset-Granger »
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125, Huile sur toile achetée par B et F. Dehay chez Pierre Bergé le 28.01.2009 pour 2.800 €uros HT).
Le Temps, 2 février 1903,
Choses d’Art – Le Salon de l’Epatant,
Texte de T. S.,
Page 2,
« On verra avec beaucoup d’intérêt (…) une figure de jeune femme où se manifeste un réel progrès dans le talent de Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125, Huile sur toile achetée par B et F. Dehay chez Pierre Bergé le 28.01.2009 pour 2.800 €uros HT).
Le Journal, 3 février 1903,
Les Petits Salons,
A l’Epatant,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 3,
« Les portraits, comme à l’ordinaire, dominent, et plusieurs qu’on doit d’abord signaler trahissent un effort original. Jamais, je crois bien, M. Rosset-Granger n’a exécuté un aussi séduisant portrait que celui de Miss M. D… (Marcelle Dehaye) dans une harmonie grise d’une profonde intimité ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125, Huile sur toile achetée par B et F. Dehay chez Pierre Bergé le 28.01.2009 pour 2.800 €uros HT).
La Gazette de France, 4 février 1903,
Glanes du Matin, le Salon de l’Epatant,
Texte de G. M.,
Page 2,
« Le séduisant portrait de Miss M. D. par M. Rosset-Granger » (SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125).
Le Radical, 10 février 1903,
Exposition – A l’Epatant et au Volney,
Texte de P. Bouillet,
Page 2,
« Il y a encore quelques bons portraits devant lesquels il faut s’arrêter ; ceux, entre autres, de MM. Baschet, Weerts, Rosset-Granger … et surtout de M. Flameng ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125).
La Plume, n° 15, 1903,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte d’Adolphe Dervaux,
Page 564,
« Après avoir regardé un portrait à la façon anglaise, par M. Rosset-Granger, une toile de M. A. de Richemont, tout de même aimables, visiteur délicat, fuis hâtivement ».
(SNBA 1903, Portrait Gris n° 1125).
Chronique des Arts et de la Curiosité, 21 mars 1903,
Page 94,
« L’AG de la SNBA a eu lieu la semaine dernière, sous la présidence de M. Carolus-Duran pour le tirage au sort des différentes commissions d’examen.
Peinture : Membres du bureau faisant partie de droit du jury : MM. Carolus-Duran, Roll, Besnard, Beraud, Billotte, Dubufe. Membres titulaires tirés au sort : MM. Rachou, Carrier-Belleuse, de Latenay, Prinet, Aublet, Lerolle, Smith, Roger Jourdain, Boulard, Gillot, Le Sidaner, Rondel, Dinet, Weber, Weerts. Membres supplémentaires : MM. Dumont, Montenard, Delachaux, Dauphin, Rivey, Guiguet, Eliot, Flandrin, Moreau-Nélaton et Rosset-Granger ».
La République Française, 31 mars 1903,
Les Petits Salons,
Les Pastellistes
Texte de R. de Bettex,
Page 3,
« Fines et charmantes, les compositions de M. Rosset-Granger, éclairées par un art subtil ».
(Société des Pastellistes 1903, Nuit de Noël, Fantaisie, Insomnie, L’avant-scène et Femme respirant une rose).
La Gazette de France, Paris, 2 avril 1903,
« Le séduisant portrait de Miss D… par Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait gris n° 1125).
La Revue Hebdomadaire, avril 1903,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Joséphin Péladan,
Page 285,
« Salle XVI.
M. Gounod (612) est en progrès ; son portrait de femme comme celui de Rosset-Granger (1124) mérite un regard ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124).
La Dépêche de Toulouse, 3 avril 1903,
Causeries – La Quinzaine Artistique, Exposition des Pastellistes,
Texte de Laertes,
Page 2,
« Citons encore (…) l’Avant-scène et l’Insomnie, de M. Rosset-Granger » (Société des Pastellistes 1903, Insomnie et L’Avant-scène).
Le XIXe Siècle, 4 avril 1903,
Echos,
Page 3,
« A la Galerie Georges Petit.
Très intéressante, la 19e exposition de la Société des pastellistes français. On y rencontrera des toiles signées par Henri Gervex, Albert Besnard, René Billotte (…) Gaston La Touche (…) Adrien Moreau, Rosset-Granger… ».
La Dépêche de Toulouse, 5 avril 1903,
Causeries – La Quinzaine Artistique,
Exposition des Pastellistes Français,
Texte de Laertes,
Page 2,
« Citons encore l’excellent portrait de Mlle H.B. par Adrien Moreau ; l’Avant-scène et l’Insomnie de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes Français 1903, L’avant-scène et l’Insomnie).
Le Rappel, 6 avril 1903,
Echos,
Page 2,
« Le Président de la République et Mme Loubet se sont rendus, hier à 2 h, à l’exposition des pastellistes, où ils ont été reçus par M. Chaumié. M. Roger Ballu, président, a guidé M. Loubet et lui a présenté individuellement : MM. Besnard, Billotte, Cormillier, Dubufe, Eliot, Guignard, Guiraud, de Scevola, La Touche, Le Sidaner, Levy-Dhurmer, Lhermitte, Nozal, Rivoire, Rosset-Granger et Thévenot ».
Le Journal, 6 avril 1903,
Les Petits Salons – Chez les Pastellistes,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 3,
« L’Avant-Scène, de M. Rosset-Granger et sa Femme respirant une rose ont une même grâce intime de parisianisme d’éclairage ».
(Société des Pastellistes Français 1903, L’avant-scène et Femme respirant une rose).
La Revue Mondaine, Politique, Littéraire, Artistique, 10 avril 1903,
A Travers les Expositions,
Les Pastellistes,
Texte d’Anselme d’Herminies,
Page 192,
« Fines et charmantes les compositions de Rosset-Granger, éclairées par un art subtil ».
(Société des Pastellistes Français 1903, Nuit de Noël, Fantaisie, Insomnie, L’avant-scène et Femme respirant une rose).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 13 avril 1903,
Expositions – Les Pastellistes,
Texte d’Edouard Sarradin,
Page 3,
« Cependant nous avons plaisir à noter (..) chez M. Rosset-Granger un effort très sincère vers l’originalité ».
(Société des Pastellistes Français 1903, Nuit de Noël, Fantaisie, Insomnie, L’avant-scène et Femme respirant une rose).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 15 avril 1903,
Le Tour du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Edmond Sarradin,
Page 3,
« Rosset-Granger ; Portrait de Madame M…, Au Théâtre ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124 et Au Théâtre n° 1126).
Le Figaro, 15 avril 1903,
Les Salons de 1903, La Société Nationale des Beaux-Arts,
Suite des portraitistes,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 3,
« Et nous voici, tant sont nombreux les portraits, obligés de recourir aux annuelles énumérations. Qu’il soit au moins entendu que les toiles dont nous allons vous citer les auteurs méritent la plus sérieuse attention et que toutes accusent un vrai sentiment d’art. Ce sont celles de MM. Gustave Colin, Edelfelt (…) Rosset-Granger, Jean Gounod, Mathey (…) ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124 et Portrait gris n° 1125).
Gil Blas, 15 avril 1903,
Le Salon de 1903 à la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Armand Dayot-,
Page 2,
« Salle XVI. Cette salle renferme aussi (…) divers envois intéressants de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124, Portrait gris n° 1125, Au Théâtre n° 1126, Rêverie n° 1127, La marchande de violettes n° 1128 et A l’atelier n° 1129).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 15 avril 1903,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Les Peintres,
Texte de Jean Lorrain,
Page 3,
« Salle XVI…. Dans la même salle, un portait neutre et discret, mais consciencieux, de Rosset-Granger ».
SNBA 1903, Portrait gris n° 1125).
La Libre Parole, 15 avril 1903,
Le Salon – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Gaston Méry,
Page 2,
« Salle 16.
Pour changer des portraits d’inconnus par M. Rosset-Granger, un portrait du caricaturiste Sem, par Boldoni ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124 et Portrait en gris n° 1125).
L’Echo de Paris, 15 avril 1903,
Le Salon de 1903, Société Nationale des Beaux-Arts,
Quelques Portraits,
Texte de Gustave Babin,
Page 1,
« Je dois enfin, avant d’abandonner ce chapitre, mentionner des portraits de femmes élégants de M. Rosset-Granger, de Mme Fanny Fleury, de M. Jeanniot ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124, Portrait en gris n° 1125, Rêverie n° 1127 et La marchande de violettes n° 1128).
Le Petit Bleu de Paris, 15 avril 1903,
A Travers le Salon – Guide du visiteur à travers les Salles,
Page 2
« Salle XVI. De M. Rosset-Granger, quelques portraits séduisants, particulièrement le Portrait en gris. » (SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124, Portrait en gris n° 1125, Rêverie n° 1127 et La Marchande de violettes n° 1128).
La Gazette de France, 16 avril 1903
Le Salon,
Exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Georges de Céli,
Page 3,
« Salle XVI.
De M. Rosset-Granger, d’intéressantes études, entr’autres une femme au bord de sa loge, dans une clarté rouge, et une femme bleue dans la clarté lunaire ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M. n° 1124 et Au Théâtre n° 1126).
L’Evénement, 16 avril 1903,
Salon de 1903, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Camille Le Senne,
Page 1,
« La fantaisie anecdotique et l’étude de mœurs locales n’ont pas trouvé de moins remarquables interprètes en Jean Béraud, Arcos, Dinet, Jean Veber, Rosset-Granger, Touchet, Couturier, Prinet, Zuloaga et le regretté Louis Deschamps qui a son exposition posthume ». (SNBA 1903, Au théâtre n° 1126 et La marchandes de violettes n° 1128).
L’Autorité pour Dieu, pour la France, 17 avril 1903,
Le Salon, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Paul de Léoni,
Page 2,
« 1126. Au Théâtre, de Monsieur Rosset-Granger. Ravissant sous tous les rapports. D’une opposition de tons chauds et clairs. Excellent tableau. L’un des plus remarquables ». (SNBA 1903, Au théâtre n° 1126).
American Register, Paris, 18 avril 1903,
Society Events in Paris,
Page 1,
« L’exposition à la Galerie Georges Petit de la Société des Pastellistes attire la foule habituelle. Quelques effets de nuit heureux sont exposés par M. Rosset-Granger dans Nuit de Noël, Fantaisie et Insomnie, ensemble de dessins aux figures intelligentes ». (Société des Pastellistes Français 1903, Nuit de Noël, Fantaisie et Insomnie).
The New York Times, 19 avril 1903,
« La Société des Pastellistes Français a tenu son exposition, à Paris, à la Galerie Georges Petit avec des œuvres de MM. Lhermitte, Montenard, Billotte, Guignard, Nozal, Besnard, Gervex, Cornillier, Rosset-Granger et Gaston La Touche ».
(Société des Pastellistes Français, Scènes d’intérieur).
Le Radical, 25 avril 1903,
Le Salon de 1903, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de P. Bouillet,
Page 3,
« Salles XV et XVI. Les tableaux de genre, les intérieurs que nous rencontrons ici ne méritent que des éloges… De M. Rosset-Granger, Au Théâtre, portrait éclairé par la rampe : l’éventail, d’un rouge trop violent, lui fait grand tort ».
(SNBA 1903, Au Théâtre n° 1126).
La Liberté, 27 avril 1903,
Les Salons de 1903,
A la Société Nationale des Beaux-Arts (suite),
Texte de René-Marc Ferry,
Page 2,
« … des portraits, enfin, de MM. Aman-Jean, Friant, Rivey, Frappa, Recknagel, Edelfelt, Boutet de Monvel, Bastien-Lepape, Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124 et Portrait Gris, n° 1125)
Le Monde Illustré, 2 mai 1903,
Les Salons de 1903, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean-José Frappa,
Page 412,
« Le Portrait gris de M. Rosset-Granger évoque, avec une mélancolie agréable, un délicat visage de jeune fille » (SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125).
Le Journal du Dimanche, Paris 3 mai 1903
Causerie Artistique,
Texte de Gustave Kahn,
« M. Rosset-Granger est aussi un moderniste, cet artiste consciencieux s’est dépassé dans un portrait en gris très séduisant, d’une jolie allure, très intime ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125, Huile sur toile achetée par B et F. Dehay chez Pierre Bergé le 28.01.2009 pour 2.800 €uros HT) ».
Le Monde Artistique Illustré, 3 mai 1903 N° 18,
Les Salons de 1903,
Texte de Martial Ténéo (deuxième article),
Page 278, Dans la salle XVI, (…) « Consciencieux dans sa discrétion, le portrait de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125).
Le Ménestrel, 3 mai 1903,
La Musique et le Théâtre aux Salons du Grand-Palais,
Texte de Camille Le Senne,
Page 140,
« Au Théâtre » de M. Rosset-Granger est un amusant effet de lumière se jouant sur la rieuse figure d’une jeune femme qui occupe le devant de l’avant-scène ».
(SNBA 1903, Au Théâtre, n° 1126).
Le Penseur, mai 1903, n° 5,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 186,
« … de M. Rosset-Granger, une délicieuse Rêverie, toute inondée de lumière ».
(SNBA 1903, Rêverie, n° 1127).
Le Figaro, 4 mai 1903,
Page 1,
« Le Président de la République et Mme Loubet sont allés hier après-midi visiter l’exposition des Pastellistes. Ils ont été reçus par MM. Roger Ballu, président, Georges Petit, vice-président ; Besnard, Dubufe, Rivoire, Eliot, Billotte, Lhermitte, La Touche, Cornillier, Guiraud, de Scévola, Nozal, Le Sidaner, Guignard, Rosset-Granger, Thevenot et Levy-Dhurmer, membres et principaux exposants de la Société
La Revue Mondaine, 25 mai 1903,
Les Salons de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Rastignac,
Page 210,
« Passant sur les officiels portraits de Rixens, de Renard, ceux de Rosset-Granger (…) allons reposer nos yeux sur la belle œuvre de Besnard ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 124 et Portrait Gris, n° 1125).
La Revue de l’Art Ancien et Moderne, mai 1903,
Les Salons de 1903 – La Peinture II,
Texte de Raymond Bouyer,
Pages 447/448,
« Et si comme le veut un écrivain russe, l’âme d’autrui semble une « forêt profonde », il est intéressant pour un psychologue amoureux (…) de retenir les harmonies grises de MM. Gazaban, Jacques Baugnies, Ernest Laurent, Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125).
Journal des Artistes, 17 mai 1903,
Société Nationale des Beaux-Arts – Figures, Portraits, etc (Suite)
Texte d’A.-E. Guyon-Verax,
Page 4125,
« M. Rosset-Granger se complait depuis longtemps dans la recherche d’effets lumineux les moins ordinaires, si réels qu’ils puissent lui être apparus. Ajoutons qu’il se montre fort habile dans cet exercice difficile. Des six envois qu’il expose, un seul est vraiment et seulement un portrait, excellent d’ailleurs, celui de Mme A. M…, belle personne, non toute jeune, mais fort agréable encore dans son ample paletot de soie blanche aux manches bouffantes et surchargée de dentelle noire transparente ; ou c’est un portrait aussi, sans nul doute, et même fort séduisant, cette figure qu’il montre Au Théâtre, dans la loge où elle contemple le spectacle, très charmante blonde en effet, avec son originale coiffure un peu masculine, sous son large chapeau « Montpensier », dans tous ses riches atours, avec son joli visage souriant et qui marque si bien sa joie et sa gaité ; mais évidemment, l’ardent effet de lumière qui illumine toute sa personne est encore, semble-t-il, dans la pensée de l’artiste, ce qui doit dominer. Dans ses autres figures, non sans quelque exagération de sombre harmonie bleue dans sa Rêverie, mais d’une façon plus décevante dans son Portrait gris et dans sa Marchande de violettes, deux figures essentiellement délicates, un peu souffreteuses même, singulièrement expressives sous un curieux enveloppement de subtiles colorations, la recherche de l’effet domine plus encore ; mais elle ne saurait être plus heureusement réalisée » (SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124, Portrait Gris, n° 1125, Au Théâtre, n° 1126, Rêverie, n° 1127 et La Marchande de violettes n° 1128)
Salons de 1903,
Goupil et Compagnie,
La Société Nationale des Beaux-Arts, La Peinture,
Texte de Maurice Hamel,
Page 5,
« Les bons portraits sont ce qu’il y a de moins rare ici. On verra avec plaisir ceux (…) de Madame A. M., par Rosset-Granger » (SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124).
Gazette Anecdotique, Littéraire, Artistique et Bibliographique, mai-juin 1903,
A Travers les Salons,
Texte de Mac’Ramey,
Page 302,
« Rosset-Granger a six portraits de femmes qui forment un ensemble intéressant ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124, Portrait Gris, n° 1125, Au théâtre n° 1126, Rêverie n° 1127, La marchande de violettes n° 1128 et A l’atelier n° 1129).
Kunst und Kunsthandwerk : monatsschrift heraus gegeben vom. Volume 6, 1903, Vienne,
Traduction de l’allemand,
Page 166,
« … avec de nombreuses lumières électriques lors d’une émeute le soir sur les boulevards, de Rosset-Granger, une touche de peintre sur un accident où l’illumination d’une pharmacie est excellente ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Les Arts et les Lettres, volume 2, 1903
Texte de Léon Riotor,
Page 220,
« Souvenance de M. Rosset-Granger comme une hantise troublante ».
(SNBA 1896, La Souvenance, n° 1086).
La Revue de Paris, 1er juin 1903,
Les Salons de 1903,
Texte de Romain Rolland,
Page 647,
» Je citerai encore à la Société Nationale (…) le très joli Portrait gris de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait Gris, n° 1125).
Mercure de France, 1er juin 1903,
« Et sans davantage préciser la part du oui, la part du non, je veux aussi avoir nommé MM. Delachaux, Jourdain, Rosset-Granger, Pichot, Thevenon… »
Le Petit Journal, 2 juin 1903,
Le Salon de l’«Epatant »,
Page 1,
« Ici le portrait domine, et vraiment nous ne saurions nous en plaindre puisque ce genre donne des œuvres excellentes. L’Exposition du Cercle de l’Union Artistique se différencie de celles du Volney, d’une variété plus grande, sans que son charme soit moindre, et il y a lieu cette fois encore – toujours de féliciter l’habile organisateur, M. Louis Prétet.
Parmi les œuvres des autres portraitistes, il faut citer celles de MM. Chartan, Jules Lefebvre, Gabriel Ferrier, Jean Béraud, Lauth et Rosset-Granger ».
(Le Salon du Cercle de l’Union Artistique 1903).
Le Stéphanois, 2 juillet 1903,
Les Salons,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Ch. M. Limousin,
« Je mentionnerai également le portrait de Mlle Paulette Darty par M. Rixens (…) enfin celui de Mme B… par M. Besnard, qui nous montre un beau profil.
Après cela viennent des dames et des messieurs représentés par toutes les lettres de l’alphabet qu’on portraituré notre compatriote José Frappa, MM. et Mmes Dagnan-Bouveret, Rosset-Granger, Gervex, Burnand, Fleury et Baugnies ».
(SNBA 1903, Portrait de Madame A. M… n° 1124).
Le Figaro, 22 novembre 1903,
Le Banquet d’Henry Roujon,
Texte de Charles Fromentin,
Page 2,
« Pour fêter le nouveau secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts, les Cadets de Gascogne ont fait un signe – et ce fût hier soir, au Palais d’Orsay, le plus brillant des rendez-vous. L’Institut presque au complet était là (…) Faut-il donner la liste de tous ces remarquables ou déjà glorieux Cadets ? C’est un panthéon méridional, où grandes et petites, les renommées se pressent. Voyez plutôt : (…) MM. Baschet, Chéret, Paul Chabas, P. Carrier-Belleuse, de Porto-Riche, Bartholomé, Dawant, Georges Rouault, Rosset-Granger, Dubufe (…) ».
Catalogue de Tableaux Modernes, 21 décembre 1903,
Collection de feu M. Estave,
Hôtel Drout, salle n° 11, Lundi 21 décembre 1903,
« Rosset-Granger ;
N° 66 – Intérieur d’église.
Signé à gauche.
Aquarelle Haut. 61 cent. Larg. 41 cent.
L’Art Décoratif, 1903,
Texte d’Albert Thomas,
Page 160,
« …celui (le portrait) de Miss D. de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1903, Portrait en gris n° 1125).
1904
La Chronique des Livres, 10 janvier 1904,
Arts,
L’Union Artistique,
Texte de Gabriel Boissy,
Page 239,
« De MM Gervex, Montenard, Maxence, Rosset-Granger, diverses toiles qui n’ajoutent rien à ce qu’ils ont de gloire ».
Le Journal, 1er février 1904,
Les Petits Salons – Le Vernissage de l’Epatant,
Portraits et Paysages,
Texte de Marcel Fouquier,
Page 5,
‘La petite étude que M. Rosset-Granger intitule Solitude est d’une finesse souriante. C’est une des petites pages choisies de cette exposition qu’il convient de découvrir en un coin trop sacrifié.
(SNBA 1904, Solitude ou Liseuse à table n° 1093, Huile sur panneau 375 x 460).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 1er février 1904,
Nouvelles du Jour,
Le Salon de l’Epatant,
Texte de Y,
Page 3,
« Voir en outre : Etude et Solitude par Rosset-Granger ».
(SNBA 1904, Etude n° 1088 et Solitude, liseuse à table n° 1093).
La Politique Coloniale, 8 février 1904,
Sensations d’Art,
Petits Salons, Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Georges Denoinville,
Page 2,
« Citons toutefois, dans notre mansuétude infinie : MM. Baugnies (Etude de petites filles), Billotte, Aublet, Daulnoy, Walter Gay, Guiraud de Scevola, Humbert, Pierre Lagarde, Nozal, Rosset-Granger, Paul Thomas, Weerts, Zacharian ». (SNBA 1904, Etude n° 1088 et Solitude, liseuse à table n° 1093).
Catalogue Tableaux Anciens et Modernes, 28 mars 1904,
Tableaux Provenant d’une Tombola pour l’Erection d’un Monument à FEYEN-PERRIN et Offerts par les Artistes,
Page 20,
« Rosset-Granger,
105 – Etude de Créole.
Panneau signé.
Le Soleil, 16 avril 1904,
Le Salon de 1904,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Le Paysage, le Genre,
Texte de Furetières,
Page2,
« Il en est de même pour tous nos peintres de genre, nos chroniqueurs de la peinture comme Friant, Béraud, Firmin Girard, Jeanniot, Desvallières, Caille, Berton, Tournès, Rosset-Granger. C’est eux qui reposent par leur esprit de ces promenades fatigantes, nous ramenant à la vie réelle dont ils savent mettre en relief la physionomie. Ils nous intéressent en nous faisant pénétrer dans des intérieurs, en nous initiant à l’intimité des foyers de nos contemporains. Autant de documents pour l’avenir ».
(SNBA 1904, Etude n° 1088, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091, Convoitise n° 1092 et Solitude, liseuse à table n° 1093).
Le Matin 16 avril 1904,
Les Salons Parisiens,
Vernissage de la Société des Beaux-Arts,
Texte d’Emile Molinier,
Page 1,
« Salle II. M. Rosset-Granger étudie de curieux effets de lumière naturelle ou artificielle et sa « Convoitise », un gamin dont le visage se reflète dans la vitrine d’un pâtissier dont il guigne les friandises, attire beaucoup les regards ».
(SNBA 1904, Convoitise, n° 1092).
Le Petit Journal, 16 avril 1904,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 3,
« … chemin faisant, signalons les toiles les plus remarquables.
(…) les intérieurs de Rosset-Granger ».
(SNBA 1904, Etude n° 1088, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091, Convoitise n° 1092 et Solitude, liseuse à table n° 1093).
La Liberté, 16 avril 1904,
Les Salons de 1904, La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de R.M. Ferry,
Page 3,
« Salle II. Et je n’aurai garde d’oublier les peintures de (…) M. Rosset-Granger (son petit tableau, Solitude, est tout simplement à signaler » (SNBA 1904, Solitude, liseuse à table n° 1093).
Le Rappel, 17 avril 1904,
Les Salons de 1904,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Léon Riotor,
Page 1,
« Salle II. Les toiles de MM. Alphonse Moutte de couleurs vives en netteté, Rosset-Granger (Convoitise) … sont de celles dont on pense beaucoup de bien ».
(SNBA 1904, Convoitise, n° 1092).
Le Radical, 17 avril 1904,
Le Salon – La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Un Parisien,
Page 2,
« Salle II.
A ces intérieurs quelque peu truqués (ceux de M. Tournès), l’on préférera sans doute ceux que nous montre M. Rosset-Granger : Insomnie, Maternité, Convoitise, d’un faire moins habile, mais plus franc, et d’une observation beaucoup plus vraie ».
(SNBA 1904, Maternité n° 1089, Insomnie n° 1091 et Convoitise n° 1092).
L’Intransigeant, 17 avril 1904,
Salon de 1904,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de H. Ayraud-Degeorge,
Page 2,
« Salle II. Curieux effets de lumière observés par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1904, Maternité n° 1089, Insomnie n° 1091 et Convoitise n° 1092).
La Gazette de France, Paris, 18 avril 1904,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte de Georges de Céli,
Page 3,
« Salle 2.
(…) les petites scènes pleines de saveur et d’éclat de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1904, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091, Convoitise n° 1092, Solitude, liseuse à table n° 1093).
Le Petit Caporal, 22 avril 1904,
Le Salon II,
Page 1,
« Pour moi, j’aime mieux vous toucher un mot de cette petite toile si chaude, si vraie dans sa touchante simplicité que M. Rosset-Granger intitule Convoitise. A l’heure confuse où dans Paris les vitrines s’allument, où les lumières dans la boutique des pâtissiers mettent des reflets de tentation sur tant de choses affriolantes, un petit garçon blond, à la mine pâlotte et sympathique reste hypnotisé par l’alléchante vision, devant une de ces devantures. Et tout ceci est très habillement et très chaleureusement rendu ».
(SNBA 1904, Convoitise n° 1092).
Le Tam-Tam, 23 avril 1904,
Société Nationale des Beaux-Arts 1904,
Texte de Paul Mocena,
Page 3,
« Je cite encore une étude de lumière et d’expression juste de Rosset-Granger » (SNBA 1904, Convoitise n° 1092).
L’Art et la Mode, n° 17, 23 avril 1904,
Les Editions Jalou,
Texte de P.A. Loisy,
Page 20,
« L’intéressante toile où M. Rosset-Granger nous montre un pauvre gosse collant sa figure pâlotte sur la vitrine d’un pâtissier qu’il regarde avec plus d’admiration que de convoitise ».
(SNBA 1904, Convoitise, n° 1092).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 27 avril 1904,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Salle II. Quelques bonnes études de nu : la femme nue couchée et lisant à la clarté d’une lampe, par M. Rosset-Granger » (SNBA 1904, Insomnie n° 1091).
Le Courrier du Soir, 29 avril 1904,
La Société Nationale des Beaux-Arts – IV,
Texte d’Henry Cuénot,
Page 2,
« (…) des études intéressantes de Rosset-Granger » (SNBA 1904, Etude n° 1088, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091, Convoitise n° 1092 et Solitude ou Liseuse à table n° 1093).
La Quinzaine Indépendante, Revue Littéraire et Artistique, 1er mai 1904,
Les Grands Salons – La Nationale,
Texte de Paul Noël,
Page 348,
« … et les fines et jolies femmes de Tournès et de Rosset-Granger : toiles réunissant toutes les qualités qui font les œuvres charmantes et recherchées » (SNBA 1904, Etude n° 1088, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091 et Solitude ou Liseuse à table n° 1093).
Boston Evening (USA), 4 mai 1904,
Le Salon en détail,
Traduction d’un article de Thiébault-Sisson pour Le Temps,
Page 20,
« Rosset-Granger avec un ensemble heureux de petits portraits ».
(SNBA 1904, Etude n° 1088, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091, Convoitise n° 1092 et Solitude ou Liseuse à table n° 1093).
Le Libéral, 5 mai 1904,
Au Salon,
Page2,
« Dans la salle II, (…) les jolis envois de M. Rosset-Granger nous retiennent quelques instants » (SNBA 1904, Etude n° 1088, Maternité n° 1089, Surprise ! n° 1090, Insomnie n° 1091 et Solitude ou Liseuse à table n° 1093).
Floréal, Journal de l’Union Républicaine, 8 mai 1904,
Au Salon,
Page 4,
« Dans la salle II, (…) les jolis envois de M. Rosset-Granger nous retiennent quelques instants ; la Convoitise, charmante, on leur souhaiterait un peu plus d’éclat ». (SNBA 1904, Convoitise n° 1092).
La Revue de Paris, 15 mai 1904,
Les Salons de 1904,
Texte de Marcelle Tinayre,
Page 383,
« M. Rosset-Granger est indiscret mais il n’est pas inconvenant, même quand il écarte le rideau d’un lit sur l’insomnie d’une agréable femme rousse ».
(SNBA 1904, Insomnie, n° 1091).
L’Univers, 16 mai 1904,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Troisième Article,
Texte de Th. M.,
Page 1,
« Il me reste à parler des derniers tableaux qui valent la peine d’être vus et que je ne voudrais pas avoir oubliés. Ainsi, la Convoitise, par M. Rosset-Granger est une jolie chose. Un petit pauvre est arrêté devant la vitrine d’un changeur. Ebloui, fasciné, il colle son pâle visage contre la glace et regarde avec envie ces belles pièces d’or qui pourraient lui donner du pain et toutes les bonnes choses qui lui manquent, hélas ! Le rêve, le désir, sont bien sincèrement rendus ».
(SNBA 1905, Convoitise n° 1092).
Salons de 1904,
Editeur Goupil et Cie,
Texte de Maurice Hamel,
« Rosset-Granger, dans Convoitise et Surprise atteste son talent délicat ».
(SNBA 1904, Convoitise, n° 1092 et Surprise, n° 1090).
La Vie Parisienne, 21 mai 1904,
Photo-Clubmen,
Texte de Crep,
Pages 304/305,
« La maison est au coin du quai, sur le Cours-la-Reine (…) Saluez, c’est l’exposition du Photo-Club.
(…) On travaille au Photo-Club, on y travaille à huit heures du matin, à midi, et à deux heures, et à sept… on y travaille perpétuellement, inlassablement, dans la salle du Comité, décorée d’une aquarelle de Dubufe, hélas ! et d’une autre de Rosset-Granger, holà ! où le Président se tient presque en permanence ».
(Aquarelle : Affiche pour l’Exposition Internationale du Photo-Club en 1895).
Le Mois Littéraire et Pittoresque, juillet/décembre 1904,
Sous-titre d’une photographie,
« Convoitise par Edouard Rosset-Granger : Très finement observé ».
(SNBA 1904, Convoitise, n° 1092).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 1904,
Page 46,
« Les toiles de M. Rosset-Granger (Etude et Solitude), toute leur grâce ».
(SNBA 1904, Etude n° 1088 et Solitude, liseuse à table n° 1093).
Les Arts, Revue Mensuelle Illustrée 1904, volume 63,
Page 143,
« M. Rosset-Granger est bien représenté. Ses deux envois sont heureux. Solitude est d’un effet harmonieux et bien observé : une femme à mi-corps lit à la clarté d’une lampe, la tête appuyée sur son bras droit. M. Rosset-Granger n’a pas perdu son temps comme tant d’impuissants à chercher midi à quatorze heures ; il s’est souvenu de la grande école néerlandaise dont les maîtres ont produit chefs-d’œuvre sur chefs-d’œuvre en traitant la plupart du temps des sujets insignifiants »
(SNBA 1904, Surprise ! n° 1090 et Solitude, Liseuse à table n° 1093).
Catalogue de Tableaux Modernes Composant la Collection de Feu M. JOUANNE, 1er Décembre 1904,
Page 10,
« Rosset-Granger.
44 – Sur les marches de l’escalier.
Signé à droite, en bas.
Toile. Haut., 67 cent. ; larg., 42 cent. »
Le Rappel Républicain de Lyon, 21 décembre 1904,
Société Lyonnaise des Beaux-Arts,
Page 3,
« Le Salon de 1905 s’annonce comme un véritable succès. Les envois de la capitale se composent de 280 œuvres choisies dans les tendances les plus diverses, parmi les maîtres parisiens des trois Salons.
Plusieurs d’entre eux donnent même à la Société Lyonnaise des Beaux-Arts la primeur de l’œuvre qu’ils destinent aux grands salons de Paris (…).
Citons parmi les principaux : MM. Simon, Rochegrosse, Montenard, Devambez, Dawant, Rosset-Granger … ».
Ministère du Commerce, de l’Industrie, des Postes et des Télégraphes. 1904,
Exposition Universelle Internationale de 1900.
Rapport du Jury International : Classes 7 à 10,
Texte de Gustave Geoffroy,
Page 29,
« C’est l’œuvre sérieuse, pensive et comme attendrie, poursuivie modestement et amoureusement aussi par Rosset-Granger ».
Catalogue of the W. P. Wilstach Collection, 1904,
Fairmont Park, Philadelphia,
Traduction de l’Américain,
Page 60,
« Rosset-Granger (Edouard).
Né à Vincennes – Contemporain.
Bourse de voyage 1891 – Médailles 1886-1889, E.U. 1900,
Légion d’honneur – Hors concours,
Membre de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Secrétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts.
Ce tableau est peint avec amour et tendresse. La sympathie des tons connexes ainsi que la représentation de l’enfant méritent un examen attentif.
244. Convoitise 700 x 550 mm ».
(SNBA 1904, Convoitise, n° 1092).
1905
Le Figaro, 2 janvier 1905,
Le Monde et la Ville,
Décès,
Texte de Ferrari,
Page 2,
« Hier, samedi, en l’église Saint-Honoré d’Eylau, ont été célébrées les obsèques de Mme veuve Normand, née Parant-Roux, décédée dans sa quatre-vingt-quatrième année en son domicile, 30 avenue Kléber.
Le deuil était conduit par Jacques Normand, son fils.
Reconnus dans l’assistance :
… René de Saint-Marceaux…, M. et Mme Ganderax …, Baron Paul de Coubertin …, M. et Mme Arcos, Comte de Germiny … Paul Hervieu … René Billotte … Rosset-Granger…
Pau-Gazette, Journal des Etrangers, 15 janvier 1905,
Exposition de la Société des Amis des Arts,
Page 1,
« La Société des Amis des Arts ouvre aujourd’hui sa 41e exposition. Hier a eu lieu la cérémonie de vernissage dont va vous entretenir notre collaborateur mondain.
Parmi les principaux artistes qui ont répondu à l’appel de la Société, nommons nos compatriotes MM. Ernest Bordes, Adler, Boutet de Monvel, Carrier-Belleuse, Chabas, Ch. Cottet, Delpy, Forain, R. du Gardier, Iwill, Jeanniot, Madeline, Prins, Rosset-Granger, Sain, Smith, Zakarian. »
Le Salut Public, Lyon, 5 février 1905,
Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts,
« … et si délicieusement fondus, de M. Rosset-Granger, la fillette attentive et appliquée qu’il appelle L’étudiante (386) et la femme nue… ».
(L’Etudiante,1904, n° 386 du catalogue et Surprise n° 387, SNBA 1905).
Gil Blas, 6 février 1905,
Le Vernissage de l’Epatant (Cercle de l’Union Artistique),
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 1,
« Je cite les décolletages savamment ingénus, les sourires provocants chers à M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, La Convalescente n° 1061).
Le Temps, 6 février 1905,
Choses d’Art – Le Salon de l’Epatant,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Félicitons M. Roll de sa Jeunesse en rose et M. Rosset-Granger de son portrait de jeune femme ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058).
Le Figaro, 6 février 1905,
Le Salon de l’Union Artistique,
Page 2,
« L’éloge n’est plus à faire de M. François Flameng qui joint à un art très moderne toutes les grâces du dix-huitième siècle (…), de M. Jean Béraud dont le talent est si spirituel, de M. Rosset-Granger (…) de M. Santiago Arcos ».
La Gazette de France, Paris, 7 février 1905,
Le Salon de l’Union Artistique,
Texte de G. M.,
Page 2,
« Il y a de beaux portraits. (…) Et d’autres encore, de MM. Benner, Rosset-Granger, Lauth, Weerts ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058 et La Convalescente n° 1061).
La Presse, 10 février 1905,
Le Carnet des Heures,
Texte de Martin Gale,
Page 3,
« Lundi 6 février ; Avez-vous été à l’Epatant ? Rosset-Granger ? Avez-vous regardé le coussin sur lequel la dame s’appuie ? – Non, je n’ai pas… – Un coussin pareil suffit à faire juger un artiste. Impossible même de l’acquitter ».
(SNBA 1905, La Convalescente n° 1061).
L’Univers, 10 février 1905,
Notes d’Art,
Au Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Le Gay,
Page 2,
« C’est donc les qualités distinctives d’une série de portraits qui doivent arrêter le visiteur. Ce sera, si vous le voulez, les yeux bleus transparents de Mme xxx ».
(SNBA 1905, Femme à sa toilette n° 1066).
La Nouvelle Revue, 15 février 1905,
Carnet de Paris,
A l’Epatant,
Texte signé PIP,
Page 564,
« M. Baugnies a d’incontestables arrangements ; il est très alerte, comme M. Rosset-Granger, comme M. Gervex ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
La Chronique, Février 1905, 6ème année,
Revue générale du mouvement contemporain en France et à l’Etranger,
Beaux-Arts, Les Expositions,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Gabriel Boissy,
Page 283,
« Dans cette exposition, il faut signaler comme de bons ouvrages ceux de (…) Rosset-Granger, dont le Portrait de M. B… n’est intéressant que par la lubricité et l’ardeur insolentes d’une personne qui réalise la catin ».
(SNBA 1905, Portrait de Monsieur M. B…, n° 1062).
Le Figaro, 6 mars 1905,
La Vie Artistique,
« American Art Association »,
Texte d’André Beaunier,
Page 5,
« L’American Art Association of Paris » a fait une exposition charmante en réunissant une soixantaine de tableaux américains et français le plus fraternellement du monde. Mentionnons comme précieuses et intéressantes, des études de MM. J.P. Laurens, Roybet, Aimé Morot, Rosset-Granger et deux esquisses de Gérôme ».
Gil Blas, 14 mars 1905,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Nomination des commissions d’examen pour le Salon de 1905,
Page 2,
« L’Assemblée Générale s’est réunie aujourd’hui sous la présidence de M. Roll, vice-président de la Société, président de la société de peinture pour le tirage au sort des différentes commissions d’examen. Ces commissions sont ainsi composées :
Peinture : membres du bureau faisant partie de droit du jury : MM. Carolus-Duran, Roll, Besnard, Béraud, Billotte, Dubufe.
Membres tirés au sort. Titulaires : Mme Marie Gautier ; MM. Richon-Brunet, Rosset-Granger, Mathey, Eugène Morand, Dumoulin, Meissonier, Mme Marie Duhem ; MM. Albert Fourié, Lebourg, H. Bouvet, Agache, G. Picard, Milcendeau, Vidal ».
La Vie Heureuse, avril 1905,
Les Salons de 1905,
« On aimera dans ce lumineux portrait de M. Rosset-Granger, le charme d’un séduisant arrangement dans le goût du XVIIIe siècle avec la pureté d’un dessin exact, le joli sentiment de la tête penchée, des yeux et du sourire. (…) Il n’est rien de si simple, de si difficile, de si varié qu’un portrait de femme : (…) celui de M. Rosset-Granger a son éclat ». (SNBA 1905, La convalescente n° 1061).
Atelier Bramtot, 2 avril 1905,
Catalogue des Tableaux, Aquarelles, Dessins, Pastels offerts à Mme Veuve Bramtot par un Comité d’Artistes
Hôtel Drouot, Salle n° 7
Le Mardi 2 avril 1905 à deux heures et demie,
« 100. Rosset-Granger.
Travaux du matin.
H. 0 m 34. L 0 m 34.
(Annoncé : vendu 65 francs). »
Le Temps, 6 avril 1905,
Le Salon des Pastellistes,
Page 4,
« On félicitera M. Lévy-Dhurmer de ses curieuses études de types bretons, M. Rosset-Granger de ses portraits d’enfants ».
(Société des Pastellistes 1905, Portraits d’enfants).
Le Matin, 8 avril 1905,
Salon des Pastellistes,
Page 5,
« Nous admirons aussi (…) les effets de lumière filtrée dans les bocaux verts de la pharmacie de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1905 : La pharmacie).
La République Française, 14 avril 1905,
Les Salons – A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Les Portraits,
Page 1,
« … Paul Robert, Rosset-Granger, François Guinet, Huyh de Glasebrook, Delachaux, Clémence Roth, Harris Brown, J. Gounod… ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
Le Petit Parisien, 14 avril 1905
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Anecdotiers, Intimistes et Divers,
Texte de Valensol,
Page 2,
« Citons, enfin, au hasard des salles (…) les portraits de M. Rosset-Granger, délicats et élégants ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
Le Matin, 14 avril 1905,
Les Salons Parisiens,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Victor de Swarte,
Page 3,
« Salle XII,
Les Rosset-Granger (la Femme à la toilette et la Convalescente) sont d’un prestigieux coloris ».
(SNBA 1905, Femme à sa toilette n° 1060 et La Convalescente n° 1061).
Le Figaro, 14 avril 1905,
Les Salons de 1905,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 4,
« Enfin parmi les portraits les plus dignes d’attention et les plus réussis, il faut signaler au promeneur ceux qu’exposent MM. Dagnan-Bouveret, J-J. Weerts, Brindeau, Pierre Bracquemond, Casas, enfin MM. Aman-Jean, (…) Lebasque, Rosset-Granger … ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
Gil Blas, 14 avril 1905,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 1,
« Salle XI.
M. Rosset-Granger enlaidit en l’enjolivant un bien joli modèle de qui le pur ovale eût séduit Bernardino Luini ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058).
Le Petit Journal, 14 avril 1905,
La Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 2,
« … les paysages de MM. Moullé et Meslé, les portraits de MM. Rosset-Granger, Stevens et Girard, signalés au passage et nous voici salle XII, devant les envois de M. Carolus Duran ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
Le Soleil, 14 avril 1905,
Le Salon de 1905,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Furelières,
Page 2,
« Salle XII.
…Sur le panneau d’en face, on est plus gai et le portrait de M. Rosset-Granger semble s’amuser beaucoup de la pièce de M. Stewart ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058).
La France, 15 avril 1905,
Les Salons de 1903,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 2,
« Salle XII.
La Verrerie de M. Girard est très animée, la Femme à sa toilette de M. Rosset-Granger est joliment colorée ».
(SNBA 1905, Femme à sa toilette n° 1060).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 15 avril 1905,
Texte de R. G.,
Page 118,
« Société des Pastellistes Français (Galerie Georges Petit) :
(…) Portraits de MM. Loup, Rosset-Granger, Thévenot, Picard, etc »
(Société des Pastellistes 1905, Portraits d’enfants).
Le Ménestrel, 16 avril 1905,
La Musique et le Théâtre au Salon du Grand Palais,
Texte de Camille Le Senne,
Page 125,
« Un salon qui renferme … les vigoureuses ou humoristiques études de Jeanniot, de Hochard, de Dinet, de Rosset-Granger, de Wilette, de la Touche, d’Albert Guillaume ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059, Femme à sa toilette n° 1060 et La convalescente n° 1061).
L’Intransigeant, 17 avril 1905,
Le Salon de 1905,
Société Nationale des Beaux-Arts (suite),
Texte de Félix d’Anner,
Page 2,
« Salle XII. Très élégante la jeune femme de M. Rosset-Granger, visiblement inspiré de Gustave Humbert ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059).
La Gazette de France, 17 avril 1905,
Salon de la Société Nationale,
Texte de George de Céli,
Page 3,
« Salle 12. Excellent portrait de femme, de Rosset-Granger, plusieurs autres portraits, une femme à sa toilette, une convalescente, excellents morceaux » (SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059, Femme à sa toilette n° 1060 et La convalescente n° 1061).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 22 avril 1905,
Société des Pastellistes Français,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« et, par M. Rosset-Granger, Mlle R…, une gracieuse enfant au chapeau rouge ; Mlle P…, une fillette brune parée de nœuds roses ; Coquetterie, une jeune femme au miroir, éclairée par une lampe ; L’Accident, un groupe de curieux massés à la porte d’une officine de pharmacien, et La Verte, un pauvre alcoolique, appuyé contre la colonne d’un réverbère et inondé du reflet émeraude d’un de ces gigantesques bocaux qui trônent à la devanture de la même pharmacie et qui, dans la circonstance revêt un sens symbolique » (Société des Pastellistes 1905 : Portrait de Mlle R…, Portrait de Mlle P…, Coquetterie, L’Accident et La Verte).
La Dépêche de Toulouse, 22 avril 1905,
Texte de Laertes,
Page 2,
« Chez Georges Petit se tient la vingt et unième exposition des Pastellistes Français.
(…) Je regrette de ne pouvoir noter que brièvement les portraits de MM. Rosset-Granger et Thevenet .» (Société des Pastellistes 1905, Portraits d’enfants).
L’Opinion Nationale, 27 avril 1905,
Promenades au Salon – La Peinture à la Nationale,
Texte de Manette Salomon,
Page 2,
« Salle XII. Les Rosset-Granger, Femme à sa toilette et Convalescente. » (SNBA 1905, Femme à sa toilette n° 1060 et La convalescente n° 1061).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 29 avril 1905,
Expositions et Concours,
Groupe Artistique de la Région de Vincennes,
Texte de F. Thiollier,
Page 135,
« Fondé en 1891, le Groupe artistique de la Région de Vincennes est une de nos plus actives sociétés de beaux-arts de la banlieue parisienne, et la quatorzième exposition qu’il vient d’inaugurer, dans le cadre splendide de la salle des fêtes de la mairie de Saint-Mandé, est vraiment des plus réussies.
On y goûtera notamment : l’esquisse décorative de M. G. Dubufe, d’une si belle audace et si savoureuse à la fois ; une étude de rue, d’un charme intime, par M. Rosset-Granger ».
Le Radical, 3 mai 1905,
Décentralisation Artistique,
Texte de Guy-Mirande,
Page 4,
« La banlieue bouge ! Une exposition des Beaux-Arts vient de s’ouvrir à Saint-Mandé ! On a parlé de « décentralisation artistique ».
(…) Nous avons visité l’exposition de Saint-Mandé ; elle est d’une excellente tenue. On goûtera les œuvres de M. Rosset-Granger, intimes et tristes ; (…) l’esquisse décorative de M. Dubufe d’une belle audace de composition et si savoureuse de valeurs ».
Les Arts, Revue Mensuelle des Musées, mai 1905, n° 41,
Les Salons de 1905, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Maurice Hamel,
Page 27,
« Sain et Rosset-Granger se montrent amis des vérités aimables dans les effigies de Madame S… et de Mademoiselle Renée du Minil ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058).
Le Monde Artiste, Théâtre, Musique, Beaux-Arts, Littérature, mai 1905,
Les Salons de 1905 – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Martial Teneo,
Page 296,
« Salles XI et XII. Les Rosset-Granger sont excellents ».
(SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, Pizzicato ou Clara au violon, n° 1059, Femme à sa toilette n° 1060, La convalescente n° 1061 et Portrait de Monsieur M. B… n° 1062).
Le Ménestrel, 14 mai 1905,
La Musique et le Théâtre aux Salons du Grand-Palais »,
Texte de Camille Le Senne,
Page 156/157,
« … continuent agréablement cette série que clôt le Pizzicato de M. Rosset-Granger, une jeune violoniste à grand chapeau noir ombragé et les lèvres entr’ouvertes accompagnent d’une palpitation involontaire le frémissement de l’archet ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon, n° 1059).
Journal des Artistes, 14 mai 1905,
Compte-Rendu d’Exposition – Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (suite),
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 4757,
« Salle XII. MM. Stewart, Neslé, Rosset-Granger. Nous trouvons ici les petites femmes attachantes de M. Rosset-Granger » (SNBA 1905, Portrait de Mademoiselle Renée du Minil n° 1058, Pizzicato ou Clara au violon, n° 1059, Femme à sa toilette n° 1060 et La convalescente n° 1061).
Gil Blas, 17 mai 1905,
Le Monde – Mariages,
Page 2,
« En l’église Saint-François de Salles, devant une assistance nombreuse, a été célébré hier à midi, le mariage de Mlle Marie Flameng, fille de M. et Mme François Flameng, avec M. Max Omer Decugis.
(…) Après la cérémonie, très brillante réception chez Mme François Flameng, dans son hôtel de la rue Ampère, où étaient exposés les nombreux souvenirs adressés aux jeunes époux.
Parmi les nombreux donateurs : (…) M et Mme Guillaume Dubufe, M et Mme Dauphin, M et Mme Laurens, Mme Ganderax, M et Mme Béjot, M. Rosset-Granger … ».
L’Opinion Nationale, 31 mai 1905,
Beaux-Arts, l’Exposition des Amis des Arts de Versailles,
Page 2,
« Diplômes honneur assimilés aux prix du Salon. MM. Raphaël Colin, Léon Comerre, Montenard, Dinet, Tattegrain, Geoffroy, Friant, Maxence, Dailly, Chigot, Luigi-Loir, Gagliardini, Rosset-Granger, Nozal, Olive, Albert Fourié, Triquet, Paul Sain, Darieu, Cesbron » (Surprise ! (Huile 1904) n° 395 et L’étudiante (Huile 1904) n° 396).
La Revue de Paris, 1er juin 1905,
Les Salons de 1905,
Texte de Maurice Hamel,
Page 631,
« Les brillants portraits de femme de François Flameng, le très aimable tondo de Guillaume Dubufe a réuni Madame et Mademoiselle Dubufe (…), la pensée grave d’Agache, la finesse affectueuse de Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
Le Rappel, 10 juin 1905,
Questions d’Art,
Les Beaux-Arts à Saint-Mandé,
14ème exposition du groupe des Vincennois,
Texte de Charles V.,
Page 4,
« Presque toutes les toiles seraient, en effet, à citer dans cette exposition vraiment remarquable par des œuvres de Dubufe, des fleurs ravissantes de Cesbron, des portraits de Rosset-Granger, d’Amédée Buffet, des études de Warner ».
L’Univers, 15 juin 1905,
Notes d’Art,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Le Gay,
Page 2,
« A voir les portraits de MM. L. Stevens, Pierre Carrier-Belleuse et Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059 et Femme à sa toilette n° 1060).
L’Art Décoratif, Revue Mensuelle d’Art Contemporain, Janvier à Juin 1905,
Un « petit salon » Franco-Américain,
Page 178,
« N’oublions pas l’étude de femme de M. E. Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, Femme à sa toilette n° 1060).
La Revue Théâtrale, 1905, N° 1 à 12,
Page 758,
« Mais dans cet ordre de composition l’œuvre maîtresse du Salon est le Pizzicato de M. Rosset-Granger, étude d’une jeune violoniste, dont le chapeau noir à plume rose ombrage les yeux extatiques, les lèvres entr’ouvertes par la ferveur de la virtuosité. Justesse de l’harmonie, parfaite combinaison du jeu des valeurs, tout concourt à styliser ce beau portrait ».
(SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon, n° 1059).
1906
Journal des Artistes, 7 janvier 1906,
Compte-rendu des Expositions,
Une Section des Beaux-Arts à l’Exposition Internationale de l’Automobile,
Texte de Pierre de Touche,
Page 4941
« Pour la première fois cette année et sur l’initiative de M. G. Rives le distingué commissaire général, une section artistique a été ajoutée à l’Exposition de l’Automobile au Grand Palais. Pour ce premier essai peu d’artistes ont répondu, parce que, croyons-nous, le draconisme du règlement a pu en effrayer quelques-uns. En commençant nous rencontrons : un intéressant envoi de M. Rosset-Granger ; dans un contre-talus, une auto ennuagée de poussière et de fumée matche avec un train et c’est d’une bien juste observation. » (L’auto contre le train, Exposition du 8 au 24 décembre 1905).
Le Temps, 5 février 1906,
Choses d’Art,
Le Salon de l’Epatant,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Notons également (…) les têtes d’expression de Rosset-Granger et le portrait de jeune fille de Dubufe ».
(SNBA 1906, A l’Aube n° 1055 et Portrait de femme
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 10 février 1906,
Expositions et Concours,
Page 45,
« Cercle de l’Union Artistique.
(…) Et pour les toiles de grandes dimensions (…) Rosset-Granger (Portrait de femme, A l’Aube) ».
(SNBA 1906, A l’Aube n° 1055 et Portrait de femme).
L’Eclair, 11 février 1906,
Notes d’Art, Au Cercle de l’Union Artistique, Texte de René-Marc Ferry,
Page 2,
« Je dois me borner et je fais plus que signaler les portraits envoyés par : (…) M. Rosset-Granger un portrait de femme d’une grâce charmante » ». (SNBA 1906, Portrait de femme).
La Revue du Bien dans la Vie et dans l’Art, février 1906, N° 2, 8ème année,
Au Cercle de l’Union des Beaux-Arts,
Texte de Marc Legrand,
Page 12,
« De Rosset-Granger, citons « A l’Aube », très poétique ».
(SNBA 1906, A l’Aube n° 1055).
Le Matin, 18 mars 1906,
L’Exposition des Beaux-Arts de Monte-Carlo (suite),
Texte de P. Landrac,
Page 4,
« La Convalescente de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, La Convalescente, n° 1061).
Le Radical, 18 mars 1906,
La XIVème Exposition de Peintures et Sculptures au Palais des Beaux-Arts de Monaco,
Texte de J. d’Albret,
Page 2,
« Trop limité par l’espace, je ne puis que citer : (…) la Convalescente de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, La Convalescente, n° 1061).
Journal des Artistes, 22 mars 1906,
L’Exposition de Versailles,
Texte de Pierre de Touche,
Page 5053,
« Un très beau et sobre portrait, Tête d’Etude par M. Rosset-Granger. » (Société des Amis des Arts de Seine-et-Oise 1906, Tête d’Etude).
Le Figaro, 23 mars 1906,
L’Exposition Internationale du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de J. Darthenay,
Page 3,
« La Convalescente de M. Rosset-Granger est un excellent buste de jeune fille, avec un bel effet de lumière ».
(SNBA 1905, La Convalescente, n° 1061).
Le Journal, 26 mars 1906,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte d’Henri Flavacourt,
Page 3,
« Saisissante d’expression et de sentiment, « La Convalescente » de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1905, La Convalescente n° 1061).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 1906,
Société des Pastellistes,
Page 118,
« … les fantaisies de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1906, La souris, La lettre, Sur le pont des Saints-Pères et Maternité).
L’Art et les Artistes, volume 3, 1906,
Texte d’Armand Dayot,
Page 80,
« Il y a aussi des envois d’Axilette, de Guignard, Jacquet, Laurent-Desrousseaux, Madeleine Lemaire, Lhermitte, feu Adrien Moreau, Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1906, La souris, La lettre, Sur le pont des Saints-Pères et Maternité).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 4 avril 1906,
L’Exposition Internationale du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Cobalt,
Page 2,
« VI. Etude de femmes. La Convalescente, de M. Edouard Rosset-Granger, est un remarquable buste de jeune fille, d’une impression bien intime, et d’un très sûr effet d’éclairage. » (SNBA 1905, La Convalescente n° 1061).
L’Intransigeant, 10 avril 1906,
Les Pastellistes,
Texte de Paul-Louis Hervier,
Page 2,
« Il faut citer les paysages de M. Guignard, de M. Jacquet, de M. Adrien Moreau, de M. Nozal, de M. Rosset-Granger, de M. Sonnier ».
(Société des Pastellistes 1906, La souris, La lettre, Sur le pont des Saints-Pères et Maternité).
La République Française, 10 avril 1906,
Petites Expositions,
Les Pastellistes Français,
Texte de R. de Bettex,
Page 2,
« Ce sont encore les études pittoresques de M. Rosset-Granger ».
(Société des Pastellistes 1906, La souris, La lettre, Sur le pont des Saints-Pères et Maternité).
Le Soir, 10 avril 1906,
Petits Salons – Société des Pastellistes Français,
Texte de Fernand Panil,
Page 2,
« Je citerai encore une excellente étude du regretté maître Adrien Moreau, les atmosphères grises de M. Billotte, les paysages corses de M. Sonnier, les soirs bleus de M. Rosset-Granger et les lourds paysages de M. Guignard » (Société des Pastellistes 1906, La lettre, Sur le pont des Saints-Pères et Maternité)
Le Matin, 14 avril 1906,
Les Salons Parisiens, la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Victor Swarte,
Page 4,
« Salle VI ter. Rosset-Granger, 1054, Le Reflet, jeu de lumière dans les mousselines d’un rendu exact ».
(SNBA 1906, Le Reflet n° 1054).
Le Figaro, Supplément littéraire du Dimanche, 14 avril 1906,
Les Salons de 1906, Les Salons de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 2,
« L’histoire des mœurs.
Musique de chambre, bien sentie, bien éclairée, bien peinte dans les divers intérieurs, enfin qu’exposent M. Walter Gay, M. Emile Boulard, M. Rosset-Granger, MM. Lucien et Georges Giveau, Mme Germaine Druon. La place manquerait pour décrire et commenter toutes ces peintures où chacun est à même de constater l’authenticité des motifs et d’apprécier l’accent d’interprétation personnelle ».
(SNBA 1906, Le Reflet n° 1054, La Lettre n° 1056).
« Comme peintures de mœurs d’une allure plus calme et d’un piquant moins corsé mais qui mériteront encore votre attention, je vous prierai d’examiner spécialement (…) les intimités diverses de MM. Osterlind, H. de Beaumont, Hippolyte Berteaux, Rosset-Granger ».
(SNBA 1906, A l’Aube n° 1055 et Crépuscule n° 1057).
L’Eclair, 14 avril 1906,
Les Salons de 1906 – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de René-Marc Ferry,
Page 2,
« Salles VI, VII et VIII. (…) les tableaux de M. Rosset-Granger sont également à signaler ». (SNBA 1906, Le Reflet, n° 1054, A l’Aube, n° 1055, La Lettre, n° 1056 et Crépuscule, n° 1057).
Journal des Artistes, 22 avril 1906
Galeries Georges Petit,
Exposition de la Société des Pastellistes Français,
Texte de Karl-Robert,
Page 5052,
« Voici de bons envois de Nozal et Rosset-Granger » (Société des Pastellistes 1906, La souris, La lettre, Sur le pont des Saints Pères et Maternité).
Journal des Artistes, 22 avril 1906
L’Exposition de Versailles,
Texte de Pierre de Touche,
Page 5053,
« Un très bon portrait, Tête d’étude par M. Rosset-Granger » (Tête d’étude, huile, n° 488).
La Revue Illustrée, 5 mai 1906,
Arts et Bibelots,
Galerie Georges Petit – L’Exposition des Pastellistes Français,
Texte de Florian Parmentier,
Page 37,
« Au surplus, la régularité chromique de M. Adrien Moreau n’est pas sans intérêt, non plus que le talent décoratif de M. Alexandre Nozal, les envois de M. François Rivoire ou la jolie couleur de M. Rosset-Granger et les paysage de styles de M. Léon Sonnier ».
(Société des Pastellistes 1906, Sur le pont des Saints Pères).).
Le Ménestrel, 6 mai 1906,
La Musique et le Théâtre aux Salons du Grand-Palais,
Texte de Camille Le Senne,
« Dans la série d’intérieurs où il déploie ses rares qualités de clair-obscuriste, M. Rosset-Granger a envoyé une étude féminine du charme le plus pénétrant : A l’aube. Cette belle personne, en domino traînant et de simple allure, qu’un mouvement très naturel penche vers la fenêtre rosée d’une lueur d’aube matinale, tandis que derrière elle la salle de fête garde son éclat artificiel, est une gracieuse fantaisie réaliste, relevée par un fin coloriste ».
(SNBA 1906, Le Reflet, n° 1054, A l’Aube, n° 1055, La Lettre, n° 1056 et Crépuscule, n° 1057).
Journal des Artistes, 13 mai 1906,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 5082,
« Salle VI. Après un coup d’œil aux jolis éclairages des figures de M. Rosset-Granger » (SNBA 1906, Le Reflet, n° 1054, A l’Aube, n° 1055, La Lettre, n° 1056 et Crépuscule, n° 1057).
L’Art, Revue Mensuelle Illustrée, volume 65, 1906,
(Librairie de l’Art),
Page V,
« De Rosset-Granger, Portrait de femme ; une autre petite toile, l’Aube est une jolie étude d’éclairage, à la sortie d’un bal, puis une autre Tête de femme ».
(SNBA 1906, A l’Aube n° 1055, Portrait de Madame … n° 1058 et Femme à sa toilette n° 1060).
XIXe Siècle, 10 juin 1906,
Questions d’Art,
Les Beaux-Arts à Saint Mandé
Texte de Ch. V.,
Page 2,
« Une inauguration peu bruyante, mais qui n’en avait pas moins attiré une foule de visiteurs et de visiteuses a eu lieu hier dans la salle des fêtes de la Mairie de Saint-Mandé. Il s’agissait du vernissage du groupe artistique de la région de Vincennes.
(…) Presque toutes les toiles seraient, en effet, à citer dans cette exposition vraiment remarquable par des œuvres de Dubufe, des fleurs ravissantes de Lesbron, des portraits de Rosset-Granger ».
Catalogue des œuvres exposées au XIe Salon International de Photographie du Photo-Club de Paris, 16 juin au 15 juillet 1906,
Page 1,
« Jury d’admission,
MM. A.P. Agache, artiste peintre, René Billotte, artiste peintre, Colard, photographe amateur, Desvallières, artiste peintre, Armand Dayot, Inspecteur des Beaux-Arts, Eugène Dauphin, artiste peintre, Guillaume Dubufe, artiste peintre, François FLAMENG, artiste peintre, Jules Jacquet, artiste graveur, Frédéric Montenard, artiste peintre, Edouard Rosset-Granger, artiste peintre, René de Saint-Marceau, statutaire ».
La Vie Moderne, 17 juin 1906,
La Vie Artistique, Groupe Artistique de la Région de Vincennes,
Page 5,
« M. Rosset-Granger expose un beau portrait de femme à l’expression rêveuse et mélancolique » (SNBA 1905, Pizzicato ou Clara au violon n° 1059).
Le Petit Journal, 5 décembre 1906,
Le Salon rétrospectif de Bagatelle,
Page 2,
« C’est la Société Nationale des Beaux-Arts qui a été chargée d’organiser dans les délicieux pavillons du comte d’Artois, une exposition rétrospective d’œuvres de ses membres.
… Le Président (de la République), sous la pluie, a quitté le palais pour se rendre au pavillon, d’une grâce légère incomparable. Là, dans de petits cabinets, sont réunies des œuvres de médiocre dimension de Meissonier, Eugène Lambert, MM. Dagnan-Bouveret, Jean Béraud, Lhermitte, Rosset-Granger, Billotte, Friant, et c’est tout à fait charmant, dans une note nouvelle grâce au cadre unique que constitue Bagatelle ».
(Salon des Œuvres rétrospectives de Bagatelle 1906).
1907
Le Matin, 12 février 1907,
XVe Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de Max Aubry,
Page 4,
« Très remarqués également les envois de MM. Bergeret, Insembart, Iwill, Laugée, Mme Elodie La Villette, MM. Le Goût Gérard, Maroniez, Montenard, Nozal (…), Rosset-Granger».
(SNBA 1906, La Lettre et La Souris, Pastels)
Gil Blas, 12 février 1907,
Au Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de Joël d’Oc,
Page 2,
« Quelques noms dignes de mention, MM. Chabanian, Dameron, Mme Elodie La Villette, MM. Le Goût-Gérard, Nozal, Petitjean, Rosset-Granger… ».
(SNBA 1906, La Lettre et La Souris, Pastels))
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 12 février 1907,
L’Exposition Internationale de Peinture et de Sculpture de Monte-Carlo,
Texte de Jehan d’Oil,
Page 6,
« Elles sont nombreuses les œuvres qui mériteraient encore une mention ; la place me manque ; je ne puis que citer :
(…) Marseille, M. Mointenard ; (…) la Lettre, M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1906, La Lettre, Pastel))
Le Radical, 13 février 1907,
XVème Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Page 2,
« L’Exposition de Monte Carlo ne le cède en rien à celle de Paris (…) Très remarqués également les envois de MM. (…) Le Goût-Gérard, (…) Montenard, (…) Rosset-Granger, Edouard Sain(…) ».
(SNBA 1906, La Lettre et La Souris, Pastels)
Le Figaro, 25 février 1907,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de J Darthenay,
Page 3,
« La Lettre de M. Rosset-Granger est d’une expression de rêverie charmante, et d’une savante lumière ».
(SNBA 1906, La Lettre, Pastel).
Le Pays, Journal des Volontés de la France, 28 février 1907,
L’Exposition Artistique Française de La Havane,
Page 4;
« L’Exposition Artistique Française qui a eu lieu à l’Atenco de La Havane, et dont « L’Amérique Latine » a annoncé l’inauguration, a fermé ses portes le 15 de ce mois et a obtenu un succès considérable, une véritable exposition artistique n’ayant jamais eu lieu à Cuba.
On remarquait parmi les exposants les noms suivants : Guillaume Dubufe, René Billotte, E. Petitjean, Ch. Cottet, René Ménard, Roll, Rixens, H. Guinier, Jean Béraud, Jean-Paul Laurens, Rochegrosse, Albert Maignan, Botet de Movel, Jeanniot, Rosset-Granger ».
Le XIXe Siècle, 8 mars 1907,
Les Petits Salons, Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Ayraud-Degeorge,
Page 1,
« (…) la mariée devant l’autel par M. Rosset-Granger » (SNBA 1907, Au pied de l’autel, n° 1031).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 8 mars 1907,
Les Petits Salons,
Le Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Frédéric Bataille,
Page 5,
« Parmi les toiles de genre, on appréciera spécialement celles exposées par M. Rosset-Granger « Au pied de l’autel » et surtout « Coquetterie ».
(SNBA 1907, Au pied de l’autel, n° 1031 et Coquetterie n° 1032).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 20 mars 1907,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Jules Méry,
Page 2,
« Abordons les tableaux de genre : La Lettre, de M. Edouard Rosset-Granger, est d’une agréable intimité : une jeune femme, jolie, écrit sous la lampe dont la lumière s’accroche à son profil ; le visage est d’une exquise expression de rêverie mystérieuse » (SNBA 1906, La Lettre, Pastel).
La Revue du Bien dans la Vie et dans l’Art, 1er avril 1907, N° 4, 10ème année,
Salon du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Claude Neuilly,
Page 6,
« … Rosset-Granger, Au pied de l’autel ».
(SNBA 1907, Au pied de l’autel, n° 1031).
Le Temps, 13 avril 1907
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Salle VIIbis,
Texte de Thiébault-Sisson,
Page 2,
« Rosset-Granger se plaît aux figures d’expression, il en a de fort heureuses ».
(SNBA 1907, Coquetterie n° 1032, Romance n° 1034).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 13 avril 1907,
Le Tour du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Edmond Sarradin,
Page 3,
« Salle 7. Rosset-Granger : Liseuse, Femme à sa toilette ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033 et Liseuse n° 1034).
Le Figaro, Supplément Littéraire du Dimanche, 13 avril 1907,
Les Salons de 1907,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Peintures d’intimités,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 3,
« Quand j’aurai cité (…) les divers tableaux de MM. Garrido, Besnard, Muenier, Ulmann, Gustave Coutois, Prinet, Friant, Rosset-Granger (…) je crois que je n’aurai rien oublié de notable dans la peinture de la vie et de ses muets témoins, les bibelots et les fleurs ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033 et Au crépuscule n° 1036).
La Libre Parole, 13 avril 1907,
Le salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean Drault,
Page 2,
« Salle VII.
(…) et six intimités de Rosset-Granger sont d’un charme discret ».
(SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031, Coquetterie n° 1032, Femme à sa toilette n° 1033, Liseuse n° 1034, Romance n° 1035 et Crépuscule n° 1036).
L’Eclair, 14 avril 1907,
Les Salons, Société Nationale des Beaux-Arts – Le Vernissage,
Texte de René-Marc Ferry,
Page 2,
« Salle VIII. Au pied de l’autel, Femme à sa toilette de M. Rosset-Granger ». (SNBA 1907, Au pied de l’autel, n° 1031 et Femme à sa toilette n° 1033).
La Gazette de France, Paris, 17 avril 1907,
« Excellent portrait de femme, de Rosset-Granger, plusieurs autres portraits, une « femme à sa toilette », une « convalescente », excellent ».
(SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031, Femme à sa toilette n° 1033, Liseuse n° 1034).
La Critique Indépendante, 20 avril 1907,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Maurice Polak,
Page 3,
« Rosset-Granger expose une mariée en costume blanc aux fleurs d’orangers dans les cheveux (Au pied de l’autel), l’expression est idéale. » (SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031).
Bulletin du Nordeutscher Lloyd Bremen, Revue Mensuelle Paris, mai 1907,
Le Salon du Champ-de-Mars,
Texte de Robert B. Douglas,
« Au pied de l’autel » par Rosset-Granger a été très admiré quand elle a été montrée au Cercle de l’Union Artistique. Une jeune et jolie mariée est agenouillée sur un prie-dieu devant l’autel. La tête et les mains sont bien modélisés et le voile blanc vaporeux, soutenu par les tons plus lourds de la nef de l’église. C’est une composition harmonieuse et équilibrée. Bien que ce soit le travail le plus important de l’artiste, je ne suis pas sûr que je ne préfère pas la tête, facile, naturelle et bien en place de la « Liseuse ».
(SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031 et Liseuse n° 1034).
Le Monde Illustré, 4 mai 1907,
A Travers les deux Salons, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean-José Frappa,
Page 288,
« Salle VII. A voir (…) Au pied de l’autel, une belle toile de M. Rosset-Granger » (SNBA 1907, Au pied de l’autel n°1031).
La Grande Revue, 10 mai 1907,
Les Expositions – Au Grand Palais (Société Nationale),
Texte de Pierre Hepp,
Page 175,
« Salle VII. Rosset-Granger : Fadeur et banalité. » (SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031 et Liseuse n° 1034).
Journal des Artistes, 12 mai 1907,
Avis officiels et autres.
Page 5431,
« Nantes. Société des Amis des Arts. Liste des tableaux vendus à l’Exposition de 1907 (Suite). Liste des tableaux acquis par la Société pour la tombola.
Rosset-Granger : Au Revoir, pastel » (Au Revoir, pastel 1904-1906).
Journal des Artistes, 12 mai 1907,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (suite)
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 5434,
« Les Galeries du Poutour. Nous y trouvons les pastels lumineux et la vision de la Bretagne, auxquels nous ont habitués M. Legoût-Gérard ; de M. Rosset-Granger, des Fleurs délicatement colorées » (SNBA 1907, Fleurs (pastel) n° 1606).
Le Matin, 13 mai 1907,
A Bagatelle,
Exposition des Portraits de Femmes (1870 à 1900),
Texte de Victor de Swarte,
Page 6,
« Les visiteurs de l’Exposition remarqueront les portraits peints par Bourdelle, Mlle Breslau, Delachaud, Félix Bracquemond, Courtois, Rosset-Granger, Delance, Durst… ».
(Exposition de Bagatelle 1907, Portrait des petites Ballu, Adrienne et Marie-Claude n° 156).
Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 25 mai 1907,
Page 167,
« Le groupe artistique de la région de Vincennes vient d’ouvrir à la mairie de Saint-Mandé son exposition annuelle. Passant rapidement devant les envois des artistes invités, où l’on trouve quelques jolies notes de MM. Dubufe et Rosset-Granger ».
Journal des Artistes, 26 mai 1907,
Compte-Rendu des Expositions – Le Salon de la Société des Artistes Français (suite),
Texte d’Eugène Hoffmann,
Salle 7. M. Rosset-Granger présente une série de tableautins délicatement esquissés, parmi lesquels nous remarquons : Au Crépuscule » (SNBA 1907, Au Crépuscule n° 1036).
Le Livre d’Or des Peintres Exposants 1907,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Pages 137 et 138,
« M. Rosset-Granger est né à Vincennes, dans le département de la Seine, le 9 juillet 1853. Elève de Cabanel et de M. Edouard Dubufe, il s’adonna surtout au portrait, à la figure et à la décoration. Parmi les principales œuvres exposées par l’artiste aux différents Salons, nous retiendrons en 1888, Les vendanges à Capri, panneau décoratif ; en 1889, Ophélie ; en 1893, Portraits ; en 1895, L’Espérance, toile achetée par l’Etat ; en 1897, Somnambule appartenant à M. Bourdet, Brodeuse au profil bien esquissée, les Modeleurs, où un modèle nu, placé au milieu d’un joli intérieur, est éclairé dans une lumière très artistique ; en 1898, Portraits . Dans le portrait, M. Rosset-Granger exerce avec éclat ses très nombreuses qualités. Voici une petite fillette pinçant de la mandoline, fort expressive, une Esquisse d’un portrait d’homme, plein de naturel, une Esquisse d’un portrait de femme qui a un réel caractère », puis toute une série de portraits au milieu desquels nous remarquons le Portrait de Madame A. B. (appartenant à M. Alexis Bordes) ; en 1899, Portrait de l’Auteur.
A l’Exposition des Bourses de voyages, en 1902, M. Rosset-Granger « triomphait avec des nus bien travaillés, d’une anatomie savante : les recherches originales de l’artiste se manifestent encore en un Portrait d’homme fort curieux ».
Au Salon de 1902, le peintre exposait un sujet marquant : L’Accident, « ces figures curieuses de femmes et d’enfants, regardant au premier plan l’intérieur d’une pharmacie, ornée de ses bocaux multicolores classiques, sont étudiées et d’une intensité d’observation prestigieuse ; par ailleurs, le peintre se montre artiste habile dans le Portrait, vigoureusement enlevé, de M. Montenard et dans une Fantaisie qui représente un régal d’amateur ». En 1903, paraissait une délicieuse Rêverie, tout inondée de lumière, puis au dernier Salon (1904) de « jolies observations prises dans la vie réelle et traduites avec un art souverain par le pinceau du peintre ».
Citons encore parmi les principales œuvres de l’artiste : Effets de nuit, l’Epave, Soir de Fête en Provence, Orphée, les Hiérodules, la Cueillette des figues, tableau acquis par l’Etat ; Cache-cache, toile achetée par l’Etat..
En dehors des grands Salons annuels, le peintre a exposé au Cercle de l’Union Artistique : ainsi en 1902 y paraissait une Fantaisie vaporeuse, d’un effet charmant, de même il exposa à la Société des Aquarellistes et à la Société des Pastellistes. Rappelons par exemple à l’Exposition des Pastellistes en 1900, La Rue Royale, puissamment évoquée dans une douce lumière du soir, la facture en est savante, donnant l’illusion de la réalité… ». A l’Exposition de 1901, M. Rosset-Granger « expose une jolie série d’études, délicates et originales, offrant de petites trainées de lumière, joliment suivies, d’une extrême délicatesse de touche et d’un grand charme artistique ».
M. Rosset-Granger a encore exécuté la Décoration de la Banque de Constantinople. Les musées de Marseille, Montauban, Carcassonne, possèdent de ses œuvres.
En 1881, l’artiste obtenait au Salon une Bourse de Voyage, puis en 1884, une Troisième Médaille, une Médaille d’Argent à l’Exposition Universelle de 1889, enfin une nouvelle Médaille d’Argent à l’Exposition Universelle de 1900. Monsieur Rosset-Granger est chevalier de la Légion d’honneur depuis 1898 et Commandeur de l’Ordre du Medjidié ».
(SAF 1884, Orphée n° 2091).
(SAF 1886, Les Hiérodules n° 2060).
(SAF 1887, La cueillette des figues à Capri n° 2073).
(SAF 1888, Les Vendanges à Capri n° 2187).
(SAF 1889, Ophélie n° 2333).
(SNBA 1890, Cache-cache n° 773 et Soir de fête en Provence n° 774).
(SNBA 1892, l’Epave n° 888).
(SNBA 1893, Portrait de ma mère n° 906, Portrait de Madame Gaston Sciama n° 907 et Portrait de Madame M. B… n° 908).
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
(SNBA 1897, La Somnambule n° 1095, La petite brodeuse n° 1098 et Les modeleurs).
(SNBA 1898, Portrait de Madame F. B… n° 1065, Portrait de Mlle Mireille Dubufe n° 1066, Portrait de Monsieur Gaston Sciama n° 1067 et Jeune fille à la mandoline n° 1067bis).
(SNBA 1899, Autoportrait n° 1273).
(Société des Pastellistes 1900, Rue Royale).
(Société des Pastellistes 1901, 7 petits pastels).
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012, Fantaisie des rues de Paris n° 1013 et Portrait de Frédéric Montenard n° 1015).
(Cercle de l’Union Artistique 1902, Fantaisie).
(SNBA 1903, Rêverie n° 1127).
Page 315,
« … à devenir un maître du genre. L’artiste a atteint un brillant effet dans le Portrait de Mademoiselle Dubufe ; la physionomie, reflétée avec force, s’enlève nerveusement sur un joli fond suggestif de paysage ; en Deux Sœurs assises sur un banc au milieu d’un jardin, on est séduit par la notre fraiche, pimpante des tons roses du coloris, par l’expression des physionomies s’étalant sous une douce lumière ; enfin le dernier envoi de l’aimable artiste est un Portrait de Jeune Fille, le blanc et le rose s’y… ».
Les Lettres, 1907,
Page 261,
« M. Rosset-Granger représente Au pied de l’autel une jeune mariée qui se demande ce que lui réserve l’avenir. Certes le sujet est attrayant, car cette tête demi voilée de noir, qu’éclairent à la fois les reflets des cierges et le jour bleu qui … ».
(SNBA 1907, Au pied de l’autel, n° 1031).
La Revue de Paris, 1er juin 1907,
Une Promenade aux Salons de 1907,
Texte de Gérard D’Houville,
Page 584,
« N’oublions pas une charmante Femme à sa toilette de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033).
Journal des Arts, 16 juin 1907,
Décentralisation Artistique – L’Exposition de Versailles (54e année),
Texte de Pierre de Touche,
Pages 5463/5464,
« L’Exposition de 1907 vaut celle de 1906 qui était déjà fort bonne et c’est déjà un joli résultat et un succès appréciable d’avoir su en maintenir la qualité. (…) A la peinture je trouve des noms connus, tels M. Weerts avec le portrait de M. Doumer si spirituellement exécuté ; MM. Henri Martin, Comerre, Nozal, Roll, Carolus Duran, Buland (…) Rosset-Granger (…) et d’autres, qui par leurs envois contribuent à l’éclat de l’Exposition ». (SNBA 1907, Fleurs (Pastel) n° 1606) et (SNBA 1909, Ferdinand)).
La Gazette de France, 15 juillet 1907,
Le Salon de 1906, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de George de Céli,
Page 5,
« Salle 6ter, (…) des envois pleins d’intérêt de Rosset-Granger ». (SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031, Coquetterie n° 1032, Femme à sa toilette n° 1033, Liseuse n° 1034, Romance n° 1035 et Crépuscule n° 1036).
L’Art Décoratif, Tome XVII, 1907,
Page 98,
« …de M. Rosset-Granger une délicieuse Parisienne enveloppée d’une atmosphère blonde fort délicate ; du maître Montenard une fort belle marine rutilante et chaude, éblouissante de lumière ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033).
1908
Messidor, 2 février 1908,
Exposition Internationale du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
XVIème année.
Texte de Timon,
Page 3,
« Faute de temps, je loue en bloc : … Matin de fête de M. Rosset-Granger ».
(Matin de fête).
Le Littoral, Cannes, 3 février 1908,
L’Exposition Internationale des Beaux-Arts de la Principauté de Monaco,
Texte de Jehan d’Oil,
Page 2,
« Peinture. (…)°
Enfin du talent, beaucoup et du meilleur dans des bijoux signés : Sain … F. Montenard… G. Maroniez… A. Lynch… Ed. Rosset-Granger… A. Aublet ».
(La Femme à la houppe et Matin de fête).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 4 février 1908,
XVIe Exposition Internationale de Peinture et de Sculpture de Monaco,
Texte de K. de Martori,
Page 7,
« Elle est vraiment délicieuse la jeune femme du Matin de Fête de M. E. Rosset-Granger dont la composition est ordonnée avec beaucoup d’art et de poésie ».
(Matin de Fête).
Les Nouvelles d’Alger, Journal Quotidien du Soir, 7 février 1908,
Aux Orientalistes, Dixième Salon – La Peinture,
Texte de F. Herlin,
« D’ailleurs Dinet et Rochegrosse ne sont pas les seuls maîtres français représentés à cette exposition ; beaucoup d’autres – et, pour dire vrai, beaucoup trop, peut-être, pour une exposition de peintres algériens et orientalistes – y ont envoyés quelques-unes de leurs œuvres. Nous y trouvons les noms d’Agache, de Costeau, Dauphin, Dubufe, Gagliardini, Guignard, Henri-Martin, Laparra, Olive, Petitjean, Rosset-Granger, Smith, Suréda » (SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033 et Au Théâtre (grand format), huile 1908).
Annales Africaines, 8 février 1908,
Revue Hebdomadaire de l’Afrique du Nord,
Inauguration du 8ème Salon des Artistes Algériens ou Orientalistes,
Texte d’Edouard Crocikia,
Page 90,
« Le vernissage, puisque c’est le terme consacré, du Xème Salon des Artistes Algériens ou Orientalistes, qui eut lieu le mercredi dernier, à 2 heures relevée, fut à coup sûr, une belle manifestation artistique et mondaine.
Artistique par le nombre et la valeur des œuvres exposées, car les grands peintres parisiens, Dinet, Henri Martin, Gaillardini, Rosset-Granger, Alfred Smith, Dubufe, Olive, Barbier, Roll ont suivi l’exemple de Rochegrosse et envoyé quelques unes de leurs meilleures toiles ».
La Dépêche Algérienne, 17 février 1908,
Au Xe Salon Algérien – III,
Texte de Fritz Muller
Page 6,
« Rosset-Granger est peintre de genre et portraitiste. Son talent est fin et distingué ; il a produit des œuvres très remarquables et très variées. Il a fait une étude très approfondie des plus curieux effets de lumière artificielle ; il a peint une série de bals, de réunions intimes, d’effets d’intérieurs et de lampe ; tout le monde a encore présent à la mémoire le gros succès que lui valut L’Accident. Rosset-Granger est hors concours à la SAF, sociétaire de la SNBA et chevalier de la Légion d’honneur. Ses deux toiles qui figurent au Salon algérien sont précisément des effets de lumière très intéressants : nous voyons Au théâtre, une belle personne dans une loge éclairée par une ampoule électrique ; le dessin est impeccable et cette figure est presque un portrait. L’autre toile représente une jeune femme à sa toilette baignée de lumière par une lampe ; un faible rayon de lumière solaire a pénétré à travers les stores et les rideaux et vient donner de la transparence au côté plongé dans l’ombre par l’éclat lumineux de la lampe.
Dans ces deux productions, l’artiste n’a pas cherché à remuer le cœur du spectateur, à faire naitre en lui des sentiments profonds ; il n’a peint que pour ses yeux et s’est surtout attaché à être vrai, à rendre avec sincérité l’effet choisi ; on peut affirmer qu’il a réussi admirablement ». (SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033 et Au Théâtre (grand format), huile 1908).
Algérie-Album, Artistique et Mondain, février 1908,
Texte de Ch. P.,
Page 176,
« Les cinq Rochegrosse ont réuni l’unanimité des suffrages, de même que les Agache, les Dabat, les Gagliarmini. Notons encore les toiles de Costeau, Dauphin, Dubufe, Guignard, Henri Martin, Lapassa, Olive, Petitjean, Rosset-Granger, Smith, Fureda, Roll ».
Le Gaulois, 2 mars 1908,
Bloc-Notes Parisien,
Très Epatant (Cercle de l’Union Artistique),
Texte de Tout-Paris,
« Une pochade remarquable est le portrait de peintre Agache, le chapeau mou sur l’oreille, le sourire fin et bienveillant, dans la longue barbe blonde, M. Rosset-Granger a le sentiment de la vie et de la couleur ».
(SNBA 1908, Portrait d’Alfred Agache n° 1007)
Gil Blas, 2 mars 1908,
La Vie Artistique,
Le Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 1,
« Portrait de M. Agache – ressemblant ma foi, – par M. Rosset-Granger, auteur, d’autre part d’un certain « Billet doux », qui est baigné d’une lumière vilainement bleuâtre ».
(SNBA 1908, Portrait d’Alfred Agache n° 1007 et Le Billet doux n° 1008).
L’Echo de Paris, 2 mars 1908,
Le Salon de l’Union Artistique,
Texte de Gustave Babin,
Page 2,
« Un portrait de M. Rosset-Granger, celui du peintre Agache que, d’après ses œuvres, j’avais rêvé moins bon enfant d’allure ».
(SNBA 1908, Portrait d’Alfred Agache n° 1007).
La Gazette de France, Paris, 3 mars 1908,
Les Arts et la Curiosité,
L’Exposition de l’Epatant,
Texte de Georges de Céli,
Page 2,
« Parmi les portraits d’homme, (…), celui, plein de belle humeur et de verve du peintre Agache, par Rosset-Granger ».
(SNBA 1908, Portrait d’Alfred Agache n° 1007).
Le Gaulois, 4 mars 1908,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo
Deuxième Article,
Texte de A. de Guerche,
Page 2,
« Abordons les sujets de genre : (…) gracieux et élégant, le Matin de Fête de M. Rosset-Granger ».
(Exposition de Monte Carlo 1908, Le Matin de Fête).
Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, 7 mars 1908,
Cercle de l’Union Artistique,
Page 78,
« La bonhomie du peintre Agache par Rosset-Granger ».
(SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007).
La République Française, 9 mars 1908,
Choses d’Art,
Exposition du Cercle de la rue Boissy-d’Anglas,
Texte de A. Jacquia,
Page 2,
« Aimez-vous les portraits ? On en a mis partout dans ce cercle de la rue Boissy-d’Anglas.(…) Un portrait d’Agache par M. Rosset-Granger, portrait d’artiste par un artiste. C’est dire que l’apparat prétentieux en est banni, que la peinture a les qualités d’une chose faite de primesaut avec la verve d’une pochade ».
(SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007).
Le Grand Echo du Nord et du Pas-de-Calais, 9 mars 1908,
Actualités,
Au Salon de l’Epatant,
Texte d’Edouard Sarradin,
Page 1,
« Beaucoup de portraits et des meilleurs à ce salon. (…) le peintre Agache, très vivant, par M. Rosset-Granger » (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 21 mars 1908,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Très vivant le Peintre Agache, par M. Rosset-Granger, qui se taille toujours un véritable succès avec ses jeunes femmes éclairées à la fois par la lumière du crépuscule et celle d’une lampe : le Billet doux est une délicieuse variation de plus sur ce thème » (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache n° 1007 et Le billet doux n° 1008).
Journal des Arts, 22 mars 1908,
Dans les Cercles – L’Union Artistique,
Texte de Pierre de Touche,
Page 5701,
« On remarquera (…) un portrait excellent de Rosset-Granger, dit pochade ; souvent le meilleur, pour ne pas dire toujours » (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007).
Gil Blas, 30 mars 1908,
La Vie Artistique,
A propos de l’Exposition de Londres,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 2,
« La plaisanterie est vraiment un peu vive !
Ai-je besoin d’ajouter que les artistes invités par le Conseil Permanent sont des gens de second ordre (…) la grosse majorité se compose de MM. Adan, Aublet, Dameron, Dauphin, Damoye, Rosset-Granger (…) etc, etc.
Et ce sont ces peintres-là qui vont représenter – toujours ! – l’art français ! Qu’en dites-vous ? ».
(SNBA 1906, Maternité, le berceau (Pastel) et L’Epave (Huile 1908).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 8 avril 1908,
XVIe Exposition Internationale, Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Jules Méry,
Page 2,
« Matin de fête, de M. Edouard Rosset-Granger, est un charmant épisode : une femme élégante au pur profil sort du bal, éclairée de face par les lueurs bleuâtres du matin, d’un curieux effet, qui la fait se détacher vivement sur un fond sombre de vestibule où achèvent de bruler les derniers flambeaux de la fête ; cela donne d’heureux contrastes très harmonieux » (Exposition de Monte Carlo 1908, Le Matin de Fête, Huile sur toile 1907).
La Vie Parisienne, 11 avril 1908,
Au Salon – Croutes et Clous,
Texte de Ilas,
Pages 269/270,
« Nous gageons de même, à coup sûr, que ce n’est pas dans la cage d’escalier qu’on trouvera les figures féminines de Rosset-Granger, peintes selon une remarquable innovation, avec de la vaseline délayée dans de l’extrait de Saturne ».
(SNBA 1908, Liseuse ou La nuque n°1006, Le billet doux n° 1008 et Portrait de Madame X. n° 1009).
Gil Blas, 14 avril 1908,
Le Salon de la Société Nationale au Grand Palais,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 2,
« Salle VIter,
M. Billotte, monotone ; M. Rosset-Granger, bleauâtre ; M. Dubufe, mièvre et mignard ».
(SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Le Matin, 17 avril 1908,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo (suite),
Texte de Jules Méry,
Page 5,
« Matin de fête, d’un parisianisme charmant de M. Rosset-Granger ».
(Exposition de Monte Carlo 1908, Le Matin de Fête).
Les Arts, Revue Mensuelle des Musées, Collections, Expositions, avril 1908,
Editeur Goupil et Cie,
Exposition du Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Gabriel Mourey
Page 31
« M. Rosset-Granger a fixé, de façon fort ressemblante, les traits du peintre Alfred Agache».
(SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007).
Le Figaro, 17 avril 1908,
L’Exposition Internationale de Peinture et de Sculpture du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
(Suite et fin)
Texte de Jules Darthenay,
Page 4,
« A citer encore : Matin de fête de M. Edouard Rosset-Granger ».
(Exposition de Monte Carlo 1908, Le Matin de Fête).
L’Univers, 23 avril 1908,
Notes d’Art – Société Nationale des Beaux-Arts
Texte de Le Gay,
Page 2,
« Salle VI ter.
Le portrait très ressemblant du peintre Agache par M. Rosset-Granger, dont un tableau de clair obscur m’a peu charmé ».
(SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache n° 1007 et Portrait de Mme X… n° 1009).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 25 avril 1908,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 2,
« Salle VIter. Très jolie exposition de M. Rosset-Granger : le Portrait plein de bonhomie et de vie du peintre A. Agache, cet autre de Mme X : une symphonie grise agrémentée de discrets rappels rouges, et le Billet doux, une dualité entre la lumière de la lune et celle d’une lampe : effet auquel excelle l’artiste. » (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache n° 1007, Le Billet doux n° 1008 et Portrait de Mme X… n° 1009).
Le Magasin Pittoresque, 1er mai 1908,
Texte de Jacques de Sancère,
Page 6,
« L’exposition annuelle de la Société Nationale des Beaux-Arts a ouvert ses portes au Grand Palais, avenue d’Antin.
Parmi les œuvres exposées, il y a lieu de citer celles de : (…) Rosset-Granger ».
(SNBA 1908, Liseuse ou La nuque n° 1006, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007 et Le billet doux n° 1008).
Exposition Franco-Britannique de Londres, 1908.
Catalogue Spécial Officiel de la Section Française,
1er mai au 1er novembre 1908 (Sheperd’s Bush, London),
Page 234,
« Rosset-Granger (Edouard), 45 avenue de Villiers, Paris.
424. L’épave ».
Page 246,
« Rosset-Granger (Edouard), 45 avenue de Villiers, Paris.
559. Maternité (pastel) ».
Le « Home », 1er Mai 1908,
Les Salons de 1908 par le peintre Ad. La Lyre, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Ad. La Lyre,
Page 68,
« …Enfin les Guillaume ; la Dogneaux ; les Aman-Jean ; Jean Veber ; Ulmann ; Abel Truchet ; Séon, Edouard Sain ; Rosset-Granger (…) sont certainement des envois qui méritent les meilleurs éloges et font honneur à notre second Salon français ». (SNBA 1908, Liseuse ou La nuque n° 1006, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007 et Le billet doux n° 1008).
Le Monde Illustré, 9 mai 1908,
A Travers les deux Salons, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean-José Frappa,
Page 299,
« Salle VI. Le portrait du peintre Agache par M. Rosset-Granger est magistralement enlevé et très ressemblant » (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache n° 1007).
Le Ménestrel, 9 mai 1908,
La Musique et le Théâtre aux Salons du Grand Palais,
4ème article,
Texte de Camille Le Senne,
Page 147,
« Ça et là les portraits (…) le peintre Agache par M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache n° 1007).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 21 mai 1908,
Cercle de l’Union artistique,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Très vivant le Peintre Agache, par M. Rosset-Granger, qui se taille toujours un véritable succès avec ses jeunes femmes éclairées à la fois par la lumière du crépuscule et celle d’une lampe » (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache n° 1007).
(SNBA 1908, Liseuse ou La nuque n° 1006, Le Billet doux n° 1008, Portrait de Madame X n°1009 et Sous la lampe, Pastel).
La Revue de Paris, 1er juin 1908,
Les Salons de 1908,
Texte de Fernand Gregh,
Page 656,
« M. Agache est représenté par un beau portrait sévère comme tout ce que peint cet artiste souriant, dont M. Rosset-Granger nous donne une très vivante image ».
(SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007).
Journal des Artistes, 14 juin 1908,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (Suite),
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 5787,
« Le portrait du peintre Agache a été vivement enlevé par M. Rosset-Granger, dont le Portrait de Mme X, orné d’une jolie expression, présente un merveilleux détaché de sa physionomie (SNBA 1908, Portrait du peintre Alfred Agache, n° 1007 et Portrait de Madame X n°1009).
La Dépêche Algérienne, 31 août 1908,
L’Algérie au Havre,
Page 4,
« De l’Akhbar : La société des Amis des Arts du Havre a organisé cette année, une très intéresante exposition de peinture dans les salons de son Hôtel de Ville. En faisant appel aux grands noms de l’art français, elle a en même temps pensé aux représentants de la peinture algérienne. C’est ainsi qu’on peut admirer, à côté de Billotte, Jacques-Emile Blanche, Maufra, Odilon Redon, Rosset-Granger, Lucien Simon… » (Solitude ou Liseuse à table, huile 1904).
Qui êtes-vous ? Annuaire des Contemporains, 1908,
Notices biographiques,
Page 426,
« Rosset-Granger (Edouard) né en 1853 à Vincennes. Chevalier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre de Medjidié. Secrétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts. 45 avenue de Villiers, Paris. Membre des aquarellistes et pastellistes.
Eros, bourse de voyage ; Orphée, médaille de bronze ; spécialiste des tableaux comportant des reflets dit de « lumière artificielle » ; Prés du feu, Les Hiérodules, médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1889 ; Cache-cache ; Toilette, La Somnambule, Etude, Portraits etc, à la Société Nationale des Beaux-Arts ; décoration de la banque ottomane à Constantinople, des hôtels de M. Henry Durand, de M. Danloux, du Café Riche, de la Taverne Mazarin ; décoration à la section de la métallurgie du pavillon du bassin des Aciéries de Longwy, médaille d’or à l’Exposition de 1900, etc ».
Ville de Marseille, Musée des Beaux-Arts, Palais de Longchamp, 1908,
Catalogue des Peintures, Sculptures, Pastels et Dessins
Texte de Philippe Auquier,
Page 278, médaille d’argent.
« Rosset-Granger, Edouard-Paul, né à Vincennes, près Paris. Elève de Dubufe, Mazerolle et Cabanel. Bourse de voyage 1881, Médaille de 3e classe 1884, médaille d’argent 1889 (Exposition Universelle), chevalier de la légion d’honneur 1898, médaille d’argent 1900 (Exposition Universelle).
506. – Cache-cache.
T. – H. 1m40 – L. 1m80.
Sur la fraiche véranda, où se glisse un long rais de lumière, deux jeunes filles se poursuivent en jouant. Toutes deux sont en robe bleue et ont la taille prise dans une ceinture mauve. Au premier plan se dresse un blanc pilier contre lequel une des jeunes filles s’appuie.
Signé et daté au bas, à droite : E. Rosset-Granger, 1890.
Salon de la Société nationale des beaux-arts 1890 n° 773.
Envoi de l’Etat, 1890 ».
1909
Gil Blas, 1er février 1909,
XVIIe Exposition Internationale de Peinture et de Sculpture de Monte-Carlo,
Texte de Noël d’Oc,
Page 2,
« Je ne veux pas clore cette liste sans désigner les noms des auteurs de pages vraiment dignes de remarque, tels que MM. Ad. Voisard-Margerie, Honoré Humbrecht, Emilio Vasarri, Paul Tavernier, Edmond Sain, Gaston Roullet, Ed. Rosset-Granger, F. Montenard (…) ».
(SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Les Nouvelles d’Alger, Journal Quotidien du Soir, 6 février 1909,
Salon des Orientalistes,
Page 1,
« La Mariée de M. Rosset-Granger, le sentiment que l’artiste a essayé de mettre dans son œuvre est subordonnée à la recherche d’une étude de lumière fusant à travers les vitraux, et cela détruit l’unité d’impression » (SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031).
L’Afrique du Nord Illustrée, Journal Hebdomadaire, 6 février 1909,
Salon des Artistes Algériens et Orientalistes,
Le XIe Salon des Orientalistes,
Texte de R. d’Artenac,
Page 10,
« Je demande quel est le peintre qui révèle un effort, une étape.
Est-ce Agache (…), Est-ce Clairin (…), Est-ce Rosset-Granger s’amusant à faire jouer sur la tête d’une mariée à l’église le contraste de la lueur des cierges et du jour extérieur tamisé par les vitraux, »
(SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031).
Journal des Arts, 7 février 1909,
Décentralisation Artistique – Le XIe Salon Algérien,
Texte de A. Castéran,
Page 5984,
« Et si expressives furent les manifestations précédentes du Salon annuel algérien, que des peintres de haute valeur, au talent magnifique, n’ont pas hésité à envoyer de leurs œuvres au comité des Orientalistes. C’est ainsi qu’on voit figurer sur les cimaises du Musée d’Alger, gracieusement offert aux organisateurs du XIe Salon par la Ville, des toiles de Roll, Zwiller, Clairin, Guignard, Deygaz, Lespara, Bompart, Rosset-Granger et autres.
La Dépêche Algérienne, 8 février 1909,
Aux Orientalistes,
Page 6,
« Les visiteurs ont été nombreux dans la journée de samedi ; le succès de cette manifestation s’annonce comme étant très brillante. Parmi les achats qui ont été faits, nous retenons : (…) de M. Rosset-Granger La Mariée, à M. S… » (SNBA 1907, Au pied de l’autel n° 1031).
Le Matin, 13 février 1909,
L’Exposition Internationale du Palais des Beaux-Arts à Monaco,
Texte de Jean d’Oil,
Page 4,
« Limité par la place, je ne puis que mentionner (…) le Billet doux d’Ed. Rosset-Granger ».
(SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Le Gaulois, 1er mars 1909,
Bloc-Notes Parisien, Un sanctuaire de l’art,
Page 1,
« De M. Rosset-Granger, une fillette qui gentiment et avec coquetterie, essaie sur elle un grand collier de perles ».
(SNBA 1910, Coquetterie n° 1075).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 5 mars 1909,
L’Exposition Internationale de Peinture et de Sculpture de Monte-Carlo,
Peinture (Suite),
Texte de K. de Martori,
Page 5,
« De Monsieur Rosset-Granger, le Billet doux, toile exquise dégageant un charme indicible ».
(SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Le Bulletin de l’Art Ancien et Nouveau, 6 mars 1909,
Cercle de l’Union Artistique,
Page 78,
« M. Rosset-Granger surprend la coquetterie dans l’enfance ».
(SNBA 1910, Coquetterie n° 1075).
Le Salut Public, Lyon, 7 mars 1909,
Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts,
Le Genre,
Texte d’Amaury,
Page 2,
« Salle I.
Beaucoup d’adresse et de fermeté de touche dans la petite étude de femme (499) que M. Rosset-Granger nous montre de dos, comme la précédente, et nue comme elle-aussi jusqu’à la ceinture »
(Répétition de dos, Julia (Pastel 1909, n° 499 du catalogue) et Femme à sa toilette, la femme qui se peigne (Huile 1905).
Le Gaulois, 9 mars 1909,
Le Salon de Monte-Carlo,
Texte de A. de Guerche,
Page 6,
« On peut faire le même éloge (…) le Billet doux de M. Rosset-Granger est d’un original et joli éclairage bleu ». (SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Le Jockey, 9 mars 1909,
Chronique Mondaine et Théâtrale,
Texte de Marcillac,
Page 2,
« Il nous est malheureusement impossible, faute de place, des parler des paysages et tableaux de genre (…) Citons parmi les seconds, les élégants intérieurs de M. Walter Gay, les scènes châtelaines de M. Rosset-Granger » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 10 mars 1909,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Tout à fait gracieuse, L’Arrivée, une femme en toilette de soirée montant les marches d’un Casino quelconque et éclairée à la fois par le jour qui tombe, la lune qui se lève et les lampadaires. M. Rosset-Granger excelle à la notation et à l’amalgame sur la chair humaine de ces divers foyers lumineux » (SNBA 1910, L’Arrivée au château n° 1075).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 13 mars 1909,
Au Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
17e Exposition Internationale de Peinture et Sculpture,
Texte de Jules Méry,
Page 2,
« (…) Là nous trouvons encore : (…) le billet doux de M. Edouard Rosset-Granger, mondain, charmant et d’un original éclairage bleu ». (SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Le Figaro, 16 mars 1909,
L’Exposition Internationale du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de J. Dathenay,
Page 7,
« Terminons l’examen de la peinture par les tableaux de genre : … élégant et gracieux, Le Billet doux, de M. Edouard Rosset-Granger, et d’un curieux éclairage bleu ».
(SNBA 1908, Le billet doux n° 1008).
Gil Blas, 9 avril 1909,
Les décorations au Salon,
Texte signé Le Diable Boiteux,
Page 1,
« MM. Rosset-Granger et Dubufe se sont partagés la Mairie de Saint- Mandé ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Revue des Beaux-Arts, 11 avril 1909,
« M. Rosset-Granger a une assez vaste composition idyllique, prétexte à groupements harmonieux, mais totalement dénués de… ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Presse, 14 avril 1909,
Inauguration Officielle du Salon de la Nationale,
Les Œuvres Exposées,
Pour Saint-Mandé,
Texte d’Hortense de Solanges,
Page 2,
« La ville de Saint-Mandé a demandé à M. Guillaume Dubufe et à M. Rosset-Granger de lui donner une décoration pour l’escalier d’honneur de sa mairie. Les deux artistes se sont entendus pour y travailler d’accord. Bons camarades, je crois, ils se sont appliqués à conserver à l’ensemble une harmonie générale, douce, apaisée et qui devra, je pense, s’accommoder fort bien du voisinage de la pierre grise. La composition de M. Dubufe symbolisera « La Jeunesse ». La partie que nous en voyons, c’est le « Départ » de l’adolescent sur une barque lestée d’espoirs, vers des mers heureuses, vers les ciels lumineux où voltigent les Chimères, Beauté, Poésie, Illusions généreuses ; elle est intelligemment et clairement traduite. La partie confiée à M. Rosset-Granger pourrait s’intituler le « Retour ». Nous y voyons le « Soir de la Vie » et les « Noces d’or », deux reposants où l’artiste, optimiste, s’est appliqué à nous prouver qu’à la mélancolie des couchants se mêle aussi quelque joie, parfois ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Gil Blas, 14 avril 1909,
Le Salon de la Société Nationale au Grand Palais,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 1,
« Salle IV. Une vaste tartine mauve et verdâtre de M. Rosset-Granger salit la muraille principale ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Figaro, 14 avril 1909,
Les Salons de 1909, Société Nationale des Beaux-Arts,
Les Peintres et nous,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 5,
« M. Dubufe et M. Rosset-Granger ont travaillé pour la Mairie de Saint-Mandé qui, pour être hors les murs, pourra se dire une mairie richement ornée ! Les ors, les verts et les mauves n’y furent point épargnés ; ce sont là des couleurs qui flattent une mairie et rendent un escalier d’honneur inoubliable ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Matin, 14 avril 1909,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Pascal Fortuny,
Page 5,
« Salle IV. La grande composition de Rosset-Granger ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Petit Parisien, 14 avril 1909,
Les Grandes Manifestations Artistiques,
Le Salon de la Nationale,
Texte de Jean Claude,
Page 5,
« Les décorateurs.
M. Dubufe nous offre un Matin de la vie qui mesure au moins quinze mètres de long sur huit de haut, c’est le moins qu’on puisse en dire. Le Soir de la vie de M. Rosset-Granger est d’une composition assez heureuse. Ce sont, dans un angle, deux vieillards assis sur une terrasse, devant un panorama marin… A leurs pieds, sur la route, passent, théorie dansante et chantante, des jeunes gens, des jeunes filles, qui, des guirlandes de fleurs à la main, saluent en riant ce Philémon et cette Baucis, qui leur répondent par un mélancolique sourire. Toile agréable, gentiment composée et peinte ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Petit Journal, 14 avril 1909,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts
Texte de Jean Thomsen,
Page 3,
« Salle IV – Emile Boulard, Edouard Rosset-Granger, Garrido.
Passons devant les funèbres danseuses de M. Pierre Carrier-Belleuse. Voici une vaste décoration de M. Rosset-Granger. Elle est destinée à l’escalier d’honneur de la Mairie de Saint-Mandé. Son titre, le Soir de la Vie nous fait penser au panneau d’Albert Besnard qui est à la Mairie de Saint Germain l’Auxerrois. M. Rosset-Granger n’est pas un coloriste et il n’a guère d’imagination créatrice. Mais il compose avec sagesse, selon l’école, en s’inspirant moins de la vie que de certaines figurations de l’Opéra ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Liberté, 14 avril 1909,
Les Salons de 1909,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Etienne Charles,
Page 2,
« On ne retrouvera pas ce souci d’une idée morale et philosophique dans Le Soir de la Vie, de M. Rosset-Granger, qui fait partie du même ensemble décoratif. Ici, nous assistons simplement aux Noces d’Or de quelque Philémon et de quelque Baucis qui, du haut de la terrasse d’une villa au bord de la mer, voient dans la nuit bleue tout le village, processionnellement, accourir sur la route en leur honneur, élevant des fleurs, des palmes et des lanternes. Le vieux couple semble mérovingien. La foule est nettement grecque ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
La Petite République, 14 avril 1909,
Les Salons,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Henri Pellier,
Page 2,
« Quand on pense qu’au beau milieu de cette salle VI, cette année s’étale un formidable panneau décoratif de M. Guillaume Dubufe. C’est intitulé le Départ: les figures sont froides et lourdes, et au-dessus des horizons bleus, d’une tonalité assez douce, éclatent fort mal à propos des écussons d’un or bien trop vif.
Ces mêmes écussons se retrouvent du reste (salle IV) dans l’autre panneau décoratif destiné à la même mairie, et peint par M. Rosset-Granger dans un joli sentiment : la composition Le Soir de la Vie est originale et d’un heureux arrangement ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
La France, 14 avril 1909,
Au Salon de la Nationale,
Page 3,
« M. Rosset-Granger, une vaste composition d’un vert bleuté ton camaïeu, les Noces d’or, qui décorera harmonieusement quelque mairie suburbaine ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Le Soleil, 14 avril 1909,
Les Salons de 1909,
La Société Nationale,
Texte de Furetières,
Page 3,
« Salle IV, IVbis,
Autres peintures décoratives de M. Rosset-Granger, destinées à la ville de Saint-Mandé Soir de la Vie, Noces d’or. Ça n’est pas d’une gaieté folle, car le peintre a mis bien de l’ombre dans ce tableau destiné à honorer la vieillesse, qui adore la lumière et la chaleur ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
L’Echo de Paris, 14 avril 1909,
Les Salons de 1909, A la Société Nationale des Beaux-Arts, La Peinture,
Texte de Léandre Vaillat,
Page 1,
« Salle IV. – Un grand panneau décoratif de M. Rosset-Granger faisant partie d’un ensemble destiné à l’escalier d’honneur de la mairie de Saint-Mandé : Au soir de la vie, Philémon et Baucis regardent passer en souriant un cortège qui salue, leurs noces d’or. L’inspiration est courte, une émotion relative se dégage de cette œuvre dont les personnages ont les gestes convenus d’une action théâtrale ».
« Salle IVbis. (…) une limpide étude d’enfant par M. Rosset-Granger » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013 et Le Réveil, n° 1014).
Le Journal, 15 avril 1909,
Le Salon de la Nationale – Les Toiles Décoratives,
Texte d’Albert Flament,
Page 5,
« Arrêtez-vous un instant dans cette même salle devant le panneau de M. Rosset-Granger ; avec ses lampions verts, si peu lumineux, sa tonalité uniforme, il nous montre ce que certains peintres supposent être l’art décoratif… »
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
L’Aurore, 15 avril 1909,
Les Salons,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Peinture,
Salle IV,
Texte de F. Robert-Kemp,
Page 2
« Vaste composition de Rosset-Granger, pour la mairie de Saint-Mandé : Le soir de la Vie. On fête les noces d’or de deux vieillards, dont l’homme rappelle le Sophocle que l’on voit à l’Opéra-Comique. Garçons et filles, légèrement vêtus, défilent en dansant. Groupes bien disposés. Coloration harmonieuse dans les gris et les mauves. Cette toile est destinée à voisiner avec celle de M. Dubufe dont nous aurons à parler ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
L’Aurore, 16 avril 1909,
Les Salons,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Peinture,
Deux salles hors numérotage,
Texte de F. Robert-Kemp,
Page 2,
« Les petites salles de luxe. On y voit le panneau de Dubufe, destiné comme celui de Rosset-Granger, à la mairie de Saint-Mandé ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
L’Intransigeant, Journal de Paris, 16 avril 1909,
Le Salon de la Société Nationale – Suite,
Du Home au Bouge – L’influence des deux rives,
Texte d’André Salmon,
Page 1,
« Salle IV et IVbis.
… tandis que M. Rosset-Granger édifie Soir de la vie, calendrier pour géant triste ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Progrès de la Somme, 16 avril 1909,
La Vie Parisienne, le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean Tribaldy,
Page 1,
« La composition de M. Rosset-Granger, le Soir de la Vie, manque visiblement d’équilibre» (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 17 avril 1909,
Le Vernissage du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Roger Marx,
Page 126,
« Cela dit, à la différence d’autrefois dans ce salon devenu tout aussi officiel que l’autre, les vastes « machines » abondent. Nous sommes loin des esquisses d’atelier et des morceaux d’amateurs si vivement incriminés naguère. Ce ne sont que des peintures aux proportions monumentales qu’attendent, avec une impatience inégale, j’imagine, des édifices parisiens, suburbains, provinciaux ; elles sont signées de noms prévus, imprévus et divers : il y en a de M. Rixens, M. Rosset-Granger, de M. Dubufe et de sa fille Mlle Dubufe-Werhlé ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Comœdia, 18 avril 1909,
Petites Nouvelles des Lettres et des Arts,
Au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’André Warnod,
Page 2,
« La municipalité de Saint-Mandé a-t-elle exigé des artistes qui doivent décorer son escalier d’honneur, ces tons désagréables d’un mauve et d’un vert lavés et ce dessin d’une parfaite banalité ? S’il en est ainsi, M. Dubufe, dont nous reparlerons, et M. Rosset-Granger (avec Le soir de la vie, Noce d’or) sont tout à fait dans la note demandée ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Revue des Beaux-Arts, 18 avril 1909, n° 105,
Texte de Habert,
Page 1,
« Le 29e Salon de la Société Nationale a obtenu son succès habituel, un public nombreux s’est porté vers les grandes compositions de M.M. René Ménard, Albert Besnard, Roll, Rosset-Granger, Louis Gillot, Auburtin qui se recommandent de titre divers. (…) M. Rosset-Granger a une assez vaste composition idyllique, prétexte à un groupement harmonieux, mais totalement dénués de vie et de couleur ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 21 avril 1909,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Salle IV. Le Soir de la vie ou les Noces d’or, de M. Rosset-Granger, un grand panneau destiné à l’escalier d’honneur de la mairie de Saint-Mandé, est, non seulement d’une jolie tonalité douce et crépusculaire, mais encore d’une composition des plus heureuses jointe à un sentiment dont l’émotion calme est reposante au possible. Ce couple de vieillards, qui regarde défiler en farandole le cortège nombreux de ses enfants et petits-enfants, est une œuvre charmante, qu’il fait bon voir et regarder » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Le Ménestrel, 24 avril 1909,
La Musique et le Théâtre aux Salons du Grand-Palais,
(Deuxième article),
Texte de Camille Le Senne,
Page 131,
« Cet envoi de M. Guillaume Dubufe, d’une tenue intéressante, fait partie d’un ensemble auquel appartient un grand panneau de M. Rosset-Granger destiné à la même Mairie et intitulé Le Soir de la Vie. La composition ne manque pas de mérite et les verts de M. Dubufe repétris dans une pâte plus transparente, y prennent un ton de camaïeu. Philémon et Baucis célèbrent leurs noces d’or ; ils sont groupés, à la tombée de la nuit, sur une terrasse de villa, au bord de la mer. Les éphèbes et les jeunes filles défilent sur un rythme léger en levant des gerbes de fleurs, des palmes et des lanternes vers le couple ancestral. Peu d’émotion, mais une formule souple et décorative et un parfum flottant de grâce hellène ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Revue Diplomatique, 25 avril 1909,
Critique d’Art – Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Baude de Maurceley,
Page 6,
« Salle IV. N° 1013. Des danses et des danses encore sous les yeux bienveillants d’un couple âgé : Le Soir de la vie. Je suppose que cet immense panneau décoratif, destiné, par M. Rosset-Granger, à la mairie de Saint Mandé, n’a point d’autre objet que celui d’inciter à l’indulgence les parents fatigués… « marchez et dansez, mes enfants ! ».
C’est gracieux, c’est innocent comme tout ; mais çà manque de musique et d’art ! ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Journal des Artistes, 25 avril 1909,
Compte-Rendu des Salons de Paris,
La Société Nationale des Beaux-Arts – L’Art Décoratif,
Texte d’Eugène Hoffmann,
Page 6067,
« M. Rosset-Granger, dans la Soir de la vie, les Noces d’or, a exécuté une toile qui fait partie d’un ensemble destiné à l’escalier d’honneur de la mairie de Saint-Mandé. Une lumière délicate, doucement atténuée, peut-être un tantinet exagérée, vient éclairer la scène, qui manque de relief » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Le Triboulet, 25 avril 1909,
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Adolphe Lambert,
Page 8,
« Rapidement, car nous ne pouvons, en raison de la place restreinte qui nous est accordée, citer tous ceux qui le mériteraient, désignons tout d’abord à l’admiration M. René Ménard. Citons ensuite (…) Rosset-Granger, Dubufe (décorations pour la Mairie de Saint-Mandé). » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
L’Univers, 28 avril 1909,
Notes d’Art,
Le Salon de la Société Nationale – II,
Texte de Le Gay,
Page 3,
« Si les Saint Mandéens ont le peu enviable honneur de posséder dans leur mairie la Jeunesse de M. Dubufe, en revanche, ils auront pour se consoler le Soir de la Vie de M. Rosset-Granger ; c’est une belle composition, délicate, d’une émotion calme, d’une tonalité reposante : un vieux couple fête ses noces d’or et devant lui défilent des groupes charmants, enfants, petits-enfants et amis. Je regretterai seulement les ors de l’encadrement, mais ce n’est pas la faute du peintre ! ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Les Annales Coloniales, Paris, 29 avril 1909,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Tamaris,
Pages 2 et 3,
« Il faudra regarder l’envoi important de M. Louis Gillot, le grand panneau décoratif de Rosset-Granger, celui de M. Aman-Jean, aux harmonies délicieuses de tons passés ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Revue des Lettres et des Arts, volume 2, avril 1909,
Page 392,
« La décoration Soir de la vie que M. Rosset-Granger propose à l’Hôtel de ville de Saint-Mandé n’est pas fameuse ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Nouvelle Revue, 1er mai 1909,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Henri Chervet,
Page 130,
« Salle IV. Nous serons forcés de faire quelques constatations fâcheuses devant les trop attendus Carrier-Belleuse, le Borchardt en bois, le Luxembourg inexact de M. Bloos et surtout devant le grand panneau décoratif de M. Rosset-Granger : le soir de la vie – les noces d’or sont un fragment d’un ensemble destiné à la Mairie de Saint-Mandé. La composition est terriblement conventionnelle, l’éclairage absolument factice ne saurait émaner des petits lampions vert-pâle que portent avec tant de pompe des petits personnages, et l’ensemble assez fade déjà est tué par les ors trop crus de rinceaux et d’arabesques déplorables, qui font à ce grand panneau un encadrement banal et disproportionné ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Revue des Beaux-Arts, 2 mai 1909, n° 108,
Texte de Habert,
Page 2,
« La décoration de la Mairie de Saint Mandé, de Dubufe, qu’on a beaucoup critiqué, parce qu’on le louange depuis longtemps est partagé par l’éclaireur a giorno, M. Rosset-Granger. Cet artiste ne manque pas de talent non plus, mais il a traité son sujet en tableau de genre agrandi au carreau ; l’esquisse, avant l’agrandissement doit être charmante. Philémon et Baucis, les amoureux persistants, regardent attendris passer le cortège de la jeunesse qui fait fête à leurs noces d’or ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Monde Illustré, 8 mai 1909,
A Travers les deux Salons, Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jean-José Frappa,
Page 292,
« Salle IV. Le grand panneau décoratif de M. Rosset-Granger est habilement composé ; le groupe de droite est spécialement bien venu : il y a une figure de vieille femme traitée avec une vérité très touchante » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 10 mai 1909,
Cercle de l’Union Artistique,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Selon la coutume, l’exposition de la rue Boissy-d’Anglas abonde en portraits. (…) Tout à fait gracieuse, l’Arrivée, une jeune femme en toilette de soirée, montant les marches d’un Casino quelconque et éclairée à la fois par le jour qui tombe, la lune qui se lève et les lampadaires électriques. M. Rosset-Granger excelle à la notation et à l’amalgame sur la chair humaine de ces divers foyers lumineux ». (SNBA 1910, L’Arrivée au château n° 1075).
L’Indépendant Rémois, 21 mai 1909,
Promenades au Salon,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Edouard Turon,
Page 2,
« L’allégorie de M. Rosset-Granger, le Soir de la Vie, est un peu abstraite mais comme elle symbolise une vie exempte de soucis, admirons-là et souhaitons qu’au soir de la nôtre, des lampions et des danses hantent nos songes ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Le Ruy Blas, Journal Mondain et Financier, 22 mai 1909,
Autour des Salons,
Page 16,
« E. Rosset-Granger. Des calicots profitent de leur ballade à la campagne pour faire de la réclame à leur patron. » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Gil Blas, 29 mai 1909,
Dubufe
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 1,
« Infortunées mairies de Neuilly et de Saint-Mandé où MM. Courtois et Rosset-Granger accumulent leurs redoutables barbouillages. Comment voulez-vous que l’union libre ne fleurisse pas dans un pays où les salles de mariages sont livrées à de tels malfaiteurs ?
Hé bien, M. Dubufe (auteur déjà d’un « Hommage à Puvis de Chavannes » beaucoup plus horrible – et ce n’est pas peu dire – que l’ « Hommage à Carpeaux » perpétré par Maignan) avait imaginé une composition bizarre, dénuée de toute cadence et de tout équilibre, où les personnages, nymphes et jouvenceaux, roides et dégingandés, semblaient telles des bulles de savon qui vont crever au plafond, s’enfuir jusqu’aux plinthes et s’y entasser… »
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
La Liberté, 29 mai 1909,
Guillaume Dubufe.
Mort subite de l’artiste – La vie de Guillaume Dubufe – Chez le peintre Rosset-Granger,
Texte de René de Valfori,
Page 1,
« Guillaume Dubufe vient de mourir subitement sur le paquebot qui le conduisait à Buenos-Aires, où il devait organiser une exposition artistique. Une dépêche laconique envoyée par un passager du Principe-di-Udini, a averti hier la famille du peintre.
Guillaume Dubufe s’en est ainsi allé, sans avoir auprès de lui, à ses derniers moments, ni un parent, ni un ami. Son corps, embaumé, sera ramené en France. J’ai demandé à un familier du maître, au peintre Rosset-Granger, d’évoquer quelques-uns de ses souvenirs.
« Je suis, m’a-t-il dit, tout bouleversé par la nouvelle de la mort de Dubufe. Pensez-donc, j’étais lié avec lui depuis près de trente ans par une amitié qui ne s’est jamais démentie un instant. J’étais tout jeune quand je le connus dans l’atelier de son père. Avec lui, nous nous mîmes à fréquenter Mazerolle, où nous primes de cet artiste le sens de la composition décorative.
« Nous fîmes ensemble un voyage en Italie. Il obtint sa première récompense au Salon, une troisième médaille en 1877. Vous citerai-je quelques-unes de ses toiles qui furent les plus appréciées : Musique sacrée et Musique profane, les apothéoses de Puvis de Chavannes et de Gounod, les panneaux décoratifs qui figurent aujourd’hui à l’Elysée, à l’Hôtel de Ville et à la Sorbonne, le plafond qui il y a vingt-cinq ans fut placé dans le foyer du public à la Comédie Française.
« Mais Guillaume Dubufe ne s’est pas contenté d’être un peintre d’infiniment de talent ; il fut un organisateur de tout premier ordre. Il fonda, vous le savez, avec Meissonnier, Puvis de Chavannes, Rodin et Roll, la Société Nationale ; on peut dire q’(il en fut l’âme. C’est lui qui lui donna, dès ce début, ce cachet de modernisme, qui fit son succès. Trésorier de la Société, il organisait avec un goût infini le décor du Salon et il assumait l’ingrate mission du placement des tableaux de manière à ce qu’ils se fussent valoir les uns et les autres. Ses qualités de metteur en scène étaient si vivement appréciées que ces derniers temps, Guillaume Dubufe s’en était allé tour à tour organiser nos expositions à Berlin, à Liège, à Saint-Louis, à Buenos-Aires. Cette année même il faisait route de nouveau pour la République d’Argentine – où la Société des Beaux-Arts de Buenos-Aires venait de faire appel à son concours éclairé – quand la mort est venue le surprendre sur le paquebot qui l’amenait de France.
« Mon pauvre ami meurt en pleine possession de son talent ; il n’avait que cinquante-six ans.
« Quelques jours avant son départ pour l’Argentine, il était si souffrant qu’il ne put assister au dîner que nous offrions en son honneur. Malgré tout, il était parti plein de bonne humeur, heureux surtout à la pensée de revoir à Rio de Janeiro son fils aîné, qu’il avait quitté depuis un an et qui devait rentrer avec lui à Paris. Pauvre petit qui, aujourd’hui, va revenir avec un cercueil ! »
Guillaume Dubufe laisse une veuve et cinq enfants. Sa fille, Mme Wehrlé qui fut son élève est un peintre de talent ; elle a exposé au Salon une toile fort remarquée ».
Notes d’Art et d’Archéologie, mai 1909,
Les Petits Salons – Cercle de l’Union artistique,
Texte de Louis de Lutèce,
Page 98,
« Quelques sujets de genre qui, s’ils ne témoignant pas d’une rare ingéniosité sont tous, ou presque tous, d’une facture irréprochable. Dans l’atelier, de M. E. Prévost ; l’Arrivée de M. Rosset-Granger » (SNBA 1910, L’Arrivée au château n° 1075).
Mercure de France, 1er juin 1909,
Art Moderne,
Les Salons de la Nationale et des Artistes Français,
Texte de Charles Morice,
Page 547,
« On aura beau dire que le panneau de M. Besnard est destiné à la coupole du Petit-Palais, celui de M. Aman-Jean au Musée des Arts Décoratifs, ceux de M. Ménard à la Faculté de Droit de Paris, celui de M. Rosset-Granger à l’escalier d’honneur de la mairie de Saint Mandé, ainsi que celui de Guillaume Dubufe, rien ne prévaut contre cette évidente et désolante certitude qu’il n’y a point, dans toutes ces espèces, d’accord possible entre les conditions architectoniques et les conditions picturales – même si, surtout si les peintres que j’ai nommés ont tous du talent, du génie… ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Revue Illustrée, 10 juin 1909,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte du Baron de Birmingham,
Page 329,
« De M. Rosset-Granger, un grand panneau décoratif pour la mairie de Saint-Mandé : Au soir de la vie, où Philémon et Baucis, émus, sourient au cortège de la jeunesse qui passe ; l’idée est jolie, l’ensemble serait d’une tonalité agréable sans les ors trop vifs de la frise qui écrasent cette composition ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Le Sémaphore de Marseille, 15 juin 1909,
Chronique – A travers les Salons,
Texte de Louis Bres,
Page 1,
« Je voudrais citer encore quelques autres compositions décoratives qui attirent les regards du public, les Noces d’Or, de M. Rosset-Granger, le Départ de M. Dubufe, destinées l’une et l’autre à la mairie de Saint-Mandé, exécutées dans des tonalités un peu froides, mais qui feront peut-être mieux, une fois en place ». (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
La Revue Montalembert, 25 juin 1909,
A Travers le Salon,
Texte de L. S. Cordonnier,
Page 426,
« Le Soir de la Vie de M. Rosset-Granger, exécuté pour l’hôtel de ville de Saint-Mandé, est d’une jolie coloration grise qui n’est pas dépourvue de distinction. Le Départ de M. Dubufe, – toujours pour l’hôtel de ville de Saint-Mandé, – semble assez terne » (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1013).
Le Radical, 7 juillet 1909,
Beaux-Arts,
Texte d’Albert Gorey,
Page 3,
« L’académie des Beaux-arts a attribué les prix suivants :
Prix Piot, de la valeur de 2.000 francs, à M. Rosset-Granger ; on sait que ce prix fondé par le propagandiste de la repopulation, est destiné à récompenser une Etude d’enfant nu de huit à quinze mois ».
(SNBA 1909, Le Réveil, n° 1014).
Le Figaro, 8 juillet 1909,
A l’Institut,
Texte de Charles Daybats,
Page 3,
« L’Académie des Beaux-Arts a tenu une séance extraordinaire sous la présidence de M. Nenot, pour discerner les cinq prix spéciaux qu’elle réserve chaque année aux exposants des deux salons des Champs-Elysées.
Le premier prix, d’une valeur de 2.000 francs, la fondation « Piot » destinée à récompenser une production de peinture ou de sculpture représentant un enfant « de huit à quinze mois » – nous ne changeons rien au texte si précis de cette curieuse et intéressante fondation – a été attribué à l’œuvre exposée par M. Rosset-Granger au Salon de la Nationale des Beaux-Arts ».
(SNBA 1909, Le Réveil, n° 1014).
L’Action, Quotidienne, Anticléricale, Républicaine, Socialiste, 10 juillet 1909,
Saint-Guillaume-hors-les-murs,
Texte de Maurice Guillemot,
Page 3,
« Saint-Guillaume-hors-les-murs », le mot est de Ganderax ; il appelait ainsi la villégiature de son ami Dubufe, cette maison de campagne de Neuilly où revient de Buenos-Aires le cercueil de l’artiste. (…) A l’intérieur, partout une jolie note de confort et d’art, des œuvres de maîtres. (…) Dans la salle à manger, avec son dressoir chargé de vaisselles fantaisistes, avec son plafond à poutrelles, avec ses tableaux de Rosset-Granger et d’Auguste Flameng » (Vue de la Seine à Vétheuil, Huile d’avant 1909).
La Chronique des Arts et de la Curiosité, 17 juillet 1909,
Académie des Beaux-Arts,
Séance du 9 juillet,
Page 208,
« Prix Piot (2.000 fr.) destiné à récompensé une production de la peinture représentant un enfant nu de huit à quinze mois. Ce prix est attribué à M. Rosset-Granger pour son exposition au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts ».
(SNBA 1909, Le Réveil, n° 1014).
Art et Décoration, Revue Mensuelle d’Art Moderne, septembre 1909,
La Peinture aux Salons,
Texte de Jacques Copeau,
Page 7,
« Je citerais encore parmi les décorateurs (…) M. Rosset-Granger qui manque d’invention».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Galerie Vasnier à Reims, 1909,
Articles publiés en 1903-1904 dans la Revue d’art L’Epreuve,
Les Pastels et les Dessins,
Texte d’Atalone,
Page 76,
« La Femme au tambour basque, de Rosset-Granger, est curieusement éclairée par quelque lumière artificielle venue d’en bas et qui projette l’ombre de la silhouette sur le mur contre lequel la danseuse est adossée ».
(La femme au tambour basque ou Bayadère, 1892, Gouache et Pastel. Musée des Beaux-Arts de Reims).
Le Travail National, 1909,
Les Aciéries de Longwy,
Page 586,
« Les trois panneaux pleins sont occupés par trois grands tableaux du peintre Rosset-Granger qui ornent d’ordinaire le cabinet directorial du Comptoir. Ils représentent l’exploitation du minerai de la Côte Rouge, la vue d’un haut-fourneau et celle d’une coulée de métal. Ces spectacles intéressent beaucoup les visiteurs ».
(Décorations de la Section Métallurgie du Pavillon du Bassin des Aciéries de Longwy à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris en 1900 : Panneaux représentant Le fondeur, Le mineur, La coulée, La côte rouge et L’entrée de la mine).
L’Essor Economique de la Lorraine,
Rapport Général de l’Exposition Internationale de l’Est de la France, Nancy 1909,
Les Mines et la Métallurgie,
Texte de Louis Laffitte,
Page 251,
« Les usines de l’Est forment dès lors un ensemble des plus importants. L’Exposition de 1900 fut pour elles l’occasion d’un véritable triomphe.
Le groupe des usines de l’est (…) était représenté à l’Exposition, à titre collectif par le comptoir métallurgique de Nancy, qui se trouvait naturellement hors concours par la présence d’un certain nombre des ses membres dans divers jurys. L’exposition du Comptoir de Longwy formait un élégant salon orné de peintures décoratives remarquables, dues au pinceau de M. Rosset-Granger. Ces peintures faisaient ressortir principalement le côté pittoresque de l’exploitation du minerai de fer à ciel ouvert ; une seule représentant la coulée d’un haut fourneau, intéressant par son sujet la classe 64 (*).
(*) Ces peintures figuraient à l’Exposition de Nancy. Voir le Stand du Comptoir page 261 (photo du stand).
(Exposition Universelle de Paris 1900, Section des Arts décoratifs (M. Rosset-Granger, médaille d’or) : Décorations de la Section métallurgique du bassin des aciéries de Longwy : Le fondeur, Le mineur, La coulée, La côte rouge et L’entrée de la mine).
Le Figaro, 29 décembre 1909,
Le Monde et la Ville,
Mariages,
Page 2,
« Hier, en l’église de Saint-Cloud, a été célébré au milieu d’une nombreuse et élégante assistante, le mariage de M. René Crémière, lieutenant au 4ème cuirassiers (…) avec Mlle Solange La Touche, fille du de M. Gaston La Touche, le peintre distingué et de Madame née de Saint Roman.
… Dans l’assistance :
M et Mme Edmond Rostand, Raymond Poincaré, Mme Jean Gounod, M et Mme Pierre Bracquemond, M et Mme Lucien Simon, M et Mme Bartholomé, M. Rosset-Granger, etc ».
1910
La Dépêche Algérienne, 5 février 1910,
Notes d’Art, L’Exposition des Orientalistes,
Texte de L. Rebon,
Page 4,
« De M. Rosset-Granger, une liseuse dans la note très douce qu’affectionne cet excellent artiste. » (SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033)
Annales Africaines, Revue hebdomadaire de l’Afrique du Nord, 12 février 1910, N° 7, 17e année
Texte de G.S. Mercier,
Au Salon des Orientalistes II,
Page 80,
« Rosset-Granger, de l’adresse, beaucoup d’adresse ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033)
Le Figaro, 6 mars 1910,
Echos – A Travers Paris,
Texte de Le Masque de Fer,
Page 1,
« La Société Nationale des Beaux-Arts, désireuse de rendre un suprême hommage à la mémoire du regretté Guillaume Dubufe, qui, depuis vingt ans, comme secrétaire et trésorier, se dévoua aux intérêts de ses confrères, organise à l’occasion de son prochain salon, une rétrospective d’œuvres de ce maître.
Elle vient donc de déléguer auprès de Mme Dubufe, MM. Agache, Montenard et Rosset-Granger qui ont fait choix dans l’atelier de Dubufe d’un certain nombre de tableaux et de compositions décoratives.
Ces œuvres seront exposées dans une salle spéciale de l’avenue d’Antin ».
Gil Blas, 11 mars 1910,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 2,
« Hier a eu lieu, sous la présidence de M. Roll, le tirage au sort des sociétaires qui composeront les différentes commissions d’examen appelées à juger les envois au Salon. Ce sont :
A la peinture : MM. Agache, Aman-Jean, Anquetin, Jean Béraud, Besnard, Barau, Billotte, Berteaux, Berton, Carolus-Duran, Courtois, Dagnan-Bouveret, Georges Picard, Georges Griveau, Guignard, Le Goût-Gérard, Lhermitte, Luigini, Meslé, Muenier, Montenard, Moreau-Nélaton, Moutte, Rachou, Renouard, Roger Guillaume, Roll. Supplémentaires : MM. Bastien-Lepage, Boulard, Cottet, Delance, Lerolle, Rosset-Granger, Mlle Ruth Mercier, MM. Smith, Veber ».
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 14 avril 1910,
Le Tour du Salon,
Texte d’Edouard Sarradin,
Page 3,
« Salle 4bis.
Pierre Prins, Ullmann, Chialiva, Merli, Milner-Kite, Zezzos, Rosset-Granger, eux-aussi vous retiendront ».
(SNBA 1910, L’Arrivée au château n° 1075, Coquetterie n° 1074 et Le Tub n° 1076).
L’Echo de Paris, 14 avril 1910,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Portraits – Figures,
Texte de Léandre Vaillat,
Page 2,
« M. Rosset-Granger avec ses enfants ». (SNBA 1910, Coquetterie n° 1074 et Le Tub n° 1076).
L’Intransigeant, 17 avril 1910,
Chroniques et Paroles sur l’Art,
Au Grand Palais, le 20e Salon de la Nationale,
Texte de Guillaume Apollinaire,
La Pléiade, Tome II, Œuvres en prose,
Pages 173 et 174,
« Salle 4 bis. (…) Voici Un Crépuscule, une Tête de petite fille, un Poupon dodu prenant un bain avec sa poupée de Rosset-Granger ».
(SNBA 1910, L’Arrivée au château n° 1075, Coquetterie n° 1074 et Le Tub n° 1076).
Le Monde Illustré, 7 mai 1910,
A Travers les deux Salons, Société Nationale des Beaux-Arts
Texte de Jean-José Frappa,
Page 299,
« Etudes et Divers (…) de M. Rosset-Granger un amusant bébé qui baigne sa poupée dans son tub ». (SNBA 1910, Le Tub n° 1076).
Le Magasin Pittoresque, 1910,
Page 75,
« L’Arrivée au château, d’un curieux effet de lumière et Le Tub, de M. Rosset-Granger » (SNBA 1910, L’Arrivée au château n° 1075 et Le Tub n° 1076).
Le Temps, 14 mai 1910,
Au Jour le Jour,
L’Exposition de Bagatelle,
L’Enfant, ses Portraits et ses Jouets,
Page 2,
« La Section des artistes vivants n’est ni moins pittoresque, ni moins intéressante. Berthe Morisot, Maurice Denis, Mlle Breslau, Carolus-Duran, Jean Béraud, Gervex, Friant, Rosset-Granger, Jacques Blanche, Roll, Montenard, Aman-Jean, Mlle Cassatt, Dagnan-Bouveret, Jeanniot (…) y notent leurs impressions sur l’enfance avec une variété de tempéraments et une diversité de goûts qui est de l’effet le plus piquant ».
(SNBA 1910, Le Tub, n° 1076).
Notes d’Art et d’Archéologie, 1910 n° 11,
Texte de J. Mersch,
« Bien agréable de rencontrer, alors, le gros mioche de M Rosset-Granger ».
(SNBA 1910, Le Tub, n° 1076).
Le Petit Parisien, 14 mai 1910,
A Bagatelle,
« Les Enfants, leurs Portraits »,
Les Modernes,
Texte de J. C.,
Page 5,
« Tel est le titre de la très curieuse exposition qui s’est ouverte hier sous les auspices de la Société Nationale des Beaux-Arts au bois de Boulogne.
(…) La fillette blonde de M. Carolus-Duran a de la grâce et je ne vous dirais rien des effigies si laborieusement coloriées de feu Dubufe fils. (…) Desvallières, Louise Breslau, Georges Picard, J. E. Blanche, X. Prinet, Aubertin, Rosset-Granger qui s’égalent au milieu des meilleurs maîtres, complètent un ensemble vraiment captivant ».
(SNBA 1910, Le Tub, n° 1076).
Le Gaulois, 20 novembre 1910,
A la Mémoire de Guillaume Dubufe,
Page 1,
« Il y a un an que Guillaume Dubufe a été enlevé subitement à l’affection des siens. La mort l’avait frappé en pleine force, alors que son activité infatigable permettait de croire qu’un long avenir s’ouvrait encore devant lui (..).
C’est, on ne doit pas l’oublier, à Guillaume Dubufe que l’on doit cette façon nouvelle de présenter les œuvres d’art ; à Paris et dans toutes les capitales, sa méthode a été imitée, et les artistes lui sont redevables partout des progrès réalisés en ce sens. Guillaume Dubufe n’était pas seulement le peintre de grand talent que les Salons annuels avaient popularisé, c’était aussi un poète et un écrivain d’art des plus appréciés.
Ses amis ont constitué un Comité qui a décidé d’élever un monument sur sa tombe, au Père-Lachaise.
Tous les sociétaires de la Société Nationale des Beaux-Arts se sont inscrits dès les premiers jours sur la première liste de souscription. Tous ceux qui ont connu G. Dubufe se joindront certainement à ses confrères pour rendre à sa mémoire cet hommage mérité. C’est l’éminent sculpteur Bartholomé que le Comité a prié d’exécuter le monument (…).
Les membres du Comité sont M. Jean Béraud, président, MM. Montenard et Rosset-Granger, vice-présidents. Trésorier : M. A. Bouilhet ».
Conseil Municipal de Lille, 2 décembre 1910,
Réunion Extraordinaire,
Rapport de M. le Maire,
1380. Galerie des Maires – Dons. Remerciements.
« Messieurs,
La Galerie de portraits des Maires de Lille vient de s’augmenter de celui de M. Jules Dutilleul qui représenta, au Sénat, le département du Nord et présida, de 1878 à 1881, à la direction des affaires de notre cité.
Nous devons à la veuve de notre regretté prédécesseur ce don généreux, œuvre remarquable du peintre Rosset-Granger et nous proposons, Messieurs, d’ajouter aux sentiments de profonde gratitude qu’à déjà exprimés, à Madame Dutilleul, l’Administration Municipale, ceux de notre assemblée toute entière. Adopté ».
(Portrait de M. Jules Dutilleul, Maire de Lille)
Le Livre d’Or des Peintres Exposants, 1910,
Page 155,
« ROSSET-GRANGER : Bourse de voyage en 1881 ».
- Rosset-Granger est né à Vincennes, dans le département de la Seine, le 9 juillet 1853.
(…) Citons encore parmi les principales œuvres de l’artiste : Effets de nuit, Soir de fête en Provence, Orphée, les Hiérodules, La Cueillette des figues,… ».
Page 362,
« ROSSET-GRANGER Edouard, Hors-Concours, Sociétaire de la Nationale, Bourse de voyage ».
Page 541,
« … représentant un enfant nu, de huit à quinze mois (2.000 francs). Il a été décerné en 1909, à Monsieur Rosset-Granger ».
(SNBA 1909, Le Réveil, n° 1014).
1911
Le Figaro, 6 février 1911,
L’Exposition internationale du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de J. Darthenay,
Page 3,
« L’Arrivée au Château, note mondaine de M. Edouard Rosset-Granger ».
(SNBA 1910, L’Arrivée au Château, n° 1075).
Les Nouvelles d’Alger, Journal Quotidien du Soir, 6 février 1911,
Le Salon des Orientalistes Algériens,
Texte de Jehan,
Page 1,
« Parlerons-nous de l’envoi de M. Rosset-Granger ? Est-ce vraiment la peine de dépenser des trésors de technique pour habiller une poupée qui sourit selon la formule ou pour raconter des anecdotes à l’usage des abonnés de la bibliothèque rose ? » (SNBA 1910, Le Tub n° 1076 et L’Accueil, huile 1911).
La Dépêche Algérienne, 17 février 1911,
Le Salon algérien – IX (1), Salle VII (suite)
Texte de R. d’Artenac,
Page 6,
« En contournant l’épi nous retrouvons les enfants Rosset-Granger. » (SNBA 1910, Le Tub n° 1076, L’Accueil, huile 1911 et Petit Bacchus, huile 1911).
Le Progrès des Communes, 18 février 1911,
Page 3,
« L’Afrique du Nord illustrée, Blida.
Sommaire du 15 février 1911. Illustrations et Textes : L’Accueil de E. Rosset-Granger. » (SNBA 1910, L’Accueil, huile 1911).
Le Radical, 7 mars 1911,
Au Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Fly,
Page 4,
« D’autres encore et non des moindres, sollicitent notre analyse, mais il nous faut abréger et nous contenter bien à regret, de citer au hasard des salles et des places : Mme Elodie La Villette, MM. Edouard Rosset-Granger, (…) Auguste Zwiller ».
(SNBA 1910, L’Arrivée au Château, n° 1075).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 14 avril 1911,
Le Tour du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
La Peinture,
A Travers les Salles de Peintures,
Texte d’Edouard Sarradin,
Page 3,
« Salle 3. Deuxième section. Tableaux de (…) Rosset-Granger. (…) Portraits par A. Delécluze, Rosset-Granger ».
(SNBA 1911, Vénus, étoile du soir n° 1129 et Portrait de Madame M. P… n° 1130).
Le Gaulois, 16 avril 1911,
Bloc-Notes Parisien,
Le vernissage du Salon de la Société Nationale,
Texte signé Tout-Paris,
Page 1,
«Salle III bis. Un feu d’artifice de couleur ! (…) L’Etoile du soir, de M. Rosset-Granger, est encore du rêve que corrige le Carnaval de M. Langweil ».
(SNBA 1911, Vénus, étoile du soir n° 1129).
La Gazette de France, Paris, 16 avril 1911,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte de Georges de Céli,
Page 5,
« Il n’y a pas moyen de dissimuler à M. Rosset-Granger que son « Etoile du soir », d’une inspiration délicate d’ailleurs, pâtie un peu du voisinage. Louons par compensation, la délicatesse de son Portrait de Mme M. P… ».
(SNBA 1911, Vénus, étoile du soir n° 1129 et Portrait de Madame M. P… n° 1130).
L’Action Française, 17 avril 1911,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte de L. Dimier,
Page 3,
« Salle III.
Un beau portrait de femme de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1911, Portrait de Madame M. P… n° 1131).
Comoedia, 18 avril 1911,
Au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de A. W.,
Page 2,
« Rosset-Granger : Vénus, étoile du soir
Affiche réclame en chromolithographie par une lampe électrique– peut servir de calendrier primé – article soigné » (SNBA 1911, Vénus, étoile du soir n° 1129).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 22 avril 1911,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Salle 3bis. Beaucoup d’attrait également chez cette femme nue chargée par M. Rosset-Granger de personnifier Vénus, étoile du soir. » (SNBA 1911, Vénus étoile du soir n° 1129).
Le Libéral d’Oran, Quotidien Républicain Indépendant du Soir, 22 avril 1911,
Le Salon de Peinture à Oran,
Page 2,
« MM. Beth et Négrel qui ont entrepris de créer un Salon de Peinture à Oran du 15 mai au 15 juin 1911, ont reçu à ce jour les adhésions ci-après de Messieurs :
(…) E. Rosset-Granger (officier d’Académie), hors concours, sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts, Paris » (SNBA 1910, Le Tub n° 1076).
Revue Mondaine Oranaise, 23 avril 1911,
La Revue Artistique,
Le Salon de Peinture d’Oran,
Un Succès Inespéré,
Texte de Lack de Garance,
Pages 6 et 7,
« M. Beth qui a bien voulu se charger des fonctions de Secrétaire pour la création d’un Salon de Peintures à Oran, du 15 mai au 15 juin 1911, a reçu à ce jour les adhésions ci-après de Messieurs :
Léon Cauvy, Directeur de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger.
(…) E. Rosset-Granger (Officier d’Académie) hors concours, secrétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts, Paris ».
(SNBA 1910, Le Tub n° 1076).
La Vie Parisienne, 29 avril 1911,
A la Nationale,
Texte de Dorilas,
Page 312,
« Il n’y a guère d’espoir non plus de garder en France, la nymphe moderne qui découvre aux ris et aux grâces étonnés le nouveau briquet automatique… Cette perle de Rosset-Grange ira évidemment en Belgique ».
(SNBA 1911, Vénus étoile du soir n° 1129).
Le Ménestrel, 29 avril 1911,
La Musique et le Théâtre,
Aux Salons du Grand Palais (Deuxième article),
Texte de Camille Le Senne,
Page 130,
« J’arrive au allégoristes proprement dits. Certains ont une conception fort simple, pour ne pas dire tout à fait sommaire. Ainsi il est évident que M. Rosset-Granger n’a pas cherché midi à quatorze heures, ni même à douze heures cinq minutes en composant la Vénus étoile du soir. Son but unique a été de reporter sur la toile l’académie savoureuse d’un joli modèle, bien en chair ; et pour la sortir de l’album des nudités banales, il lui a généreusement octroyé ses attributs d’étoile ».
(SNBA 1911, Vénus étoile du soir n° 1129).
Le Magasin Pittoresque, juin 1911,
Notes d’Art,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 67,
« Vénus, étoile du soir, œuvre brillante de M. Rosset-Granger.
(…) Les portraits sont nombreux. Il convient de citer ceux de MM. Rondel, Barbey, Béraud, Dagnan-Bouveret, Weerts, … Rixens, Friant, Courtois, Rosset-Granger … Dubufe-Werhlé… ».
(SNBA 1911, Vénus, étoile du soir n° 1129 et Portrait de Madame M. P… n° 1130).
Le Figaro, 13 juin 1911,
Le Monument Dubufe,
Page 4,
« Hier matin a eu lieu au Père-Lachaise l’inauguration du monument élevé par ses amis à la mémoire de Guillaume Dubufe. Le monument œuvre du sculpteur Bartholomé, a été admiré par les artistes, venus en grand nombre pour honorer la mémoire de leur regretté confrère.
Dans l’assistance pour entourer la famille :
MM. Jean Béraud, Agache, Lhermitte, Fagel, Jean Gounod, Mme Paul Deschanel, Brice, M. et Mme Montenard, MM. La Touche, Roger Jourdain, Maurice Leloir, Jean Weber, Albert Ballu, Charles Meissonnier, M. et Mme Barthou, Mmes Roger Ballu, Baignières, Pannemaker, M. et Mme Maurice Constant, M. et Mme Martin-Leroy, MM. Decauville, Formigé, Albert Fourié, Lebourg, Aublet, Rosset-Granger, Ganderax, Wurts, Ragnet, Dawant, Guignard, etc.
M. Jean Béraud, président du comité, en quelques mots émus, a rappelé les sympathies dont Guillaume Dubufe était entouré et les profonds regrets que sa mort avait causés dans les milieux artistiques ».
La Liberté, 13 juin 1911,
Le Monument Guillaume Dubufe,
L’Inauguration de ce matin au Père-Lachaise,
Texte de G. D.,
Page 2,
« Il y a deux ans, Guillaume Dubufe, fils du grand peintre Edouard Dubufe, artiste de valeur lui-même mourrait à bord du bateau qui le conduisait à Buenos-Aires où il allait représenter à l’exposition universelle, la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il était le trésorier.
Très aimé de ses confrères, sa mort prématurée causa de grands regrets et aussitôt un comité fut créé pour lui élever un monument au Père Lachaise, c’est ce monument dû au ciseau du maître Albert Bartholomé qui a été inauguré ce matin.
(…) Dans l’assistance, nous avons remarqué : MM. Jean Béraud, président du comité, Léon Lhermitte de l’Institut, Agache, Roger Jourdain, Ganderax, Jean-Jacques Rousseau, Maurice Courant, Martin Leroy, Montenard, Hochard, Jean Véber, Charles Messonnier, Gros, Lebourg, Albert Ballu, Pierre Decauville, Wertz, Rosset-Granger, Fagel, Raffaelli, Muenier, Dawant, Charles Gounod…
M. A. Bartholomé, l’auteur du monument qui se tenait à l’écart, a été vivement félicité par les personnes présentes et remercié par Mme Dubufe, qui était entourée de ses enfants.
La Revue de Paris, 15 juin 1911,
Sonnets écrits par Guillaume Dubufe,
(Hommage deux ans après sa mort),
Pages 797 et 798,
« Eros, à Rosset-Granger,
Au fond des bois, assis sur un autel antique,
Auquel ont les amants coutume de venir,
Eros, à l’heure bleue où le jour va fionir,
Aiguisé ses chansons sur son arc ironique ;
Une flèche est l’archet moqueur dont la musique,
Fait les oiseaux chanter et les humains souffrir :
Les êtres à sa voix, se hâtent d’accourir,
Et l’écho sur les monts lui donne la réplique.
Ainsi me plaît Amour avec son air vainqueur,
Et, quand le doux avril épanouit leur cœur,
Ainsi l’ont vu bergers et le verront bergères :
Car lorsqu’ils ont connu l’amoureuse leçon,
Ils reviennent toujours écouter la chanson
Qu’ont les oiseaux appris aux poètes, leurs frères.
(SAF 1881, Eros n° 2147).
L’Echo d’Oran, 15 juin 1911,
Le Salon de Peinture Oranais,
Texte d’Alfred Cazes,
Page 3,
« Notons d’abord deux envois nouveaux de la plus haute valeur : de M. Rosset-Granger, le « Tub », un gosse grassouillet dont le petit derrière trempe dans l’eau et dont les chairs ont des délicatesses de pastel ; et de M. Vollet, une « Fabiola » rêveuse et vaporeuse qui ne laisserait pas d’inquiéter le Cardinal Wiseman ».
(SNBA 1910, Le Tub n° 1076).
1912
Catalogue Illustré des plus importantes peintures de la William Schaus Art Galleries,
3ème vente du 17 janvier 1912,
Grande salle du Plaza,
5ème Avenue à New York
Texte d’Herman Schaus,
« Edouard Rosset-Granger. French (1853 – )
N° 246- The Jewel Case (La Boîte à Bijoux).
Hauteur, 46 cm ; largeur, 54 cm.
Une jeune femme, vue à partir de la taille, est assise regardant vers le bas un collier de perles, dont elle tient les deux extrémités en ses mains, qui se trouve dans un coffret à bijoux ouvert. Le reste repose sur une table à sa droite qui supporte également une lumière électrique d’une teinte jaune. En même temps, une lueur vient de la droite et illumine un côté de son visage et touche ici son corsage rose-lavande, qui est orné de dentelles au cou et aux manches.
Signé en bas à gauche, « E. Rosset-Granger ».
(La femme sous la lampe qui considère des perles à son bras ou La boîte à bijoux, 1898. Vendu à M. Herman Schaus, modèle Alice)
Le Radical, 2 février 1912,
Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Herdel,
Page 4,
« Femme à sa toilette est une œuvre exquise de M. E. Rosset-Granger »
(SNBA 1907, Femme à sa toilette, n° 1033).
Le Figaro, 3 février 1912,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de J. Darthenay
Page 5,
« Femme à sa toilette de M. Rosset-Granger est d’un dessin gracieux, d’une couleur discrète ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette, n° 1033).
La Liberté, 5 février 1912,
Le XXe Salon International de Peinture et de Sculpture de Monte-Carlo,
Texte de Noël d’Oc,
Page 2,
« Une sévère et forte peinture de M. Edouard Rosset-Granger, Femme à sa toilette ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette, n° 1033).
Le Petit Marseillais, 12 février 1912,
Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Page 3,
« Femme à sa toilette de M. Rosset-Granger est d’un dessin gracieux ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette, n° 1033).
Nimes-Journal, 24 février 1912,
Paris-Revue,
Page 3,
« Sommaire de Janvier 1912. Sonnet, Rosset-Granger. » (Illustration d’un sonnet pour cette publication en 1912).
Le Gaulois, 27 février 1912,
Lettre de Monte-Carlo,
Le XIème Salon de Monaco,
Exposition Internationale de Peinture et Sculpture,
Texte de K. de Marlati,
Page 4,
« Obligé de me limiter, je cite plus rapidement des œuvres dignes d’une longue étude : (…) une sévère et forte peinture de M. Rosset-Granger, Femme à sa toilette ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette, n° 1033).
Le Matin, 28 février 1912,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monaco,
Texte de Gaston Brader,
Page 2,
« Femme à sa toilette de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1907, Femme à sa toilette n° 1033).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 2 mars 1912,
L’Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Jules Méry,
Page 1,
« Il nous reste, avant de sortir du hall, deux derniers panneaux à examiner. On y rencontre : Femme à sa toilette, de M. Edouard Rosset-Granger, tableau de genre, d’un dessin gracieux, d’une tonalité discrète avec un joli mouvement de bras » (SNBA 1907, Femme à sa toilette ou La femme à la houppe, Huile n° 1033).
Le Petit Echo de la Mode, 10 mars 1912,
Le Bien-Etre au Logis
Texte de C. B.,
Page 106,
« Ce n’est pas au hasard qu’il faut nous en rapporter pour décider du choix des tableaux chargés d’égayer votre intérieur. (…) S’il s’agit d’une jeune fille musicienne, les gravures représentant des scènes d’art seront tout indiquées : deux gravures se faisant pendant et représentant l’une la Musique sacrée et l’autre la Musique profane d’après Dubufe ; Ophélie, d’après Rosset-Granger ». (SAF 1889, Ophélie n° 2333).
Le Petit Parisien, 4 avril 1912,
XXe Exposition Internationale de Peinture et de Sculpture de Monaco,
Texte de Fortnax,
Page 4,
« Ils sont nombreux ceux dont il faudrait citer les œuvres et dont je ne puis que donner les noms : MM. Ed. Rosset-Granger, Montagné, Montenard, etc… » (SNBA 1907, Femme à sa toilette ou La femme à la houppe, Huile n° 1033).
Le Figaro, 13 avril 1912,
Les Salons de 1912.
Société Nationale des Beaux-Arts,
De la Vie et de la Durée dans le Portrait,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 4,
« Cette revue des portraits intéressants pourrait être encore allongée. Elle sera, à tout le moins, à peu près complète quand nous aurons ajouté les noms de MM. Paul Robert, Leempoëls, Abblet (…), Weerts, Lignier, Rosset-Granger, H. Bouvet, Rixens… ».
(SNBA 1912, Portrait Etude ou Portrait de Marcelle avec une coiffe de Pont-Aven n° 1129).
Le Gaulois, 14 avril 1912,
Bloc-Notes Parisien,
Le vernissage de la Nationale,
Texte signé Tout-Paris,
Page 1,
« De M. Rosset-Granger, plusieurs toiles qui ont un égal succès, son portrait-étude est tout à fait remarquable » (SNBA 1912, Portrait-Etude ou Portrait de Marcelle avec une coiffe de Pont-Aven, n° 1129).
Le Petit Journal, 18 avril 1912,
Au Salon de la Nationale,
Texte de Louis Paillard,
Page 5,
« M. Edouard Rosset-Granger peint des brochettes de bébés gras et une intéressante étude de visage féminin, visage ardant, yeux clairs » (SNBA 1912, Portrait Etude ou Portrait de Marcelle avec une coiffe de Pont-Aven n° 1129, Sous-bois, n° 1130, Dans les Vignes, n° 1131, La Bulle de savon, n° 1132, Les Moustiques, n° 1134).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 24 avril 1912,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« Salle VII. (…) On leur préfère l’inspiration plus gracieuse dont fait preuve M. Rosset-Granger dans l’enfant à la Bulle de savon et les Moustiques, personnifiés sous les traits de petits amours ailés venant se brûler à une grosse lanterne vénitienne. Cet artiste expose aussi un très bon portrait de femme » (SNBA 1912, La Bulle de savon, n° 1132, Les Moustiques, n° 1134 et Portrait-Etude ou Portrait de Marcelle avec une coiffe de Pont-Aven, n° 1129).
Le Ménestrel, 4 mai 1912,
La Musique et le Théâtre au Salon du Grand-Palais,
Texte de Camille Le Senne,
Page 137,
« De même, M. Rosset-Granger évoque la troupe voltigeante des Cupidons de l’école de Boucher dans une série de fantaisies décoratives où nous voyons ces comparses mythologiques marauder dans les vignes, enfler des bulles de savon, attirer les phalènes autour de globes lumineux, jouer à cache-cache dans les clairières. Le peintre a trouvé là matière à fines et spirituelles interprétations du nu, variations amusantes sur un thème éternel, et il a baigné l’ensemble d’un afflux de lumière subtilement épandue qui est presque de la couleur, qui est à tout le moins sa couleur ».
(SNBA 1912, Sous-bois, n° 1130, Dans les Vignes, n° 1131, La Bulle de savon, n° 1132, Les Moustiques, n° 1134).
La Mode Illustrée, 12 mai 1912,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Alexis Lemaistre,
Page 11,
« … et un très beau Portrait-Etude, par M. Rosset-Granger, qui expose aussi des petites toiles d’une ravissante fantaisie où les personnages sont de jeunes enfants, presque encore des bébés : Dans les vignes, ils font la vendange ; Sous-bois, ils se balancent sur des troncs de maigres bouleaux nouvellement coupés ; quant au Petit Bacchus, couronné de feuilles, il suce goulûment une énorme grappe de raisin. » (SNBA 1912, Portrait-Etude ou Portrait de Marcelle avec une coiffe de Pont-Aven n° 1129, Sous-bois n° 1030 et Dans les Vignes n° 1031 et Petit Bacchus n° 1133).
Le Penseur, N° 5, Mai 1912,
Les Deux Salons,
Texte de Jean Lorédan,
Page 161,
« On peut voir à la Nationale (…) des paysages de Dauphin, Alaux, Billotte, Montenard, Berteaux, Rosset-Granger, Baltus ».
(SNBA 1912, Sous-bois n° 1030 et Dans les Vignes n° 1031).
Le Magasin Pittoresque, 1er juin 1912,
Actualités – Notes d’Art,
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 66,
« La Bulle de savon et Bacchus, amusantes toiles de M. Rosset-Granger » (SNBA 1912, La Bulle de savon, bébé jouant n° 1132 et Petit Bacchus n° 1133).
L’Univers, 6 juin 1912,
Les Salons – Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Le Gay,
Page 2 ;
« Bien amusantes, les scènes de M. Rosset-Granger : les Bulles de savon, Petit Bacchus, Dans les vignes ».
(SNBA 1912, Dans les Vignes, n° 1131, La Bulle de savon, n° 1132 et Petit Bacchus n° 1133).
Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 12 juin 1912,
Le Salon de Versailles,
Texte de Eugène Hoffmann,
Page 3,
« Cette année il ne comprend pas moins de huit cents numéros : parmi les exposants, nous retrouvons d’ailleurs un grand nombre des habitués des Salons de Paris : Emile Adam, Alaux, Brispot, Carolus-Duran, Cottet, Fourié, Fraipont, Rosset-Granger, Vebar, etc » (Liseuse ou La nuque, Huile 1908).
Le Petit Parisien, 28 juin 1912,
Hors de Paris – Seine et Seine-et-Oise,
Page 4,
« Versailles. Le jury de la Société des amis des arts de Seine-et-Oise vient, à l’occasion de sa 54e exposition, d’attribuer les récompenses suivantes :
Diplômes d’honneur : MM. Rosset-Granger, Jean Rafalli, Brispol, Tensé, Tadé-Styka, Leroux ».
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 3 juillet 1912,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Exposition Rétrospective – La Musique, La Danse. Palais du Domaine de Bagatelle,
Texte de Jules de Saint-Hilaire,
Page 1,
« … les auteurs d’un grand nombre d’autres planches sont malheureusement inconnus ; mais parmi celles pourvues d’un état civil, on distingue encore (…) les illustrations sur la Loïe Fuller, par M. Pierre Roche et M. Rosset-Granger. » (Société des Pastellistes 1902, Essais et notations de chorégraphie moderne, Loïe Fuller).
Gil Blas, 11 juillet 1912,
Le Rappel, 15 juillet 1912,
Les Achats de l’Etat aux Salons,
Page 2,
« L’Etat vient d’acquérir aux Salons les œuvres suivantes :
Au Salon de la Société Nationale,
Peinture : (…) Rosset-Granger : Petit Bacchus ».
(SNBA 1912, Petit Bacchus n° 1133).
La Ilustracion Artistica, Barcelona, , N° 1602, 9 septembre 1912,
Paris – Salon de la Sociedad Nacional de Bellas Artes 1912,
Page 589,
« Retrato Estudio obra de E. Rosset-Granger ».
Signé Pont-Aven 1911.
(SNBA 1912, Portrait-Etude ou Portrait de Marcelle avec une coiffe de Pont-Aven, n° 1129).
Les Allemands à l’Est de Paris, du canal de l’Ourcq à la Marne, 1870-1871, Ouvrage d’Arthur Hustin, Libraire Contemporain, Paris 1912,
Pages 30/31,
« Chapitre VI. La maison de Mignot, allée de l’Eglise (au Raincy).
Un autre habitant eut à souffrir de bombardement. Ce fut M. Mignot, entrepreneur de travaux publics, qui habitait avec son gendre, M. Vautrin, allée de l’église, la maison occupée aujourd’hui par une entreprise de déménagements (Olaguier, Haigneré, Deluchy).M.Mignot avait travaillé partout dans la région. Il était très connu. Le peintre Rosset-Granger a laissé de lui un portrait qui dit bien son intelligence». (Portrait de Monsieur Mignot, entrepreneur au Raincy avant 1895).
1913
Gil Blas, 22 février 1913,
Les Arts. L’art en Province,
Page 4,
« Le Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts vient d’effectuer son vernissage. Les envois de la capitale sont nombreux et importants.
Parmi les peintres et sculpteurs : MM. Albert Zwiller, Guillonnet, Laugé, Smith, Montenard, Chigot, du Gardier, Abel Truchet, Rosset-Granger, Doigneau (…) »
Le Mémorial des Pyrénées, Bordeaux, 25 février 1913,
L’Art à Bordeaux, Salon des Amis des Arts (troisième article)
Texte de Lynx,
Page 1
« Je voudrais une fois de plus rendre hommage à l’habileté et au charme subtil de M. Rosset-Granger qui nous a donné une fantaisie délicieuse intitulée « Dans les vignes », où de petits amours en goguette se laissent aller à leurs ébats au milieu des grappes mures. C’est spirituel et léger, et d’une facture fort habile. » (SNBA 1912, Dans les vignes n° 1131).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 1er mars 1913,
L’Exposition des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Page 5,
La bulle de savon, par M. Rosset-Granger » (SNBA 1912, La bulle de savon, bébé jouant n° 1132).
Gil Blas, 2 mars 1913,
L’Exposition Annuelle des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Texte de Francis de Lambeyre,
Page 4,
« Notons encore (…) la Bulle de savon, de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1912, La bulle de savon, bébé jouant n° 1132).
Le Journal des Débats Politiques et Littéraires, 13 avril 1913,
Le Tour du Salon de la Société Nationale Beaux-Arts,
Texte d’Edmond Sarradin,
Page 3,
« Salle 11. Rosset-Granger a peint son propre portrait (je ne le croyais pas si jeune) et le nu d’une matrone blonde et fière, au sein avantageux ; et aussi un aimable portrait de jeune femme ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099, Portrait de Madame X… n° 1100 et Portrait de l’auteur n° 1104, Collection B et F. Dehay).
Gil Blas, 13 avril 1913,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 2,
« Salle XIV (…) amusante et vivante esquisse de Mlle Ethel Mars ; MM. Rosset-Granger, Osbert, etc ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099, Portrait de Madame X… n° 1100, Pochade de fleurs n° 1101, Crépuscule n° 1102 et Maternité n° 1103).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 13 avril 1913,
Le Wagon Salon,
Vernissage de la Société Nationale,
Carnet d’un Incompétent,
Texte de Curnonsky,
Page 6
« Salle XIV. « La Vierge aux favoris blonds ». Monsieur Rosset-Granger peint une jeune femme à barbe, d’ailleurs blonde, qui se passe la main dans les favoris ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099).
Paris Midi, 15 avril 1913,
Les Salons de Société Nationale. La Peinture (fin),
Texte de Tabarant,
Page 2,
« Salle XIV.
Portraits de Columbano et de Rosset-Granger, dont on aimera aussi certain nu ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099, Portrait de Madame X… n° 1100 et Portrait de l’auteur n° 1104).
La Gazette de France, 15 avril 1913,
Le Salon de la Société Nationale,
Salle XIV,
Texte de Georges de Céli,
Page 2,
« Dans l’exposition de M. Rosset-Granger on préférera un petit profil féminin et un coin d’intérieur où une femme fait sauter son enfant sur ses genoux ».
(SNBA 1913, Portrait de Madame X. n° 1100 et Maternité n° 1103).
L’Univers, 19 avril 1913,
Le Salon de la Nationale (Peinture),
Texte de Charles Ponsonailhe,
Page 1,
« M. Rosset-Granger a voulu faire sans doute un discours contre la chair en peignant une présidente des Cent-kilos, une sexagénaire au corps de saindoux maquillé par un coiffeur, et ne désarmant pas dans sa luxure adipeuse et sénile. Ah ! quel poids lourd que certaines femmes !!! ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099).
Le Gaulois, 22 avril 1913,
A travers le Salon de la Nationale,
Texte de Jean Villemer,
Page 2,
« Nous découvrons aussi (…) des aquarelles en très belle couleur de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1913, Etude, n° 1726, Insomnie, n° 1727 et Farfadet, n° 1728).
L’Aurore, 22 avril 1913,
Le Salon de la Nationale,
Texte de Robert Kemp,
Page 2,
« Salles XIII et XIV,
Voici encore Dagnaux, Olivier, Rosset-Granger et son nu gras et pâle, Cadel mélancolique »
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099).
L’Intransigeant, 24 avril 1913,
Chroniques et Paroles sur l’Art,
La Vie Artistique,
Le Salon de la Nationale,
Texte de Guillaume Appolinaire,
La Pléiade, Tome II, Œuvres en prose,
Page 563,
« Salle 14. Les portraits de M. Boldini sont toujours aussi étourdissants. (…) Citons encore les envois de Mme Ethel Mars, Rosset-Granger ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099, Portrait de Madame X… n° 1100 et Portrait de l’auteur n° 1104).
Comoedia, 26 avril 1913,
Le Salon de la Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’André Warnod,
Page 3,
« Salle XIV. (…) La femme nue de M. Rosset-Granger a la peau rose et les cheveux blonds».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099).
Le Figaro, 5 mai 1913,
Le Monde de la Ville,
Page 3,
« M. W.T. Dannat a donné samedi, dans son élégant atelier de l’avenue de Villiers, un très brillant dîner d’hommes, appartenant au monde de la diplomatie, de l’Institut, des lettres et des arts.
Parmi les invités :
L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Myron T. Herrick, MM. Henri de Régnier, Léonce Benedite, Jean Béraud, Henri Gervex, …Rosset-Granger, etc.
On a tout naturellement beaucoup parlé de la splendide exposition que le grand peintre américain a faite de ses œuvres chez Georges Petit et qui à valu à W.T. Dannat les félicitations les plus chaleureuses ».
Le Gaulois, 18 mai 1913,
Bloc-Notes Parisien,
Texte de Tout-Paris,
Page 1,
« M. Rosset-Granger donne la vision d’une femme élégante, en manteau de soie, rentrant le soir, sous le péristyle de son château ».
(SNBA 1910, L’arrivée au château, n° 1075).
L’Intransigeant, 18 mai 1913,
Chroniques et Paroles sur l’Art,
La Vie Artistique,
A Bagatelle, l’Exposition de Peinture des Amateurs de Jardins,
Texte de Guillaume Apollinaire,
La Pléiade, Tome II, Œuvres en prose,
Pages 587 et 588,
« Les œuvres que contient cette exposition ont été choisies avec soin, aussi sont-elles presque toutes intéressantes. Je dois me contenter de citer à la hâte : Duez, Faller, Dagnaux (…) Montenard (…) Prinet, Roger Jourdain, Roll – le père et le fils -, P. Mathey, Léon Carré, Le Sidaner vraiment très joli, Rixens, Rosset-Granger… ».
(SNBA 1910, L’Arrivée au Château n° 1075).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 31 mai 1913,
Société des Beaux-Arts de la Dordogne,
Texte de A. Bathylle,
Page 3,
« Le onzième Salon périgourdin, installé dans les belles allées de Tourny, à Périgueux, vient d’ouvrir ses portes. Il durera jusqu’au 20 juillet.
(…) qu’il nous suffise de citer parmi les exposants, MM. Antonin Mercié, A.Roll, …, Rosset-Granger ».
(Au théâtre, petit format, huile sur toile 550 x 465).
Le Journal du Dimanche, 1er juin 1913,
Une Exposition en l’Honneur du Tricentenaire de Le Nôtre,
L’Art des Jardins – Bagatelle,
Page 345,
« Et pour terminer, citons la toile charmante de M. Rosset-Granger, vision délicieuse dune femme élégante en manteau de soie rentrant le soir de son parc sous le péristyle de son château ».
(SNBA 1910, L’arrivée au château n° 1075).
(Exposition de Peintures des Amateurs de Jardins, Bagatelle, mai 1913).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 5 juillet 1913,
L’Exposition de Saint-Mandé,
Texte de Hoffmann-Eugène,
Page 3,
« Nous trouvons ici M. Rosset-Granger ».
Journal Officiel de la République Française, 14 août 1913,
Avis et Communications,
Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts,
Pages 7412 et 7413,
« Liste des œuvres d’art appartenant à l’Etat qui ont reçu une affectation pendant le 1er semestre de l’année 1913.
Rosset-Granger- Petit Bacchus, peinture, musée de Blois ».
(SNBA 1912, Petit Bacchus n° 1131).
L’Echo du Centre, 19 août 1913,
Dons de l’Etat,
Page 2,
« Pendant le premier semestre de l’année 1913, l’Etat a fait don des œuvres suivantes : Au Musée de Blois : « Rue Malpatu à Rouen », gravure de A. Dallemagne ; « Le port de Quimperlé », gravure de M. Jourdain ; « Au Cabaret (nature morte) », peinture de J. Lépine ; « Petit Bacchus », peinture de Rosset-Granger » (SNBA 1912, Petit Bacchus n° 1131).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 6 septembre 1913,
Le Salon de Grenoble (Deuxième article),
Texte d’André Lefranc,
Page 3,
« … de M. Rosset-Granger, une agréable peinture : Liseuse » (SNBA 1908, Liseuse ou La nuque, Huile sur toile n° 1006).
Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris, 13 septembre 1913,
Discours de M. Dijeon, Maire de Saint Mandé,
Mairie de Saint Mandé le 18 mai 1913,
Page 4081,
« J’ajouterai que nous devons la décoration picturale qui orne les plafonds et les murs de cette salle des fêtes et de son vestibule à MM. Dubufe, Rosset-Granger, Bergès, Bonnefoy, Bouché-Leclercq, Millot, Tavernier et Warner, membres du Groupe artistique de la région de Vincennes, qui, sous la direction de l’un d’entre eux, le regretté Maître Dubufe, dont je salue respectueusement la mémoire, nous demandèrent de se charger de ce travail artistique Cette proposition fut acceptée par nous en 1907 et, comme nos ressources étaient modestes, nous avons eu recours à la générosité du Conseil Général de la Seine qui, après avoir agréé les maquettes qui lui furent présentées, prit à sa charge les quatre cinquièmes de la dépense totale s’élevant à 30.000 francs.
M. Dubufe fut ravi à l’affection des siens en plein travail et c’est son confrère et ami M. Rosset-Granger qui continua l’œuvre du maître. Tous deux, avec leur haute compétence reconnue, ont pu grouper harmonieusement les talents de leurs collaborateurs, en laissant à chacun d’eux son originalité et sa particularité »
Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris, 13 septembre 1913,
Discours de M. le Préfet de la Seine, M. M. Delanney, du 18 mai 1913.
« Vous me réserviez enfin le plaisir d’admirer l’escalier d’honneur de votre nouvelle mairie et cette brillante salle des fêtes dont la décoration est digne de votre gracieuse cité. Mes félicitations sont d’autant plus vives que tout ici est œuvre vraiment locale, et que, à ce titre, cette salle présente comme un manifeste de l’Ecole de Saint Mandé. Des sentiments très nobles sont exprimés par ces poétiques allégories du maître Dubufe et de son continuateur M. Rosset-Granger (…) Pour orner cette salle, vos peintres y ont fait entrer le soleil de l’été et déposé les fleurs du printemps ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Musée de Reims,
Catalogue Sommaire de la Collection Henry Vasnier, 1913,
Texte de Marguerite Sartor,
Page 32,
« Rosset-Granger. Vincennes, 1853.
- Bayadère.
Pastel. H., 0m 902 ; L., 0m 631. Fig. à mi-corps gr. nat. Acheté Exp. Des Pastellistes ( ?).
(Société des Pastellistes Français 1892, La femme au tambour basque ou La bayadère).
Musée Lannelongue de Castera-Verduzan, 1913
Archives U.18,
« Lettres d’E. Rosset-Granger qui demande l’expédition des portraits de M. et Mme Lannelongue afin de pouvoir les copier ».
(Copie de deux toiles anciennes appartenant au Musée Lannelongue à la demande d’une descendante, la Générale Maugin : Portrait de Madame Lannelongue et Portrait de Monsieur Lannelongue).
Catalogue Objets d’Art et d’Ameublement,
Hôtel Drouot, Salle N° 8, Lundi 29 décembre 1913,
Maître Gaston François, Commissaire-Priseur,
Page 3,
« Désignation – Tableaux.
11 – Grand tableau signé Rosset-Granger – Femme à la lampe ».
1914
Le Petit Havre, Organe Républicain Démocratique, 14 janvier 1914,
Folies-Bergère,
Page 4,
« Ce soir, cinq scènes nouvelles à paraître dans la Revue A LA GARE ! La Greffe humaine ; le retour de la Joconde ; L’Espérance, tableau de Rosset-Granger ; Salomé, tableau de A. Godefroy ; Episode de la guerre de 1870, la défense de Bry-sur-Marne, tableau de Bunel, peintre havrais.
Location de 11 h à midi et de 1h ½ à 5h. »
Le Petit Havre, Organe Républicain et Démocratique, 15 janvier 1914,
Folies-Bergère,
A la Gare !
Nouvelles Scènes,
Texte de A. P.,
Page 3,
« … Il nous est toutefois permis de constater que cette nouvelle féerie « A la gare ! » est éblouissante d’éclat et de fraîcheur…
L’habile metteur en scène Massias, et le grand décorateur de la maison, Roussat, ont par de savants regroupements et une lumineuse dextérité de brosse, évoqué trois tableaux des meilleurs de notre musée.
L’un, « Episode de la guerre de 1870 », signé Bunel est d’un grand effet décoratif ; le second, « Salomé » de Godefroy est apparu imposant et sublime ; enfin le troisième, « L’Espérance » de Rosset-Granger à séduit toute l’assemblée par sa grâce et l’harmonie de son coloris ».
(SNBA 1895, L’Espérance N° 1078).
Bulletin de la Société d’Excursions des Amateurs de Photographies, Janvier 1914,
Compte Rendu de la Séance du mardi 30 décembre 1913,
Page 4,
« Concours d’épreuves de projections en couleurs.
Le programme de ce concours d’épreuves en couleurs a tenté 14 Sociétaires, chiffre qui, croyons-nous, n’a jamais été atteint dans les concours précédents.
Chacun des concurrents a envoyé 4 vues de paysage ou marine, animées ou non, faites depuis le 1er mai dernier.
Vous savez que l’originalité du concours était dans la composition de ce jury, où ne devaient rentrer que des artistes peintres.
Le jury, qui s’est réuni le 19 décembre dernier, était composé de MM. Lourdey et Rosset-Granger, artistes forts distingués. Le troisième, M. Billotte, empêché au dernier moment, s’est excusé et le temps matériel a manqué pour le remplacer. »
Le Gaulois, 3 mars 1914,
L’Exposition des Beaux-Arts de Monte Carlo,
Texte de Paul Joffroy,
Page 7,
« Le portrait de M. F. G. par Dawant est largement traité dans une tonalité discrète ; ceux de Mme X. et de Mme C. par MM. Roger et Rosset-Granger sont suffisamment expressifs et ne manquent pas de délicatesse ».
(Portrait aux violettes – Style Holbein, Huile 1914).
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 7 mars 1914,
L’Exposition des Beaux-Arts de Monte-Carlo,
Page 5,
« Des œuvres consciencieuses et bien venues de MM. Monge, Claude, Lignier, Royer, Rosset-Granger ».
(SNBA 1912, Dans les vignes n° 1131 et Portrait aux violettes).
Le Salut Public, Journal de Lyon, 8 mars 1914,
Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts,
Les Figures,
Texte d’Amaury,
Page 2,
« Salle IV –
… mais qui oserait les condamner (les traditions), quand elles inspirent d’aussi charmantes choses que la Liseuse (531) au fin profil, de M. Rosset-Granger ».
(La Liseuse, SNBA 1908, Huile n° 531 du catalogue).
Le Figaro, 12 avril 1914,
Les Salons de 1914, Société Nationale des Beaux-Arts,
A travers les salles, Salle 20,
Page 4
« Nous pouvons donc regarder avec plus de tranquillité les tableaux de genre de MM. Maugeant et Rosset-Granger.
(SNBA 1914, Aux pays des fées n° 1051).
Journal des Débats Politiques et Littéraires, 12 avril 1914,
Le Tour du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
De Salle en Salle,
Texte d’Edmond Sarradin,
Page 3,
« Salle 20. Rosset-Granger : Au pays des fées, Extase, Isabeau ».
(SNBA 1914, Au Pays des Fées n° 1051, Extase n° 1052, Isabeau n° 1053).
La Gazette de France, Paris, 13 avril 1914,
Le Salon de la Société Nationale,
Texte de Georges de Céli,
Page 2,
« …les tableaux de genre de Maugeant et de Rosset-Granger ».
(SNBA 1914, Au pays des fées n° 1051).
Les Arts, Revue mensuelle des musées, collections, expositions, avril 1914,
Texte de Maurice Hamel,
Editeur Goupil et Cie,
Page 12,
« L’ingénieuse fantaisie, qui est un fruit de notre sol, je la retrouve dans le Pays des Fées de Rosset-Granger ».
(SNBA 1914, Au pays des fées n° 1051).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 18 avril 1914,
Petites Expositions, Hôtel des Arts, 24, rue de Berlin,
Page2,
« Vient de s’ouvrir l’Exposition du Nu. Cette exposition est présentée comme un événement artistique, de tentative neuve et hardie, mettant en présence les diverses écoles. On cite à ce propos, les noms suivants : Roll et Antonin Mercié, Raphaël Collin et Van Rysselberghe, Anquetin et Mlle Béatrice How ; puis Lerolle, Louis Picard, Calbet, Séon, Rosset-Granger, la Lyre, etc. » (SNBA 1913, Etude de nu n° 1099).
Gil Blas, 19 avril 1914,
L’Exposition du Nu,
Texte de « Les Autres »,
Page 4,
« L’exposition du Nu sera inaugurée demain lundi à 3 heures en l’hôtel des Arts, 24 rue de Berlin. La tentative est neuve et quelque peu hardie ; elle met en présence les représentants des diverses écoles : Roll et Antonin Mercé, Raphaël Collin et Van Rysselberghe, Anquetin et Mlle Béatrice How ; puis Lerolle, Louis Picard, Calbet, Séon, Rosset-Granger… C’est un gros événement artistique ».
(SNBA 1913, Etude de nu n° 1099).
La Revue des Beaux-Arts, 19 avril 1914,
Page 18,
« M. Rosset-Granger, dans Surprise accentue par des jeux très médités de lumière, les parties… ».
(SNBA 1904, Surprise ! n° 1090).
Le Ménestrel, 2 mai 1914,
La Musique et le Théâtre au Salon du Grand Palais,
Texte de Camille Le Senne,
Page 141,
« Il convient également d’assortir à ces diverses figures les grands décors tracés avec humour par M. Rosset-Granger dans Au pays des fées ».
(SNBA 1914, Au pays des fées n° 1051).
La Revue des Beaux-Arts, 26 juillet 1914, n° 321
Des dessins, pastels et aquarelles à la SNBA,
Texte par M. Vallet,
Page 4,
« Nous terminerons notre revue en signalant de curieuses peintures à l’eau d’un charme attirant par M.M. Madeline et Rosset-Granger ».
(SNBA1914, Coquetterie (Gouache n° 1619) et Dans un parc (Gouache n° 1620).
Curiosités Médico-Artistiques, 3ème série, 1914,
Texte du Docteur Lucien Nass,
Pages 187 et 188,
« Puis un tableau amusant de M. Rosset-Granger, où l’on voit pas plus de blessés que dans l’Arlésienne. Titre : L’Accident. La scène se passe à la porte d’une pharmacie parisienne ; la foule des badauds se presse devant les glaces de la boutique, violement éclairée de vert et de rouge, et cherche à voir ce qui se passe à l’intérieur. Les premiers soins sont donnés à un blessé de la voie publique, un écrasé d’autobus, sans doute, traité avec beaucoup de fantaisie et d’esprit : on y rencontre, dans cette troupe de badauds, l’inévitable Italien promenant ses Dianes en plâtre, les midinettes sorties de l’atelier, la concierge de l’immeuble voisin, tous et toutes agités d’un égoïste petit frisson, mais restant là, pour voir quand même, attirés par la vue de la souffrance d’autrui ».
(SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Page 199,
« Dessin de L’Accident à la plume par J. Droit ».
1916
Exposition d’Art Français Contemporain, Janvier 1916,
La Fraternité des Artistes,
Ritz-Carlton Bellroom New-York,
Traduit de l’Américain,
« Catalogue de l’exposition :
91 – Fantaisie – E. Rosset-Granger”.
(Exposition Internationale de Saint-Louis, USA n° 487 en 1904, Fantaisie, Huile de 1902).
Le Gaulois, 15 février 1916,
Page 2,
« L’exposition que nous avions annoncée a été ouverte, hier, à la galerie Bernheim, rue La Boétie. On sait que le produit des entrées et de la vente des tableaux exposés est destiné à l’œuvre « Le Vêtement du prisonnier du guerre ». Presque tous nos maitres, si souvent mis à contribution pour les œuvres de charité, ont tenu a été représentés à cette exposition. L’un d’eux nous disait hier en riant ; « J’en suis à mon dix-septième tableau pour les œuvres de guerre. » Nous ne pouvons pas donner ici une appréciation de ces toiles ; nous nous bornerons à signaler, par ordre alphabétique, la plupart des exposants : MM. Adler, Bail, Marcel Baschet, Besnard, Jacques Blanche, Paul Chabas, Courant, Dagnan-Bouveret, Dauchez, Maurice Denis, Gervex, R. Jourdain, La Touche, Legout-Gérard, Le Sidaner, Levy-Dhurmer, René Ménard, Montenard, Poulbot, Rochegrosse, Roll, Rosset-Granger, Lucien Simon, Abel Truchet, Willette, Mme Madeleine Lemaire. Une très heureuse idée a été de grouper, par panneaux, dans une autre salle de petits tableautins, grands comme une carte postale ou guère plus, tous signés d’un maître, et chaque série de vingt se vend sans pouvoir être divisée à moins qu’on ne s’entende pour l’achat en commun. Trois de ces panneaux ont été vendus dès la première heure ».
1917
Famous Pictures reproduced from Renowned Paintings by the World’s Greatest Artists from France, England, Italy, The United States and many others countries.
Chicago, Stanton and Van Vliet Cie Publishers, 1917.
Tableaux célèbres reproduits à partir de peintures célèbres par les plus grands artistes mondiaux de France, d’Angleterre, d’Italy, des Etats-Unis et de nombreux autres pays.
Traduction de l’américain.
Page 43,
« Reproduction. Les Hiérodules.
Page 44,
Les Hiérodules étaient une forme de type mythologique d’enchanteresses que nous connaissons dans les temps modernes comme des sirènes. Comme dans toutes les représentations de la légende dans l’art moderne, M. Edouard Rosset-Granger les dote de la beauté féminine parfaite, là où l’ancienne forme qui leur était donnée était celle d’ans un cas d’une sirène et d’ans l’autre d’un forme moitié femme et moitié oiseau. L’artiste est un parisien dont les peintures dans ce domaine ont été nombreuses et très réussies, tant comme œuvre d’art qu’en popularité. En dessin, couleurs, composition et sélection des sujets, ses œuvres montrent qu’il a étudié avantageusement l’école de Bouguereau et Lefebvre. L’artiste, était en réalité, un élève de Cabanel, Dubufe et Mazerolle ».
(SAF 1886, Les Hiérodules n) 2060).
1918
La Liberté, 30 avril 1918,
Le Salon – Peinture,
Page 2,
« Parmi les tableaux d’artistes contemporains nous avons remarqué en suivant la nomenclature alphabétique du catalogue : (…) Verdun par Rosset-Granger » (Exposition au Petit Palais des œuvres de guerre 1918, Verdun).
La Grimace, 30 mai au 6 juin 1918, N° 82, 3e année,
Grimaces Salonnières, le dernier coup d’œil,
Texte de Le Barrel,
Page 3,
« Finissons-en avec le Salon !
Oh non, M. Rosset-Granger, Verdun ne doit pas avoir ainsi de faux airs de la « Cruche cassée », certainement non !! ».
(Exposition au Petit Palais des œuvres de guerre 1918, Verdun).
Bulletin de la Commission Municipale Historique et Artistique de Neuilly sur Seine, 1918,
Page 38,
« Le 24 octobre 1908, une nombreuse assistance d’élite était réunie au cimetière ancien de Neuilly : il y avait là les peintres, Roll, Bérard, Dubufe, Raffaeli, Henry-Baudot, Billotte, La Gandara, Rosset-Granger, Lévy-Dhurmer, Mme Louise Breslau, les sculpteurs Bartholomé, Desbois, Aubé, Alexandre Charpentier, etc.
Tous ces artistes étaient réunis en pélerinage commémoratif auprès de… »
1919
Excelsior, 2 mai 1919,
Les Salons des Artistes Français et de la Nationale,
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 5,
« Salle III.
…les buveurs de Jeanniot ; le portrait véridique de Karbowsky, par Mlle Breslau ; les Iwills, Les Loups, honorables et supérieurs aux Dagnaux et aux Rosset-Granger ».
(SNBA 1919, Aux héros disparus n° 2085 et Dans le parc du château n° 2086).
L’Humanité, 3 mai 1919,
Les Salons de 1919,
Aux Artistes Français et à la Nationale,
La Nationale,
Texte de Claude Roger-Marx,
Page 3,
« Mais il y a d’autres morts à la Nationale et ceux-là produisent toujours. Pourquoi ne pas réunir dans une même salle les tableaux de genre… Placez-y le Prophète de Montenard et ses nombreuses allégories inspirées par nos poilus … et de pathétiques images : la Palme, par Rosset-Granger, le Communiqué par Aublet ».
(SNBA 1919, Aux héros disparus n° 2085).
Le Figaro, 4 mai 1919,
Le Supplément Littéraire,
L’Art en 1919. Exposition du Grand Palais,
La Guerre – Les Evénements,
Texte d’Arsène Alexandre,
Page 3,
« La composition de M. Rosset-Granger dont l’idée exquise est bien supérieure à la réalisation ».
(SNBA 1919, Aux héros disparus n° 2085).
Les Annales,
Société Académique d’Architecture de Lyon, 1919, volume 19,
Page 57,
« … et la jeune femme surprise au petit jour, de Rosset-Granger, joint à la séduction du dessin une coloration des plus douces ».
(SNBA 1919, Dans le parc du château, n° 2086).
Les Annales Politiques et Littéraires, 18 mai 1919,
La Vie Artistique,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Léon Plée,
Page 479,
« C’est dans le même ordre d’idées, Desvallières et Le Drapeau du Sacré-Cœur, c’est Edouard Rosset-Granger et Les Héros Disparus ».
(SNBA 1919, Aux héros disparus n° 2085).
La France Militaire, 13 juin 1919,
Les Salons de 1919,
VI- La Peinture Militaire à la Nationale,
Page 2,
« Et voici un hommage aux Héros disparus, de M. Rosset-Granger, qui nous montre avec un talent quelque fois hésitant la patrie couvrant du drapeau tricolore la dépouille d’un soldat tombé devant l’ennemi, et cueillant des fleurs immortelles pour les répandre sur son corps. » (SNBA 1919, Aux héros disparus n° 2085).
Feu Pierrot, 1919,
H. Floury Editeur,
Texte d’A. Willette,
Page 61,
« L’écho des Beaux-Arts.
Sur soixante élèves dont se composait l’atelier Cabanel, à part Carrière, Tournès, Berton Prouvé, Larue, Hierle, Chaissaignac, Rosset-Granger, Brémond, Richard, Fleury, Marty, Sinibaldi, Laissement, Fournier, le reste, c’est-à-dire la majorité, n’avait pas plus de moralité que les tigres fréquentant les bistrots de Ménilmontant ! Et il n’y avait pas plus propre dans les ateliers rivaux ».
1920
Catalogue de Tableaux Modernes, 6 mars 1920,
Aquarelles, Pastels, Dessins appartenant à divers amateurs,
Hôtel Drouot, salle 10,
« Rosset-Granger (Edouard)
106 – Au Piano, effet de lampe,
Signé à droite, en bas.
Panneau – Haut : 0m22, Larg. : 0m27 ».
La Presse, 14 avril 1920,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts II,
Texte de Georges Denoinville,
Page 2,
« (…) ils (les portraits) sont nombreux et je ne saurais les citer tous, de MM. Gervex, Rosset-Granger, Louis Picard, si amoureux lui aussi de son art » (SNBA 1920, Nocturne n° 902, Sous la lampe n° 903 et Vigilance n° 904).
La Presse, 15 avril 1920,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Georges Denoinville,
Page 2,
« Les aquarelles de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1920, Souvenir de Bretagne (Gouache) n° 1315).
Excelsior, 15 avril 1920,
Au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
III. – Peinture (Salles 13 à 19),
Texte de Louis Vauxcelles,
Page 3,
« Salle XIV,
Je passe sur les envois de MM. Roll, Osbert, Baugnies, Rosset-Granger ».
La Revue de Paris, 1er juin 1920,
Les Arts et la Vie,
Les Portraits à la Nationale,
Texte de Jacques Emile Blanche,
Page 636,
« On ne peut sans émotion lire tant de signatures, toujours fraîches sur le livre d’or de la Société Nationale, c’est Etienne Dinet, Maurice Eliot, Georges d’Espagnat, Albert Fourié, Levy-Dhurmer, Léon Garraud, l’honnête et bon figuriste, Jean Gounod, Rixens, Rosset-Granger … ».
(SNBA 1920, Nocturne n° 903 et Vigilance n° 904).
1921
Journal Officiel de la République Française, 19 janvier 1921,
Avis et Communications,
Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts,
Pages 1082 et 1083,
« Liste des œuvres acquises pour le compte de l’Etat du 1er janvier au 31 décembre 1920.
Peintures.
M. Rosset-Granger : Coquetterie ».
(SNBA 1914, Coquetterie n° 1619, Gouache).
Le Monde Illustré, 30 avril 1921,
Le Bloc Notes de la Semaine,
Le Salon de la Nationale,
Les Peintres de plein air,
Texte d’Albert Flament,
Page 325,
« La Baigneuse à la détrempe de M. Rosset-Granger… donne à cet ensemble une excellente tenue ».
(SNBA 1921, La Baigneuse n° 1513).
Journal Officiel de la République Française, 10 mai 1921,
Droit de Suite (Loi du 20 mai 1920, Arrêtés des 17 décembre 1920 et 21 février 1921),
Page 5621,
« Liste des artistes pour lesquels le bénéfice de la loi du 20 mai 1920 est revendiquée pour l’ensemble de leurs œuvres artistiques :
Par le Syndicat de la Propriété Artistique, 3bis rue d’Athènes, Paris comme mandataire.
1- Peintres.
Ablett (William), Boldini (Jean), Dagnan-Bouveret (Pascal), Dongen (Kees van), Fourié (Albert), Jouve (Paul-Pierre), La Gandara (Antonio de), décédé le 30 juin 1917, Lhermitte (Léon), Milcendeau (Charles) décédé le 1er avril 1919, Rosset-Granger (Edouard), …
Paris, le 4 mai 1921,
L’agent général du Syndical, D. Hurel ».
La Dépêche du Berry, 24 juin 1921,
Les Arts,
A la Galerie Devambez – Peinture,
Texte de J. D.,
Page 4,
« Un groupe de Prix du Salon et des Boursiers de voyage vient de réunir à la Galerie Devambez, un lot de toiles peu important mais d’un réel intérêt.
(…) Citons encore, une délicieuse étude de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1921, La Baigneuse n° 1513, gouache).
1922
Le Journal, Quotidien Littéraire, Artistique et Politique, 14 avril 1922,
Le Salon de la Nationale,
Peinture (Suite),
Texte de G. de Pawlowski,
Page 2,
« Salle XXIII.
De Rosset-Granger des toiles trop jolies, mais jolies ».
(SNBA 1922, Le Billet doux n° 851, Etude de nu n° 852, Liseuse n° 854 et Petit Bacchus n° 854).
Le Crapouillot, 16 avril 1922,
La Peinture à la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Louis Léon-Martin,
Page 14,
« Salle 32. M. Rosset-Granger est peintre de genre, j’ai peu de penchant pour ce genre de peintres. » (SNBA 1922, Le Billet doux n° 851 et Liseuse n° 853).
Revue des Deux Mondes, 1922,
Volume 62,
« A part ce peu d’exemples, et un joli effet de lune, à la porte de l’Ara Coeli à Rome, de M. Rosset-Granger, l’Italie n’attire plus comme avant ».
(SNBA 1892, A la porte du transept de l’Ara Cali à Rome, Pastel n° 1369).
Le Journal des Arts, 5 juin 1922,
Le Salon de Versailles,
Texte de B. Chaussemiche,
Page 2,
« Inauguration de la 65e exposition de la Société des Amis des Arts de Seine-et-Oise, à l’Orangerie du Palais de Versailles, le jeudi 22 juin 1922.
La Société des Amis des Arts (…) a réuni, cette année, près de 500 œuvres, parmi lesquelles nous nous réjouissons de faire admirer à nos visiteurs, celles d’artistes dont le grand talent et le mérite ont été consacrés par des récompenses qu’ils ont obtenues dans les salons parisiens : parmi eux, je citerai : MM. Alaux, Boulet, Clerget, Rosset-Granger et les artistes du Groupe de Rambouillet. » (Nature morte, bouquet de chrysanthèmes, Huile sur panneau 270 x 210 mm).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 17 juin 1922,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Léopold Honoré,
Page 2,
« (…) le Billet doux, une liseuse, un joli nu par M. Rosset-Granger » (SNBA 1922, Le Billet doux n° 851).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 1er juillet 1922,
Le Salon de Versailles,
Texte de Hoffmann-Eugène,
Page1,
« Le 22 juin avait lieu dans la Grande Orangerie du Palais de Versailles (…) l’inauguration de la 65e exposition de la Société des amis des Arts du département de Seine-et-Oise.
(…) Plus de deux cents exposants ont participé à ce Salon de Versailles, riche de près de cinq cents œuvres. (…) On y retrouve d’ailleurs beaucoup de nos habitués des Salons de Paris : (…) Rosset-Granger » (Nature morte, bouquet de Chrysanthèmes, Huile sur panneau 270 x 210).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 5 juillet 1922,
Le Salon de Versailles,
Texte de B. Chaussemiche,
Page 2,
« Inauguration de la 65e exposition de la Société des Amis des Arts de Seine-et-Oise, à l’orangerie du Palais de Versailles, le jeudi 22 juin 1922.
(…) La Société a réuni, cette année près de 500 œuvres (…), je citerai : MM. Alaux, Boulet, Clerget, …, Rosset-Granger… » (Nature morte, bouquet de chrysanthèmes, huile sur panneau 270 x 210).
1923
La Presse, 20 août 1923,
L’Exposition de l’Art Français Moderne à Brighton,
Texte d’Eugène Cadel,
Page 2,
« Cette exposition, très remarquable par la sélection sévère qui s’imposait, durera pendant les mois d’août et de septembre, offrant aux visiteurs anglais, français et étrangers (le « channel » se passe si facilement) un ensemble qui, je le crois bien, n’a encore jamais été égalé à l’étranger.
Dans la Room I, – Les environs de Cannes, de Montenard, Le Dragon bleu de Grün, le portrait de Friant, et La Liseuse, de Rosset-Granger, sont de très remarquables envois.
(SNBA 1922, Liseuse (Marcelle de dos), n° 853).
1924
Le Gaulois, 3 janvier 1924,
Saint-Guillaume-hors-les-murs,
Texte d’Alida et Pierre Calel,
Page 4,
« Saint-Guillaume-hors-les-murs. Ainsi M. Louis Ganderax avait surnommé une grande villa de Neuilly qui fut la propriété d’un artiste que le Gaulois comptait parmi ses amis et qui en 1909 est mort prématurément : Guillaume Dubufe.
Cette demeure telle que l’avait voulue son hôte (elle a été transformée depuis) est en quelque sorte reconstituée avec art par M. Maurice Guillemot dans quelques pages du 16ème Bulletin de la Commission municipale historique de Neuilly sur Seine.
(…) La salle à manger avec son dressoir chargé de vaisselles fantaisistes, avec un plafond à poutrelles, avec, accrochées en pendant, une vue de la Seine à Vétheuil par Rosset-Granger, et une marine orageuse et violente par Auguste Flameng.
(Vue de la Seine à Vétheuil, Huile, avant 1909).
L’Echo d’Alger, 18 janvier 1924,
Société des Artistes Algériens et Orientalistes,
Texte de Jean Béria, Président de la Société,
Page 3,
« …en plus des nombreux artistes algériens et tunisiens qui nous ont assuré leur concours par des envois importants, le 25e salon annuel de la Société verra reprendre une tradition d’avant-guerre. En effet, participeront à cette exposition les artistes métropolitains dont les noms suivent : Assus, Bouchor, Charreton, Caputa, Dinet, Dubois, Dabadie, Dagnac-Rivière, Ebstein, Gropéano, Gumery, Gagliardini, Le Héran, Jobert, René Juste, Lenoir, René Ménard, Migonney, Jacques Nam, Armand Point, Poisson, Réalier-Dumas, Rosset-Granger, Villon, Zwiller ; à ces derniers, il y lieu d’ajouter les pensionnaires de la villa Abd-el-Tif ».
L’Echo d’Alger, 17 février 1924,
Société des Artistes Algériens et Orientalistes,
Page 2,
« Car ce Salon se réclame du titre officiel ; il s’en pare sur les affiches azurées que promènent le T.A. Pense-t-il ainsi se recommander au public ? Auprès de M. Prudhomme tout au plus car pour les amateurs avertis le qualitatif « officiel » est plutôt péjoratif. Oublions-le au moment de franchir le seuil de l’ancien Foyer du Soldat : certains noms d’artistes exposants viendront nous le rappeler bientôt. Officiels, en effet, MM. Bouchor, Charreton, Dagnac-Rivière, Dinet, Gagliardini, Jobert, Lenoir, Point, Réalier-Dumas, Ménard, Rosset-Granger, Zwiller… j’en passe et des pires – qui peignent exactement les mêmes motifs et de la même manière depuis des ans et des ans et qui gardent cette « tenue officielle » tant révérée par les gens bien pensants – en peinture. Ce n’est pourtant pas chez eux que nous irons chercher des émotions et des satisfactions esthétiques car nous préférons cent fois la petite toile maladroite mais sincère et émue à ces grandes et belles peintures si riches d’aspect mais si vides et si creuses ! »
Les Nouvelles d’Alger, Journal Quotidien du Soir, 12 mars 1924,
XXVe Salon des Orientalistes – IV,
Texte de Léon Brouty,
Page 2,
« La facture des tableaux, exposés par Lenoir, Jobert et Rosset-Granger, nous reporte à une époque déjà lointaine : celle des Bouguereau, des Carolus Duran, des Cabanel, des Bonnat. Les peintres de ce temps ne transigeaient pas sur la beauté. Leur règle s’appuya sur la tradition, le bon goût, et leurs œuvres ne comportèrent aucune laideur.
(…) MM. Lenoir, Rosset-Granger héritent, hélas ! de cette défaveur imméritée. Diantre ! pourquoi ne peignent-ils pas comme les Fauves ? ».
Le Figaro, 30 avril 1924,
Les Salons de 1924,
A la Nationale,
Texte de Simon Arbellot,
Page 2,
« Salle 22 – Quelques portraits d’André Davids d’une belle sincérité, un portrait habile et bien en place de Me Demange, par Casse, et pour nuire à ce bon ensemble des chromos de Rosset-Granger ».
(SNBA 1924, L’Annonciation n° 1188, Deux amis n° 1189 et Vigilance n° 1190).
La Presse, 1er mai 1924,
Au Salon – Vernissage,
A Travers les Salles,
Texte d’Eugène Cadet,
Page 2,
« Salle XXII,
(…) avec un ensemble très artiste : Lepine, Loup-Robert et l’excellent envoi de M. Rosset-Granger ».
(SNBA 1924, L’Annonciation n° 1188, Deux amis n° 1189 et Vigilance n° 1190).
La Gazette des Beaux-Arts, 1er juin 1924,
Texte de François Fosca,
Page 322,
« Lorsque la scission s’est produite, jadis, les artistes qui fondèrent la Société Nationale, s’ils n’avaient pas une doctrine commune, du moins représentaient-ils certaines tendances qui s’opposaient à l’académisme intransigeant des Artistes Français d’alors : goût de la peinture claire, du réalisme, ombres bleues et violettes. Mais maintenant… vraiment, M. Gumery pourrait très bien exposer ses « Rois Mages » et Rosset-Granger ses « Deux amis », entre la « Source bleue » de M. Bussière et les « Primeurs d’Automne » de M. V. Gilbert ».
(SNBA 1924, Deux amis, n° 1189).
Qui êtes-vous ? Annuaire des Contemporains, 1924,
Notices biographiques,
Page 669,
« Rosset-Granger (Edouard) artiste peintre ; sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts.
17, avenue Gourgaud.
Chevalier de la Légion d’honneur, Commandeur de Medjidié.
Né à Vincennes en 1853.
Marié à Mlle Christa-Adèle Dehaye.
Educ. Lycée de Versailles.
Ex-membre de la Société des Aquarellistes et Pastellistes.
Œuvres : Eros (1891), bourse de l’Etat ; Orphée, (1883) 3e médaille ; Portraits et recherches lumineuses correspondant à des effets de lumière artificielle ; Prés du feu (1889), Les Hiérodules, médaille d’argent (Exposition Universelle de 1889) ; Cache-cache ; Soir de fête (1890) ; L’Epave (1891) ; La Somnambule (1893), Etudes, Portraits etc à la Société Nationale des Beaux-Arts ; décoration de la banque ottomane à Constantinople, des hôtels de M. Henry Durand, de M. Danloux, du Café Riche, de la Taverne Mazarin ; décoration à la section de la métallurgie du pavillon du bassin des Aciéries de Longwy ; décoration de l’hôtel de ville de Saint-Mandé, etc. Médaille d’or à l’Exposition de 1900, etc».
Excelsior, 1er décembre 1924,
Mariages,
Page 2,
« En l’église Saint-François-de-Sales a été célébré, avant-hier, le mariage de Mlle Françoise Baignières, filles de James Baignières et de Mme, née Duglé, avec M. Jean Helleu, fils de Paul Helleu et de Mme, née Louise Guérin.
…Dans le cortège… M. Rosset-Granger ».
1925
Le Rappel, 17 mars 1925,
Les Jurys du Salon de 1925,
Texte de Le Curieux,
Page 3,
« La Société Nationale des Beaux-Arts a constitué comme suit les jurys pour le Salon de 1925 :
Peinture. – MM. Antoni, G. Ballot, Berg, Bretram, Chapuy, Darrue, Martel, Rameau, Rosset-Granger, Waldmann, Jacques Brissaud, Charmaison, Garraud, Jacques Mathey, Osbert ».
La Revue des Beaux-Arts, 15 avril 1925,
56e Exposition des Amis des Arts de Pau,
Texte de Senyad,
Page 11,
« Nous nous trouvons malheureusement pris à court pour pouvoir louer come il conviendrait les envois des artistes de Paris. Nous nous bornons donc à énumérer par ordre alphabétique quelques noms de Maîtres qui y sont représentés (…) Madeleine Lemaire, Morchain, Rochegrosse, Rosset-Granger, Lucien Simon ».
(SNBA 1923, Dans les blés n° 1253 et Le Rosier n° 1255).
La Presse, 1er mai 1925,
Le Salon des Artistes Français et la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte d’Eugène Cadel,
Page 2,
« Puis encore citer parmi les meilleurs envois, Albert Moullé, Osbert, Pennemaker avec un remarquable portrait, les deux toiles de Rosset-Granger ».
(SNBA 1925, Près du feu, bébé se chauffant n° 338 et Sous la lampe n° 339).
La Revue des Beaux-Arts, 15 mai 1925,
II. Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Colette Manoff,
Page 6,
« A titre exceptionnel, et en raison des travaux du Grand Palais affectés cette année à l’Exposition des Arts Décoratifs, le Salon a élu domicile aux Tuileries, Terrasse du Bord de l’Eau. Pour les mêmes raisons, le Jury a dû limiter les acceptations, et nous n’aurons qu’un nombre restreint d’œuvres à mentionner au hasard de nos souvenirs.
Signalons (…) La Lande, Printemps en Provence de Montenard des paysages auréolés de lumière et d’un caractère poétique ; Près du feu, de Rosset-Granger, rendu avec une richesse de décor, réalise une scène bien attrayante composée avec un réel talent ».
(SNBA 1925, Près du feu, bébé se chauffant n° 338).
L’Indépendant des Basses-Pyrénées, 17 mai 1925,
56e Exposition Annuelle de Pau – Tirage de la Loterie,
Page 5,
« (…) Morchain : Matin à Camaret, (…) Rosset-Granger : Le Rosier » (SNBA 1923, Le Rosier n° 1255).
La Presse, 8 juillet 1925,
Le Salon de la Nationale,
Texte d’Eugène Cadel,
Page 2,
« Un très bon tableau de Vaillant : le pardon de Sainte Anne la Palud ; et les baigneuses de Desurmont et les envois remarquables de Rosset-Granger ».
(SNBA 1925, Session de juillet aux Tuileries, Etude ou Nymphe surprise n° 794 et Fantaisie n° 795).
L’Express du Midi, Toulouse, 8 août 1925,
Société Nationale des Beaux-Arts,
Deuxième Série,
Texte de Guy de Montgailhard,
Page 3,
« Salle VI.
Dans un fauteuil peint à la diable, Rosset-Granger présente une Etude de nu bien éclairée de face ».
(SNBA 1925, Session de juillet aux Tuileries, Etude ou Nymphe surprise n° 794).
1926
La Revue des Beaux-Arts, 15 avril 1926
Pau, Société des Amis des Arts de Pau (suite),
Texte de Senyad,
Page 6,
« Des envois parisiens notons (..), de Rosset-Granger, la Sieste et la Récréation à la manière habile du maître ».
La Presse, 25 avril 1926
Avant-Vernissage,
Le Salon de 1926,
Page 2,
« … quatre délicieuses toiles de Rosset-Granger et la superbe exposition du bon maître Jeanniot ».
(SNBA 1926, Présage, 2ème version n° 1068, Désobéissance n° 1070, La Marchande de plaisirs n° 1071 et Les Bulles de savon n° 1072).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 26 juin 1926,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Hoffmann-Eugène,
Page 1,
« Salles 20 à 23. Reconnaissons les gentils sujets, agréablement développés par Rosset-Granger » (SNBA 1926, Présage, 2ème version n° 1068, Jeune archer n° 1069, Désobéissance n° 1070, La Marchande de plaisirs n° 1071 et Les Bulles de savon n° 1072).
The Mauve Decade (La Décennie Mauve), 1926,
La Planète,
Texte de Thomas Beer,
Traduit de l’Américain,
« Mme Lewis pousse des petits cris devant L’Epave de Rosset-Granger, une femme morte vautrée à contre courant d’une vague sur la plage comme une Bohémienne. Mais personne de proteste « Amour et vie ».
(SNBA 1892, L’Epave n° 888).
1927
Le Ménestrel, 13 mai 1927,
La Musique et le Théâtre au Salon des Champs-Elysées,
Texte de Camille Le Senne,
Page 216
« Et puis voici des tableaux dont chacun mériterait une mention particulière (…) de Rosset-Granger une gracieuse leçon de flute ».
(SNBA 1927, La leçon de flute n° 1029).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 26 octobre 1927,
Le Musée du Havre,
Texte de M. Hutin,
Page 2,
« L’Espérance, vision poétique de M. Rosset-Granger » (SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
1928
L’Indépendant des Basses-Pyrénées, 15 mars 1928,
Le 59e Salon des Amis des Arts de Pau, Explication des Ouvrages Exposés,
Page 5,
« M. Rosset-Granger : Désobéissance » (SNBA 1926, Désobéissance n° 1070).
Le Journal des Arts, Chronique de l’Hôtel Drouot, 31 mars 1928,
Exposition des Prix du Salon et Boursiers de Voyage,
Galerie Georges Petit, 6, rue de Sèze,
Texte de Jacques Norval,
Page 1,
(…) des scènes enfantines exprimées avec grâce par M. Rosset-Granger ».
La Vie Montpelliéraine, n° 1756 du 21 avril 1928,
« … un nudiste de qualité, M. Rosset-Granger a exposé les figures Frileuse et Farniente aux lignes souples que baise la… ».
(SNBA 1890, Farniente n° 776 et Frileuse).
1930
Le Temps, 28 mars 1930,
Arts et Curiosité,
A la Société Nationale des Beaux-Arts,
Page 5,
« Les jurys de la Société Nationale des Beaux-Arts pour le Salon de 1930 sont ainsi composés :
Peinture : MM. Zezzos, Arnavelle, Tonnellier, Barrière, Hourtel, R. Olivier, Moullé, Mme Rossert, MM. David-Nillet, Rosset-Granger, Larrue, de Montcourt, Ramon, Desurmont, Mme Crespel, MM. Barau, Simas, Mme Nobel ».
L’Express du Midi, 23 juin 1930,
Les Salons de 1930,
La Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Guy de Montgailhard,
Page 2,
« Salle U. Un torse nu de femme bien éclairé par Rosset-Granger, dans sa Nymphe surprise »
(SNBA 1930, Nymphe surprise n°1620).
Le Radical, 6 juillet 1930,
Les Arts,
Le Salon de la Nationale,
Texte de Roger Le Baron,
Page 6,
« Salle P et suivantes :
(…) une délicieuse tête de bébé de Rosset-Granger ; en la contemplant, on ne comprend pas qu’il ait pu peindre sa Nymphe surprise ».
(SNBA 1930, Nymphe surprise n° 1620 et Etude de bébé n° 1623).
1931
L’Express du Midi, Toulouse, 24 mai 1931,
Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts,
Texte de Guy Montgailhard,
Page 5,
« Salle V.
Charmantes Etudes d’enfants par Rosset-Granger ».
(SNBA 1931, Jean qui pleure n° 1834 et Jeanne qui rit n° 1835).
Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, 1931,
Bulletin du Musée de Guéret (année 1931),
Musée – Le Legs André Porthault,
Page 155,
« Au début de l’année 1931, un legs important est venu accroître considérablement les richesses artistiques de notre musée.
(…) Ce legs comprenait :
(…) 5° Quatorze dessins de P. Grevin, Chéret, Maurice Leloir, A. Lynch, J-A. Muenier, E. Rosset-Granger et S. Grateyrolle ».
1942
Vente Hôtel Drouot du 1er juin 1942,
Commissaire Priseur : Me Roger Glandaz,
« Lot 2119 – Puvis de Chavannes P. (1824-1898)
Nu allongé, crayon Conté 170 x 270, signé et dédicacé : « A Rosset-Granger ».
Vendu 1300 fr. ».
Vente Hôtel Drouot, René Audap, 17 juin 1942
Aquarelles et Peintures par Edouard Rosset-Granger (1853-1934),
Médaille des Artistes Français 1889-1900,
Provenant de l’Atelier de l’Artiste,
Vente Hôtel Drouot, Salle 9, le Mercredi 17 Juin 1942 à 15 Heures,
78 lots.
1951
Les Œuvres Libres, 1951,
Page 177,
« A ce propos, le peintre Rosset-Granger, qui n’était pas pauvre, loin de là, avait un veston d’atelier déchiqueté par des perruches qu’il laissait se promener sur ses épaules et s’y faire le bec. On était en hiver, le pardessus cacherait le veston en loques. Il sort ainsi ; l’idée lui vient de monter chez Gérôme L’atelier était bien chauffé, Rosset-Granger oublie le vieux veston et se débarrasse de son paletot.
Le soir, au cercle, Gérôme racontait avoir eu la visite d’un malheureux peintre vêtu… ».
Page 222,
« En dehors des grandes réceptions, « La Déesse », comme nous avions surnommé Mme Hochon, donnait de petits dîners intimes après lesquels Benoît Hochon, son mari, pouvait fumer la pipe en compagnie de son ami Rosset-Granger ».
1984
Revue du Louvre, volume 34, 1984,
A propos de l’Hôpital Broca,
Page 127,
« En 1967, cette décoration fut détruite lors de la première tranche de démolition de l’hôpital. Ce n’est que vers 1978, grâce à la diligence des responsables du Musée de l’Assistance Publique que l’on se préoccupe de sauver les décorations restantes dues aux pinceaux de Clairin, Rosset-Granger… ».
(Hôpital Broca, salle Récamier, à Paris (1918) : « Jeune Napolitaine à la grappe de raisin » et « Jeune Napolitaine portant un panier de fruits », deux panneaux de 3250 x 2250 mm (Réf. Archives du Musée d’Orsay, Paris).
1985
Histoire des Musées de Province au XIXe siècle, 1985,
La Normandie, Volume 2,
Le Cercle d’Or,
Texte de Pierre Angrand,
Page 200,
« En avril 1896, un lot d’œuvres disparates échoit au Havre : de Rosset-Granger, élève de Cabanel, L’Espérance (achat juin 1895, 2000 F.) … ».
(SNBA 1895, L’Espérance n° 1078).
1987
Les Décors des Boutiques Parisiennes, 1987,
Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris,
Texte de Georges Gomez y Caseres,
Page 124,
« Les panneaux peints par Rosset-Granger représentant l’alimentation (les blés, les vendanges, la cueillette des fruits) sont les seuls éléments indiquant l’affectation de l’immeuble.
(Panneaux pour le Pavillon Paillard devenu Elysée Lenôtre, 1900).
1988
CLAUDE-MARIE, EDOUARD ET GUILLAUME DUBUFE,
PORTRAITS D’UN SIECLE D’ELEGANCE PARISIENNE,
Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris, 1988,
Texte d’Emmanuel BREON,
Page 44,
« Les Dubufe et leurs ateliers parisiens.
… Au 45, de la même avenue, jouxtant l’hôtel, était la demeure du peintre Rosset-Granger, son demi-frère, avec lequel il réalisera bon nombre de grandes décorations parisiennes (8) »
(8) La décoration de l’hôpital Broca et le buffet de la Gare de Lyon.
1990
La Belle Epoque des Cafés et des Restaurants, 1er Janvier 1990,
Guides Paris – Musée d’Orsay,
Hachette Réunion des Musées Nationaux,
Texte de Bruno Girveau,
« Ces œuvres non signées sont certainement attribuables au peintre Rosset-Granger, l’auteur de la décoration des salons disparus du premier étage ».
(Pavillon Paillard renommé ensuite Elysée Lenôtre à Paris, 1900 : 4 panneaux : « La vendange et la cueillette des fruits », « La mer », « La chasse » et « Les blés » dans l’antichambre du 1er étage. « Vénus au Parnasse », plafond du 1er étage et « Char de Neptune », plafond de l’abside au 1er étage (Documentation du Musée d’Orsay). Panneaux déposés depuis lors du réaménagement du Pavillon Elysée Lenôtre
1994
Les Métamorphoses d’Orphée, 1994,
Catalogue d’Exposition, Tourcoing, Strasbourg et Ixelles,
Texte d’Aleth Jourdan,
Page 178,
« Peintre de genre et de portraits, Paul Edouard Rosset-Granger est l’élève de Dubufe et de Cabanel avant de débuter au Salon de 1878, où il exposera jusqu’en 1899 des peintures de genre. Décorateur, il participe à la décoration du buffet de la gare de Lyon à Paris, et réalise des panneaux pour des salles à la mode, le café Riche, le café Mazarin au début du XXe siècle. Son art s’inscrit dans la lignée de l’enseignement académique dispensé par Cabanel qui privilégie le beau idéalisé, le fini raffiné susceptibles de séduire le public des Salons. Avec Orphée exposée au Salon de 1884, et donné la même année au mus »e par le galériste Courtejaire, Rosset-Granger trouve son inspiration dans la mythologie. Par son format, le nombre de personnages tournés vers la figure centrale aux traits juvénils, la composition est ambitieuse, mais maladroite par la disproportion des figures : le nu féminin très cabanien, au premier plan, trop présent, face à la figure gracile d’Orphée tenant une lyre formée de cornes de bouquetins et d’une carapace de tortue et charmant les bêtes sauvages et un auditoire de bergers et bergères. Rosset-Granger campe le poète dans une attitude déclamatoire que l’on retrouvera par la suite chez Puvis de Chavannes (Orphée, 1890, collection privée), Alexandre Séon (Le Poète, 195, musée de Saint-Etienne ; Lamentation d’Orphée, 1896, musée d’Orsay), ou Henri Martin en 1894. L’atmosphère est sereine et mélancolique. Le vol de colombes, symboles de paix, les bergers et leurs troupeaux, évoquent une nature arcadienne et harmonieuse, proche de la vision qu’en avait donné Corot ».
(SAF 1884, Orphée, n° 2091).
1995
Peintres de la couleur en Provence, 1995,
Réunions des Musées Nationaux,
Page 35,
« Mabilleau qui, en 1890, analyse ce qu’on appelle dans les ateliers l’école nouvelle, le retour à l’impressionnisme vrai, en notant avec une exactitude scrupuleuse les colorations vraies qui résulte de cet entourage, donne l’exode de Montenard pour expliquer ses définitions du luminisme et classe le peintre dans un groupe où se côtoient Dauphin, Rosset-Granger, Harrison et Albert Besnard. Chez ces artistes la lumière joue un rôle prépondérant ».
1997
Les Peintres de la Savoie,
Editions de l’Amateur, 1997
Texte d’Anne Buttin,
Page 249,
« Rosset-Granger Paul Edouard (né à Vincennes le 9 juillet 1953) a peint le Lac du Bourget du buffet du PLM… »
(Buffet du PLM Gare de Lyon 1901, Le lac du Bourget).
2001
Le peintre et l’Animal en France au XIXe siècle, 2001,
Editions de l’Amateur,
Texte d’Elisabeth Hardouin-Fugier,
Page 333,
« Rosset-Granger, Paul Edouard. Né à Paris (Vincennes) en 1853). Elève de Cabanel et Dubufe. Portrait, genre. Expose depuis 1878. Jeune fille chassant des papillons, SNBA 1892» (SNBA 1892, Jeune fille chassant des papillons n°889).
2002
Millet, Rousseau, Daumier chefs d’œuvres de la Donation Vasnier,
Musée des Beaux-arts de Reims, 2002,
Texte de Catherine Delot,
Page 42,
« De par sa formation académique reçue auprès D’Alexandre Cabanel (1823-1882) et d’Edouard Dubufe (1820-1883), Edouard Rosset-Granger travaille avec minutie ses scènes ».
Page 86,
« Femme au tambour basque » (Femme au tambour basque ou La Bayadère, Gouache et pastel 921 x 650 mm, achetée à la Galerie Georges Petit pour 1500 fr).
2003
L’œil d’un collectionneur : Catalogue raisonné de la Collection d’Henry Vasnier,
Edition d’Art Somogy, 2003,
Texte de Merushan Karuizawa Bijuksukan,
Page 161,
« Edouard Rosset-Granger, Vincennes 1853 – Vincennes 1934.
La femme au Tambour Basque ou La Bayadère. Lavis de gouache rehaussé de pastel sec, fixé sur toile de coton tendue sur châssis 92,1 x 65 cm.
S. b.g. au pastel noir ; E. Rosset-Granger. In. 907.19.355.
Historique : Acheté à une date indéterminée à Paris, à la Galerie Georges Petit (1 500 F) »
(La femme au tambour basque ou La bayadère, 1892).
2005
Gypseries – Gipiers des villes, Gipiers des champs 2005
Editeur Créaphis,
Sous la direction de Sabrina da Conceicao,
Un vestige méconnu de l’Exposition Universelle de 1900 : le restaurant Pavillon Elysée et son décor plafonnant,
Texte de Laurent Noët,
Page 191,
« Au premier étage, une antichambre ornée de quatre panneaux dessert six cabinets de style divers (Ces peintures d’Edouard Rosset-Granger font discrètement allusion à la nourriture : La Mer – La Chasse – Les Blés – La Vendange et la Cueillette des Fruits) ».
Page 192,
« Le sujet s’adapte parfaitement au lieu, doux écho d’une peinture d’Edouard Rosset-Granger – La Vendange et la Cueillette des fruits – qui orne l’antichambre du premier étage. Quant à la nudité des personnages, elle ne choque pas les yeux d’un Parisien de la Belle Epoque ».
Panneaux peints en 1898 (Aujourd’hui Pavillon Elysées-Le Nôtre).
2010
Bulletin Municipal Officiel n° 159 de la ville de Saint-Mandé, 11 février 2010,
« De 1906 à 1909, Guillaume Dubufe se voit confier, pour une somme forfaitaire de 30 000 F, la décoration entière de la salle des fêtes et du grand escalier de l’Hôtel de Ville de Saint-Mandé avec le concours du Vincennois, Edouard Rosset-Granger, et l’appui d’un groupe d’artistes locaux : Berges, Bonnefoy, Bouche-Leclercq, Charmoy, Delahogue, Millot, Tavernier et Warner. Un panneau présent au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, en avril 1909, avait pour thème le départ (allégorie du départ de la jeunesse vers la vie qui s’ouvre à elle). Il fut mis en place dans le grand escalier de l’Hôtel de Ville peu après. Il servit de thème d’inspiration pour la décoration complète du grand escalier. A l’opposé figure ainsi une allégorie de la poésie, un ange jouant de la lyre : celui-ci se trouve dans un sous-bois situé sur la côte italienne de Sorreto. Au centre, au milieu de la mer, le profil de l’île de Capri (résidence d’été du peintre). Dans le ciel, trois anges voltigent. Malheureusement disparu en mer au large de Buenos Aires, en mai 1909, Guillaume Dubufe n’aura pas le temps d’achever son œuvre. C’est Edouard Rosset-Granger qui termina la tâche. Au final, les peintures sur toiles marouflées et mises en place dans la salle des fêtes représentent les quatre saisons.
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or n° 1014).
Conservation – Restauration des Peintures Murales de l’Antiquité à nos jours,
Editions Eyrolles, 2010,
Auteur : Geneviève Reille-Taillefert,
Cas d’Ecole – Mairie Saint Mandé,
Page 246,
« La mort de Guillaume Dubufe ayant interrompu la décoration de l’escalier, C’est Paul Edouard Rosset-Granger (1853 -1934), son demi-frère, qui terminera le projet. L’étude de ces peintures se révèle intéressante, car la technique de Rosset-Granger est beaucoup plus légère et a plus mal vieillie.
Dans un style réaliste et humaniste, il peint les mystères de la vie, la jeunesse, la santé, le travail, la fête. La touche picturale est académique, appartenant au courant de Pierre Puvis de Chavannes. La palette est pauvre et les modelés peu présents. Une touche légère laisse apparaître le dessin en de nombreux endroits.
Fig. 544 – Vu de Fête au village par Rosset-Granger après restauration ».
Page 247,
« La technique utilisée par Dubufe est une peinture à l’huile rehaussée de glacis sur un support de toile marouflée sur le mur.
Celle de Rosset-Granger est une peinture à l’huile sur toile marouflée, peinte en glacis.
La couche picturale très fine semble opacifiée par un léger voile noir et est en cours de dématérialisation à cause de l’oxydation du vernis de mauvaise qualité et de la couche picturale pauvre en huile.
De nombreuses usures sont visibles : grattages, éclaboussures de peintures et de ciment (dues à des travaux). Les restaurations et repeints antérieurs sont très visibles.
Fig. 574 – Sur une peinture de Rosset-Granger, la couche picturale très fine est usée et a été attaquée par un chanci généralisé qui se traduit par un blanchiment de la surface.
Fig. 548 – Sur une peinture de Rosset-Granger on note également des traces de repeints et des salissures ».
Page 25,
« Fig. 553 – Vue d’une scène de village par Rosset-Granger après nettoyage et restauration. Noter la frise de bordure du panneau en feuilles de laurier peintes.
Fig. 554 – Détail d’une femme assise fabriquant une lanterne par Rosset-Granger, après restauration.
Fig. 555 – Personnage de la fête au village portant lanterne par Rosset-Granger. La technique en glacis a été restaurée et la couche picturale apparaît très fine ».
(SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or n° 1014).
Nouvelles de l’Estampe, 2010,
Page 14,
« L’Illustration juge également l’effet saisissant et reproduit quelques semaines plus tard après son numéro consacré au Salon de 1884 un tableau de Rosset-Granger qui porte la signature de Musenbach ». (SAF 1884, Orphée, n° 2091).
2011
Le Journal des Alpilles, Automne 2011,
Provence – Livre,
La Femme Rudoyée par les Proverbes et Adulée par les Poètes,
Page 8,
« Avec « Une Provence & des Femmes », le duo Jean-Michel Jausseran le Marseillais et Emmanuel Désiles l’Aixois mettent à l’honneur la femme au XIXe siècle au travers d’un recueil de proverbes, textes et images. Des proverbes « machistes » qui font foi populaire à l’expression romantique de la femme dans la poésie provençale.
(…) Une vingtaine de reproductions de tableaux de Pierre Grivolas, Adolphe Monticelli, Paul-Edouard Rosset-Granger, Francis-Marius Granet, Auguste Truphème… mettent les femmes en scène.
« Il était une fois… Une Provence et des Femmes », Editions Equinoxe, 152 pages – 25 euros ».
2015
Le Troisième Genre Androgynie et Trouble de la Masculinité dans les Arts Visuels au Passage du XXe Siècle.
Université de Paris 1. Panthéon-Sorbonne,
Thèse de Damien Delille, 25 mai 2015.
« Page 84,
« Le corps héroïque adolescent se retrouve quant à lui sous les traits de l’Eros (fig. 34) présenté par la peinture religieuse d’Edouard Rosset-Granger, dans une reprise des conventions développées par Edouard-Louis Dubufe. Le corps charnu de l’éphèbe est associé à la thématique angélique, avec en arrière un halo lumineux formant des ailes qui surplombent la chevelure couronnée de l’Eros antique. La facture léchée de la composition et le décor architecturé accentuent la solennité de la composition. En arrière-fond de l’espace d’idylle se forme la rencontre amoureuse entre un homme et une femme (lointaine évocation d’Adam et Eve).
(SAF 1881, Eros n° 1047).
2020
Portail Officiel des Musées de Reims 2020,
La Femme au Tambour Basque,
« Edouard Rosset-Granger (peintre)
Ecole, pays : France,
Vincennes, 1853/07/09 – Paris, 1934/07/26,
Incertain 1892,
Lavis de gouache rehaussé de pastel sec fixé sur toile de coton préparée tendue sur châssis,
H x L en cm sans cadre : 92,1 x 65.
Legs Henry Vasnier 11/1907,
Musée des Beaux-Arts (Inv. 907.19.355).
Après un apprentissage auprès des peintres académiques Alexandre Cabanel et d’Edouard Dubufe, Edouard Rosset-Granger s’illustre par des scènes de genre et des portraits. Il puise son inspiration dans la mythologie, comme le montre le tableau Orphée (Carcassonne, musée des Beaux-Arts), dans des scènes qu’il observe lors de ses voyages tel La cueillette des figues, souvenir de Capri (Aix-en-Provence, musée Granet), dans le folklore, composant parfois des œuvres fantaisistes. Il met ici en scène une jeune femme tenant un tambour de basque, et, jouant avec les effets lumineux, il fait surgir celle-ci telle une apparition sensuelle. Autrefois dénommée bayadère, un terme désignant une danseuse indoue, l’œuvre de Rosset-Granger laisse transparaitre l’engouement contemporain pour l’orient et l’exotisme, source de multiples créations artistiques.
Rosset-Granger se distingue aussi par ses nombreuses décorations pour des lieux très divers, tel que le buffet de la gare de Lyon à Paris, des hôtels, des cafés, réalisant des panneaux décoratifs pour l’hôtel de ville de Saint-Mandé et même le décor d’une banque à Constantinople. Exposant régulier des Salons, il participe à ceux de la Société des artistes français et de la Société nationale des beaux-arts mais aussi en province, notamment à Reims entre 1884 et 1894. Plusieurs fois médaillés aux expositions artistiques, Rosset-Granger est aussi reçu en 1898 comme chevalier de la légion d’honneur. (N. Roehrig, 2020), (Société des Pastellistes Français 1892, La femme au tambour basque ou La bayadère).
Catalogue de la Galerie Charvet, novembre 2020,
Rue de l’Université, Paris.
« 7 / Paul Edouard Rosset-Granger (Vincennes 1853 – 1934 Paris)
Autoportrait à l’effaroucheur, circa 1893,
Huile sur toile, 75,5 x 64,5 cm,
Signé en bas à droite : E. Rosset-Granger.
Rosset-Granger entame sa formation auprès d’Alexandre Cabanel et d’Alexis Joseph Mazerolles. Il reçoit régulièrement les conseils d’Edouard Dubufe, père de sn ami Guillaume Dubufe rencontré aux Beaux-Arts et dont il restera très proche tout au long de sa vie. Son art se prête volontiers à la réalisation de grands décors pour lesquels il excelle : demeures, mais aussi édifices publics comme à l’Opéra de Paris (sous la direction de Mazerolles) en 1879, au restaurant le Train bleu dans la gare de Lyon en 1900, ou encore à la Mairie de Saint-Mandé de 1906 à 1909 avec son « frère » Guillaume Dubufe.
Pour autant les œuvres de chevalet ne sont pas négligées. Il fait ses débuts au Salon en 1878 avec des portraits et des œuvres mythologiques et est récompensé à deux reprises en 1889 et 1890.
Notre tableau est lui présenté au Salon du Champ de Mars en 1893, sous le titre La Boule (1) Rosset-Granger se représente avec le paysage qui l’entoure dans le reflet d’une boule destinée à effaroucher les oiseaux.
Ce sujet original lui vaut d’être remarqué par maints visiteurs tel André Marty qui le décrit dans la Cocarde : « Une boule de jardin bourgeois reflétant toute une scène et qui fera la joie du public du dimanche » (2)..
Mais, plus qu’une image amusante, l’artiste vient s’inscrire dans la longue tradition de représentation dans des miroirs convexes. Dans la ligné d’un Van Eyck ou du Parmesan, il rajoute à la difficulté de l’autoportrait, le défi du rendu des courbures de l’image ».
- n° 911.
- La Cocarde 9 mai 1893, le Salon du Champ de Mars. Texte d’André Marty, Galerie III.
(SNBA 1893, La Boule n° 911).