1886
« LES HIÉRODULES AU MONT ERYX» (Société des Artistes Français 1886, N° 2060)
Huile sur toile 880 x 570 mm.
Exposée ensuite à l’Exposition Universelle de Paris en 1889 (N° 1225), ce qui vaut à l’artiste d’obtenir une Médaille d’argent.
« La peinture d’Édouard Rosset-Granger « Les Hiérodules » (12 pieds de haut par 8 pieds de large) correspond à une légende de marins siciliens. Une sirène, deux ou trois d’entre elles d’ailleurs, debout sur des rochers élevés, tandis que des femmes séduisantes attirent les marins sur la côte. Le peintre a fait ces sirènes siciliennes plus belles que jamais les mortelles ne seront jamais. Le soleil couchant jette une lumière dorée sur la mer ondoyante ».(The New York Times, 24 avril 1886, Peintures du Salon) (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
Étude préparatoire pour la figure de droite de la composition (L’Hiérodule tenant des fleurs)
.Craies noire, blanche et sanguine 490 x 360 mm, 1886.
Étude préparatoire pour la tête de la figure du bas de la composition
(L’Hiérodule agite sa ceinture blanche au-dessus de sa tête).
Craies noire, blanche et sanguine 315 x 250 mm., 1886.
Étude préparatoire pour la tête de la femme du haut de la composition
(L’Hiérodule jouant de la cithare).
Craies Noire, blanche et sanguine 315 x 250 mm, 1886.
Étude préparatoire pour lune joueuse de trompe de la partie haute et gauche de la composition. Craies sanguine et noire 305 x 230 mm, 1886.
« Je citerai encore, parmi les scènes mythologiques, les Hiérodules, de M. Rosset-Granger. Les Hiérodules étaient les esclaves de Vénus Erycine ; elles attiraient les navigateurs sur leur rocher, et leur donnaient de voluptueuses récréations.
La scène imaginée par M. Rosset-Granger est ingénieuse : les Hiérodules sont groupées sur un rocher ; l’une agite sa ceinture blanche ; l’autre présente des fleurs ; une troisième joue de la cythare ; au second plan, on voit des femmes nues qui soufflent dans des trompes et qui font des signaux. L’artiste a très habilement masqué le vide qu’il a été obligé de laisser voir pour montrer la mer ; pour que la scène reste chaste, il n’a même pas peint une silhouette de bateau dans le lointain ; malheureusement, l’ensemble est un peu terne, alors qu’il faut à l’épanouissement de l’être humain, l’éclat du soleil » (Le Petit Journal, 20 mai 1886, Le Salon, VI- Le Nu, article d’Henri Escoffier, page 2).
« Les visiteurs du Salon qui n’ont pas pénétré dans les arcanes de l’antiquité, restent quelque peu rêveurs devant le tableau que M. Rosset-Granger consacré aux Hiérodules.
Les Hiérodules ! qu’est-ce que cela peut être ? se demande le bourgeois, en se grattant le front, avec l’espérance d’en faire sortir une idée ; mais l’idée ne vient pas.
Les Hiérodules, mon excellent bon, étaient des esclaves auxquels leur destination spéciale faisait donner ce nom particulier, qui veut dire serviteurs sacrés. Ils étaient employés tantôt au service personnel des prêtres, tantôt à celui du temple.Il y avait aussi des Hiérodules femmes que des personnes pieuses achetaient de leurs deniers pour les offrir à
Vénus, déesse aimable et sans scrupules. – Ces jeunes personnes suivaient naturellement les bons exemples de leur divine patronne, et l’argent gagné par elles dans ce petit commerce, où leurs charmes étaient marchandise à vendre, était réservé à l’entretien et au service du temple de la déesse.
Voilà ce qu’étaient ces Hiérodules. M. Rosset-Granger nous montre ces jeunes demoiselles dans l’exercice de leurs fonctions, d’où la pudeur est bannie. Debout à la pointe d’un rocher, elles appellent à cor et à cri, en soufflant dans leurs trompettes, et faisant des gestes expressifs aux imprudents navigateurs qui passent à leur portée. M. Rosset-Granger n’a pas cherché a être moral, et il a réussi a être pittoresque. Nous n’avons pas le droit de lui demander davantage »
(Paris-Salon 1886 (Éditeur E. Bernard et Cie), article de Louis Enault, pages 77/78) (SAF 1886, Les Hiérodules au Mont Eryx, n° 1060).
1892
« L’ÉPAVE » (Société Nationale des Beaux-Arts 192, N° 888)
Huile sur toile. Exposée à Chicago (Etats-Unis) en 1893 (World’s Columbian Exposition sous le numéro 673).
« Monsieur Rosset-Granger montre un corps de femme, roulé par le flot, dans un bon effet de raccourci » (Le Salon de 1892, Cent planches en photogravure et à l’eau-forte, Goupil et compagnie éditeurs, article de Gustave Larroumet, page 15) (SNBA 1892, L’Epave n° 888).
Étude préparatoire pour L’épave. Craies sanguine et noire 242 x 323 mm,1892.
Étude préparatoire pour l’Épave. Huile sur toile 420 x 700 mm.
Non signée, au dos cachet d’Atelier Vente Drouot 17 août 1942.
1896
« ÉPOUVANTE »
Pastel. Publié dans l’ouvrage « La Guerre de 1914-1915 documentée » datant de 1920, fascicule N° 9, planche 89.
Étude préparatoire pour le Pastel Épouvante. Craies noire et blanche 470 x 385 mm, 1896.
Étude préparatoire pour le Pastel Épouvante. Craies noire et blanche 355 x 295 mm, 1896.
1897
« LA SOMNAMBULE » (Société Nationale des Beaux-Arts 1897, N° 1095)
Huile sur toile 1580 x 1075 mm.
Dernière vente connue Christie’s New York 22 mai 1997.
« M. Rosset-Granger est toujours sans rival dans l’art d’inventer des effets de lumière et d’en tirer le plus curieux parti » (Revue de Famille, 1er juin 1897, La vie contemporaine, Les Salons de 1897, article de Roger Vallier, page 274) (SNBA 1897, La Somnambule n° 1095).
Étude préparatoire pour La somnambule.
Craies noire, blanche et sanguine 450 x 325 mm, 1897.
Étude préparatoire de la tête de La somnambule
Craies noire et blanche 390 x 280 mm, 1897.
1902
« L’ACCIDENT » (Société Nationale des Beaux-Arts 1902, N° 1012)
Huile sur toile 1480 x 1980 mm.
Acquisition par l’État le 21 juin 1902. Mise en dépôt au Musée de Saint-Étienne puis transférée au Musée de L’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, Références 1168).
Exposée à Vienne en 1902.
« Plus vaste et cependant moins remplie, la toile de M. Rosset-Granger intitulée Accident. Simple fait-divers agrandi : quelque cycliste imprudent aura été écrasé par une auto ; on l’a transporté dans une pharmacie ; les bocaux multicolores, rutilants comme un tableau d’Albert Besnard, éclairent un groupe de femmes anxieuses ou simplement curieuses. Les physionomies ont de l’intérêt et de la vie » (Le Ménestrel, volume 6, 11 mai 1902, La musique et le théâtre aux Salons de 1902, article de Camille Le Senne, page 147) (SNBA 1902, L’Accident n° 1012).
Étude préparatoire pour L’Accident.
Portrait de la deuxième femme à droite près de la vitrine du pharmacien.
Huile sur toile 650 x 500 mm, 1901.
Étude préparatoire pour L’Accident.
Portrait de la femme à l’arrière de l’attroupement devant la vitrine du pharmacien.
Huile sur toile 620 x 495 mm, 1901.
Étude préparatoire pour L’Accident.
Portrait de la tête de la fillette de face accolée à la vitrine du pharmacien.
Huile sur toile 340 x 288 mm, 1901.
1909
« LE SOIR DE LA VIE ou LES NOCES D’OR » (N° 1014), deux huiles sur toile (4980 x 2820 mm) installées dans l’Escalier d’honneur de la Mairie de Saint-Mandé après le Salon du Champ de Mars.
« Vaste composition de Rosset-Granger, pour la mairie de Saint-Mandé : Le soir de la Vie. On fête les noces d’or de deux vieillards, dont l’homme rappelle le Sophocle que l’on voit à l’Opéra-Comique. Garçons et filles, légèrement vêtus, défilent en dansant. Groupes bien disposés. Coloration harmonieuse dans les gris et les mauves. Cette toile est destinée à voisiner avec celle de M. Dubufe dont nous aurons à parler »(L’Aurore, 15 avril 1909, Les Salons, La Société Nationale des Beaux-Arts, article de F. Robert-Kemp, page 2) (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
Détail de la partie gauche : La farandole des jeunes
Étude préparatoire : Tête et buste du jeune garçon en avant de la farandole.
Craies noire et blanche 345 x 260 mm, 1907.
Étude préparatoire : Tête de l’une des jeunes filles de la farandole.
Craie sanguine, blanche et noire 340 x 260 mm, 1907.
Étude préparatoire : Tête de l’une des jeunes filles de la farandole.
Craie sanguine et blanche 340 x 260 mm, 1907.
Étude préparatoire : Tête de l’une des jeunes filles de la farandole.
Craie sanguine et blanche 335 x 255 mm, 1907.
Étude préparatoire : Tête de l’une des jeunes filles de la farandole.
Craie sanguine et blanche 315 x 240 mm, 1907.
Étude préparatoire : Tête de l’une des jeunes filles de la farandole.
Craie sanguine et blanche 315 x 235 mm, 1907.
Détail de la partie droite : Le soir de la vie, le couple âgé.
Étude préparatoire pour le couple âgé.
Craies noire, blanche et sanguine 480 x 320 mm, 1907.
Étude préparatoire du drapé de la femme âgée.
Craies noire, blanche et sanguine 395 x 315 mm,1907.
Étude préparatoire du visage de la femme âgée.
Craies noire, blanche et sanguine 405 x 355 mm,1907.
2 panneaux accolés du mur Nord du premier étage de l’escalier d’honneur de la Mairie de Saint-Mandé (2 fois 4980 x 580 mm). Trois femmes avec des lampions.
2 panneaux accolés du mur Sud du premier étage de l’escalier d’honneur de la Mairie de Saint-Mandé (2 fois 4980 x 580 mm).
Panneau de gauche : Femme tenant un plateau et femme avec des lampes et une fillette assise sur la balustrade.
Panneau de droite : Jeune garçon donnant un morceau de pain à un mendiant.
Étude préparatoire au Jeune garçon donnant un morceau de pain.
Craie noire 395 x 300 mm, 1907.
Panneau de la Salle des fêtes de la Mairie de Saint-Mandé.
L’Été, Huile sur toile 4980 x 1110 mm, 1909 réalisée par les peintres
du Groupe artistique de Vincennes sous la direction de Rosset-Granger
« J’ajouterai que nous devons la décoration picturale qui orne les plafonds et les murs de cette salle des fêtes et de son vestibule à MM. Dubufe, Rosset-Granger, Bergès, Bonnefoy, Bouché-Leclercq, Millot, Tavernier et Warner, membres du Groupe artistique de la région de Vincennes, qui, sous la direction de l’un d’entre eux, le regretté Maître Dubufe, dont je salue respectueusement la mémoire, nous demandèrent de se charger de ce travail artistique Cette proposition fut acceptée par nous en 1907 et, comme nos ressources étaient modestes, nous avons eu recours à la générosité du Conseil Général de la Seine qui, après avoir agréé les maquettes qui lui furent présentées, prit à sa charge les quatre cinquièmes de la dépense totale s’élevant à 30.000 francs. M. Dubufe fut ravi à l’affection des siens en plein travail et c’est son confrère et ami M. Rosset-Granger qui continua l’œuvre du maître. Tous deux, avec leur haute compétence reconnue, ont pu grouper harmonieusement les talents de leurs collaborateurs, en laissant à chacun d’eux son originalité et sa particularité »
(Le bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 13 septembre 1913, Discours de M. Dijeon, Maire de Saint Mandé, Mairie de Saint Mandé le 18 mai 1913, page 4081) (SNBA 1909, Le soir de la vie ou Les noces d’or, n° 1014).
1919
« AUX HÉROS DISPARUS » (Société Nationale des Beaux-Arts 1919, N° 2085)
Huile sur toile.
Étude préparatoire pour Aux héros disparus.
Carnet de croquis, Crayon noir 96 x 90 mm, 1919.
Deux études préparatoires de tête pour Aux héros disparus.
Sanguine 430 x 260 mm, 1919.
1915
« LA CHUTE, COUVERTURE DE LA GUERRE DE 1914-1915 DOCUMENTÉE »
Gouache. Publiée en couverture de l’ouvrage « La Guerre de 1914-1915 documentée » datant de 1920.
Étude préparatoire pour La chute (Couverture de La Guerre de 1914-1915 documentée).
Craie noire, blanche et brune 355 x 455 mm, 1919.